vendredi 18 juillet 2025

448 – 13 Septembre 2011

AccueilAnciens numéros448 - 13 Septembre 2011
– 2 – Jurisprudence
Urbanisme : Contentieux de l’urbanisme : notification des recours en cas d’appel… et en cas de pourvoi en cassation / Affichage du permis /
Confirmation d’une déclaration de travaux tacite, en dépit de l’opposition de la mairie / Autorisation des voisins pour une surélévation de mur mitoyen
– 2 – 7 Réglementation
Parcs naturels / Comptes sur livret et HLM / Versement de prélèvement à la CGLLS / Amiante et plomb / Bailleur et succession
– 3 – À l’Assemblée
Les députés adoptent la réforme des plus-values immobilières
– 4 – Interview
Sylvain Rey (Avéo) : Les clients ont besoin d’être rassurés sur la réalité des services de l’agence immobilière
– 5 – 8 – Marché
Logement à Paris : le marché retient son souffle
Clameur : Les loyers du parc privé augmentent de 0,9%
– 6 – Tableau des réponses ministérielles

JUGÉ>>La surélévation d’un mur mitoyen suppo-se l’autorisation des copropriétaires. Si lepropriétaire qui souhaite faire les travaux desurélévation n’a pas obtenu cette autorisa-tion, le permis de construire ne peut pasêtre accordé (arrêt du Conseil d’Etat du10juin2011, p.2).RÉPONDU>>La demande de renouvellementd’agrément de la Confédération Nationaledu Logement a été rejetée.>>Il est prévu la mise en place d’une régle-mentation pour lutter contre le radon dansles bâtiments (voir p.6).PUBLIÉ>>Deux arrêtés du 19août2011 sur leconstat de risque d’exposition au plomb etdeux arrêtés de la même date sur la mesured’empoussièrement par les fibres d’amianteont été publiés au Journal officiel du1erseptembre (p. 7).CHIFFRÉ>>Les prix des appartements anciens à Parisont augmenté de 22,5% en un an, entre le2etrimestre 2010 et le 2etrimestre 2011.Le prix moyen a atteint 8150€ le m2. Maisselon l’indice avancé de la chambre desnotaires, calculé sur les avant-contrats devente, une légère baisse de -1,2% a étéconstatée au mois de juillet (lire p.5).>>Les loyers du parc privé progressent de0,9% en 2011 selon Clameur, s’établissanten moyenne nationale à 12,4 le m2.AUTORISÉ>>Les comptes sur livret, qui peuvent êtreouverts au nom des personnes morales sansbut lucratif peuvent désormais l’être au nomdes organismes HLM (p.2).La réforme des plus-values adoptéeAprès le vote des députés le 7septembre (lire page 3), lessénateurs ont adopté dès le 8septembre le projet de loi definances rectificative qui comporte la réforme des plus-valuesimmobilières. Le texte ayant été voté conforme, il est définitif.Les parlementaires ont donc réussi à convaincre le Gouverne-ment qu’il n’était pas opportun de renverser le système traditionnelde la fiscalité qui consiste à adoucir la pression fiscale au fur et àmesure de l’écoulement du temps. Le principe d’un abattement liéà la durée de détention est donc conservé. Mais le régime fiscal estcependant singulièrement renforcé puisque l’exonération d’impôtqui était acquise à compter de 15 ans ne le sera désormais qu’au ter-me de 30 ans. Le Gouvernement a toutefois accepté de modifier lestaux d’abattement qu'il avait prévus dans un premier temps pourrendre le système un peu moins progressif. Mais à l’inverse, alorsque le premier texte prévoyait d’introduire une actualisation duprix d’achat en fonction de l’inflation, le texte définitif ne compor-te plus ce tempérament.Il reste à apprécier l’incidence de la réforme sur le marché immobi-lier. Les notaires étaient très préoccupés (lire page 5) de l’impactd‘une réforme brutale qui devait s’appliquer dès le 24août2011. Lerisque de blocage paraît aujourd’hui écarté et l’entrée en vigueurdifférée au 1erfévrier 2012 pourrait avoir au contraire un effet destimulation du marché, comme l’a relevé Gilles Carrez et que confir-me l’analyse du journal De Particulier à Particulier qui conclue sondécryptage de la réforme par le conseil suivant : “vendez vite”.Ceux qui sont propriétaires d’un bien depuis une durée compriseentre 15 et 30 ans ont en effet intérêt à conclure la transactionavant février prochain pour continuer à bénéficier de l’exonérationd’impôt qui leur est acquise.Le marché pourrait d’ailleurs prochainement évoluer. La chambredes notaires de Paris en publiant ses statistiques de prix du 2etri-mestre 2011 mettait en évidence un record des prix parisiens quigrimpent de plus de 20% en un an, mais aussi, avec son indicateuravancé sur les avant-contrats, une légère baisse de -1,2% au coursdu mois de juillet. Certes, le retournement est encore très faiblemais pourrait annoncer un renversement de tendance. Commel’indique Christian Lefebvre, le président de la chambre des notairesde Paris, une baisse de 10% ne ferait que revenir sur la moitié dela hausse de l’année écoulée Enfin, n’oublions pas que la loi definances rectificative qui vient d’être votée comporte aussi unemajoration sensible des prélèvements sociaux. La mesure amoins fait débat mais elle n’est pas moins pénalisante.Le débatfiscal doit reprendra dès octobre avec le PLF 2012 et une périoded’instabilité fiscale paraît donc devoir s’installer durablementBDJURIShheebbddooLa lettre du droit immobilierpour les professionnelswww.jurishebdo.frNUMÉRO 44813SEPTEMBRE 2011ISSN1622-141911EANNEEL’ESSENTIEL..immobilier- 2 -Jurisprudence-Urbanisme: Contentieux de l’urbanisme: notification des recours encas d’appel… et en cas de pourvoi en cassation / Affichage du permis /Confirmation d’une déclaration de travaux tacite, en dépit del’opposition de la mairie / Autorisation des voisins pour une suréléva-tion de mur mitoyen- 2 -7Réglementation-Parcs naturels / Comptes sur livret et HLM / Versement de prélèvementà la CGLLS / Amiante et plomb / Bailleur et succession- 3 -À l’Assemblée-Les députés adoptent la réforme des plus-values immobilières- 4 -Interview-Sylvain Rey (Avéo): les clients ont besoin d’être rassurés sur la réalité desservices de l’agence immobilière- 5 - 8 -Marché-Logement à Paris: le marché retient son souffleClameur: Les loyers du parc privé augmentent de 0,9%- 6 -Tableau des réponses ministérielles-SOMMAIREEDITORIAL
Parcs naturelsLes chartes des parcs naturels définissent desobjectifs de protection du patrimoine natu-rel, culturel et paysager, pour les cœurs duparc. Ils définissent des orientations de pro-tection, de mise en valeur et de développe-ment durable pour l'aire d'adhésion.Un décret du 29 août soumet ces chartes àévaluation environnementale (art. R 122-17du code de l'environnement). Le projet decharte doit être accompagné d'un rapportenvironnemental qui est soumis, pour avis,au Conseil général de l'environnement et dudéveloppement durable. (Décret n°2011-1030, J.O. du 31août, p.14676).Comptes sur livret et HLMDepuis 1987, les établissements de crédit quisont habilités à mettre des comptes sur livretà la disposition des personnes physiques peu-vent ouvrir des comptes sur livret pour despersonnes morales sans but lucratif. Le règle-ment qui prévoit cette disposition est modi-fié pour élargir l'autorisation au profit desorganismes d'HLM.(Arrêté du 24août2011 modifiant le règle-ment n°86-20 du 24novembre 1986 relatif auxconditions d'ouverture des comptes sur livret,J.O. du 1ersept. 2011, p.14823).Versement de prélèvement à laCGLLSLes déclarations et paiements des orga-nismes relevant du prélèvement de l'article L423-14 du CCH doivent être effectués partélé-déclaration à la CGLLS sur le sitehttps://teledeclaration.ppf.cglls.fr.Sont concernées les OPH, les SA d'HLM et SAcoopératives d'HLM, les SEM de constructionet de gestion de logements sociaux.(Arrêté du 31août2011, J.O. du 2 sept.p.14883).13septembre 20112JURIShheebbddooimmobilierRRÉÉGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONNUURRBBAANNIISSMMEEUrbanismeContentieux de l’urbanisme:notification des recours en casd’appel…(CE, 1esous-section, 27avril2011, n°338448)L’article R600-1 du code de l’urbanismeimpose à l’auteur du recours contre uneautorisation d’urbanisme de le notifier àl’auteur de la décision et au bénéficiaire del’autorisation. Qu’en est-il en cas d’appel?Le Conseil d’Etat a jugé que cette formalitéest également obligatoire dans ce cas:“Considérant […] que pour l'application deces dispositions [art. R600-1 à R 600-3], larequête d'appelcontre un jugement ren-du en première instance ne relève pas de lamême action que la demande présentéedevant les juges de première instance, maisconstitue une action nouvelle, qui, sielle est introduite après le 1eroctobre 2007,relève des dispositions de l'article R. 600-1,dans sa rédaction issue du décret du 5jan-vier 2007”.Le jugement qui avait considéré que larequête d’appel relevait de la même actionque celle introduite en première instance etétait donc soumis à l’article R 600-1 ancienest annulé.OObbsseerrvvaattiioonnss:L’obligation de notificationdes recours contentieux prévue par l’articleR600-1 du code de l’urbanisme et qui apour objet d’informer le bénéficiaire de ladécision, et son auteur, de l’existence durecours, s’applique également en casd’appel. Comme l’appel constitue uneaction nouvelle, si elle est introduite aprèsle 1eroctobre 2007, elle relève de l’articleR600-1 nouveau. et en cas de pourvoi en cassa-tion(CE, 9esous-section, 10juin2011, n°316950)Une personne et une association de sauve-garde du patrimoine de la ville de Nîmesavaient engagé un recours contre le permisaccordé à une société pour la constructiond’un immeuble boulevard des Arènes. Lepermis avait été annulé en première instan-ce mais la cour d’appel avait annulé ce juge-ment.Le requérant avait intenté un pourvoidevant le Conseil d’Etat. Celui-ci le juge irre-cevable: le pourvoipar lequel M.Àdemande au Conseil d'Etat l'annulation decet arrêt tend à la remise en cause du droitde construire reconnu à la société civile deconstruction vente Forum des Arènes; quedès lors, il appartenaità M.M. en applica-tion des dispositions précitées de l'article R.600-1 du code de l'urbanisme, de le noti-fier au bénéficiaire du permis litigieuxainsi qu'à son auteur; que M.M., à qui lemémoire de la société civile de constructionvente Forum des Arènes lui opposant cettefin de non-recevoir a été communiqué,n'ayant pas contesté l'affirmation selonlaquelle il n'avait pas procédé à cette notifi-cation, son pourvoi n'est pas recevable”.OObbsseerrvvaattiioonnss:L’obligation de notificationdu recours s’applique non seulement encas d’appel, comme l’indique l’arrêt précé-dent, mais en cas de pourvoi en cassation,comme le montre cet exemple.JJUURRIISSPPRRUUDDEENNCCEEAffichage du permisDans un recours envers un permis deconstruire, la cour administrative d’appelde Marseille avait “mis à la charge durequérant la preuve du caractère dis-continu de l’affichage du permis deconstruireinitial sur le terrain”. LeConseil d’Etat, refuse d’admettre le pour-voi contre cette décision et confirme donccette solution.(CE, 10juin2011, 9esous-section, n°319808)Autorisation des voisins pour unesurélévation de mur mitoyenUn propriétaire avait obtenu un permis deconstruire portant sur une surélévation d’unétage en extension d’habitation. Ce permisavait été annulé en appel (par annulationdu jugement de première instance). LeConseil d’Etat refuse d’admettre le pourvoiet confirme l’arrêt d’appel qui avait considé- notamment “qu’un permis deconstruire relatif à des travauxd’exhaussement d’un mur mitoyen nepouvait être délivré sans que soit pro-duite l’autorisation des copropriétairesdes murs mitoyens”.(CE, 10juin2011, 6esous-section, n°347212)Le bénéficiaire du permis annulé soutenaitque l’autorisation n’était requise que pour destravaux entraînant enfoncement ou un appuisur le mur mitoyen, mais son pourvoi n’a pasété admis.Confirmation d’une déclarationde travaux tacite, en dépit del’opposition de la mairieLe maire de Paris contestait la décision dutribunal administratif de Paris qui avaitannulé son opposition à une déclarationde travaux portant sur un ravalement defaçade, le remplacement de menuiseriesextérieures et la réfection de la couvertu-re de l’immeuble.Devant le Conseil d’Etat, le maire soute-nait que ces travaux visaient à remettre enétat un immeuble à destination d’hôtel detourisme en méconnaissance del’obligation imposée par le PLU d’affectercet immeuble au logement social. LeConseil d’Etat refuse d’admettre le pour-voi et confirme donc le jugement qui avaitconsidéré que le projet n’affectait pas lastructurede l’immeuble mais unique-ment son aspect extérieur et en avaitdéduit que les travaux envisagésn’avaient pas pour effet d’aggraver sanon-conformité initiale.(CE, 8juillet2011, 7esous-section,n°335810).Cet arrêt est intéressant en ce qu’il opère unedistinction entre la question de la non-conformité de l’immeuble à la destinationprévue par le PLU et celle de la conformité dela déclaration de travaux. Cette dernièreétant régulière, elle devait être accordée,indépendamment de la conformité à la desti-nation prévue par le PLU.
13septembre 20113JURIShheebbddooimmobilierLe 6septembre, Valérie Pécresse a présentécette mesure dans le cadre de l’objectif deréduire le déficit public. Elle indique que lerégime actuel d’abattement (10% par an au-delà de 5 ans de détention) “semble aussiconduire de très nombreux propriétaires àattendre avant de vendre; or, de tels com-portements de rétentionentretiennent lapénurie de logements, donc la hausse desprix.” Elle propose une entrée en vigueur dela réforme au 1erfévrier 2012 et un systèmed’abattements progressifs à compter de la 5eannée de détention. La mesure ainsi amen-dée rapporterait 2,05milliards.Gilles Carrez admet que l’application de lamesure au 24août2011 était “un peu bruta-le” et approuve l’idée d’une application durégime actuel jusqu’au 1erfévrier prochain;il ajoute : “la fiscalisation perpétuelle desplus-values me paraît devoir être proscrite”.Christian Eckert évoque la proposition duparti socialiste consistant à fiscaliser lesplus-values suivant le régime de l’impôt surle revenu “afin de permettre une vraie pro-gressivité de cet impôt”. Il ajoute in fine quece collectif budgétaire aggrave le déficitpublic de 3,4milliards.Charles de Courson se fait l’écho des préoc-cupations des notaires selon lesquelsl’application de la mesure de taxation au24août risque “de geler une partie du mar-ché immobilier pendant plusieurs mois”. Ilajoute que la mesure “aboutirait en effet àune forte contraction des transactions et àune forte chute de la construction”. Songroupe, le Nouveau Centre, propose la solu-tion suivante : “la réduction de 10% à 5%de l’abattement sur les plus-values, ce quirevient à une exonération au bout de vingt-cinq ans au lieu de quinze ans”. Il ajoute quela proposition du Gouvernement comportedes taux de 2%, 3% et 10% qui sont tropprogressifs.Au cours de la 2eséance du 6septembre,François de Rugy dénonce l’effet d’aubainede plus-value pour les propriétaires: “Noussavons très bien que les plus-values sont laplupart du temps liées aux effets d’aubainequi permettent aux biens de prendre de lavaleur: fluctuation des prix de l’immobilier,changements des règles d’urbanisme,investissements publics à proximité.”Charles de Courson revient sur la questiondes abattements. Il rappelle que la réformevise non seulement les résidences secon-daires, mais les logements locatifs. Il ajouteque le projet initial aboutissait à abandon-ner la tradition fiscale française. Il soutientla date d’application de la réforme au1erfévrier 2012.Avec l’amendement n°25, Michel Bouvardexpose le problème des contribuables quisont propriétaires d’une résidence secondai-re sans être propriétaires d’une résidenceprincipale, situation qui était prévue par laloi dans le régime antérieur à la réforme de2004. Il a toutefois retiré son amendement,la ministre acceptant que le débat soit repor- dans le cadre du PLF 2012.Jean-Yves Le Bouillonnec estime que“l’explosion des prix de l’immobilier estdue en grande partie à l’avantage que lepropriétaire tire des stratégiesd’aménagement et d’infrastructuresconduites par les villes” et il en déduit “ilfaudra bien, un jour, prendre en compte,dans les gains excessifs réalisés par les pro-priétaires, le retour sur investissement descollectivités.”Doublement de l’abattementValérie Pécresse explique son amendementde compromis (n°181). Il revient au systè-me actuel d’abattements mais en doublantsa durée, de 15 à 30 ans. Il n’y a pasd’abattement au début pendant 5 ans “pouréviter les phénomènes spéculatifs”. La pro-gressivité est destinée “à éviter le phénomè-ne de rétention des biens à la vente, quiaujourd’hui bloque le marché del’immobilier.” Selon la ministre “Une penteplate au début empêche les propriétairesd’avoir un comportement d’attente lié à unedéfiscalisation excessive chaque année.”Plusieurs sous-amendements ont proposéde modifier les taux d’abattements. Jean-Pierre Grand par exemple a proposé 8% au-delà de 15 ans. Valérie Pécresse admet derectifier le système et propose des abatte-ments de 2%, 4% et 8% (tout en modifiantun peu le nombre d’années pour certainstaux, voir tableau) ce qui permet de tenircompte de l’inflation qui a été constatéedans les années quatre-vingt. Gilles Carrezapprouve le régime transitoire, qui va sti-muler le marché, au lieu du blocage quiétait redouté. Sur les abattements, il rappel-le que depuis 1963, il y a toujours eu desabattements et que “passer à une imposi-tion perpétuelle serait une erreur”.Une mesure de compensationa été prévue;il s’agit (amendement de Jérôme Chartier)de traiter par acte authentique, et dès la pro-mulgation de la loi, les cessions de parts deSCI, dès lors qu’il s’agit de biens situés enFrance. Il s‘agit d’éviter que des SCI soientconstituées pour que les parts soient ensui-te cédées à l’étranger, et échapper aux droitsde mutation et à la fiscalité sur les plus-values. Pour éviter les abus, d’ici le1erfévrier 2012, il ne sera pas possible detransformer un bien détenu en propriétéunipersonnelle ou en indivision, en SCI(amendement n°78, voté).Jérôme Chartier ajoute que Gilles Carrez adonné son accord à la suppression del’abattement de 1000euros.Philippe Vigier déplore qu’on ne tienne pascompte de la situation des contribuables quisont locataires de leur résidence principaleet propriétaires de leur résidence secondai-re. L’amendement 181 du Gouvernement aété voté.Délai raccourci pourl’enregistrementPhilippe Vigier souligne que l’article 1erA(art. 9 et 13) raccourcit de 2 mois à un moisle délai pour procéder aux opérationsd’enregistrement et de publicité foncièredes actes, avec effet au 1ernovembre pro-chain, ce qui a pour objectif de gagner unmois dans la perception des droits. ValériePécresse a assuré que les services de l’Etatétaient tout à fait capables d’assumer cetteréduction de délai. Toutefois le délai de 2mois est conservé pour les ventes par adju-dication (amendement n°76).Valérie Pécresse (amendement n°182)indique que la réforme entrera en vigueur le1erfévrier 2012, date de signature des actesauthentiques. L’article 1erA a été voté.Les débats se sont poursuivis le 7sep-tembre. Plusieurs amendements ont étédéfendus pour revenir sur la réforme del’ISF, mais ils ont été repoussés.Le ministre des finances a ensuite présentél’amendement n°185 qui vise à créer unetaxe de 2% sur le chiffre d’affaires relatifaux chambres qui coûtent plus de 200eurospar nuit. Hervé Novelli observe à ce sujet,paraphrasant Clémenceau dont la citationexacte est la suivante: «Le Gouvernementsème des fonctionnaires et le contribuablerécolte des impôts» “je dirai que lors-qu’on sème des taxes, on récolte des fonc-tionnaires”. L’amendement n°185 a étéadopté (art. 1erD).Majoration de CSGL’article 4 majore les taux de prélèvementssociaux sur les revenus du patrimoine. Letaux du prélèvement de 2,2% est remplacépar celui de 3,4% et celui de 0,6% par celuide 1,2%. Le relèvement s’applique pour lesrevenus perçus à compter du 1erjanvier 2011et pour les produits de placement pour lapart des produits acquise à compter du1eroctobre 2011. L’article 4 amendé a étévoté.L’ensemble du projet de loi a été adopté ettransmis au Sénat.AALLAASSSSEEMMBBLLÉÉEEDDÉÉBBAATTSSLes députés votent la réforme des plus-values immobilièresLes députés ont adopté le 7septembre l’article 1erdu projet de loi de finances rectificative, qui réforme le régime de taxation desplus-values immobilières. L’imposition est alourdie mais l’exonération est maintenue au-delà de trente ans.Nombred’années depossessionTauxd’abattementannuelCumul en finde périodede 1 à 5 ans0%0%de 6 à 17 ans2%24%de 18 à 24 ans4%52%de 25 à 30 ans8%100%Abattements sur la plus-valueNB: le texte voté, contrairement au projet ini-tial, ne fait plus référence à l’indexationduprix d’achat qui était envisagée (suppression àl’Assemblée de la modification de l’article 150VB du CGI). Le prix d’achat sera donc retenusans indexation.
13septembre 20114JURIShheebbddooimmobilierAAVVÉÉOO>Quelle est la spécificité du service de“valorisation immobilière” ou “home sta-ging” que vous proposez?S.R.: “Le service que nous proposons neconsiste pas à décorer le bien mais à lereconditionner. Après les balbutiements desdébuts du home staging, souvent assimilé àde la décoration, sans beaucoup de résultat,nous voulons lui assurer de la crédibilité. Lebut est d’élargir le profil des acquéreurs. Eneffet, lorsque le logement a un fort “mar-quage générationnel” l’acquéreur a du malà s’y imaginer. Le but est donc d’assurerune neutralisation du bien. Par cette déper-sonnalisation des lieux, nous enlevons tou-te trace relative aux habitudes du vendeur(photos personnelles, collections…). Nousn’enlevons pas le mobilier, mais nousdésencombrons le logement, le garage”.>Vous proposez aussi de faire des tra-vaux?S.R.: “Nous proposons d’effectuer des tra-vaux de rafraîchissement (suppression demoquettes, de papiers peints, de pein-tures…). Nous disposons de nos propreséquipes techniques pour ne pas avoir àsous-traiter.Pour des travaux plus importants, nousproposons un chiffrage (par exemple pourla pose de doubles vitrages). Cela permet auvendeur de contrer les arguments d’un can-didat acquéreur qui invoquerait la nécessitéde faire des travaux. Avec l’apparition duDPE dans les annonces, de nombreux bienssont mal cotés; le chiffrage de travaux derénovation énergétique permet de donnerau vendeur des arguments de négociation.Quant aux biens qui sont vides, le client asouvent du mal à apprécier la dimensiondes pièces. Nous installons du mobilier encarton qui permet de mettre les intéressésen situation.”>Que proposez-vous pour lesdiagnostics?S.R.: “Nous proposons la gestion des dia-gnostics, avec un partenaire, le réseauAgenda ou le partenaire habituel de l’agentimmobilier. Cela permet d’anticiper la pro-duction des diagnostics et donc, d’une part,d’éviter la rupture de négociation à la veilledu compromis à cause d’une informationrésultant d’un diagnostic tardif et d’autrepart de remédier aux petites anomalies quiauraient été révélées par un diagnostic:accessibilité de peintures au plomb, rempla-cement de certaines douilles électriques…”>Quels autres services proposez-vous?S.R.: “Nous organisons des journées portesouvertes. Bien qu’efficace, ce système estpeu utilisé par les agences car il demandede l’organisation (publication de docu-ments, dépôt dans les boîtes aux lettres…)et du temps. Nous assurons toutel’organisation et c’est l’agence qui assure laprésence lors de ces journées.”>Qu’est-ce que votre “garantie Avéo”?S.R.: “Le contrat que nous proposons auclient lui assure une garantie de vente enmoins de trois mois. Pour financer les tra-vaux, le vendeur souscrit un prêt à laconsommation avec une franchise de troismois. 83% des ventes ayant lieu en 1 mois,le client rembourse par anticipation son cré-dit lors de la vente.Si le bien est vendu en plus de trois mois,nous assurons le paiement des mensualités,et ce, jusqu'à la vente effective. Le client n'aainsi aucune avance de trésorerie, aucunfrais avant la vente et une véritable garantiede résultats.”>Le prix de vente doit donc être fixé enaccord avec l’agence?S.R.: “Oui, car c’est un partenariat à troisque nous proposons. Comme 80% desventes sont faites par 20% des agences,nous nous adressons aux professionnels quiont une stratégie adaptée au marché.Nous ne nous positionnons jamais sur leprix de vente devant le client. Cela restel'affaire de notre partenaire.”>Visez-vous plutôt des agences indépen-dantes ou en réseau?S.R.: “Nous nous intéressons aux deux. Ceque nous proposons, c’est de permettre àl’agent immobilier d’offrir des prestationssupplémentaires. Cela donne de vrais argu-ments pour obtenir des mandats exclusifs.Nous avons aussi une charte qualité quiSylvain Rey, fondateur d’Avéo:“Les clients ont besoin d’être rassurés sur laréalité des services de l’agence.”Le réseau de franchise Avéo propose une gamme de services de valorisation immo-bilière pour aider le vendeur à accélérer la vente de son bien et l’agent immobilier àobtenir un mandat exclusif. Entretien avec son fondateur.IINNTTEERRVVIIEEWWAvéo: Réseau de franchises- Droit d’entrée: 19500€ HT- Cotisation annuelle: de 3000 à12500€ selon la zone de chalandiseet l’ancienneté, +2% du chiffred’affaires HT.assure que les travaux sont faits en 20 joursmaximum. Nous cherchons à répondre audésarroi du vendeur, qui ne voit pas derésultat aux démarches d’une agence, lors-qu’il a mis son bien à un prix trop élevé etqu’il est tenté de vendre en direct.Une agence ne s’occupe en général que de20% des biens qu'elle a en portefeuille. Notrebut est de permettre aux agences de récupé-rer des mandats exclusifs. Avec 20% de man-dats exclusifs en plus, l’agence peut escomp-ter 50% de chiffre d’affaires en plus.”>Ou est implanté votre réseau?S.R.: “Notre siège est à Saint-Étienne, zonede moyenne importance tant en terme decatégories socioprofessionnelles que demarché et nous avons actuellement 26agences en franchise. Nous visons unpotentiel de 140 agences en France.”>Quel est votre chiffre d’affaires?S.R.: “Ce chiffre d’affaire des agences a étéde 600000€ en 2010; il devrait être de1,5million d’euros en 2011.”>Quel est le coût de votre prestation pourle client?S.R.: “C’est un prix forfaitaire qui est com-pris entre 0,5% et 4% du prix de vente.Mais cette dépense sera récupérée sur leprix de vente. En effet, alors que le délaimoyen de vente est de 130 jours, il est de 19jours avec notre concept. La décote entre leprix demandé et le prix de vente est de11,5% en moyenne, alors qu’il n’est que de3% avec la prestation Avéo. La décote (3%)ajoutée au prix de la prestation (2% enmoyenne) est donc préférable à la décoteordinaire de 11,5%.”>Vous travaillez exclusivement avec desprofessionnels?S.R.: “Oui, exclusivement avec les profes-sionnels. Si des particuliers nous contactent,nous analysons leur dossier avec eux, avecpour finalité le renvoi vers un partenaire enmandat exclusif. Notre service permet auclient d’avoir une meilleure vente et au pro-fessionnel d’avoir un mandat exclusif.Les clients ne sont pas par principe hostilesà l’intervention d’un professionnel, mais ilsont besoin d’être rassurés sur la réalité desservices de l’agence par rapport au montantdes honoraires.”
13septembre 20115JURIShheebbddooimmobilierMMAARRCCHHÉÉLogement à Paris: “Le marché retient son souffle”Pour le président de la chambre desnotaires de Paris, Christian Lefebvre,l’annonce de la réforme des plus-valuesimmobilières fin août a provoqué un arrêtdu marché car ceux qui étaient assujettisau nouveau régime ont retiré leurs biensde la vente.Il estime que le marché est à un tournantet qu’il retient son souffle. L’indice avancécalculé sur les avant-contrats montre quele marché amorce une baisse de prix.En effet, le prix des appartements parisiensanciens a atteint 8650 le m2en juin2011et a baissé à 8570 en juillet soit -1,2%.Prix à Paris en très forte hausseMais cette baisse n’est pas encore visiblesur les prix des actes authentiques: pour le2etrimestre 2011, les prix ont atteint8150 soit +22,5% en un an, ce qui nes’était jamais vu en 20 ans. Le 6earrondis-sement le plus cher (11690) et le 19e, lemoins cher (6350). Le 9e est celui qui a leplus augmenté: +26,9%. Si on analyse lemarché par quartiers, on constate des dif-férences très fortes. Ainsi dans le 6e, lahausse moyenne est de 16,4%, mais ellerecouvre le quartier Saint-Germain-des-Près les prix ont été stables (+0,4 %) etle quartier Odéon ils ont grimpé de27,9%.De même, pour deux quartiers du 19e(hausse moyenne de 23,7%), la hausse estde 16,2% à la Villette mais elle affiche35,1% à Pont de-Flandre.En petite couronne, le prix moyen desappartements anciens s’établit au 2etri-mestre 2011 à 4410, soit une hausseannuelle de +15,1%.La hausse est plus forte dans les Hauts-de-Seine (+17,8%) qu’en Seine-Saint-Denis(+9,1%). Ce sont souvent les communeslimitrophes de Paris qui affichent leshausses les plus fortes. Ainsi, Neuilly pro-gresse de 22,2% (8870) ou Boulogne,19% (6980) ainsi que Montreuil 20,3%(4450), alors que des communes pluséloignées progressent plus faiblement:+10,2% à Créteil (3170) ou +4,7% àLivry-Gargan (2830).En grande couronne, les prix des apparte-ments anciens ont augmenté de +7,2% enun an à 3070. Le département qui aug-ment le plus est les Yvelines (+10,3% à3840) les trois autres départementsayant une hausse très comparable: +4,6%pour l’Essonne et le Val-d’Oise et +4,5%pour la Seine-et-Marne. Toutefois, sur letrimestre, la hausse est très faible (+0,3%)et les prix sont même en recul dans troisdépartements -0,7% en Seine-et-Marne, -0,8% en Essonne et -1,3% dans le Val-d’Oise.Maisons anciennes en baisse sur 3mois en petite couronneLe marché des maisons anciennes en petitecouronne est assez homogène. Le prix de350400 a augmenté de +5,3% en un anpour les trois départements avec +6,0%dans les Hauts-de-Seine, +5,6% en Seine-Saint-Denis et +4,3% dans le Val-de-Mar-ne. Mais les prix ont baissé au 2e trimestre.Le recul est encore très timide: -0,2%. Et ilest cantoné aux Hauts-de-Seine (-2,2%) etdans une moindre mesure au Val-de-Mar-ne (-0,2%) alors que la Seine-Saint-Denisprogresse encore (+2,0%).En grande couronne, le marché des mai-sons anciennes reste orienté à la hausse:+1,6% en 3 mois (et 6,4 % en un an).Volumes contrastésPour les volumes, le nombre des ventesd’appartements anciens au 2etrimestre2011 par rapport au 2etrimestre 2010, esten hausse de 2% à Paris, stable en petitecouronne (0%) et en hausse en grandecouronne (7%). Toutefois, le volume bais-se dans les Hauts-de-Seine (-3%) progressefortement dans le Val-d’Oise (+23%).Pour les appartements neufs, le volume dumarché recule de -18% en grande couron-ne et en particulier en Essonne (-36%) etArrondiss.Prix au m2EvolutionannuelleArrondiss.Prix au m2Ier10600+24,9%XIe7690+20,3%IIe9180+19,8%XIIe7690+25,1%IIIe9790+21,7%XIIIe7710+21,7%IVe11560+23,2%XIVe8130+20,3%Ve10710+26,4%XVe8370+24,7%VIe11690+16,4%XVIe9470+22,8%VIIe11570+18,1%XVIIe7890+23,4%VIIIe10130+19,5%XVIIIe7170+22,5%IXe8570+26,9%XIXe6350+23,7%Xe7420+23,8%XXe6700+22,2%Départementsprix au m2Prix au 2etri-mestre 2011EvolutionannuellePetite couronne4410+15,1 %Hauts-de-Seine5450+17,8 %Seine-Saint-Denis3170+9,1 %Val-de-Marne4240+13,4 %Grande couronne3070+7,2 %Seine-et-Marne2740+4,5 %Yvelines3840+10,3 %Essonne2680+4,6 %Val-d’Oise2760+4,6 %DépartementsPrix des maisonsPrix au 2etri-mestre 2011EvolutionannuellePetite couronne350400+5,3 %Hauts-de-Seine565600+6,08 %Seine-Saint-Denis266100+5,6 %Val-de-Marne357700+4,3 %Grande couronne284500+6,4 %Seine-et-Marne241400+4,3 %Yvelines377500+9,6 %Essonne285700+5,8 %Val-d’Oise276300+5,4 %Prix des appartements anciensPrix des maisons anciennesPrix des appartements anciensdans une moindre mesure dans les Yvelines(-27%), alors qu‘il se maintient en petitecouronne (+2%) mais de façon contrastée:progression en Seine-Saint-Denis (+24%) etrecul modéré dans le Val-de-Marne (-3%)et plus net dans les Hauts-de-Seine (-7%).Pour les maisons, le marché est plus homo-gène, il progresse de 4% en petite couron-ne et de 3% en grande couronne. Toute-fois, la hausse de Seine-Saint-Denis et duVal-de-Marne (+9%) contraste avec lerecul symétrique des Hauts-de-Seine (-9%).Pour les maisons neuves enfin, la haussedes ventes en petite couronne (+23%) necompense pas le recul du marché en gran-de couronne (-35%), le marché reculantau total de -26% au 2etrimestre 2011.Selon les notaires on peut penser qu’on ena terminé avec les hausses de prix vertigi-neuses. Il faut surveiller le volume desventes car il peut y avoir un appel d’air lié àl’entrée en vigueur différée à février2012de la réforme des plus-values. Thierry Deles-sale remarque que rien n’incite les proprié-taires à vendre et quant aux acquéreurs ilsconsidèrent toujours l’immobilier commeune valeur refuge. Christian Lefèbvreindique que la durée moyenne de déten-tion des résidences principales est de 9 anspour les appartements et de 11 ans pour lesmaisons. Pour l’ensemble du parc de loge-ments (hors propriétaires institutionnels), ladurée moyenne de détention est bien pluslongue, elle est de 26 ans.
13septembre 20116JURIShheebbddooimmobilierRRÉÉPPOONNSSEESSMMIINNIISSTTÉÉRRIIEELLLLEESSRéférences(J.O. Questions)Nom duparlementaireThèmeMinistre concernéRéponseObservations28juillet 2011Sénatp.1982n°19226Alain FauconnierPS, AveyronPréservation du foncieragricoleAgricultureLe ministère de l'agriculture a pour objectif deréduire la consommation de terres agricoles de50% à l'échéance 2020. La loi du 27juillet 2010 aprévu 3 mesures: création d'un Observatoire de laconsommation des espaces agricoles, des commis-sions départementales de la consommation desespaces agricoles (décret n°2011-189) etl'instauration d'une taxe sur la plus-value réaliséelors d'une cession à titre onéreux de terrains nusrendus constructibles.La réponse rappelle aus-si le rôle des SAFER dansla lutte contre la spécu-lation foncière.78000 hectares agricolesdeviennent con-structibles chaqueannée.2août2011ANp.8391n°111358Sylvie Andrieux,SRC, Bouches-du-RhôneAgrément de laCon-fédération Nationaledu LogementCommerce, PMELe 23septembre 2010, le secrétaire d'Etat chargéde la consommation a rejeté la demande de renou-vellement d’agrément de la CNL au motif quel'association n'avait pas apporté la justification dunombre de ses adhérents et du montant des cotisa-tions. La CNL a déposé une nouvelle demande etjoint ses comptes 2010. Cette demande a été trans-mise au procureur général qui va s'assurer que laCNL remplit les conditions pour être agréée.Question posée par 33députés.4août2011Sénatp.2048n°16260Philippe Leroy,UMP, LorraineFinancement des exten-sions de réseauxEcologieSi la commune a des difficultés à financer un équipement public nécessaireau développement de son urbanisation, elle peut conclure un projet urbainpartenarial (art. L 332-11-3 et 4 du code de l'urbanisme). Elle peut passeravec les propriétaires ou constructeurs une convention de PUP en amont desautorisations de construire ce qui introduit le principe du préfinancement. LePUP peut être conclu dans les zones U, AU ou NA des PLU ou des POS.9août2011ANp.8614n°109618Charles de la Ver-pillère,UMP, AinRéforme des taxesd'urbanismeEcologieLa réforme des taxes d'urbanisme (art. 28 de la loi de finances rectificativepour 2010 du 29décembre 2010) doit permettre aux collectivités d'appliquerdes taux de taxe différenciés suivant les secteurs de la commune, en fonctiondu coût des équipements engendrés par l'urbanisation. Le taux pourra êtreporté jusqu'à 20% par délibération motivée. A compter du 1erjanvier 2015,les participations disparaîtront, sauf la participation pour équipement publicexceptionnel et le projet urbain partenarial.9août2011ANp.8648n°16046Bernard Perrut,UMP, RhôneAmélioration du DALOLogementL'amélioration du droit au logement opposable passe d'abord par une recon-quête du contingent préfectoral. C'est pourquoi le décret du 15février 2011 arefondu les règles relatives aux contingents de réservation de logements. Uneconvention de réservation doit être signée entre les réservataires et les bailleurspour fixer les modalités pratiques des réservations. Ces conventions doivent êtresignées le 1eroctobre 2011 au plus tard.À défaut, un arrêté préfectoral fixerales conditions de récupération et d'utilisation du contingent préfectoral.9août2011ANp.8649n°98408Thierry Lazaro,UMP, NordExpulsionsLogementLes commissions d'attribution des logements sociaux ne peuvent refuserl'attribution d'un logement social à des personnes expulsées au seul motifqu'elles auraient été jugées responsables de dégradations au détriment de lacollectivité. Mais elles pourraient ne pasêtre reconnues prioritairesau titrede la loi DALO. En effet, le demandeur doit être de bonne foi ce qui n'est pasle cas si l'expulsion a été prononcée pour des actes d'incivilité ou de violence.9août2011ANp.8653n°112793Pierre Morel-A-L'Huissier,UMP, LozèreRevalorisation dumétier de gardienLogementPour faciliter l'accession à la propriété des gardi-ens, il est prévu de modifier la loi pour permettreau gardien d'être prioritaire en cas de vente delogements HLM, avant les autres locataires.L'article L 443-11 du CCH sera modifié pour que legardien HLM ait un droit de priorité d'acquisitionde même rang que celui des locataires HLM.D'autres mesures sontprévues ou en cours:création de l'école desgardiens, aide à la réno-vation des loges…11août2011Sénatp.2113n°13973Roland Courteau,PS, AudePlan d'action radonEcologieUn nouveau plan d'action radon est en cours definalisation pour la période 2011-2015. Il est prévu lamise en place d'une réglementationpour lesbâtiments neufs à usage d'habitation et ledéveloppement d'outils de diagnostic des bâtiments.Rappel: la loi du 21juillet2009 a déjà prévu uneobligation de travaux encas de dépassement d'uncertain seuil.11août2011Sénatp.2135n°17619Roland Ries,PS, Bas-RhinDroit de préemptiondes communes sur lescommercesJusticeLes informations figurant sur la déclaration préalable à la cession (modèleprévu par l'article A 214-1 du code de l'urbanisme) paraissent suffisantespour permettre à la commune d'apprécier l'opportunité d'exercer son droitde préemption. Il n'apparaît donc pas opportun de modifier les textes.11août2011Sénatp.2137n°16808Bruno Retailleau,NI, VendéeAccessibilité des bâti-mentsLogementLe Conseil d'Etat a indiqué (7juin 2010) que lesdispositions relatives à l'interphonie n'excluaientpas un système de contrôle d'accès utilisant leréseau public de téléphonie.Diverses précisions tech-niques sont fournies surles exigences réglemen-taires.À nos abonnés::le texte complet des réponses ministé-rielles peut vous être faxé ou envoyépar mél sur simple demande.
13septembre 20117JURIShheebbddooimmobilierNNOOMMIINNAATTIIOONNSSCabinets ministérielsEconomie: Sont nommés au cabinet deFrançois Baroin: Christophe Bonnard, FrankSupplisson, Thomas Courbe et Philippe Gra-vier, directeurs adjoints; Thomas Branche,Carine Kraus et Frédéric Chastenet de Gery,conseillers.(Arrêtés du 24août2011, J.O. du 30août, @).Culture: Anne-Solène Rolland quitte sesfonctions de conseillère au cabinet de Frédé-ric Mitterrand.(Arrêté du 30 août 2011, J.O. du 31, @).Organismes publicsONZUS: Bernadette Malgornest nom-mée présidente du conseil d'orientation del’Observatoire national des zones urbainessensibles et Annie Fouquetest nomméeprésidente du conseil scientifique. (Arrêtés du28juillet2011, J.O. du 31, p.14718).Conventions collectivesCollaborateurs salariés des cabinetsd'économistes de la construction et demétreurs-vérificateurs: il est envisagél’extension de l’accord national et régional(Ile-de-France) n°71 du 29juin 2011 portantsur les salaires.(J.O. du 31août, p.14719).Personnel des cabinets d'avocats: il estenvisagé l’extension de l’avenant n°103 du27mai2011 portant modification del'avenant n°93 bis du 23juillet 2010 relatifau régime de dépendance.(Avis publié au J.O. du 3 sept. 2011, p.14934).2 arrêtés sur l’amiante…Deux arrêtés du 19août ont été publiésconcernant l’amiante:Le premier est relatif aux modalités deréalisation des mesures d'empoussièrementdans l'air des immeubles bâtis.Cet arrêté définit les modalités de réalisationdes mesures d'empoussièrement des fibresd'amiante, s'agissant du prélèvement, del'analyse et du comptage.Pour le prélèvement: l'arrêté distingue:- l'établissement d'une stratégie de prélè-vementavec échantillonnage (norme NFEN ISO 16000-7 d'août 2007)- la réalisation de prélèvements(normeNFX 43-050 de janvier1996).Pour l'analyse et le comptage des fibresd'amiante, l'arrêté prévoit leur réalisation enmicroscopie électronique à transmission etprécise les exigences techniques à satisfaire.L'organisme qui établit la stratégie de prélè-vement et réalise les prélèvements remet aupropriétaire de l'immeuble les résultats desmesures et distinguant le comptage defibres et la valeur finale en nombre de fibresd'amiante par litre d'air (art. 3).La notice de l'arrêté précise que le respect deces méthodes est une condition essentiellede la fiabilité des résultats. Le texte estd'application immédiate.Le second est relatif aux conditionsd'accréditation des organismes procédantaux mesures d'empoussièrementen fibresd'amiante dans les immeubles bâtis.Cet arrêté entre en vigueur le 1erjanvier2013, il remplace l'arrêté du 21décembre1998.L'arrêté de 1998 prévoyait un agrément desorganismes procédant au prélèvement, àl'analyse ou au comptage des fibresd'amiante. Cet agrément est supprimé. Il estremplacé par une accréditationauprès duComité français d'accréditation, COFRAC (ouun organisme européen équivalent).L'accréditation porte sur l'activité de prélève-ment ou uniquement sur l'activité d'analyseet de comptage ou sur les deux à la fois.Pour chaque activité, l'organisme doit res-pecter les exigences correspondantes del'arrêté précédent et celles fixées par leCOFRAC.Chaque année, les organismes accréditésdoivent transmettre au ministère de la santéun rapport d'activité récapitulant les infor-mations et résultats des prestations effec-tuées l'année précédente.Figurent en annexe:- les exigences particulières aux organismesprocédant au prélèvement de fibresd'amiante dans l'air,- les exigences particulières aux organismesprocédant à l'analyse et au comptage desfibres d'amiante dans l'air,- les exigences relatives à l'obligation detransmission au ministère de la santé desrapports annuels d'activité des organismesréalisant le prélèvement de fibres d'amiantedans l'air. (J.O. du 1ersept. 2011 p.14824). et 2 autres sur le plombCes deux arrêtés sont également datés du18août.Le premier est relatif au constat de risqued'exposition au plomb (CREP). Il entre envigueur le 1erjanvier 2012 et remplacel'arrêté du 25avril 2006, il décrit les modali-tés de réalisation du CREP. Il vise (art. 1er) àinformer les propriétaires de la présence derevêtements contenant du plomb, à per-mettre à l'opérateur qui le réalise de trans-mettre l'information à l'agence régionale dela santé des risques de saturnisme infantile, àfournir des éléments sur la présence deplomb aux personnes susceptible de réaliserles travaux provoquant une altération de cesAAUU FFIILL DDUU JJ..OO..revêtements.Se trouvent en annexe:- le protocole de réalisationdu constat derisque d'exposition au plomb- la notice d'information(prévue à l'articleL 1334-5 du code de la santé publique) quidoit être annexée au CREP.Le 2earrêté est relatif au diagnostic durisque d'intoxication par le plomb des pein-tures. Il définit les modalités de réalisation dudiagnostic de risque d'intoxication par leplomb des peintures, dans le cadre des pro-cédures d'urgence de lutte contre le saturnis-me. Les différentes étapes sont les suivantes:- localisationdes parties de l'immeublehabitées par les mineurs dont la situation ajustifié le diagnostic,- observationde l'état de tous les revête-ments des locaux objets du diagnostic,- réalisation des mesuresde la concentra-tion en plomb de tous les revêtements pré-sentant des dégradations,- établissement du rapportde diagnostic.Les diagnostiqueurs devront désormais pos-séder uneattestation du fabricant deleur appareil de détection du plombdans les peintures indiquant la durée de viemaximale de la source radioactive au-delà delaquelle l'appareil ne peut plus être utilisé.L'arrêté entre en vigueur le 1erjanvier 2012, ilabroge l'arrêté du 25avril 2006.En annexe:- protocole de réalisation d'un diagnostic durisque d'intoxication par le plomb.(J.O. du 1ersept. 2011, p.14826).Le bailleur face à une successionUn décret du 1erseptembre organise la pro-cédure applicable lors de l'ouverture d'unesuccession, du fait du transfert aux huissiersde la compétence jusqu'à présent accordéeaux greffiers en chef des tribunauxd'instance.Le propriétaire des lieux fait partie despersonnes habilitées à demanderl'intervention de l'huissier (art. 1304 duCPC). La demande est portée devant leprésident du TGI qui désigne un huissierafin d'apposer des scellés.L'article 1324 concerne le bailleur: il prévoitque lorsqu'il n'y a pas de successible connu etsi le contrat de location a pris fin, le présidentdu TGI ou son délégué peut autoriser le pro-priétaire à faire enlever les meubles et à lesfaire déposer dans un autre lieu, ou canton-ner dans une partie du local. Les frais sontavancés par le propriétaire.(Décret n°2011-1043 du 1ersept. 2011 relatif auxmesures conservatoires prises après l'ouvertured'une succession et à la procédure en la formedes référés, J.O. du 2 sept. p.14884).
13septembre 20118JURIShheebbddooimmobilierLLEESSLLOOYYEERRSSDDUUPPAARRCCPPRRIIVVÉÉSSEELLOONNCCLLAAMMEEUURRMichel Mouillart, professeur à Nanterre, aprésenté ce 6septembre des résultatsl’observatoire des loyers du parc privé.Le premier indice d’activité, la mobilitérésidentielle des locataires se redresse. Letaux de mobilité était de 26,5% en 2010,il monte à 27,9% en 2011 dépassant lamoyenne sur dix ans de 27,4%. Ce tauxavait marqué un point bas en 2009, ce quiavait représenté par rapport au point hautde 2006, un manque à gagner de 200000baux nouveaux signés. Le redressement de2011 représente un gain de 125000 bauxpar rapport à 2009. Michel Mouillart enconclut que “le marché est en train de sor-tir de la récession”.Le 2eindice est moins favorable: il montreune hausse de la vacance locative. Cettevacance (indice 100 en 1998) est en haussedepuis 2009. L’indice était de 111,8 en2010 et il augmente à nouveau cetteannée à 112,8. Michel Mouillart observetoutefois qu’en 2011, avec le redémarragede l’activité, la vacance n’augmente quetrès doucement.Calculée en nombre de semaines, elle aaugmenté d’une semaine pour atteindre 9semaines; soit 4,7% de la recette annuelledu bailleur.Certaines régions sont très marquées parla vacance, plus que la moyenne. C’est decas du Limousin (148,8), de la Bourgogne(137,9) ou de la Franche Comté (142,9). Enrevanche, elle est plus faible que lamoyenne en Ile-de-France (95,2) et enAlpes Côte d’Azur (91,3).L’effort d’amélioration et d’entretien semaintient à un haut niveau. En moyennesur 10 ans, 25,9% des logements fontl’objet de travaux d’amélioration oud’entretien lors d’une relocation. Ce tauxétait de 33,7% en 2010 et il est de 33,5%en 2011. Ce taux est plus faible qu’enmoyenne en Bretagne (10%) ou en Nord-Pas-de-Calais (8,7%). Il lui est supérieurdans d’autres régions, comme en Bour-gogne (43,1%) ou en Haute Normandie(45,7%) ainsi que dans le Centre et enLanguedoc-Roussillon (43,3%).Le montant des loyers progresse en 2011de 0,9% et s’établit à 12,4 le m2. Il s’agitd’un ralentissement de la hausse qui était,en 2010, de 2,5%.Les différences régionales se maintiennent.Les régions les plus chères sont l’Ile-de-France (17,9 , +0,8%) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (12,5 , 1,7%). Les régions lesmoins chères sont le Limousin (8,6 , -2,7%), la Franche-Comté (8,6 , -2,1 %).Clameur distingue les évolutions de loyerspour les appartements et les maisons. Lahausse est de +0,9% pour les apparte-ments et de 1% pour les maisons.L’analyse par ville montre que dans 34,5%des villes, les loyers sont en baisse, soit unchiffre très comparable à celui de 2010(34,7%), mais nettement inférieur à celuide 2009 (50,4%).En cas de changement de locataires, l’écartLes loyers augmentent de 0,9% dans un marché qui se redresse.La mobilité résidentielle progresse et l’effort d’amélioration des loge-ments se poursuit, mais la vacance reste à un haut niveau.JURIShebdo168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart Téléphone: 0146457769 Fax: 0146457786site internet: jurishebdo.frDirecteur de la rédaction: BertrandDesjuzeur Mél: bertrand.desjuzeur@jurishebdo.fr Secrétariat: Sabine Petit JURIShebdo est une publication de la Société de Presse du Breil (SPB), SARL de presse au capital de 10000euros constituéeen août2002 pour 99 ans. Siège social: 168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart RCS Nanterre 443034624000 17 APE 5813Z Actionnaires: Bertrand Desjuzeur, Roseline Maisonnier Numéro de commission paritaire: CPPAP n°0214 I 80129 Dépôt légal: à parution Prix de vente au numéro: 17 TTC (16,65HT) Abonnement pour 1 an (41 nos + 5 nos spéciaux): 769 TTC(753,19 HT) Directeur de la publication: Bertrand Desjuzeur Impression: Com-Copie Clamart Gestion des abonnements: logiciel Loïc LavoineMMAARRCCHHÉÉ - 10 -par an), en Bretagne (+ 2.5 % par an), en Haute Normandie (+ 2.6 % par an) et en Languedoc-Roussillon (+ 2.6 % par an). Et surtout en Alsace (+ 2.4 % par an), dans le Centre (+ 2.3 % par an), en Midi-Pyrénées (+ 2.2 % par an), dans les Pays de la Loire (+ 2.2 % par an) et en Poitou-Charentes (+ 2.3 % par an). Elle a été la plus lente en Bourgogne (+ 1.6 % par an), en Champagne-Ardenne (+ 1.6 % par an), en Lorraine (+ 2.0 % par an) et en Picardie (+ 1.6 % par an) … et surtout en Auvergne (+ 1.1 % par an), en Franche-Comté (+ 0.8 % par an), dans le Limousin (+ 0.8 % par an). 2,36,55,42,61,75,14,64,52,01,60,02,50,93,002461999200020012002200320042005200620072008200920102011Taux de variation des loyers (en %)Moyenne 1998-2011La variation des loyers de marchéd'après CLAMEUR /août 2011/ Depuis le début de l’année 2011, la progression des loyers a été de 0.9 %, sur un an. Dans certaines régions, les loyers progressent comme l’ensemble du marché : en Alsace (+ 1.0 %), en Bretagne (+ 1.0 %), en Midi-Pyrénées (+ 0.9 %) ou en Ile de France (+ 0.8 %). Ils augmentent en revanche plus rapidement que le marché en Languedoc-Roussillon (+ 1.7 %), en PACA (+ 1.6 %), dans les Pays de la Loire (+ 1.6 %), en Poitou-Charentes (+ 1.7 %), dans le Nord Pas de Calais (+ 1.3 %) et en Rhône-Alpes (+ 1.4 %). Et surtout, en Picardie (+ 2.5 %) et en Champagne-Ardenne (+ 2.7 %). Ils n’augmentent en revanche que très peu dans le Centre (+ 0.5 %) et en Lorraine (+ 0.3 %). Mais les loyers de marché reculent en Aquitaine (- 0.5 %), en Bourgogne (- 0.8 %), en Haute Normandie (- 0.7 %) et en Basse Normandie (- 1.4 %) : ils reculent même à un rythme soutenu en Auvergne (- 2.6 %), en Franche Comté (- 2.2 %) et dans le Limousin (- 2.6 %). Et alors qu’en 2009 les loyers de marché avaient reculé sur les 3 pièces et plus (45.2 % du marché), la progression des loyers qui se constate depuis 2010 concerne tous les types de logements : x les loyers des 2 pièces (31.1 % du marché) et ceux des 5 pièces et plus (7.2 % du marché) progressent le moins rapidement en 2011 : avec + 0.3 % pour les 2 pièces (contre + 3.1 % en - 6 -Mais cette dégradation n’a pas été régulière sur l’ensemble de l’année 2009. Le premier semestre avait été particulièrement mauvais, encaissant par exemple l’essentiel du recul de la mobilité résidentielle. Alors que durant l’été, le marché s’est stabilisé. 100,0100,0109,1114,7106,8102,0105,0104,9101,2101,8100,9108,6111,8112,810011019981999200020012002200320042005200620072008200920102011Vacance locative (base 100 en 1998)La vacance locatived'après CLAMEUR /août 2011/ C’est dans ce contexte que l’année 2010 a débuté : après avoir hésité jusqu’à l’été, l’activité du marché s’est nettement ressaisie dès la rentrée. Le redémarrage de l’activité a alors permis au taux de mobilité de se redresser : + 3.1 % en 2010, pour s’établir à 26.5 % sur l’ensemble de l’année. Sans retrouver ses niveaux élevés du début des années 2000, la mobilité s’est cependant ressaisie : confirmant que le marché locatif privé sortait de la récession, plus tôt que prévu il est vrai. Aussi, la progression de la vacance locative a sensiblement ralenti, sous l’effet du redémarrage de la demande : + 2.9 % en 2010 (mais + 10.8 % depuis 2008). Les tendances des loyers se sont inscrites dans cette évolution du marché : x les loyers de marché se sont stabilisés en 2009 : la survenance de la crise a amplifié le ralentissement amorcé dès 2006. Et afin de mettre en location leurs biens sur un marché plus difficile qu’auparavant, les bailleurs ont dû intensifier l’effort d’amélioration et d’entretien avant la remise en relocation. La part des logements reloués après travaux s’est ainsi établie à 33.4 % en 2009, contre 23.2 % en 2008 (et 25.9 % en moyenne, chaque année, de 1998 à 2011) ; x l’année 2010 a bénéficié de la reprise du marché et de la remontée de la mobilité résidentielle : les loyers de marché ont ainsi augmenté de 2.5 %. C’est une évolution remarquable, après une année 2009 particulièrement mauvaise, à cet égard. Mais compte tenu des incertitudes du marché et des hésitations de la demande, la part des logements reloués après travaux a encore progressé : elle s’est établie à 33.7 %, à un niveau jamais Evolution des loyers de marchéLes 10 villes les loyers ont leplus baisséLes 10 villes les loyers ont leplus augmentéAutres grandes villesHausse de la vacanceLoyers de marché par taille delogementsType delogementsLoyer2011Loyer aum2Evolutionen un anStudio et 1 pièce446 16,6 1,4%2 pièces563 12,6 0,3%3 pièces678 10,4 0,9%4 pièces789 9,4 1,8%5 pièces et +1051 9,1 0,4%Ensemble709 12,4 0,9%VillesLoyer 2011(/m2)Variation2011MontreuilCréteilDrancyVersaillesVitry-sur-SeineLa Seyne-sur-MerChampigny-sur-MarneNiortClichyBrest17,4 15,6 18,2 17,8 15,0 11,5 15,2 9,3 18,1 8,5 7,3%6,9%5,9%5,8%5,8%5,4%3,8%3,3%3,2%3,1%VillesLoyer 2011(/m2)Variation2011ParisGrenobleToulouseBordeauxRennesLilleStrasbourgLyonNiceMarseille22,4 11,9 11,2 11,9 11,9 13,3 11,8 12,2 14,1 12,2 -0,1%-0,3%-0,4%-0,9%-1,7%+1,9%+1,5%+1,2%+1,2%0,0%VillesLoyer 2011(/m2)Variation2011DijonArgenteuilMérignacLimogesNeuilly sur SeineColombesRueil-MalmaisonCalaisBesançonSarcelles10,6 14,8 9,8 9,1 22,5 15,9 17,7 8,7 9,4 9,6 -2,0%-2,0 %-2,4 %-2,5 %-2,5 %-2,6 %-2,7 %-2,7 %-3,4 %-5,2 %de loyer constaté est en 2011, de 1,9%.Mais cet écart est fortement dépendant dela réalisation ou non par le bailleur de tra-vaux. En effet, si le bailleur a réalisé destravaux d’amélioration et d’entretien, lahausse des loyers est de +9,3%. Si lebailleur n’a réalisé que des travaux cou-rants, la hausse n’est que de 1,0%. Et s’il areloué sans travaux, la variation est négati-ve: -5,4%.La variation des loyers en cas de relocationest aussi très variable suivant les régions.Mesurée entre1998 et2011, la variationest de +4,8% par an (France entière). Maiselle atteint 8,0% en Ile-de-France ou4,3% en Rhône-Alpes et PACA, alorsqu’elle est négative dans trois régions: -0,2% en Basse-Normandie, -0,8% enFranche-Comté et -0,9% en Limousin.Taux de variation des loyersSource Clameur août2011Source Clameur août2011
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