mardi 13 mai 2025

446 – 30 aout 2011

AccueilAnciens numéros446 - 30 aout 2011
– 2 – Jurisprudence
Fiscalité : Taxe foncière : incidence de la valeur vénale
Revenus fonciers : résiliation anticipée d’un bail avec remise gratuite au bailleur des constructions du preneur
Agencements retenus pour le calcul de la taxe foncière
Redevance pour construction de bureaux en Ile-de-France : exonération des médecins interentreprises
Programme d’aménagement d’ensemble : condition d’établissement de la participation
Validité du versement pour dépassement du PLD
Loyers excessifs versés par une SARL à une SCI
Urbanisme : Détachement de parcelles
– 4 – Projet – Réglementation
Plus-values : fin de l’abattement pour durée de détention
– 6 – Tableau des réponses ministérielles
– 7 – Nominations – Agenda
– 8 – Réglementation
Recharge des véhicules électriques et emplacements de vélos dans les immeubles
Validation de la loi de finances rectificative
Assouplissement de l’obligation d’accessibilité censurée
La procédure de résiliation des baux d’habitation pour abandon précisée
– 10 – Études et marché

JUGÉ>>La validité du versement pour dépasse-ment du plafond légal de densité, actuelle-ment prévu par l’article L 112-2 du code del’urbanisme a été confirmée par le Conseild’Etat (arrêt du 28juillet2011).RÉPONDU>>Lorsqu’une commune est propriétaired’un lot de copropriété, il revient au maireou à son représentant de participer auxassemblées de copropriétaires (voir p.6).PUBLIÉ>>Un décret du 10août2011 précise laprocédure de résiliation des bauxd’habitation applicable en cas d’abandondes lieux par le locataire (p.10).PROGRAMMÉ>>La taxation des plus-values immobilièresdes particuliers va être renforcée (p.5).NOMMÉS>>Laurent Hottiauxest nommé directeur ducabinet du ministre de la ville, Maurice Leroy.>>Jean-Michel Mangeota été nommé délé-gué général de la Fédération des PromoteursImmobiliers.CENSURÉ>>L’assouplissement des obligationsd’accessibilité dans les logements neufs, quiétait prévue dans la loi relative aux maisonsdépartementales des personnes handicapéesa été pour partie censuré par le Conseilconstitutionnel (p.9).CHIFFRÉS>>Les loyers des locations pour étudiantspar le réseau Century 21 (p.5).>>Le barème de la valeur vénale moyennedes terres agricoles(par arrêté, voir p.10).>>La stagnation du parc locatif privéen 25ans, en dépit de la forte croissance dunombre de ménages: une étude de l’IEIF.Les plus-values immobilièrestaxées plus sévèrementL’immobilier est sollicité pour une part non négligeabledans le plan de rigueur présenté par le Premier ministre ce24août (voir page4). La mesure la plus importante pour lespropriétaires est celle qui va taxer les plus-values immobilières.Délaissant le régime d’abattement de 10% au-delà de la 5eannée, qui permettait une exonération au-delà de 15 ans dedétention, les pouvoirs publics reviennent en contrepartie à lamajoration du prix d’achat en fonction de l’inflation, régimeapplicable avant la réforme entrée en vigueur le 1erjanvier 2004.Nous allons donc probablement retrouver le régime du coeffi-cient d’érosion monétaire qui permet de réévaluer le prix d’achaten fonction de l’inflation. Cette correction est légitime car elleévite de taxer une plus-value fictive, uniquement liée à la dérivegénérale des prix. Mais rappelons qu’avec le régime abrogé en2004, le vendeur bénéficiait aussi d’un abattement sur la plus-value de 5% par année de détention au-delà de la 2eannée, cequi permettait une exonération au terme de 22 ans. Le régimeétait plus strict encore avant le 30décembre 1990, puisque letaux d’abattement était de 3,33%, n’autorisant une exonérationqu’après 32 ans.Nous voici donc après une période d’assouplissement régulier dela fiscalité sur les plus-values dans une logique inverse. Un premierpas a été franchi avec la loi de finances pour 2011 qui a majoré detrois points l’imposition des plus-values passée de 16% à 19%,hors prélèvements sociaux. Une nouvelle étape est franchie avecle plan de rigueur de cette fin août mais il est plus important caril rompt avec le mécanisme traditionnel qui visait à favoriser ladétention de long terme des biens immobiliers. Lorsque les pro-fessionnels militaient pour un assouplissement de la fiscalité desplus-values, ils mettaient en avant la nécessaire fluidité du marchéet le fait que les particuliers attendaient longtemps pour vendreafin d’être exonéré d’impôt sur la plus-value. C’est un argumentqui pourra servir à nouveau car les propriétaires qui souhaitentarbitrer dans leur patrimoine pour réinvestir seront fortementincités à ne pas vendre pour éviter l’imposition.L’argument avancé par le Premier ministre selon lequel cetteréforme vise à neutraliser l’incitation actuelle du régime àattendre l’exonération pour vendre un bien a une portée pour lemoins incertaine. Le marché du logement étant par lui-mêmeégalement très incertain en cette rentrée (voir p.10), ce n’est pasune nouvelle qui va lui donner du tonus. BDJURIShheebbddooLa lettre du droit immobilierpour les professionnelswww.jurishebdo.frNUMÉRO 44630 AOUT 2011ISSN1622-141911EANNEEL’ESSENTIEL..immobilier- 2 -Jurisprudence-Fiscalité: Taxe foncière: incidence de la valeur vénale / Revenus fon-ciers: résiliation anticipée d’un bail avec remise gratuite au bailleur desconstructions du preneur / Agencements retenus pour le calcul de lataxe foncière / Redevance pour construction de bureaux en Ile-de-France: exonération des médecins interentreprises / Programmed’aménagement d’ensemble: condition d’établissement de la partici-pation / Validité du versement pour dépassement du PLD / Loyersexcessifs versés par une SARL à une SCIUrbanisme: Détachement de parcelles- 4 -Projet- RéglementationPlus-values: fin de l’abattement pour durée de détention- 6 -Tableau des réponses ministérielles-- 7 -Nominations - Agenda-- 8 -Réglementation-Recharge des véhicules électriques et emplacements de vélos dans lesimmeubles / Validation de la loi de finances rectificative / Assouplissementde l’obligation d’accessibilité censurée / La procédure de résiliation desbaux d’habitation pour abandon précisée- 10 -Études et marché-SOMMAIREEDITORIAL
30août20112JURIShheebbddooimmobilierFFIISSCCAALLIITTÉÉFiscalitéTaxe foncière: incidence de lavaleur vénale(CE, 8esous-section, 26juillet2011,n°322655)Une société industrielle (Toyota) contestaitle montant retenu pour le calcul de la taxefoncière de locaux situés à Onnaing. LeConseil d’Etat confirme la position del’administration qui avait retenu, pour lecalcul effectué à partir du prix de revient,une valeur supérieure à celle de la transac-tion d’origine. L’arrêt se fonde sur lesarticles1499 du CGI, 38 quinquies et 324 AEde l’annexe III du CGI et en déduit“qu'il résulte de ces dispositions que, dansle cas le prix de l'acquisition d'une immo-bilisation est inférieur à sa valeur vénale,l'administration est fondée à corriger lavaleur d'origine de l'immobilisationcomptabilisée par l'entreprise acquéreusepour son prix d'acquisition, pour y substi-tuer sa valeur vénale”.En l’espèce, le contribuable invoquait descessions voisines à un prix de 15F le m2maisle Conseil d’Etat relève que la communautéde communes avait financé des travauxd’aménagement d’un giratoire d’accès,d’évacuation des eaux et d’embranchementferroviaire pour 125MF et en déduit que leprix de revient des terrains cédés par lacommunauté de commune devait être esti- à 43,9 F le m2.L’arrêt conclut: “Considérant, par suite, qu'il résulte de cequi précède que le prix de vente retenu parles parties ne correspond pas à la valeurvénale des terrains et que l'administrationn'a pas fait une évaluation exagérée de cet-te valeur vénale en retenant un prix de43francs le m²”.ÀÀ rreetteenniirr::La valeur retenue pour le calculde la taxe foncière peut être supérieure à lavaleur d’acquisition du terrain par le contri-buable lorsque la commune a participé auxtravaux d’aménagement, provoquant ainsiune hausse de la valeur du terrain.Revenus fonciers: résiliationanticipée d’un bail avec remisegratuite au bailleur des construc-tions du preneur(CE, 9eet 10esous-sections réunies, 28juillet2011, n°330824)En 1983, un bail de 20 ans sur une parcellede terre avait été consenti pour un terrainau profit d’une commune pour l’extensiond’une piste de karting. Il était convenu queles travaux, améliorations et embellisse-ments reviendraient en fin de bail sansindemnité au bailleur.Or, dès 1997, le terrain avait été cédé par sespropriétaires à la commune.L’administration fiscale avait alors réclaméun supplément d’impôts au titre du supplé-ment de loyer constitué par la valeur desaménagements et constructions réalisés parles preneurs, pour 1,4 MF.Le Conseil d’Etat confirme pour partie cettedécision:“Considérant […] que lorsqu'un contratde bail prévoit, en faveur du bailleur, laremise gratuite en fin de bail des amé-nagements ou constructions réalisés par lepreneur,la valeur de cet avantageconstitue, pour le bailleur, un complé-ment de loyer ayant le caractère d'unrevenu foncier imposable au titre del'année au cours de laquelle le bail arrive àexpiration ou fait l'objet avant l'arrivée duterme d'une résiliation;Considérant que la cour n'a pas dénaturé laportée du contrat de location signé le 7sep-tembre 1983 en estimant que si la cessionconsentie par M.et MmeF. à la commune deGanges avait, au regard de la loi fiscale, leseffets d'une résiliation amiable tacite dubail, entraînant la remise gratuite anticipéedes immeubles au bailleur préalablement àla vente, les travaux de remise aux normes,de réfection et d'amélioration de la piste dekarting réalisés par la commune en juillet etaoût1997 pour un montant de 758561Fn'entraient en revanche pas dans lesprévisions du contrat de bail et queleur valeur ne constituait pas un reve-nu foncier imposable au titre de 1997,dès lors que ces travaux avaient été effec-tués en vertu du compromis de vente duterrain signé par MmeF et la commune le4juin 1997 et pris en charge par la commu-ne en sa qualité non de locataire maisd'acquéreur potentiel du terrain en exé-cution du compromis de vente qui pré-voyait que les aménagements réalisésavaient vocation à revenir à l'acquéreur;que la cour a exactement qualifié les faitsen jugeant que la somme de 758561F neconstituait pas un revenu foncier”.Jugeant l’affaire au fond, le Conseil d’Etatestime que la somme en cause doit êtredéduite du revenu foncier perçu par lebailleur.OObbsseerrvvaattiioonnss:Le bail qui stipule que lesaménagements réalisés par le preneurreviennent au bailleur en fin de bail doitrecevoir application pour les travaux pré-vus par ce bail. Leur attribution au bailleuren fin de bail génère donc un revenu fon-cier. En revanche, s’il s’agit de travaux quin’ont pas été envisagés par le bail, maisqui résultent du contrat de vente conclupar le bailleur et son preneur, la clause n’aplus vocation à s’appliquer et il ne s’agitpas pour le bailleur d’un revenu foncierimposable.Redevance pour construction debureaux en Ile-de-France: exonéra-tion des médecins interentreprises(CE, 9eet 10esous-sections réunies,28juillet 2011, n°317372)L’administration avait assujetti à la redevan-ce pour création de bureaux en Ile-de-Fran-ce un professionnel pour des locaux loués àun service médical du travail interentre-prises. La question se posait de savoir sirl’article L 520-1 du code de l’urbanisme, envigueur le 31décembre 2001, était appli-cable.Le Conseil d’Etat relève que, en applicationde l’article L 520-7, sont exclus du champ del’article L 520-1 les bureaux utilisés par lesmembres des professions libérales et “que,pour l'application de ces dispositions, éclai-rées par les travaux préparatoires àl'adoption de la loi du 2août 1960 tendantà limiter l'extension des locaux à usage debureaux et à usage industriel dans la régionparisienne, dont elles sont issues, les profes-sions libérales qu'elles désignent doivents'entendre de celles dont l'exercice estréglementé, que les membres de celles-ciexercent leur activité à titre individuel oudans le cadre de groupementsou socié-tés constitués pour l'exercice libéral de cet-te profession”. Il en déduit que la redevan-ce n‘est pas applicable en l’espèce:“Considérant qu'il résulte de l'instructionque MmeP a été assujettie à la redevance pré-JJUURRIISSPPRRUUDDEENNCCEEAgencements retenus pour lecalcul de la taxe foncièrePour le calcul de la taxe foncière, un arrêta admis que l’administration pouvait tenircompte de travaux d’agencement corres-pondant aux constructions qu’une sociétéavait inscrites à l’actif immobilisé de sonbilan. L’arrêt considère notamment “àsupposer que certains des travaux n’aientpas correspondu à des changements deconsistance, ils ne sauraient être regardéspour autant comme de simples travauxd’entretien ou de réparation et devaientpar suite être pris en compte dans le cal-cul de la valeur locative”(CE, 26juillet2011, 8esous-section,n°329407)
vue à l'article L.520-1 du code del'urbanisme en raison de la création delocaux situés à Puteaux (Hauts-de-Seine) envue de leur location à un service médical dutravail interentreprises, qui avait, en applica-tion de l'article R.241-12 du code du travailalors applicable, pour objet exclusif la pra-tique de la médecine du travail; que ceslocaux étaient entièrement destinés àl'activité médicale de ce centre; qu'ainsi, ilsne pouvaient être regardés comme deslocaux à usage de bureaux au sens etpour l'application de l'article L.520-1 ducode de l'urbanisme; que MmeP est, dès lors,fondée à demander la décharge de la rede-vance pour création de locaux à usage debureaux en Ile-de-France, d'un montant de69296euros, à laquelle elle a été assujettie”.OObbsseerrvvaattiioonnss:La décision est donc favo-rable au contribuable qui échappe au paie-ment de la redevance, au motif qu’il exer-ce une profession libérale, même si c’étaitdans le cadre d’un service interentreprises.C’est donc la nature de l’activité exercéepar le professionnel qui l’emporte et noncelle de la clientèle.Programme d’aménagementd’ensemble: conditiond’établissement de la participation(CE, 9eet 10esous-sections réunies,28juillet 2011, n°324123, commune de laGarde, à paraître au Lebon)Une commune avait institué un programmed’aménagement d’ensemble d’une ZAC etfixé les modalités de calcul de la participa-tion des constructeurs au financement deséquipements puis, par une nouvelle délibé-ration, déterminé de nouveaux critères derépartition de la participation entre lesconstructeurs. Une personne ayant obtenuun permis avait engagé un recours pourobtenir la décharge de sa participation etobtenu gain de cause. Le Conseil d’Etatconfirme la décision, à l’exception de la par-tie concernant le point de départ des inté-rêts moratoires. Sur le fond, le Conseil d’Etats’appuie sur l’article L 332-9 du code del’urbanisme et indique que le conseil muni-cipal “doit identifier avec précision les amé-nagements prévus ainsi que leur coût prévi-sionnel et déterminer la part de ce coût miseà la charge des constructeurs, afin de per-mettre le contrôle du bien-fondé du mon-tant de la participation mise à la charge dechaque constructeur”. Il ajoute qu’il fautpréciser les surfacesdont la constructionest projetée et qui serviront de base à laréparation, et il conclut sur l‘affaire:“Considérant que la cour n'a pas dénaturéles faits qui lui étaient soumis en relevantque les termes des délibérations du conseilmunicipal de la commune de La Garde nepermettaient pas de connaître la nature etle nombre des aménagements paysagers àréaliser et des salles de sport à construire etque ces délibérations ne procédaient pasà une estimation quantitative de la sur-face des immeubles dont la constructionétait envisagée; qu'en se fondant sur ces cir-constances pour en déduire que ces délibé-rations ne permettaient pas la vérifica-tion du bien-fondé des conditions derépartition des dépenses d'aménagemententre les constructeurs conformément auxdispositions précitées de l'article L.332-9 ducode de l'urbanisme et pour annuler enconséquence les dispositions du permis deconstruire du 25mars 2002 mettant à lacharge de M.A une participation auxdépenses d'aménagement de la zone de LaPlanquette ainsi que le titre exécutoire du12février 2003, la cour n'a pas commisd'erreur de droit”.OObbsseerrvvaattiioonnss:Le contribuable obtientdonc satisfaction et la décharge de la parti-cipation qui lui était demandée au motifque la commune n’avait pas suffisammentprécisé les critères de répartition enn’indiquant pas les surfaces qui devaientêtre construites ce qui empêchait de fixerles conditions de répartition de la partici-pation entre les constructeurs.Loyers excessifs versés par uneSARL à une SCI(CE, 8eet 3esous-sections réunies, 3août2011, n°326754)Le Conseil d’Etat a annulé un arrêt d’appelpour une question de procédure, mais onen retiendra sur le fond les conséquencesdu constat par l’administration d’un loyerjugé excessif. Une personne détenait24,5% des parts d’une SCI et 24% des partsd’une SARL qui louait ses locaux à la SCI.L’administration avait estimé que les loyersversés par la SARL à la SCI étaient excessifset réintégré au résultat imposable de laSARL la part du montant de ces loyers excé-dant le niveau regardé comme normal.L’administration avait diminué les recettesde la SCI de la fraction du loyer non admiseen déduction dans les charges de la SARL. Ilen est résulté un déficit non commercialque les associés n’ont pu imputer sur leurrevenu global. L’administration a imposé lessommes non admises en déduction desrésultats de la SARL comme des revenus dis-tribués entre les mains des associés au pro-rata de leur droit.Le tribunal avait déchargé l’associé du sup-plément d’impôt personnel en conséquen-ce de la décharge de cotisation supplémen-taire d’IS de la SARL.L’arrêt d’appel est censuré pour ne pas avoirinformé les parties de ce qu’il allait releverd’office que le tribunal avait fait applicationd’un motif inopérant. Le motif en questionrésultait de ce qu’en raison del’indépendance de procédures de redresse-ment engagée contre la SARL et ses asso-ciés, les irrégularités de procédure envers laSARL étaient sans incidence sur l’impositionpersonnelle de l’associée.OObbsseerrvvaattiioonnss:On retiendra quel’administration peut considérer que leloyer versé à une société est excessif etrecalculer les résultats de la société à partirdu loyer qu’elle considère comme normal.UrbanismeDétachement de parcelles(CE, 7eet 2esous-sections réunies, 2août2011, n°334287)Une commune imposait comme surfaceminimale pour construire une surface de4000m2. Elle avait refusé une demande depermis de construire et ce refus avait étéconfirmé par le tribunal et la cour adminis-trative d’appel. La question se posait desavoir si, en cas de détachement de parcel-le, cette règle restait applicable pour la par-celle conservant le bâti.Avant la loi SRU, l’article L 111-5 du code del’urbanisme imposait, pour calculer lesdroits à construire, de tenir compte desdroits déjà utilisés par la parcelle avant30août20113JURIShheebbddooimmobilierFFIISSCCAALLIITTÉÉ-- UURRBBAANNIISSMMEEJJUURRIISSPPRRUUDDEENNCCEEValidité du versement pourdépassement du PLDUn contribuable contestait la conformitéà la Constitution de l’article L 112-2 ducode de l’urbanisme qui prévoit un verse-ment pour dépassement du plafond légalde densité. Il invoquait sa contrariété audroit de propriété garanti par la Déclara-tion des droits de l’homme. Le Conseild’Etat a refusé de transmettre cette ques-tion préalable de constitutionnalité auConseil constitutionnel, en estimant quece versement est justifié par la volonté delutter contre la densification des centresurbains et proportionné à cet objectif.(CE, 28juillet2011, 9eet 10esous-sectionsréunies, n°349988)Rappelons par ailleurs que ce versement esten cours de suppression par la réforme de lafiscalité de l’urbanisme qui vise au contraireà favoriser la densité.
30août20114JURIShheebbddooimmobilierParmi les 21 mesures présentées le24août, 3 visent directement ou indirecte-ment l’immobilier. Une autre, program-mée, vise l’ensemble des niches fiscales.Suppression de l’abattementpour durée de détention dans lecalcul des plus-valuesLa mesure la plus importante est la modifi-cation du mode de calcul des plus-valuesimmobilières. Cette modification porte surdeux points:- Suppression de l’abattement de 10%pour durée de détention,- Intégration d’une correction sur le prixd’achat pour tenir compte de l’inflation.La réforme n’affecterait pas les cessions derésidence principale, qui resteraient exoné-rées. Elle s’appliquerait pour les cessionsréalisées à compter du 24août2011.Selon le ministère, la réforme vise “à neu-traliser l’incitation actuelle pour les pro-priétaires à conserver leurs biens à la seulefin d’être exonérés sur leurs plus-values”.Cette mesure doit rapporter 200millionsdès 2011 et 2,2milliards d’euros en 2012.Contribution exceptionnelle surles hauts revenusIl est prévu, pour le PLF 2012 et concernantles revenus 2011 la création d’une contri-bution exceptionnelle sous forme d’unprélèvement sur le revenu fiscal de réfé-rence. Il serait de 3%de la fraction durevenu qui dépasse le seuil de500000euros par an. Il est prévu de sup-primer cette contribution lorsque le déficitpublic s’établira sous le seuil de 3% paran. La mesure est donc générale et frappe-ra tous les types de revenus.Elle doit rapporter 0,2milliard en 2012.Hausse de 1,2% du taux de pré-lèvement sur les revenus du patri-moineLes revenus du patrimoine (revenus fon-ciers, mais aussi plus-values, intérêts, divi-dendes ou produits d’assurance-vie) sontsoumis aux prélèvements sociaux (CSG,CRDS, prélèvement social, contributionadditionnelle de solidarité et prélèvementadditionnel) au taux de 12,3%.Le plan prévoit de porter ce taux à13,5%. La mesure devrait figurer dans leprojet de loi de finances rectificative prévudébut septembre et s’appliquer dès lesrevenus de 2011. Rapportant 200millionsdès 2011, cette mesure devrait rapporter1,3milliard d’ en 2012.Coup de rabot sur les niches fis-calesPar ailleurs, le Premier ministre a annoncéla décision de procéder à une nouvelleréduction de 10% des niches fiscales.Ces mesures doivent trouver leur placedans le PLF 2012 ou dans une nouvelle loide finances rectificative. Elles seront pré-sentées demain en conseil des ministres.En conséquence, le taux de la réductiond’impôt du Scellier sera à nouveau réduit.Pour 2012 par exemple, le taux devraitêtre de 16% au lieu de 18%.Les réactionsSelon la Fédération des promoteursimmobiliers, la disparition de l’exonérationdes plus-values en cas de vente “risque debouleverser les calculs économiques desinvestisseurs particuliers et de fragiliserencore un peu plus le marché”.Face à la perspective de réduction desniches fiscales, la FPI indique que lesmesures annoncées “reviennent à sanc-tionner les logements énergétiquementperformants”.(Communiqué du 24août2011).La Capebse réjouit que le taux de TVAà 5,5% sur les travaux dans les logementsne soit pas remis en cause. Elle regrettecependant le coup de rabot sur les nichesfiscales qui va affecter le Scellier et met engarde “attention à la répétition dessignaux négatifs qui vont inciter les parti-culiers à la prudence et à l’attentisme enmatière d’économies d’énergies”.(Communiqué du 25août2011).La FNAIMsalue la préservation du PTZ+mais déplore le renforcement de la fiscali- des plus-values immobilières estimantqu’elle “est de nature à décourager lesinvestisseurs”.(Communiqué du 25août2011).Le SNALconsidère que la suppression del’abattement pour le calcul des plus-valuesse traduira par un renchérissement des prixdes terrains. Pour favoriser la mise sur lemarché de terrains, la présidente du SNAL,Pascale Poirot, demande que l’applicationde cette mesure soit différée pour les ter-rains nouvellement rendus constructibles.(Communiqué du 25août2011).LLEEPPLLAANNDDEERRIIGGUUEEUURRAACCTTUUAALLIITTÉÉPlus-values: fin de l’abattement pour durée de détentionLe Premier ministre a présenté le 24août les mesures visant à réduire ledéficit budgétaire. L’immobilier est concerné par trois mesures.UURRBBAANNIISSMMEEdétachement.Mais cette règle ayant été supprimée par laloi SRU, elle ne peut plus recevoir applica-tion:Considérant qu'il résulte de ces disposi-tions que si le plan d'occupation des solspeut fixer au titre de l'article L.123-1, danssa rédaction antérieure à la loi du13décembre 2000, des règles relatives à lasuperficie minimale des terrains, le fait detenir compte pour apprécier cettesuperficie des droits à construire déjàutilisés sur des parcelles détachées nepouvait résulter que d'une dispositionlégislative expresse que n'avait pasrétablie la loi du 2juillet 2003;Considérant qu'il ressort des pièces du dos-sier soumis aux juges du fond que l'articleNB5 du règlement du plan d'occupationdes sols de la commune de Meyreuil subor-donnait la constructibilité en secteur NB1 àune superficie minimale de 4000m² et pré-voyait qu'en cas de détachement d'unepropriété bâtie, cette surface minimaledevait continuer à s'appliquer à l'unité fon-cière restant attachée à la construction;qu'en jugeant que cet articleNB5, quiavait pour objet et pour effet de prendreen compte, pour le calcul de la superficieminimale, les terrains bâtis détachés de laparcelle objet du permis de construire,pouvait être appliqué malgré l'entréeen vigueur de la loi du 13décembre2000 abrogeant l'article L.111-5 qui enétait la seule base légale, la cour adminis-trative d'appel de Marseille a commis uneerreur de droit; que, par suite, et sansqu'il soit besoin d'examiner l'autre moyendu pourvoi, M.A est fondé à demander,pour ce motif, l'annulation de l'arrêt atta-qué”.En conséquence, le Conseil d’Etat indiqueque le mairie ne pouvait plus opposer cetarticle du règlement à la demande de per-mis de construire puisque l’article L 111-5du code de l’urbanisme avait été abrogépar la loi SRU.L’arrêt enjoint donc au maire de la commu-ne de procéder dans un délai de trois moisau réexamen de la demande de permis deconstruire.OObbsseerrvvaattiioonnss:L’article L 111-5 du codede l’urbanisme qui restreignait les facul-tés de construire en fonction des utilisa-tions précédentes des droits à construireayant été abrogé par a loi SRU en 2000,il ne peut plus recevoir application. Lacommune ne peut plus se fonder sur unarticle du règlement du POS pour limiterles constructions en ce sens.
EnvironnementLa réserve naturelle nationale deLa Désirade(Guadeloupe) a été crééepar décret n°2011-853 du 19juillet2011(p.12459). Elle s’étend sur une surfacede 62 hectares.Le parc naturel régional du Livradois-Forez (régions Auvergne et Rhône-Alpes) a été classé par décret n°2011-874du 25juillet2011 (J.O. du 27juillet,p.12757).Sites Natura 2000La loi du 1eraoût 2008 a prévu quel'encadrement de certaines activités dansles sites Natura 2000 par un régimeadministratif d'autorisation,d'approbation ou de déclaration fassel'objet d'une évaluation environnemen-tale, si elles figurent sur une liste natio-nale ou une liste locale complémentaire(fixée par le décret du 9avril 2010). Maisles activités non soumises à encadrementdoivent aussi faire l'objet d'évaluationsur les sites Natura 2000. Une liste localed'activités est arrêtée parmi une listenationale. Les activités hors liste mais quiaffectent significativement un site Natu-ra 2000 doivent aussi faire l’objet d’uneévaluation sur décision motivée del'autorité administrative. Un décret du16août fixe le contenu de la liste deréférence qui permet au préfet deconstituer les listes locales d'activités sou-mises à évaluation et organise la procé-dure applicable aux activités hors listemais susceptibles de porter atteinte auxobjectifs de conservation des sites Natura2000.Les textes sont insérés aux articles R 414-27 et suivants du code del'environnement.(Décret n°2011-966 du 16août2011 relatifau régime d'autorisation administrativepropre à Natura 2000, J.O. du 18août2011, p.13994).30août20115JURIShheebbddooimmobilierRRÉÉGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONNEENNBBRREEFFFPI: deux nominationsJean-Michel Mangeota été nommédélégué général de la Fédérationdes Promoteurs Immobiliers etDaniel Cresseaux, secrétaire géné-ral, directeur technique environne-ment et qualité.(Communiqué du 25juillet2011).Un fonds immobilier sur leviagerLe groupe France Viagera créé unfonds d’investissement en viagersous forme de SCI. Ce fonds estdénommé Vitalicio. Pourl’acquéreur, l’avantage consiste enune répartition du risque lié àl’imprévisibilité de la durée devie des vendeurs. Quant au vendeur,il bénéficie d’une garantie dupaiement de la rente. Gérante de laSCI: Hélène Leraitre, expert enévaluation immobilière.Gide Loyrette Nouel(Renaud Bague-nault de Puchesse, Frédéric Nouel et Sté-phane Puel) a conseillé Union Investmentpour l’acquisition d’un centre commercialà Pessac. L’investissement s’est fait dans lecadre d’un OPCI détenu à 80% parUnion Investment et à 20% par Mercya-lis (conseillé par De Pardieu Brocas Maf-fei, Emmanuel Fatôme et Thomas Breardde Boisanger).ActeursEnquête Que Choisir sur lesagences immobilièresLa FNAIM a réagi à la publication del’enquête de Que Choisir sur les pratiquesdes agences immobilières. Elle condamneles abus qui ternissent l’image de la profes-sion, mais défend le principe de libre fixa-tion des honoraires.Elle rappelle avoir conduit avec l’UNIS lesétats généraux de l’immobiliser et annoncepour le 13septembre la présentation desconclusions des travaux pour proposer uneréforme de la loi Hoguet.(Communiqué du 23août2011).Guide du logement étudiantLe réseau Century 21vient de publier lanouvelle édition de son guide sur la loca-tion étudiant. Outre des informations juri-diques et pratiques sur les locations, on ytrouve un barème indicatif des loyersdans les principales villes étudiantes.En voici quelques exemples de loyers pourdes surfaces moyennes de 15 à 20m2- Avignon: 300 à 400- Bordeaux: 360 à 460- Caen: 350 à 400- Clermont-Ferrand: 280 à 380- Dijon: 320 à 450- Grenoble: 380 à 450- Lille: 400 à 500- Lyon : 400 à 550- Marseille: 380 à 500- Nantes: 330 à 430- Paris: 500 à 850- Rennes: de 350 à 450- LaRochelle: 350 à 450- Toulouse: 300 à 400- Versailles: 425 à 550.ProfessionnelsIl est créé, dans le règlement intérieurnational de la profession d’avocat, unarticle relatif au devoir de prudence del'avocat. S'il suspecte qu'une opérationjuridique pourrait avoir pour effet la com-mission d'une infraction, il doit en dissua-der son client.(Décision du 30juin2011 portant réforme durèglement intérieur national de la professiond'avocat, art. 21-1 de la loi du 31décembre1971 modifiée, J.O. du 21juillet, p.12461).Un décret n°2011-875 du 25juillet2011relatif aux huissiers de justice salariésfixe notamment les modalités de nomina-tion et d'entrée en fonction de l'huissier dejustice salarié. (J.O. du 27juillet, p.12760).Les statuts de la Société immobilière deLa Réunion, de la Société immobilière deMayotteet de la Société immobilière de laMartiniqueont été modifiés par arrêté du21juillet2011 (J.O. du 30juillet, p.13029).TechniqueUn arrêté du 19juillet2011 modifiel'arrêté du 22octobre 2010 relatif à la classifi-cation et auxrègles de construction para-sismiqueapplicables aux bâtiments de laclasse dite «à risque normal». (J.O. du28juillet, p.12858).L’arrêté du 6juillet2011 est relatif aux condi-tions d'admission des déchets inertesdans lesinstallations relevant des rubriques 2515, 2516et 2517 de la nomenclature des installationsclassées. (J.O. du 31juillet, p.13066).Un arrêté du 19juillet2011 modifie l'arrêtédu 4octobre 2010 relatif à la prévention desrisques accidentelsau sein des installationsclassées pour la protection de l'environnementsoumises à autorisation. Ce texte comportantdes dispositions relatives à la protection contrela foudre. (J.O. du 5août2011, p.13395).Une circulaire du 16août2011 relative à lamise en œuvre du programme nationaltrès haut débitet de la politiqued'aménagement numérique du territoire invi-te les préfets à s'assurer que l'ensemble des ter-ritoires seront couverts. Elle rappelle le cadrelégislatif qui comporte notamment la loi du4août 2008 qui fixe les modalitésd'équipement en fibre optique des immeublesde plus de 25 logements ou locaux à usageprofessionnel. (J.O. du 17août2011, p.13943).
30août20116JURIShheebbddooimmobilierRRÉÉPPOONNSSEESSMMIINNIISSTTÉÉRRIIEELLLLEESSRéférences(J.O. Questions)Nom duparlementaireThèmeMinistre concernéRéponseObservations30juin2011Sénatp.1713n°18324Alain AnzianiPS, GirondeLutte contre le mor-cellement des parcellesforestièresAgricultureLa loi de modernisation forestière du 27juillet2010 autorise le département à prendre encharge les frais liésà une cession foncière pourdes petites parcelles forestières qui peuvent êtresupérieurs au prix de vente.Texte de référence: art.L 124-4-1 du code rural.30juin2011Sénatp.1715n°17385Jean-Louis Mas-son,NI, MoselleReprésentation d'unecommune à une AG decopropriétairesCollectivités localesSi une communeest copropriétaire, c'est aumaire ou à son représentant de siéger pour lacommune aux assemblées de copropriété.Référence généralecitée: art. L 2122-21 duCGCT.5juillet2011ANp.71498n°107626André Chas-saigne,GDR, Puy-de-DômeTaxe sur les plus-valuesde terrains nus rendusconstructiblesAgricultureUne instruction a été communiquée aux percep-teurs pour la mise en place de la taxe sur la plus-value réalisée lors d'une cession à titre onéreux deterrains rendus constructibles. Un décret seraprochainement publié pour fixer les modalitésd'intervention des notaires dans la procédure derecouvrement de cette taxe.La réponse annonce parailleurs la prochaineparution du décret fix-ant la composition del'observatoire nationalde consommation desespaces agricoles.5juillet2011ANp.7164n°110256Jean-Yves LeDéaut,SRC, Meurthe-et-MoselleDroit de préférencepour la cession de par-celles boiséesAgricultureCe droit de préférence est issu de la loi du 27juillet2010, il vise à restructurerles petites parcellesforestières morcelées en regroupant les parcellesinférieures à 4 ha. Le vendeur est tenu d'informerses voisins de la vente d'une parcelle, sous peine denullité. Des propositions de modificationdu textesont à l'étude pour régler certains problèmes, parexemple celui d'une parcelle en partie boisée.Le texte est codifié auxarticles L 514-1 à L 514-3du code forestier.5juillet2011ANp.7179n°94530Mariette Kara-manli,SRC, SartheRéforme des valeurslocativespour lesimpôts locauxBudgetLe Gouvernement présentera avant le 30septem-bre2011 un rapport sur les conséquences de larévision des valeurs locatives dans les 5 départe-ments test. Pour les locaux d'habitation, « sa miseen œuvre apparaît plus complexe et ses modalitéspourront être appréciées à l'issue de cette 1eétape relative aux locaux professionnels ».Une réponse très pru-dente pour les locauxd'habitation.55 juillet2011ANp.7186n°104436Marie-Jo Zimmer-mann,UMP, MoselleErreur sur un relevécadastralBudgetSi une erreur est constatée sur un relevé cadastral, l'usager peut s'adresser auservice de la direction générale des finances publiques. En cas d'erreurmatérielle le service délivrera un relevé de propriété corrigé. Dans le cas con-traire, le service indiquera la procédure à suivre.5juillet2011ANp.7228n°45636Isabelle Vasseur,UMP, AisneFenêtres en bois. Eligibi-lité à l'eco-PTZEcologieL'arrêté du 30mars 2009 fixe les conditions d'application de l'avance rem-boursable sans intérêt pour financer les travaux de rénovation. Pour les paroisvitrées, le critère est lié au coefficient de transmission thermique. La démarchequalité menuiserie « 21TM » est gage d'une conception adaptée des fenêtres, ilest envisagé d'intégrer cette démarche comme critère d'éligibilité de l'éco-PTZ.5juillet2011ANp.7232n°94236Marie-Jo Zimmer-mann,UMP, MoselleLotissement. Dispari-tion du gérant de la SCIEcologieLa gestion ultérieure des voies du lotissement doit être réglée avant ladélivrance de l'autorisation de lotir. Le demandeur doit:- justifier d'une convention avec la commune par laquelle elle accepte la remise des voiries- ou prendre un engagement de constituer une association syndicale pour gérer la voirie.5juillet2011ANp.7255n°53728Jean-FrançoisMancel,UMP, OiseScellier et régime desmonuments historiquesEconomieLe régime Scellier est incompatible avec le régime dérogatoire des monumentshistoriques ou inscrits (de l'art. 156 du CGI). Toutefois, les propriétaires peuventd'immeubles inscrits ou classés ou ayant reçu le label de la Fondation du patri-moine peuvent bénéficier de la réduction Scellier s'ils ne demandent pas le béné-fice de l'article 156 du CGI pendant la période d'application du dispositif Scellier.5juillet2011ANp.7298n°99440Jacques Lamblin,UMP, Meurthe-et-MoselleSCI: recours au chèqueemploi service?TravailUne SCI ne peut pas recourir au CESU, réservé aux personnes physiques. Enrevanche, elle peut utiliser le titre emploi-service entreprise (TESE) qui estouvert à toutes les entreprises employant des salariés occasionnels jusqu'à100 jours ou 700 heures par an.5juillet2011ANp.7321n°103120Germinal Peiro,SRC, DordogneTaxation des plus-valuesimmobilières des parti-culiersBudgetIl n'est pasenvisagé de déconnecter l'assiettesociale des plus-values immobilières de sonassiette fiscale, dès lors que cette identitéd'assiette répond à l'objectif de lisibilité du régi-me d'imposition des plus-values.À suivre lors du débatsur la réforme del'imposition des plus-values.7juillet2011Sénat, p.1795n°18194Alex Türk,NI, NordFiabilité des diagnosticsde performance énergé-tiqueEcologieDiverses mesures sont prévues pour améliorer la fiabilité du DPE :- ajout au DPE d’une feuille dressant la liste des données entrées par le dia-gnostiquer dans la méthode de calcul,- augmentation de 30 à 60 du nombre de données d'entrée,- base de données de DPE en ligne,- montée en puissance de la compétence des diagnostiqueurs,- contrôle accru. La DGCCRF doit lancer un contrôle de l'obligationd'affichage du DPE par les agences.À nos abonnés::le texte complet des réponses ministé-rielles peut vous être faxé ou envoyépar mél sur simple demande.
30août20117JURIShheebbddooimmobilierNNOOMMIINNAATTIIOONNSSCabinets ministérielsVille: Laurent Hottiauxest nommédirecteur du cabinet de Maurice Leroy, ilsuccède à Thomas Degos. (Arrêté du28juillet2011, J.O. du 3août2011, @).Intérieur: Philippe Deschampsestnommé chef de cabinet de ClaudeGuéant; il succède à Simon Duffeigneux,nommé chargé de mission. Marie-HélèneDebart cesse ses fonctions de conseillère.(Arrêté du 8août2011, J.O. du 9août, @).Ecologie: Emmanuel Moreauest nom- conseiller, Anne Dorsemaine, conseillè-re presse et communication et Aurore Lon-guet, conseillère presse. Jean-FrançoisPradeau, quitte ses fonctions de conseillerau cabinet de Nathalie Kosciusko-Morizet.(Arrêtés des 21juillet et 2août2011, J.O. des23juillet et 17août2011, @).AdministrationDREAL: Marc Hoeltzelest nommédirecteur régional de l'environnement, del'aménagement et du logement de larégion Alsace et Corinne Etaixde larégion Bourgogne. (Arrêté des 21 etjuillet2011, J.O. des 30juillet et 5août, @).Affaires culturelles: Sont nommés direc-teurs régionaux des affaires culturelles:Denis Louche (Provence-Alpes-Côted'Azur), Jean-Paul Godderidge (Aquitaine)et Luc Liogier (Haute-Normandie). (Arrêtésdu 26juillet et 10août2011, J.O. des 9 et19août, @).PréfetsPréfets de région: Yves Dassonvilleestnommé préfet de la région Poitou-Charen-te et préfet de la Vienne, Jacques Reillerest nommé préfet de la région Limousin etpréfet de la Haute-Vienne.Sont nommés préfets: Adolphe Colrat(Manche), Raphaël Bartolt (Meurthe-et-Moselle), Joël Bouchité (Orne) et ThomasDegos (Mayotte).(Décrets du 22juillet2011, J.O. du 23juillet,@).MagistratureCour de cassation: Jean-Claude Marinest nommé procureur général près la Courde cassation en remplacement de Jean-Louis Nadal.(Décret du 28juillet2011, J.O. du 29juillet, @).- Sont nommés présidents de chambre à laCour de cassation: Franck Terrier et DanielTardif.- Sont nommés conseillers: Marie-AgnèsMirguet, Alain Girardet, Bernadette Wal-lon, Robert Parneix, Albert Maron, PatrickMatet, Danielle Caron, Ingrid Andrich,Nicole Olivier et Gérard Poirotte.(Décret du 1eraoût 2011, J.O. du 5août, @).Cour d’appel: Sont nommés premiersprésidentsde cour d'appel:Thierry Roy(Reims), Nicole Maestracci(Rouen) et Thierry Drack(Nouméa).(Décrets du 1eraoût 2011, J.O. du 5août, @).Sont nommés présidents de chambresdecour d'appel:Paris: Jean-Marie Boyer, Marie Hirigoyen,Christine Rostand, Catherine Metadieu,Jean-François de Jorna, Mme Irène Lebe,Eugène Lachacinski, Marie-Paule Moracchi-ni, Jacques Chauvelot, Christian Remenie-ras. Versailles: Marie-Paule Descard, JoëlleBigourdan et Isabelle Lacabarats. Agen:Jacques Richiardi. Aix-en-Provence: Cathe-rine Charpentier, Catherine Coleno, GisèleMathieu, Bernadette Berthon, ChristineRismann et Yves Roussel. Bastia: PierreLavigne. Bordeaux: Edith O'Yl. Caen: Elisa-beth Hoche-Delchet et Joël Christien.Dijon: Jean-Luc Poisot. Douai: Hélène Tap-soba, Marie Breton et Marie-Suzanne Pier-rard. Grenoble: Régis Cavelier et Domi-nique Francke. Lyon: Anne-Marie Durand.Metz: Elisabeth Singer. Montpellier: AnneBesson, Daniel Duchemin et Jacques Mal-let. Reims: Claudine Maillard. Rennes:Jean-François Sabard, Daniel Le Braz, Ray-monde Letourneur-Baffert, Roger Mon-donneix et Agnès Mc Kee. Toulouse: Phi-lippe Legrad. Basse Terre: Bernard Rous-seau. Saint Denis de la Réunion: ElisabethRaynaud. (Décret du 20juillet2011, J.O. du22juillet, @).Tribunaux de grande instance: Sontnommés présidents de TGI: Pascal Almy(Sables-d'Olonne), Jacques Boulard (Valen-ciennes), Annie Melon (Saint-Etienne), Eli-sabeth Blanc (Nîmes), Marie-ChristineLeroy (Narbonne) et Sabah Lahyani(Aurillac).(Décrets du 1eraoût 2011, J.O. du 5août, @).Conseil d’Etat: Jean-Luc Sauron, Jean-Philippe Thiellay et Eric Aubry Sont nom-més conseillers d'Etat. (Décrets du 1eraoût2011, J.O. du 3août, @).Cours administratives d’appel: Jacqueli-ne Sillest nommée président de la couradministrative d'appel de Marseille et Odi-le Piérartest nommée président de lacour administrative d'appel de Nancy.(Décrets du 1eraoût 2011, J.O. du 3août2011, @).Tribunaux administratifsSont nommés présidents de tribunauxadministratifs: Danièle Mazzega (Nice),Jean-Paul Denizet (Limoges), GilduinHouist (Besançon) et Françoise Magnier(Châlons-en-Champagne).(Décret du 26juillet2011, J.O. du 28juillet, @et décret du 18juillet, J.O. du 29, @).Organismes publicsCommission supérieure de codification:Paquita Morellet-Steiner, maître desrequêtes au Conseil d'Etat, est nomméerapporteur général de cette commission.(Arrêté du 29juillet2011, J.O. du 31juillet,@).Commission des infractions fiscalesFrançois Seners, conseiller d'Etat estnommé membre de cette commission; ilsuccède à Emmanuel Glaser. (Décret du10août2011, J.O. du 12août, p.19889).Archéologie préventive: Jean-FrançoisGabilla, « président de la FNPC de Fran-ce » a été nommé, parmi d’autres à lacommission du Fonds national pourl'archéologie préventive. (Arrêté du 2août2011, J.O. du 19août, p.14082).Défenseur des droitsPlusieurs textes sont parus concernant cet-te nouvelle institution:Deux décrets du 29juillet2011, l’un(n°2011-904) relatif à la procédureappli-cable devant le Défenseur des droits etl’autre (n°2011-905) relatif àl'organisationet au fonctionnement desservices du Défenseur des droits.(J.O. du 30juillet, p.13023).Trois femmes sont nommées adjointesau Défenseur des droits et vice-présidented'un collège:- Marie Derainest nommée adjointe auDéfenseur des droits, Défenseure desenfants, vice-présidente du collège chargéde la défense et de la promotion des droitsde l'enfant,- Maryvonne Lyazidest nommée adjoin-te au Défenseur des droits, vice-présidentedu collège chargé de la lutte contre les dis-criminations et de la promotion del'égalité,- Françoise Mothesest nommée adjointeau Défenseur des droits, vice-présidente ducollège chargé de la déontologie dans ledomaine de la sécurité.(Décrets du 22juillet2011, J.O. du 23juillet,p.12643).
30août20118JURIShheebbddooimmobilierRREECCOOUURRSSDDEELLAACCNNAACC-- LLOOCCAATTIIOONNAACCCCEESSSSIIOONNRREEGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONNConventions collectivesImmobilier. Trois avenants sont étendus:- n°48 du 23novembre 2010, relatif auxrégimes de prévoyanceet de rembourse-ment de frais de santé,- n°49 du 17mars2011 modifiant l'article18 de l'avenant n°48 du 23novembre2010,- n°50 du 17mars2011 modifiant le règle-ment intérieur de la commission paritai-re de suivi.(Arrêté du 13juillet2011, J.O. du 23juillet,p.12645).Accompagnement des jeunes dans leuraccès au logement: il est envisagé l'extensionde l’accord national interprofessionnel du29avril2011 portant sur l'accompagnementdes jeunes dans leur accès au logement afinde favoriser leur accès à l'emploi. (J.O. du23juillet2011, p.12650).PACT-ARIM: l'avenant n°4 du 25mai2010 portant modification de l'avenantn°2 du 14décembre 1990, instituant lerégime de prévoyanceobligatoire estétendu. (Arrêté du 18juillet2011, J.O. du27juillet, p.12783).Personnel des cabinets d'avocats: il estenvisagé l'extension de l’avenant n°102du 25mars2011 concernantl'indemnitéde fin de carrière.(Avis publié au J.O. du 29juillet, p.12954).Organisations professionnelles del'habitat social: il est envisagé l'extensionde l’avenant n°3 du 5mai 2010 à l'accorddu 20septembre 2005 relatif à la forma-tion professionnelle.(Avis publié au J.O. du 4août p.13370)Géomètres-experts, topographes, pho-togrammètres, experts fonciers :- l'avenant du 3juin 2010, relatif auxrégimes de prévoyance et frais de santé et- l'avenant n°3 du 6janvier2011, relatifaux taux de contribution à la formationprofessionnelle,sont étendus par arrêté du 28juillet2011.(J.O. du 5août, p.13408).Personnel des huissiers de justice:l'avenant n°40 du 28avril2011, relatif auxsalaires est étendu par arrêté du 9août2011. (J.O. du 19août p.14084).UrbanismeRecours des décisions de laCNAC: simplificationL'article R 311-1 4edu code de justice admi-nistrative, qui prévoit la liste des autoritésadministratives dont les décisions relèventdirectement du Conseil d'Etat, est complé-té. Il y est ajouté la commission nationaled'aménagement commercial. En consé-quence, les recours exercés contre les déci-sions de la CNAC ne seront plus soumis autribunal administratif puis, le cas échéant,à la cour administrative d'appel et auConseil d'Etat, mais directement au Conseild'Etat. Cette réforme entre en vigueur le1eroctobre 2011.(Décret n°2011-921 du 1eraoût 2011 modi-fiant le code de justice administrative, J.O. du3août2011, p.13237).Recharge des véhicules élec-triques et emplacements pourvélos dans les immeublesDécret d'application de la loi Grenelle II, cetexte du 25 juillet fixe les modalitésd'équipement des logements en dispositifsde recharge des véhicules électriques. Ilentre en vigueur pour les demandes depermis de construire déposées après le1erjanvier 2012.Pour les bâtiments neufs d'habitation(art. R 111-14-2 du CCH), l'installation doitpermettre de desservir au moins 10% desplaces destinées aux véhicules et permettreune facturation individuelle des consom-mations. Les places desservies sont soit desplaces individuelles soit un espace com-mun.- Pour les bâtiments tertiaires(art. R 111-14-3), les équipements doivent desservir aumoins 10% des places.- Pour les vélos, le CCH (art. R 111-14-4)prévoit, dans les immeubles d'habitationqui comprennent un parc de stationne-ment réservé aux occupants, que ces bâti-ments doivent être équipés d'un espaceréservé au stationnement sécurisé desvélos. Il doit comporter un système de fer-meture sécurisé et des dispositifs fixes per-mettant de stabiliser et d'attacher lesvélos.Dans les immeubles de bureauxcompor-tant un espace de stationnement réservéaux salariés, ils doivent être équipés d'unespace réservé au stationnement sécurisédes vélos (art. R 111-14-5), dont la capacitésera fixée par arrêté. Pour le parc existant, les obligations(art. R 136-1 à R 136-4) entrent en vigueurle 1erjanvier 2015.S'agissant des bureaux, le propriétaire doitfaire des travaux d'installation de disposi-tifs permettant la recharge des véhiculesélectriquessi le parc de stationnementdépasse 20 places (ou 40 places pour lesaires urbaines de moins de 50000 habi-tants) et s'il s'agit d'un propriétaire uniqueet un unique occupant pour les locaux etle parc de stationnement. L'installationdoit couvrir 10% des places (5% pour lesaires urbaines de moins de 50000 habi-tants).Quant aux logements, avant de faire lestravaux d'installation, le locataire en infor-me le propriétaire avec un plan. Dansune copropriété, la demande est notifiéeau copropriétaire avec copie au syndic.Dans les trois mois de la réception de lademande, le copropriétaire notifie au syn-dic la demande d'inscription de la questionà l'ordre du jour de la prochaine assem-blée. Pour un propriétaire unique ou unesociété, la demande est notifiée à sonreprésentant légal.Le propriétaire qui veut s'opposer aux tra-vaux doit saisir le tribunal d'instance dansles 6 mois de la réception de la demande. Ilpeut aussi décider de réaliser lui-même lestravaux.Pour les immeubles de bureauxexistants,et disposant de parking de 20 places ouplus et avec un propriétaire unique et unlocataire unique, le propriétaire doit, àcompter de 2015, équiper le bâtiment d'unespace sécurisé des vélos(art. R 136-4).(Décret n°2011-873 du 25juillet2011 relatifaux installations dédiées à la recharge desvéhicules électriques ou hybrides rechar-geables dans les bâtiments et aux infrastruc-tures pour le stationnement sécurisé desvélos, J.O. du 27juillet, p.12756).FiscalitéValidation de la loi de financesrectificativeLa loi n°2011-900 du 29juillet2011 definances rectificative pour 2011 a étépubliée le 30juillet (p.12969).Le Conseil constitutionnel a validé l'article1erqui réforme l’ISF (voir notre numé-ro445) en considérant que le législateurpouvait valablement réduire la progressivi- de l'impôt.Toutefois, quatre articles portant sur desdispositions diverses (par exemple relativesau contrat de partenariat pour les servicesd'incendie et de secours ou exigeant unrapport sur les autorités publiques indépen-dantes) ont été censurés car adoptés selonune procédure contraire à la Constitution.Le Parlement en sessionextraordinaireLe Parlement est convoqué en ses-sion extraordinaire le 6sep-tembre. (Décret du 1eraoût 2011,J.O. du 3août, p.13225).
30août20119JURIShheebbddooimmobilierRREEGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONNLocation-accessionUn décret du 16août règle le problèmedes logements proposés en location-acces-sion par des organismes HLM ou des SEMqui ont été mis en commercialisation deslogements et qui ne trouvent pas preneur.Le décret porte de 12 à 18 mois le délai decommercialisation à compter de la déclara-tion d'achèvement des travaux (art. R 331-76-5-1 modifié du CCH).Par ailleurs, si aucun contrat de location-accession n'a pu être signé dans le délai de18 mois, la location dans les conditions duPLS est alors autorisée.(Décret n°2011-967 du 16août2011 relatifau prêt social de location-accession, J.O. du18août, p.13997).Censure de l’assouplissement del’obligation d’accessibilitéCette loi du 28 juillet relative aux maisonsdépartementales des personnes handica-pées comportait deux articles relatifs àl'accessibilité des bâtiments, critiqués parles associations de défense des droits despersonnes handicapées. Les deux articlesont été soumis au Conseil constitutionnelpar le groupe socialiste à l'Assemblée.L'article 19complète l'article L 111-7-1 duCCH en renvoyant à un décret le soin defixer des mesures de substitutionspourrépondre aux exigences d'accessibilité si lemaître d'ouvrage apporte la preuve del'impossibilité technique de les remplirpleinement du fait de l'implantation dubâtiment, de l'activité qui y est exercée oude sa destination.L'article 20prévoit le cas des logementsdestinés à l'occupation temporaire ousaisonnièreet prévoit la fixation pardécret, après avis du Conseil national despersonnes handicapées, des exigencesd'accessibilité.Un article est validé et l'autre censuré.L'article 20 est validéau motif que lelégislateur peut habiliter le pouvoir régle-mentaire en renvoyant à un décret la fixa-tion des exigences d'accessibilité pour leslogements destinés à l'occupation tempo-raire ou saisonnière.Mais pour les bâtiments neufs, l'article 19donne au pouvoir réglementaire le soin defixer des mesures de substitution àl'obligation d'accessibilité. Ce faisant, il n'apas précisément défini l'objet des règlesqui doivent être prises et il a ainsi mécon-nu l'étendue de sa compétence.L'article19 est donc déclaré contraire à laConstitution.(Loi n°2011-901 du 28juillet2011 tendant àaméliorer le fonctionnement des maisonsdépartementales des personnes handicapéeset portant diverses dispositions relatives à lapolitique du handicap, J.O. du 30juillet,p.12996).Sociétés immobilièreOPCI: une ordonnanceL'ordonnance du 1eraoût 2011 relative auxOPCVM transpose la directive du 13juillet2009. Elle introduit notamment un docu-ment d'information clé pour l'investisseur(DICI) qui comprend les informationsappropriées sur les caractéristiques essen-tielles de l'OPCVM dans un langage clairbref et non technique (art. L 214-23 ducode monétaire et financier).La directive (art. 4) comporte des disposi-tions concernant les OPCI.- L'OPCI peut désormais réserver la sous-cription de ses parts à 20 investisseursau plusou à une catégorie d'investisseursdéfinie par le prospectus de l'OPCI.- Les sociétés à prépondérance immobilièrefiliales d'OPCI sont autorisées à consentirdes avancesen compte-courant àd'autres sociétés à prépondérance immobi-lière.- Les éléments d'actifspris en considéra-tion pour apprécier le caractère de pré-pondérance immobilière de filiales d'OPCIsont étendus. Sont admises les avances encompte-courant faites par ces filiales à dessous-filiales à prépondérance immobilière(modification de l'article L 214-92).- Le premier exercice comptablepeutêtre d'une durée différente de 12 mois(art. L 214-206) plus longue ou moinslongue.- L'exigence de programmes d'activité spé-cifique pour la gestion d'OPCI sera désor-mais fixée par règlement de l'AMF etnon par la loi.- Une SPICAV pourra désormais se consti-tuer sous forme de société par actionssimplifiée.- Le nombre minimum de membres duconseil de surveillancedu fonds de pla-cement immobilier est réduit de 5 à 2 (art.L 214-32).- Pour les OPCI à règles de fonctionnementallégées, la période pendant laquelle lerachat des parts peut être bloqué parle règlement du fonds ou les statuts estportée de 3 à 10 ans(art. L 214-145).(Ordonnance n°2011-915 du 1eraoût 2011relative aux organismes de placement collec-tif en valeurs mobilières et à la modernisa-tion du cadre juridique de la gestion d'actifs,J.O. du 2août2011, p.13102).AAGGEENNDDAA20 octobre 2011(Eurosites, Paris8e). Le colloque de l’IEIF seracelui du 25eanniversaire. Le pre-mier intervenant de cette journée va l’immobilier? sera Philip-pe Simonnot, économiste.Infos: IEIF. Tél. 01 44 82 63 63.25 octobre 2011(9h-13 h à laFFB, 7 rue la Pérouse, Paris XVIe)l’ANIL organise un colloque en par-tenariat avec la FFB les coûts deconstruction et la réforme del’accession à la propriété”.Clôture par Benoist Apparu.Contact: ANIL. Tél 01 42 02 65 95.NOM:PRÉNOM:FONCTION:SOCIÉTÉ:ADRESSE:TÉL:FAX:MÉL:N° TVAINTRACOM.:SIGNATURE:OFFREEXCEPTIONNELLERésere auxnouveaux abonnés20%de réductionsur l’abonnementJURIShheebbddooimmobilierBULLETINDABONNEMENT«PRIVILÈGE»OUI, je souhaite bénéficier de l’offre de souscriptionà JURIShebdo qui m’est réservée soit un an d’abonnement(41 numéros de la lettre + 5 numéros spéciaux consacrés audroit immobilier) au prix de 599 TTC dont 2,1% de TVA aulieu de 769 TTC, soit 20% de réduction.Ci-joint mon chèque de 599 TTC à l’ordre de JURIShebdoJe recevrai une facture acquittée dès paiement de ma souscriptionÀ RETOURNER A JURISHEBDO 168, AVENUE MARGUERITE RENAUDIN, 92140 CLAMARTjhi 446UNE PUBLICATION DE LA SOCIETE DE PRESSE DU BREIL, SARL DE PRESSE AU CAPITAL DE 10000EUROS, RCS 443 034 624 00017 NANTERRE
Retournement de conjoncture envue pour le logementImmonot pronostique un retournement dela conjoncture du logement. Une enquêteréalisée par le professeur Bernard Thionpour le service Immonot.com relève que42% des notaires prévoient une baisse devolume de leur activité.La chute d’activité, ordinairement obser-vée au cours des mois d’été, devrait êtreplus brutale qu’en 2009 et 2010. Lesnotaires de province ont observé en mai etjuin une baisse des prix (34% desréponses) alors que seulement 4% consta-taient une hausse. En conséquence, lesnotaires conseillent de procéder à une ven-te avant de signer l’achat d’un nouveaubien. Par ailleurs, s’alarmant des risquespour certains propriétaires de ne plus pou-voir supporter les charges de leur loge-ment en raison de la multiplication desnormes (ascenseurs, Grenelle II…), lesnotaires proposent la constitution de socié-tés immobilières susceptibles de racheteren viager le logement de ceux qui ne peu-vent plus en assumer les charges.Le parc locatif privé stagne depuis25 ans: comment l’expliquer?L’IEIF vient de réaliser une fort intéressanteétude sur le parc locatif privé en France.Elle observe en premier lieu un fait trèsétonnant: en 25 ans, entre 1984 et 2009,alors que le nombre de ménages a cru de7millions (soit l’équivalent des Pays-Bas), leparc locatif privé n’a pas progressé. Ilest resté stationnaire: 6,46millions delogements en 1989 et 6,44 en 2009. Enpourcentage, le parc locatif est passé de32% à 24% des résidences principales. Laprogression des logements est passée parl’accession à la propriété et par le dévelop-pement du parc locatif social.S’agissant de l’occupation du parc,l’analyse observe que les ménages auxrevenus les plus élevés se tournent versl’accession à la propriété. Les ménages lesplus modestes se concentrent dans le parcsocial et ce sont les ménages à revenuintermédiaires qu’on retrouve dans le parclocatif privé.L’étude montre ensuite une dérive destaux d’effort des locataires, en Ile-de-Fran-ce, mais également en province.Enfin, s’agissant du rendement, depuis1999, il est en retrait sévère en Ile-de-Fran-ce. Deux exemples: le rendement courant(hors plus-value) était de 10,4% en SeineSaint-Denis en 1999 et est tombé à 5,5%en 2009. À Paris sur la même période, il estpassé de 5,8 à 3,8%. Si on s’intéresse à laperformance globale, elle est devenuenégative en 2009, en raison de la légèrebaisse des prix et du rendement courantinstantané médiocre.En province, après une forte poussée de laperformance globale entre2004 et2006,les années suivantes ont marqué un repli,surtout dans les agglomérations les moinsdynamiques du point de vue démogra-phique.La conclusion de l’étude, signée GilbertEmont et Nathalie Droulez, pose surtoutdes interrogations: l’acte d’investir dans lelogement privé a perdu une grande partde son sens économique du fait d’unedéconnexion entre valeur de vente, loyeret revenu des occupants. Les investisseursinstitutionnels ayant déserté ce marché,seuls les particuliers y restent grâce audopage fiscal. Ce marché du logement nepeut donc tenir sans le soutien de la fiscali-té. Cette solution peut-elle être durable?La procédure de résiliation desbaux d’habitation pour abandonpréciséeUn décret du 10 août organise la procédu-re de résiliation du bail en cas d'abandondu local par le locataire. Il est pris en appli-cation de l'article 14-1 de la loi de 1989.La demande du bailleur peut être formu-lée par assignation, mais aussi surrequête. La requête est accompagnéed'un procès-verbal d'huissier visant à éta-blir l'abandon. Ce PV comporte la liste desbiens laissés sur place.Le juge constate l'abandon et prononce larésiliation du bail. Les biens sans valeurmarchande sont déclarés abandonnés saufles papiers personnels qui sont placés sousenveloppe scellée par l'huissier.L'ordonnance est signifiée au locataire.Celui-ci peut faire opposition dans le délaid'un mois suivant la signification. En casd'opposition, le greffe convoque les par-ties à l'audience.En absence d'opposition, l'ordonnanceproduit les effets d'un jugement passé enforce de chose jugée. Mais le locatairepeut demander un relevé de forclusion.Le décret modifie aussi le décret du31juillet 1992 en y ajoutant desarticles208-1 à 208-4 précisant les disposi-tions applicables à la reprise des lieux dansdeux cas: constat de départ volontaire dulocataire expulsé et autorisation àreprendre les locaux abandonnés (art. 14-1de la loi de 1989).L'huissier dresse un PV des opérations dereprise. (Pour le premier cas, le PV peutêtre dressé, avant l'expiration du délai fixédans le commandement d'avoir à quitterles lieux, art. 208-2).L'article 208-4 prévoit le sort des meubles(inventaire par l'huissier notamment). Siles locaux sont à nouveau occupés par lapersonne expulsée, l'huissier procède sui-vant la procédure des articles194 et sui-vant, sans avoir à obtenir un nouveau titred'expulsion.(Décret n°2011-945 du 10août2011 relatifaux procédures de résiliation de bauxd'habitation et de reprise des lieux en casd'abandon, J.O. du 12août, p.13848).Le barème indicatif de la valeurvénale moyenne des terres agricolesen 2010 a été publié par arrêté du18juillet2011. (J.O. du 6août2011,p.13437).30août201110JURIShheebbddooimmobilierRRÉÉGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONNJURIShebdo168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart Téléphone: 0146457769 Fax: 0146457786site internet: jurishebdo.frDirecteur de la rédaction: BertrandDesjuzeur Mél: bertrand.desjuzeur@jurishebdo.fr Secrétariat: Sabine Petit JURIShebdo est une publication de la Société de Presse du Breil (SPB), SARL de presse au capital de 10000euros constituéeen août2002 pour 99 ans. Siège social: 168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart RCS Nanterre 443034624000 17 APE 5813Z Actionnaires: Bertrand Desjuzeur, Roseline Maisonnier Numéro de commission paritaire: CPPAP n°0214 I 80129 Dépôt légal: à parution Prix de vente au numéro: 17 TTC (16,65HT) Abonnement pour 1 an (41 nos + 5 nos spéciaux): 769 TTC(753,19 HT) Directeur de la publication: Bertrand Desjuzeur Impression: Com-Copie Clamart Gestion des abonnements: logiciel Loïc LavoineÉÉTTUUDDEESS&& MMAARRCCHHÉÉSSLe taux de la redevanced'archéologie préventivefixé à0,49€ par m2par l'arrêté du22juillet 2010 demeure applicablejusqu'au 31décembre 2011.(Arrêté du 22juillet2011 portantfixation du taux de la redevanced'archéologie préventive, J.O. du3août, p.13293)Loyers de 1948: La hausse des loyersau 1erjuillet 2011 est de:2%pour les logements des catégoriesIII A et III B, II B et II C et II A.Les locaux de la catégorie IV ne subis-sent aucune augmentation.Comme en 2010, le décret ne fait plusde distinction entre les locaux situés enrégion parisienne et en province.(Décret n°2011-860 du 20juillet2011modifiant le décret n°48-1881 du10décembre 1948 déterminant les prix debase au m2des locaux d'habitation ou àusage professionnel, J.O. du 22juillet,p.12548).Epargne logement: le taux desComptes Epargne Logement est fixé à1,5%à compter du 1eraoût 2011.(Avis publié au J.O. du 27juillet,p.12804).Chiffres
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