vendredi 6 juin 2025

ns34 – 11 janvier 2011

AccueilAnciens numérosns34 - 11 janvier 2011
– 2 – Marchés –
Logement : Selon Century 21, les prix des logements ont fortement progressé en 2010
– 2 – Marchés –
Logement : Selon Century 21, les prix des logements ont fortement progressé en 2010
Immobilier d’entreprise : Les investissements en hausse de 41 % en 2010, selon les chiffres de Cushman & Wakefield

– 4 – Loi de finances pour 2011 –
Majoration de trois points de la taxation des plus-values
Niches fiscales / ISF / Impôts locaux / Crédits d’impôt
Investissements outre-mer
Résidences de tourisme / Lease-back d’immeubles
IR / Droits de succession

– 8 – La loi de finances rectificative –
Nouvelle taxe pour le Grand Paris / La réforme des valeurs locatives
La réforme des taxes d’urbanisme / Taxe sur les bureaux en Ile-de-France / Redevance pour création de bureaux / Scellier

– 7, 12 – En bref –
Affichage du DPE : le décret est paru / Agenda / Acteurs



CRÉÉE>>Une nouvelle taxe d’équipement pour lefinancement du Grand Paris (p.8).PUBLIÉS>>Le décret sur l’affichage du DPE dans lesannonces immobilières est paru (voir p.12).>>Les nouveaux barèmes des droits de suc-cession (p.7), de l’impôt sur le revenu (p.7)de l’ISF (p.5).>>Le nouveau régime de la redevance pourcréation de bureaux en Ile-de-France (p.11)PROGRAMMÉES>>La réforme des valeurs locatives pour lesimpôts locaux: elle commence par leslocaux commerciaux et professionnels etprend pour référence la date du 1erjanvier2012 (p.8).>>La réforme des taxes d’urbanisme: ellepasse par la création d’une nouvelle taxed’aménagement et d’un versement poursous-densité (p.9).RABOTÉS>>Les crédits d’impôt, par la loi de financespour 2010 (p.4).AUGMENTÉS>>Les tarifs de la taxe sur les bureauxenIle-de-France augmentent de 41%.>>L’imposition des plus-values immobilières,est majorée de trois points: elle passe de16% à 19% (p.4).ANALYSÉS>>Le marché de l’immobilier d’habitation,par le réseau Century 21>>Le marché de l’immobilier d’entreprisepar Cushman & Wakefield.La fiscalité immobilière en janvier2011Si les lois de finances de cette année comportent leurs lotshabituels de modifications, elles programment également desréformes pour les mois qui viennent. Dans l’attente de laréforme de la fiscalité du patrimoine programmée au prin-temps prochain, la loi de finances donne le coup de rabotannoncé aux niches fiscales et relève l’imposition des plus-valuesimmobilières. La loi de finances rectificative aborde le chantier dela réforme des taxes d’urbanisme. Elle a pour objectif de réduirele nombre d’impositions en vigueur pour les remplacer par deuxtaxes: la taxe d’aménagement et le versement pour sous-densité.Ce dernier renverse la logique qui prévalait jusqu’alors dans leversement pour dépassement du PLD; la fiscalité de l’urbanismese met ainsi au diapason de la volonté des politiques urbaines ini-tiée par la loi SRU en 2000 qui vise à promouvoir un urbanismeplus dense. Il était en effet illogique, dans cette perspective, decontinuer à taxer le dépassement de densité. C’est donc la sous-densité qui est désormais pénalisée, sous réserve toutefois d’unedécision des collectivités locales puisque sa création est liée à cel-le de la mise en place d’un seuil minimum de densité. Autre pro-jet en cours: la réforme des valeurs locatives pour les basesd’impôts locaux, également amorcée par la loi de finances recti-ficative.Signalons aussi deux autres mesures, qui figurent également dansla loi de finances rectificative. La première est la forte hausse dela taxe sur les bureaux en Ile-de-France, la seconde est le réamé-nagement de la taxe destinée à financer le Grand Paris. La taxemise en place par la loi du 3juillet 2010 est abrogée avant mêmed’avoir eu le temps de s’appliquer et cède la place à une nouvel-le taxe spéciale d’équipement.Pour présenter un panorama des modifications affectant la fis-calité de l’immobilier en cette rentrée 2011 nous vous proposonsun numéro spécial fiscal, complété par deux éclairages sur le mar-ché: l’un en immobilier d’habitation émanant du réseau Century21 et l’autre en immobilier d’entreprise au conseil Cushman &Wakefield. Si le secteur du logement a connu une nouvelle foisde fortes hausses en 2010, ces derniers mois montrent surtoutune disparité importante du marché. Quant au secteur dubureau, il a retrouvé des couleurs en 2010.Nous vous adressons également tous nos vœux pour la nouvelleannée. Cette année sera certainement riche en innovation fisca-le. Espérons que cette richesse de modalités ne se doublera pasd’un alourdissement trop fort de la fiscalité! BDJURIShheebbddooLa lettre du droit immobilierpour les professionnelswww.jurishebdo.frNUMÉRO spécial 3411JANVIER 2011ISSN1622-141911EANNEEL’ESSENTIEL..immobilier- 2 -Marchés-Logement: Selon Century 21, les prix des logements ont fortementprogressé en 2010Immobilier d’entreprise: Les investissements en hausse de 41% en2010, selon les chiffres de Cushman & Wakefield- 4 -Loi de finances pour 2011-Majoration de trois points de la taxation des plus-valuesNiches fiscales / ISF / Impôts locaux / Crédits d’impôtInvestissements outre-merRésidences de tourisme / Lease-back d’immeublesIR / Droits de succession- 8 -La loi de finances rectificative-Nouvelle taxe pour le Grand Paris / La réforme des valeurs locativesLa réforme des taxes d’urbanisme / Taxe sur les bureaux en Ile-de-France /Redevance pour création de bureaux / Scellier- 7, 12 -En bref-Affichage du DPE: le décret est paru / Agenda / ActeursSOMMAIREEDITORIALla rédaction de JurisHebdovous présente tous ses vœux pour 2011.Numéro spécial: lois de finances
prix) à 2648 le m2.Le réseau constate une hausse forte dunombre de candidats acquéreurs dans lesagences (+38%).L’essentiel de la hausse a eulieu au 1ersemestre 2010Mais Laurent Vimont observe quel’essentiel de la hausse a eu lieu au 1ersemestre de l’année 2010. Au 2esemestreen revanche, les agents ont commencé àconstater une augmentation des délaisde vente (1 jour en moyenne mais 4 joursà Paris). Il en déduit que le marché com-mence à se bloquer et que la hausses’essouffle. À Lyon en particulier, la haus-se est presque exclusivement due à la 1epartie de l’année. Dans certaines régions,on constate une baisse des prix.En conséquence, Laurent Vimont juge lemarché très disparate. En Bourgogne parexemple, les prix ont baissé de 10% au2esemestre 2010.Pour l’ensemble de l’année, toutes lesrégions sont en hausse, à l’exception dela Base Normandie qui recule de -1,95%à 1711 le m2.Conclusion : le 2esemestre a rongé la for-te hausse du 1ersemestre 2010.Perspectives 2011 : l’aménagement duPTZ devrait permettre de soutenir le mar-ché de la primo-accession.Abstraction faite d‘une hausse des taux,les prix devraient selon Century 21 pro-gresser à nouveau de 3% en 2011. Eneffet, s’il y a eu un mouvement à la bais-se au 2esemestre 2010, il doit davantages’analyser comme un réajustement quecomme une tendance longue.Les prix devraient continuer à être trèsdisparates. La tendance est àl’allongement des durées de vente.Évoquant la hausse de la fiscalité desplus-values immobilières, Century 21 esti-me qu’il y a un risque de retour à la pra-tique des dessous-de-table, qui avaienttotalement disparu… L’analyse du marché de l’habitation(1)quepropose le réseau Century 21 confirmedes tendances attendues mais fournitaussi des données plus surprenantes. Ainsion découvre par exemple que, parmi lesacquéreurs de logements locatifs, la partdes ouvriers ou employés a presque dou-blé: elle était de 10,5% en 2001 et elle aatteint 19,5% en 2010. Pour SylvainJuteau, directeur gestion immobilière,cela s’explique notamment par la volontéde ces acquéreurs de se constituer uncomplément de retraite et de recourir àun mécanisme d’épargne forcée.Autre évolution notable: la part des étu-diants dans la population des locatairess’est effondrée. Elle était de 23% en2001, elle a chuté à 10,5% en 2006 et à3,6% en 2010. Plusieurs facteurs explica-tifs: augmentation du nombred’établissements universitaires qui rap-proche les lieux d’enseignement des lieuxd’habitation des étudiants, développe-ment des budgets consacrés aux équipe-ments téléphoniques et informatiques, etinterdiction des locations de chambres demoins de 9m2issue de la loi SRU qui aprovoqué la sortie du parc de nom-breuses petites chambres.S’agissant des prix des loyers, le loyermoyen d’un appartement était de442euros en 2001, il a atteint 585eurosen 2010, soit une hausse de 32,3%. MaisSylvain Juteau observe que cette aug-mentation est pour partie due à uneaugmentation de la surface moyenne(+14,3%) et pour partie liée à la haussedu prix au m2(+17,2%) et que celle-ci estinférieure à l’inflation (+16,6%).À plus court terme, le réseau observe unretour vers la pénurie locative. En 2010,la hausse des loyers a été de l’ordre de4%, et a été tirée surtout parl’augmentation des 2 pièces (+4,9%) etdes 5 pièces (+10%)Perspectives 2011: le réseau Century 21estime que les ouvriers et employés vontcontinuer à investir, que les étudiants neseront pas de retour sur le marché et quel’impact de la construction neuve n’aurapas d’impact à la baisse sur les loyersavant 2012.Les prix ont grimpé de 8,7 %en un anPour les transactions, Laurent Vimont,président de Century 21 France indiqueque les prix des logements ont progresséde +8,7% en un an.Le prix moyen atteint 2515 au m2,record historique. Les appartements ontprogressé plus vite (+10,6%) que les mai-sons (+6,7%). Le montant moyen d’unevente s’établit à 195649euros.Les acquéreurs d’appartements se por-tent sur des surfaces plus petites alorsque les surfaces augmentent dans lesacquisitions de maisons individuelles.Le réseau constate chez les acheteurs unretour des cadres supérieurs et des retrai-tés alors que les ouvriers et employés sefont plus rares.Les conditions de financement plus favo-rables ont permis une baisse de la duréemoyenne des prêts (de 20,4 à 19,8 ans).Les marges de négociations sont en bais-se; de 7% en 2009, elles sont passées à5,2% en 2010 (écart de prix entre lamise en mandat et la vente réelle).Forte hausse des prix à ParisÀ Paris, les prix ont augmenté de 18,5%en un an atteignant le prix moyen de7457euros le m2.En Ile-de-France (hors Paris), le prixmoyen a progressé de +7,8%. Seuls lesdépartements des Yvelines et del’Essonne n’ont pas retrouvé leurs prix de2008.À Lyon, la hausse est surtout forte pourles maisons individuelles (+22,02% duprix au m2) alors que celle des apparte-ments est de 3,25%. Le prix moyen estde 2487 le m2.À Marseille en revanche, le marché estquasiment stable (-0,3% de baisse des11janvier 20112JURIShheebbddooimmobilierLLOOGGEEMMEENNTTMMAARRCCHHÉÉEn ce début d’année, voici deux éclairages sur les marchés del’immobilier. L’un de Century 21 pour le marché du logement et l’autrede Cushman & Wakefield sur celui de l’immobilier d’entreprise.Les prix des logements ont fortement progressé en 2010(1)Conférence de presse du 4janvier 2011Source: Century 21Prixmoyen aum2Évolutionannuelle2010/2009PrixmoyenacquisitionFrance2515+8,69 %195649Paris7457+ 18,46 %346686Ile-de-France3157+7,78 %235939Lyon et sarégion2487+9,27 %201363Marseille etsa région2648-0,30%191233Loyer 2009Loyer 2010ÉvolutionStudio1 pièce420429+2,1 %2 pièces529556+4,9 %3 pièces653677+3,6 %4 pièces774804+3,8 %5 pièces877966+10 %Les prix des logements en 2010Les loyers en 2010
Le marché du bureau: investissements en hausse de 41% en 201011janvier 20113JURIShheebbddooimmobilierIIMMMMOOBBIILLIIEERRDDEENNTTRREEPPRRIISSEEEn matière d’immobilier commercial,Christian Dubois, directeur général deCushman & Wakefield, considère que si2010 a été l’année de la crise, 2011 seral’année de sortie de la crise (1). Il observequ’il y a moins d’ouvertures effectivesque d’ouvertures programmées et que leparc ne croit donc pas autant que la per-ception que l’on en a.L’immobilier de centre-ville se porte bien.En 2011, il devrait y avoir un maintiendes valeurs locatives, avec un regain dusecteur du luxe et du haut de gamme. Latendance lourde est au développementdu moyen haut de gamme.Christian Dubois indique que la haussede l’indice du coût de la constructionpourrait provoquer des cessions ou desarbitrages d’enseigne car avec cettehausse, le loyer peut se trouver à unniveau supérieur à celui du marché.S’agissant des centres commerciaux, deuxschémas fonctionnent bien: d’une partcelui des grands centres régionaux, quimaintiennent leurs chiffres d’affaires etrestent recherchés et d’autre part celuides centres commerciaux de proximité,qui ont des loyers abordables et propo-sent des services de proximité.En revanche, un secteur est plus menacé,il s‘agit des hypers avec galeries d’unedizaine de boutiques. Le danger est leurbanalisation. Beaucoup sont structuréesen copropriété et nécessitent destravaux; pour Christian Dubois, c’estdonc le secteur qui va souffrir de plus. Lasolution pour eux est de créer de la diffé-renciation.Les parcs d’activité commerciale fonction-nent bien lorsqu’ils sont adossés ouproches d’une surface alimentaire.InterventionnismeAnalysant notre édifice normatif, Chris-tian Dubois déplore l’interventionnismepolitique des élus. Il cite l’exemple durefus d’installation de certaines enseignessur les Champs Elysées qui se traduit parun refus en CDAC, mais qui est annulépar une autorisation ultérieure de laCNAC. Le projet de loi Ollier ambitionned’intégrer le droit de l’urbanisme com-mercial dans le droit commun del’urbanisme et vise à créer des commis-sions régionales d’aménagement com-mercial. Il va obliger les élus à établir unecartographie de leurs territoires, maispour Christian Dubois, il faut d’abord fai-re un état des lieux des SCOT.S’agissant de l’évolution des formes decommerce, Christian Dubois estimequ’une partie de l’urbanisme commercialse transforme en urbanisme de show-room, qui donne lieu ensuite à un achatsur internet. Toutefois, il reste importantd’avoir un emplacement car il comporteun effet de vitrine. Mais il y a désormaisune décorrélation entre le chiffred’affaires et le loyer.Demande placée: + 19 %Pour le secteur du bureau, ThierryJuteau, directeur général, indique que lademande placée a progressé de 19% en2010, avec 2,092millions de m2vendusou loués aux utilisateurs en Ile-de-France.Le loyer prime a augmenté de 9% en unan, s’établissant à 760/m2/an maisl’écart entre la valeur faciale et la valeuréconomique est élevé. Le nombre detransactions sur les surfaces de plus de4000m2a progressé en 2010: 93 opéra-tions, contre 68 en 2009. La plupart desmouvements sont liés à des regroupe-ments. Les utilisateurs sont de plus enplus vigilants sur les questions de déve-loppement durable et de maîtrise de laconsommation d’énergie. S’agissant desloyers, le marché est très segmenté,l’emplacement reste déterminant et laquestion des transports est une préoccu-pation croissante.Pour Thierry Juteau, le talon d’Achille dumarché est la raréfaction de l’offre neu-ve. Il prévoit à l’horizon 2012 et 2013, undéséquilibre entre la demande des utili-sateurs et une offre neuve se raréfiant.Un autre élément d’incertitude est lié ausecteur public car l’administration imposeun maximum de loyer de 400/m2. Thier-ry Juteau estime qu’il devrait y avoir unemontée en puissance des frichestertiaires; certains immeubles ayantbesoin d’être recyclés. Pour certainsimmeubles, loin des transports, on peutMMAARRCCHHÉÉmême se poser la question de leur avenir.Prévisions: Cushman & Wakefield prévoitpour 2011 un volume de demande placécompris entre 1,8 et 2millions de m2.Marché de l’investissement enhausseOlivier Gérard, président et directeur dudépartement investissement, indique quele marché de l’investissement a augmentéde 41% en 2010 grâce au redémarragede grosses opérations. Les volumesd’investissements en bureaux sont enhausse. Les investisseurs français occupent56% du marché mais la part des étran-gers est en hausse. Parmi eux, les investis-seurs allemands sont les plus actifs.Les taux de rendement ont légèrementbaissé. Les volumes investis sont en fortehausse mais restent inférieurs à lamoyenne sur dix ans. La part desbureaux a diminué, au profit des investis-sements en commerces.Les investissements se portent principale-ment sur les bureaux en Ile-de-France,mais en province, ce sont les commercesqui attirent le plus les investisseurs. Lesinvestisseurs recherchent toujours desactifs sécurisés.Pour 2011, Olivier Gérard indique qu’ilsubsiste une insécurité sur la reprise etqu’il pourrait y avoir une reprise sanscréation d’emplois, ce qui serait évidem-ment défavorable au secteur. Les investis-seurs devraient donc rester prudents. Lesinvestisseurs étrangers devraient conti-nuer à s’intéresser au marché francilienqui est très stable, contrairement au mar-ché de Londres, bien plus volatil.L’orientation du marché se porte vers desactifs sécurisés, bien situés près des trans-ports en commun. Une partie du stockest à retraiter. Les perspectives électo-rales devraient provoquer une baissed’activité du secteur public. Chiffres clés du marché en2010- 11milliards d’euros investisen2010: +41% par rapport à 2009, maismoins que la moyenne sur 10 ans (14,5Md).- 2,1millions de m2debureauxloués ou vendus aux utilisateurs,contre 1,75million en 2009.- 1,76million de m2d’entrepôt: lademande placée en 2010 a dépassécelle de 2009 (1,6million).Quoi de neuf pourl’indexation des loyers?Les dirigeants de Cushman & Wakefieldobservent:- en matière de locaux commerciaux, quel’indice des loyers commerciaux se diffusedans les centres commerciaux mais bienmoins dans les centres villes ou lesbailleurs préfèrent conserver l’ICC.- en matière de bureaux, dans l’attented’une légalisation de l’indice des loyersd’activité tertiaire (ILAT), les négocia-tions tendent, tout en conservant l’ICC,à lui associer un plafonnement del’évolution de l’indice.(1)Conférence de presse du 5janvier 2011
11janvier 20114JURIShheebbddooimmobilierPlus-values immobilières: haus-se de 3 points de l’impositionLe taux d’imposition des plus-valuesimmobilières pour les particuliers est aug-menté de trois points: il passe de 16% à19% (art. 6). Cela s’applique pour les ces-sions réalisées à compter du 1erjanvier2011.Compte tenu de la majoration du tauxdu prélèvement social (cf. ci-après),l’imposition des plus-values est donc por-tée de 28,1% à 31,3%.Par ailleurs, la loi (art. 91) a supprimél’exonération des plus-values pour laseconde cession d’une habitation enFrance des non-résidents(cette exoné-ration pour la seconde cession résultaitde la loi du 30décembre 2005).Le taux du prélèvement socialsur lesrevenus du patrimoine et les produits deplacement est augmenté de 0,2%, portéde 2% à2,2%. Le taux global de laCSG, CRDS et prélèvement social est doncporté de 12,1 à 12,3%.Cette majoration s’applique pour lesrevenus du patrimoine perçus à compterdu 1erjanvier 2010 et pour les produits deplacement à compter du 1erjanvier 2011.Niches fiscalesDeux mesures viennent minorer la portéedes avantages fiscaux:1. La réduction du plafonnement globalLe plafonnement global des niches fis-cales est une nouvelle fois réduit. Fixé parla loi du 27décembre 2008 à 25000 et10% du revenu imposable, il a été réduità 20000 et 8% du revenu par la loi du30décembre 2009. La nouvelle loi definances réduit le plafond à 18000 et6% du revenu.Si un contribuable a un revenu de200000, le plafond est de 30000.(18000 +6% de 200000).Cette nouvelle règle s’applique à comp-ter de l’imposition des revenus de 2011.Toutefois, sont exclus de ce nouveau pla-fond et restent donc soumis au plafondantérieur, les réductions concernant lesinvestissements locatifs dans les rési-dences meublées et les investissementslocatifs Scellier, si l’engagement a étésouscrit avant le 1erjanvier 2011.Le nouveau plafond ne s’applique pasnon plus aux investissements outre-merpour les acquisitions d‘immeubles ayantfait l’objet d’une déclaration d’ouverturede chantier avant le 1erjanvier 2011 oudes travaux de réhabilitationd’immeubles pour lesquels des acomptesd’au moins 50% ont été versés avant le1erjanvier 2011.2. La réduction générale de 10 %.Deuxième mesure affectant l’efficacitédes réductions ou crédits d’impôts: leurtaux est de façon générale réduit de10% (art. 105). Toutefois, certainesréductions ou crédit d’impôts étant sup-primés, ils ne sont pas concernés par laréduction de 10%. C’est le cas parexemple de la réduction d’impôt au titredes investissements locatifs dans le sec-teur du tourisme ou la réduction d’impôtpour intérêt d’emprunt pour l’acquisitiond’une résidence principale.La réduction de 10% s’applique à la foisau taux et au plafond de la mesure.Ainsi, pour le Scellier, le taux de la réduc-tion d’impôt pour les investissements de2011 devait être de 15%, il est réduit à13%. Pour les investissements BBC, lamajoration de 10 points n’est plus que de9 points. Les investissements 2011 quidevaient bénéficier d’un taux de réduc-tion de 25% sont réduits à 22%.Pour le Scellier intermédiaire (prolonga-tion de l’engagement de location au-delàde 9 ans avec un plafond de loyer et pla-fond de ressources des locataires) lecontribuable peut bénéficier d’un com-plément de réduction d’impôt de 2%par an. Ce taux sera désormais établi parpériode triennale (6%), mais, aprèsréduction de 10%, il sera fixé à 5%.Le contribuable qui investit en Scellieravait donc une réduction d’impôt de25% en 2011 ou 20% en 2012 du prixde revient du logement en cas de loca-tion pour 9 ans. Ce taux est réduit à 22%ou 18%. S’il loue 12 ans, il a 5% de pluset s’il loue 15 ans, il a à nouveau 5% enplus.En principe, la mesure de réductions’applique à compter des dépensespayées en 2011. Toutefois, si le contri-buable a pris l’engagement de réaliser uninvestissement immobilier avant le31décembre 2010, la réduction de 10%ne s’applique pas. Pour les contrats deréservation, le contrat de réservation doitLLAALLOOIIDDEEFFIINNAANNCCEESS22001111LLÉÉGGIISSLLAATTIIOONNMajoration de la fiscalité des plus-values immobilières et baisse générale des crédits d’impôtsLa loi de finance pour 2011 (n°2010-157 du 29décembre 2010) a été publiée au JO du 31décembre(p.23033). La hausse de trois points d’imposition des plus-values immobilière est la mesure qui frappe le plusdirectement les propriétaires de biens immobiliers. La réforme du PTZ, qui se mue en PTZ+ en accompagnantla suppression notamment du crédit d’impôt pour intérêts d’emprunt est également notable ainsi que laréduction globale des niches fiscales par le “coup de rabot” de 10%.Avantage fiscalArt. du CGIRégime antérieurNouveaurégimeRéduction d’impôt pourinvestissements locatifs ensecteur tourisme (travaux)Art. 199decies F20% pour les résidences de tourismeou meublés de tourisme40% dans les VRT18%36%Restauration MalrauxArt. 199tervicies30% des travaux en ZPPAUP40% en secteur sauvegardé ou enquartier ancien dégradé27%36%Réduction d’impôt pourinvestissements locatifs enrésidences meubléesArt. 199sexvicies20% de l’investissement retenu àhauteur de 300000 (en2011et2012)18%ScellierArt. 199septviciesEn 201115% de l’investissement hors BBC25% de l’investissement en BBC13%22%Scellier intermédiaireComplément de 2% de réductiond’impôt par année (2 X 3 ans)5% par pério-de triennaleRéduction d’impôt pourdépenses de préservation dupatrimoine naturelArt. 199octovicies25% des dépenses supportées par lepropriétaire22%Crédit d’impôt pour équipe-ments de l’habitation principale(développement durable)Art. 200quaterTaux de 15%, 25%, 40% ou 50%suivant les équipements13%, 22%,36% ou 40%Crédit d’impôt assuranceloyers impayésArt. 200nonies50% du montant de la prime45%La réduction de 10% des avantages fiscaux
11janvier 20115JURIShheebbddooimmobilierLLAALLOOIIDDEEFFIINNAANNCCEESS22001111être signé devant notaire ou enregistréau service des impôts avant le31décembre 2010 et que l’acte authen-tique soit signé avant le 31mars2011.L’administration doit publier par décret lemontant des nouveaux taux qui résultentdes nouvelles règles de l’article105 de laloi de finances.ISFLes taux de l’ISF sont inchangés, mais leslimites du barème sont réévaluées com-me la 1etranche du barème de l’impôtsur le revenu. Le barème au 1erjanvier2011 est donc le suivant.Impôts locaux>Les coefficients de revalorisationdes valeurs locatives pour 2011 sont fixésà 1,02 pour l’ensemble des propriétés,qu’elles soient bâties ou non (art. 117).>Variation des abattements pourcharges de famille.Les abattements obligatoires de 10%pour chacune des deux premières per-sonnes à charge et de 15% pour chacu-ne des personnes à charge suivante pou-vaient être majorés de 5 points ou de 10points. Désormais, ils pourront l’être d’unou de plusieurs points sans que la majo-ration puisse dépasser 10 points.L’abattement général facultatif à la baseétait jusqu’à présent de 5%, 10% ou15%. Il pourra désormais être de 1% à15%.Pour l’abattement en faveur des per-sonnes modestes, il pouvait être de 5%,10% ou 15%, pour les personnes dontles revenus sont au maximum de10024euros en 2011 (revenus 2010) pourla 1epart de quotient familial (2676pour chaque demi-part supplémentaireet 1338 pour chaque quart de part sup-plémentaire) et à condition que la valeurlocative du logement concernée soit infé-rieure à 130% de la valeur locativemoyenne des habitations de la commu-ne.Désormais, l’abattement pourra varier de1 à 15%.Un autre mesure liée à la réforme de lataxe professionnelle. Rappelons que la loia, depuis le 1erjanvier 2011, transféré auxcommunes la part départementale de lataxe d’habitation. La loi nouvelle prévoit(art. 108 IX-A3e) que les contribuablesacquitteront en 2011 le même montantde taxe d’habitation qu’en 2010, à tauxidentique, si la commune ne reprend pasles abattements qui étaient pratiqués parles départements.>Logements vacantsLes communes peuvent déjà soumettre àtaxe d’habitation les logements vacantsdepuis plus de 5 ans. Cette faculté estétendue aux EPCI. Cela suppose toutefoisque l’EPCI ait adopté un programmelocal de l’habitat (art. 113, modifiantl’art. 1407 bis du CGI).Taxes spéciales d’équipementLes plafonds des taxes spécialesd’équipement de certains établissementspublics fonciers (EPF) sont relevés.C’est le cas pour:- l’EPF de Lorraine, porté de 15 à 25mil-lions d’euros,- l’EPF de Provence-Alpes-Côte d’Azur,porté de 34 à 50millions,- et l’EPF de Guyane, porté de 1,875 à2,365millions d’euros (art. 119, 120 et134).Le nouveau PTZ +La loi nouvelle (art. 90) accorde un créditd’impôt aux banques qui accordent unprêt sans intérêt aux personnes physiquesqui achètent leur première résidenceprincipale, avec ou sans travaux. Les prêtsdoivent être émis entre le 1erjanvier 2011et le 31décembre2014. Le régime anté-rieur, qui devait prendre fin endécembre2012, est donc abrogé paranticipation, au 31décembre 2010.>Fin du Pass-FoncierConséquence de la réforme du PTZ, lePass-Foncier est supprimé. Ce régime, quipermettait l’accès à la TVA à 5,5% nes’applique qu’aux opérations engagéesjusqu’au 31décembre 2010 (art. 94).Fin du crédit d’impôt pour inté-rêts d’empruntMesure phare du paquet fiscal de 2007,le crédit d’impôt pour intérêt d’empruntpour l’acquisition d’une résidence princi-pale est abrogé (art. 90 II G LF). Rappe-lons qu’il était de 40% des intérêts payéspour la 1eannuité et de 20% pour les 4annuités suivantes.Les mesures transitoires sont lessuivantes:- Lorsque l’offre de prêt est émise àcompter du 1erjanvier 2011, le créditd’impôt n’est plus applicable.- Si l’offre a été émise avant le 1erjanvier2011, mais que l’acte d’acquisition du loge-ment intervient après le 30septembre2011ou que la déclaration d’ouverture de chan-tier intervient après cette date, le créditd’impôt n’est plus applicable.Crédit d’impôt développementdurable en baisseCe crédit d’impôt lié à l’équipement del’habitation principale (art. 200 quater duCGI) est modifié par l’article 36 II de la loide finances.>Le taux du crédit d’impôt quis’applique aux dépenses d’équipementen panneaux photovoltaïquesest réduitde moitié: il passe de 50% à 25%.La date de diminution du taux est fixéeau 29septembre 2010, date à laquellela mesure a été annoncée.Mais il est possible de conserver le béné-fice du taux de 50% si le contribuable a- accepté un devis et payé un acompteavant le 29septembre 2010,- ou obtenu un financement d’un établis-sement de crédit avant cette même date,- ou, après un démarchage à domicilesigné avant le 29septembre, effectué unpaiement avant le 7octobre 2010.De plus, et en application de la mesuregénérale de réduction de 10% des nichesfiscales, le taux du crédit d’impôt estréduit à 22,5%à compter des dépensesréalisées à compter du 1erjanvier 2011 (età 45% pour les mesures qui bénéficiaientdu taux de 50%).>Matériaux d’isolation thermique desparois opaquesPour ces matériaux, qui relèvent du créditd’impôt (dépenses retenues dans la limitede 8000 pour une personne seule oude 16000 pour un couple, +400 parpersonne à charge), l’article 36 II de la loide finances prévoit désormais unpla-fond de dépenses par m2. Ce plafond,qui doit être fixé par arrêté, distinguerace qui relève de l’isolation par l’extérieur,de l’isolation par l’intérieur.Sous réserve de publication de l’arrêté, lamesure s’applique aux dépenses payées àcompter du 1erjanvier 2011.Fraction de la valeur nettetaxable du patrimoineTarif8000000%>800000 et 13100000,55%>1310000 et 25700000,75%>2570000 et 40400001%>4040000 et 77100001,3%>7710000 et 167900001,65%>167900001,8%Barème ISF 2011
Prorogation du crédit d’impôtsur les dépenses de travauxL’article 200 quater A du CGI prévoit uncrédit d’impôt pour les dépenses- d’équipements conçus pour les per-sonnes âgées ou handicapées (créditd’impôt de 25%) et- de travaux prescrits aux propriétairesd’habitation par les plans de préventiondes risques technologiques (créditd’impôt de 15%).Ce crédit d’impôt devait prendre fin au31décembre 2010.Par ailleurs, la loi Grenelle II avait créé àcompter de janvier2011 un nouveau cré-dit d’impôt pour les dépenses de préven-tion des risques technologiques (40% dela dépense réalisée entre2011 et2013,art. 200 quater C du CGI).Mais la loi nouvelle (art. 99 LF) supprimecet article200 quater C qui devait entreren vigueur le 1erjanvier 2011 et proroged’un an le crédit d’impôt précédent, del’article 200 quater A.Celui-ci est doncmaintenu en vigueur jusqu’au31décembre2011.Par ailleurs, la loi modifie les conditionsd’application de ce crédit d‘impôt:- Elle majore le tauxdu crédit d’impôtconcernant les dépenses de préventiondes risques technologiques: il est portéde 15% à 30%.- Elle étend le bénéfice du crédit d’impôtaux dépenses effectuées par les bailleursà condition qu’ils s’engagent à louer pen-dant 5 ans le logement à titre de résiden-ce principale du locataire.Travaux de prévention desrisques technologiquesLes travaux qui sont prescrits par un plande prévention des risques technologiquesne peuvent plus bénéficier du finance-ment par un Eco-prêt à taux zéro (créditd’impôt accordé aux banques, art. 244quater U du CGI). Le législateur (art. 102LF) considère désormais, revenant sur laloi Grenelle II du 13juillet 2010, que cesont des travaux obligatoires qui ne justi-fient pas un avantage fiscal. Le créditd’impôt reste applicable pour les avancesqui ont été consenties entre le 14juillet2010 et le 31décembre 2010.Investissements outre-mer>Nouveau régimeL’article 105 III, IV et IX de laloi de finances prévoient lesmodalités d’application de lamesure de réduction de 10%des niches fiscales, pour le casde l’investissement outre-mer.Le taux est affecté d’un coef-ficient de 0,9. (voir tableau).Par ailleurs, dans certainsschémas, lorsquel’investissement est donné enlocation, de longue durée àun tiers utilisateur,l’investisseur a l’obligation derétrocéder à l’entreprise utili-satrice une partie de la réduc-tion d’impôt, sous forme dediminution de loyer ou duprix de cession. Le taux derétrocession est de 60% ou,si l’investissement est infé-rieur à 300000, à 50%.Les taux de rétrocession sontaugmentés. Celui de 60% estporté à 62,5% et celui de50% à 52,63%.Le taux de réduction d’impôt est aussimodifié, et varie selon le taux de rétro-cession (voir 2etableau).Les dispositions nouvelles entrent envigueur le 1erjanvier 2011. Toutefois lebénéfice du régime antérieur est mainte-nu si l’investisseur a pris une réservation,enregistrée chez un notaire ou au servicedes impôts avant le 31décembre 2010 età condition que l’acte authentique soitsigné avant le 31mars2011.Plafonnement des réductionsd’impôt pour investissementoutre-merDe plus, les investissements effectuésoutre-mer sont globalement plafonnés à40000euros (art. 199 undecies D du CGI).Ce plafond est ramené à 36000 (art.105, 1-1e LF). Le contribuable peut, suroption, opter pour un plafonnement à15% du revenu. Ce taux est ramené à13%.Signalons aussi rapidementd’autres articles:- La loi de finances (art. 98) exclutde la défiscalisation outre-mer lesinvestissements réalisés par lessociétés en participation.- L’article 36 exclut les investisse-ments réalisés dans la produc-tion d’électricitéutilisantl’énergie radiative du soleildesdispositifs de défiscalisationoutre-mer.- L’article 170 autorise le cumulentre lesavantages fiscaux des articles199 unde-cies C et 217 undecies C du CGI avec dessubventions ou primes pour la construc-tion, l’acquisition et l’amélioration delogements locatifs aidés.- L’article 101 de la loi de finances vise àencadrer l’activité des conseils en défis-calisation. Ces entreprises qui exercentl’activité de conseil en défiscalisationoutre-mer, si elles ne sont pas déjà desconseils en investissements financiers,devront respecter les mêmes obligationset s’inscrire au registre de l’Organismepour le registre des intermédiaires enassurance (Orias). Elles devront aussidéclarer annuellement à l’administrationles opérations réalisées.Suppression de la réductiond’impôt pour investissementdans les résidences de tourismeL’article 92 (LF) supprime la réductiond’impôt admise pour les personnes phy-siques qui font des investissements loca-11janvier 20116JURIShheebbddooimmobilierLLAALLOOIIDDEEFFIINNAANNCCEESS22001111Type d’investissement(Art. 199 undecies B 1 al 17 et 18 duCGI)Taux précé-demmenten vigueurNouveautauxInvestissements en Guadeloupe, Marti-nique, Réunion, NlleCalédonie, Polyné-sie fr. St Martin, St Barth. Terres aus-trales et antarct.50%45%Investissements en Guyane, Mayotte,St Pierre et Miquelon et Wallis-et-Futu-na60%54%Rénovation et réhabilitation d’hôtels,résidences de tourisme, village devacances classés en Polynésie, Wallis-et-Futuna, Terres australes et antarct.,Mayotte, St Pierre et Miquelon et NlleCalédonie60%54%Investissements dans le secteur de laproduction d’énergie renouvelableen Guadeloupe, Martinique, Réunion,NlleCalédonie, Polynésie fr. St Martin,St Barth. Terres australes et antarct.60%54%Investissements dans le secteur de laproduction d’énergie renouvelableen Guyane, Mayotte, St Pierre etMiquelon et Wallis-et-Futuna70%63%Rénovation et réhabilitation d’hôtels,résidences de tourisme, village devacances en Guadeloupe, Martinique,Réunion et Guyane.70%63%Nouveaumontantde larétroces-sionTaux ducréditd’impôtantérieur50%Taux ducréditd’impôtantérieur60%Majorationde 10pointsramenée àTaux ducréditd’impôtantérieur70%Nouveautaux du cré-dit d’impôtNouveautaux ducréditd’impôt62,5%48%57,6%9,6 points67,2%52,63%47,5%57%9,5 points66,5%Taux du crédit d’impôt outre-mer en casde bien donnés en locationRéduction d’impôt pour investissementsoutre-mer
tifs dans les résidences ou meublés detourisme dans certaines zones.À compter du 1erjanvier 2011 cetteréduction d’impôt (art. 199 decies E duCGI) est supprimée. Elle devait prendrefin en décembre2012, il y est mis fin paranticipation. Toutefois, si une promessed’achat ou une promesse synallagma-tique a été signée avant le 31décembre2010, l’avantage fiscal est maintenu.Précisons que le deuxième volet del’avantage fiscal concernant les rési-dences de tourisme qui concerne les tra-vaux de reconstruction,d’agrandissement, de réparation oud’amélioration (art. 199 decies F du CGI)est maintenu en l’état. Il est programméjusqu’au 31décembre2012.Lease-back d’immeublesLorsqu’une entreprise cède à une sociétéde crédit-bail un immeuble dont elle res-te occupante, elle peut bénéficier d’unsystème d’étalement de la plus-value decession soit sur la durée du crédit-bailsoit sur une durée de 15 ans (si le crédit-bail est d’une durée plus longue). Cerégime optionnel devait prendre fin au31décembre 2010. Il est prolongé jus-qu’au 31décembre2012.(art. 9 LF).Barème de l’impôt sur le reve-nuLe barème de l’IR est fixé de la manièresuivante (art. 2 et 6 LF), par hausse de1,5% de limites des tranches. Parailleurs, la dernière tranche du barème,imposée à 40%, le sera désormais à41%. Cette majoration d’impôt n’est parailleurs pas intégrée dans le calcul dubouclier fiscal.Barème des droits de succes-sionLes droits de succession ne sont pasmodifiés, mais les seuils sont actualisés dela même manière que la premièretranche du barème de l’impôt sur le reve-nu. Les principaux chiffres sont donc lessuivants. Le barème indiqué dans lesdeux premiers tableaux concerne les suc-cessions et donations en ligne directepuis les donations entre époux et parte-naires d’un PACS.Pour les successions et donations entrefrères et sœurs, le taux est de 35% jus-qu’à 24430 par fraction de part nettetaxable et de 45% au-delà.Le tableau suivant comporte les nou-veaux chiffres des abattements appli-cables aux successions et donations àcompter du 1erjanvier 2011. 11janvier 20117JURIShheebbddooimmobilierLLAALLOOIIDDEEFFIINNAANNCCEESS22001111Fraction du revenu imposable(pour une part)Tauxd’imposition59630%De 5963 à 118965,5%De 11896 à 2642014%De 26420 à 7083030%>7083041%Type de transmissionMontant del’abattementEn ligne directe ou au profitde handicapés159325Entre frères et sœurs15932Transmissions aux neveux etnièces7967Abattement à défaut d’autreabattement1594Donation entre époux ou par-tenaires de PACS80724Donations aux petits enfants31865Donations aux arrière-petits-enfants5310Limite d’exonération de donsfamiliaux de sommes d’argent31865Fraction de part nette taxableTarif80725%De 8072 à 1210910%De 12109 à 1593215%De 15932 à 55232420%De 552324 à 90283830%De 902838 à 180567735%>180567740%Fraction de part nette taxableTarif80725%De 8072 à 1593210%De 15932 à 3186515%De 31865 à 55232420%De 552324 à 90283830%De 902838 à 180567735%>180567740%Barème de l’IRAbattementsBarème des droits de successionet donation(en ligne directe)Barème des droits de successionet donation(entre époux et pacsés)BBRRÈÈVVEESSMaurice Gauchot travaillesur le décret rénovation ter-tiaireUn décret d’application de la loiGrenelle II doit préciser les obli-gations qui incombent aux proprié-taires de locaux tertiaires en vued’améliorer la performance énergé-tique dans un délai de 8 ans.Le président de CB Richard Ellis,Maurice Gauchot, a été chargé parPhilippe Pelletier, président duPlan Bâtiment Grenelle, de tra-vailler à la préparation du décretd’application en regroupant lesréflexions et les préconisationsdes professionnels du parc tertiai-re et commercial.L’ESPI change de PrésidentHenry Buzy-Cazaux, chargé de mis-sion auprès du président du Conseilde l’Immobilier de l’Etat, YvesDeniaud, a transmis la présidencede l’École Supérieure des Profes-sions Immobilières à ChristianLouis-Victor, qui va assurer uneprésidence transitoire.Herbert Smith(Pierre Popesco, associé,et Benjamin Bill) a conseillé UBS RealEstate lors de la vente à Gecina d’unensemble de 3 bâtiments de plus de45000m2à Arcueil. Les surfaces debureaux sont louées à France Télécom.Intervenaient également Wragge(Églanti-ne Loiret et Pierre Appremont) pour lesaspects fiscaux ainsi que les études nota-riales Wargny Katz et l’étude Oudot.CatellaProperty était le conseil immobi-lier de cette opération de 247millionsd’euros.Salansa conseillé la société cotée àHong Kong, Trinity Limited (filiale de Li &Fung Group), dans le rachat de la maisonde luxe Cerruti auprès de Matlin Pattersonpour un montant de 53millions d’euros.Parmi les avocats de Salans conseillantl’acquéreur, Antoine Mercier, associé,assisté de Marie Poulhies, intervenaientsur les aspects de droit immobilier.White & Case LLPa conseillé Immobi-lière Dassault (foncière au régime SIIC)dans le cadre de son augmentation decapital de 25,9millions d’euros.Vincent Morin, associé, dirigeait l’équipecomposée d’Emmanuelle Pontneau-Faure,counsel (fiscalité) et de Jean Paszkudzki(corporate).Acteurs“La responsabilité de l’agent immobilierle nouveau Hors-Série de Jurishebdo,vient de paraître. Retrouvez un bonde commande sur jurishebdo.fr
Grand Paris: nouvelle taxePour financer la création del’établissement public de la société duGrand Paris, la loi du 3juin 2010 avaitcréé une taxe spéciale d’équipement (art.7). Mais ce texte (art. 135 ter du CGI)n’aura pas eu le temps de s’appliquerpuisque la loi nouvelle (art. 31) l’abrogepour la remplacer par une nouvelle taxe.Cette nouvelle taxe spécialed’équipement (art. 31 III de la LFR) fonc-tionne avec un mécanisme différent. Ils’agit désormais d’une taxe répartieentre tous les contribuables soumis à lataxe foncière, la taxe d’habitation ou lacontribution foncière des entreprises(CFE) dans la région Ile-de-France, pro-portionnellement aux recettes que cestaxes ont procurées l’année dernière. Leproduit de la taxe est fixé par la loi à117millions d’euros. Il devrait en résulter,selon le rapport à l’Assemblée, un tauxadditionnel de:- 0,14% pour la taxe d’habitation,- 0,16% pour la taxe foncière sur les pro-priétés bâties,- 0,50% pour la taxe foncière sur les pro-priétés non-bâties,- 0,17% pour la CFE.Taxe de balayageL’article 37 de la LFR apporte des préci-sions à l’article 1528 du CGI qui a étémodifié l’an dernier.Il précise que cette taxe :- concerne les propriétaires riverains au1erjanvier de l’année d’imposition,- lorsque l’immeuble est détenu par unsyndicat de copropriétaires, que la taxeest due par le syndicat.Par ailleurs, le nouveau texte indiquenotamment que le tarif est fixé par leconseil municipal et que des tarifs diffé-rents peuvent être fixés en fonction de lalargeur de la voie.La réforme des valeurs loca-tivesLa LFR aborde (art. 34) la réforme desvaleurs locatives pour les impôts locauxen commençant par les locaux profes-sionnels. Il s’agit des locauxcommer-ciaux(art. 1498 du CGI) et des locauxaffectés à une activité professionnellenon commerciale; c’est-à-dire lesprofes-sions libérales. Ces locaux jusqu’à pré-sent rattachés aux locaux d’habitationchangent donc de groupe. Ne sont pasconcernés par cette réforme, les locauxd’habitation ni les locaux industriels ins-crits à l’actif du bilan de leur propriétaireou exploitant soumis à un régime réeld’imposition (méthode comptable, art.1499).La date de référence sera le 1erjanvier2012et permettra l’établissement desbases de l’année 2014. En 2011, des expé-rimentations sont prévues dans certainsdépartements.>Quelle méthode d’évaluation?Les locaux seront répartis en sous-groupes, dont les définitions serontfixées par décret.La loi nouvelle change aussi la méthoded’évaluation, en retenant une méthodetarifaireet, à défaut, une méthoded’appréciation directe.La méthode tarifaire consiste à définirdes secteurs d’évaluation regroupant desmarchés locatifs homogènes, par la com-mission départementale des valeurs loca-tives des locaux professionnels.Si les loyers sont insuffisamment nom-breux, il sera fait une comparaison avecles tarifs fixés pour les autres catégoriesde locaux du même sous-groupe.Cette grille tarifaire sera appliquée à lasurface pondérée des locaux. Les coeffi-cients de pondération seront fixés pardécret.Si enfin, en raison de la particularité deslocaux, il n’est pas possible d’utiliser laméthode tarifaire, l’administration utili-sera la méthode d’appréciation direc-te. Elle appliquera un taux de 8% à lavaleur vénale de l’immeuble, libre detoute occupation.La surface pourra aussi enfin être ajustée,en hausse ou en baisse, en fonction d’uncoefficient de localisation. Ce coefficientsera fixé par la commission départemen-tale des valeurs locatives des locaux pro-fessionnels.11janvier 20118JURIShheebbddooimmobilierLLAALLOOIIDDEEFFIINNAANNCCEESSRREECCTTIIFFIICCAATTIIVVEE22001100La loi de finances rectificative lance la réforme des taxes d’urbanismeLa loi de finances rectificative (n°2010-1658 du 29décembre 2010) aété également publiée le 30décembre (p.23127). Elle a la particularitéd’amorcer des réformes importantes. Elle contient ainsi la première éta-pe de la réforme des taxes d’urbanisme, mais aussi la première étapede la réforme des évaluations foncières, reprenant le chantier restésans suite de la loi du 30juillet 1990.>CommissionsLa commission départementale desvaleurs locatives des locaux profession-nels arrête le classement des propriétésdans les sous-groupes et catégories, fixele coefficient de localisation.Elle doit demander l’avis des commissionscommunales et intercommunales desimpôts directes. En cas d’accord, elle arê-te sa décision.En cas de désaccord, et au-delà d’un moisà compter de la réception de leur avis, lacommission saisit la commission départe-mentale des impôts directs locaux. Celle-ci doit statuer dans un délai de 30 jours.À défaut, le préfet prend la décision.La commission départementale desvaleurs locatives des locaux profession-nels est composée de :- 2 représentants de l’administration fiscale,- 10 représentants des collectivités terri-toriales et EPCI,- 9 représentants des contribuables.Les décisions des commissions sont sus-ceptibles de recours pour excès de pou-voir devant le tribunal administratif.>Calendrier de la révisionD’ici le mois de septembre, 5 départe-ments vont faire l’objet de test (Hérault,Bas-Rhin, Pas-de-Calais, Paris et Haute-Vienne). Les propriétaires des locaux pro-fessionnels devront faire une déclarationprécisant la nature, la destinationl’utilisation et les caractéristiques despropriétés et le montant du loyer au1erjanvier 2011.En 2012, cette démarche sera généraliséeà l’ensemble de la France.Les bases 2014 seront établies à partir dela révision. Mais, pour éviter une hausserelative de la part des impositions deslocaux professionnels, un coefficient demodération devra s’appliquer. Il sera égalau rapport entre la somme des valeurslocatives des propriétés des établisse-ments professionnels et industriels au1erjanvier 2011 et la somme de cesvaleurs au 1erjanvier 2012. Si les valeursont doublé, le coefficient de minorationsera de 0,5. Toutefois, il est à prévoir unmécanisme de lissage pour les annéessuivantes qui pourrait faire apparaîtredes hausses.À partir de 2015, il est prévu une évalua-tion permanente des bases.L’administration fiscale fixera les tarifs decatégories dans les secteurs d’évaluationen fonction de l’évolution des loyers.La commission départementale desvaleurs locatives des locaux profession-LLÉÉGGIISSLLAATTIIOONN
nels pourra aussi chaque année modifierles coefficients de localisation.La réforme des taxesd’urbanismeC’est le 2easpect important de cette loi.L’article 28 de la LFR crée deux taxesnouvelles en remplacement des 8 taxeset 8 régimes de participations actuels. Lataxe d’aménagement et le versementpour sous-densité. Par ailleurs, sont modi-fiés les régimes de la taxe sur les bureauxen Ile-de-France et de la redevance pourcréation de bureaux en Ile-de-FranceL’entrée en vigueur de la réforme est pré-vue au 1ermars 2012 (date de délivrancedes autorisations d’urbanisme).>La taxe d’aménagementCette taxe, qui a pour objet de financerles politiques urbaines et de protectiondes espaces naturels, remplace:- la TLE,- la taxe départementale pour le finance-ment des conseils d’architecture,d’urbanisme et de l’environnement(CAUE),- la taxe départementale des espacesnaturels sensibles,- la taxe complémentaire à la TLE en Ile-de-France,- la taxe spéciale d’équipement routier dela Savoie,- la participation en programmed’aménagement d’ensemble.Par ailleurs, sont supprimées:- la participation pour raccordement àl’égout(art. L 1331-7 du code de la san- publique) et- la participation pour non-réalisationd’aire de stationne-ment(art. L 332-7-1 ducode de l’urbanisme).La nouvelle taxed’aménagement com-porte:- une part communaleou intercommunale (deplein droit s’il existe unPLU, un POS et dans lescommunautés urbaines,ou sur délibération dansles autres communes)- une part départe-mentale(sur délibéra-tion du conseil général)- une part régionalepour l’Ile-de-France (surdélibération du conseilrégional).>Qui paye?Sont soumis à la nouvel-le taxe (art. L 331-6nouveau du code del’urbanisme) les opéra-tions d’aménagement,de construction, de reconstruction etd’agrandissement des bâtiments, installa-tions ou aménagements de toute naturesoumis à un régime d’autorisation. Toute-fois, il est prévu des exonérations (art. L331-7 à L 331-9 du code de l’urbanisme,voir encadré).La base de calcul est la surface de laconstruction: surfaces de planchercloses et couvertes de plus de 1,80m dehauteur sous plafond (art. L 331-10 ducode de l’urbanisme quiprend une notion différentede la SHON).Le tarif à appliquer est cal-culé à partir d’une based’imposition de 660 par m2et de 748 pour les com-munes de l’Ile-de-France,sauf abattements ou évalua-tions particulières (voir enca-dré).Puis il faut appliquer untaux qui est le suivant:- taux communal: 1%, saufmajoration possible jusqu’à5%(des taux différenciéspar secteurs sont autorisés,cf. art. L 331-14 du code del’urbanisme);Mais, s’il est nécessaire deréaliser des travaux substan-tiels de voirie ou de réseaux en raison del’importance des constructions nouvelles,alors le taux peut être porté jusqu’à20%sur délibération motivée (si ellefixe un taux supérieur à 5%, cela rendinapplicables 5 participations: pour rac-cordement à l’égout, pour non-réalisa-tion d’aires de stationnement, PVR, parti-cipation des riverains en Alsace-Moselleet versement pour dépassement du PLD).- taux départemental: 2,5%maximum- taux régional Ile-de-France: 1%maxi-mum, avec des variations possibles sui-vant les départements.Le fait générateur est la délivrance dupermis de construire ou du permisd’aménager ou la non-opposition à unedéclaration préalable de travaux. La taxeest due par le bénéficiaire del’autorisation de construire oud’aménager.Elle est établie par les services de l’Etatchargés de l’urbanisme dans le départe-ment. En cas de construction sans autori-sation, le constructeur est tenu de la taxeet d’une pénalité de 80% (art. L 33-23du code de l’urbanisme).La taxe d’aménagement est payable endeux fois: la moitié 12 mois après la déli-vrance de l’autorisation et la 2efraction,24 mois après la délivrance del’autorisation.Si la taxe ne dépasse pas 1500euros, elle11janvier 20119JURIShheebbddooimmobilierLLAALLOOIIDDEEFFIINNAANNCCEESSRREECCTTIIFFIICCAATTIIVVEE22001100Exonérations de pleindroitExonération deplein droit de lapart communaleExonérationsfacultatives- Constructions etaménagements desti-nés à un servicepublic- Locaux d’habitationbénéficiant d’un PLAI- Certaines parties desconstructions agri-coles- Aménagements pres-crits par unplan deprévention desrisques naturels- Reconstructions àl’identique de bâti-ments détruits oudémolis depuis moinsde 10 ans- constructions demoins de 5m2Constructions etaménagements réa-lisés dans le péri-mètre:- d’une OIN(opéra-tion d’intérêt natio-nal)- d’une ZAC(zoned’aménagementconcerté), lorsque lecoût des équipe-ments publics a étémis à charge desconstructeurs- délimité par uneconvention de PUP(projet urbain parte-narial)- Logementssociauxbénéfi-ciant de la TVA àtaux réduit- Locauxd’habitation finan-cés par PTZ(dansla limite de 50%de la surface)- Locaux indus-triels- Commercesdedétail (de moinsde 400m2)- Immeubles clas-sésmonumentshistoriques ouISMH.>ConstructionsHors Ile-de-FranceIle-de-FranceRégime général660 par m2748 par m2Logements sociauxavec TVA àtaux réduit330 par m2374 par m2Résidences principaleset annexesen zone U des POS ou PLU ou dansun immeuble collectif ou un lotisse-ment soumis à permis d’aménager:- pour les 100 premiers(1)m2- au-delà330 par m2660 par m2374 par m2748 par m2- Locaux à usage industriel, ou arti-sanal et annexes- Entrepôtset hangars commerciauxnon ouverts au public- Parcs de stationnementscouvertsà usage commercial330 par m2374 par m2>Installations et aménagementsToutes régionsTentes, caravanes, résidences mobiles3000 par emplacementHabitations légères de loisirs10000 par emplacementPiscines200 par m2Éoliennes de plus de 12m3000 par éoliennePanneaux photovoltaïques au sol10 par m2Aires de stationnement(hors surfa-ce de plancher d’une construction):- minimum- sur délibération de la commune- 2000 par emplacement- jusqu’à 5000 par emplacementExonérations de la taxe d’aménagementBase de calcul de la taxe d’aménagement(1)Abattement non cumulable avec celui prévu pour les logements sociaux
est recouvrée en une fois dans le délai de12 mois. En cas de permis modificatif, lecomplément de taxe est à payer dans les12 mois de la délivrance du permis modi-ficatif.Il est possible d’obtenir un dégrèvements’il n’est pas donné suite à la demanded’autorisation. Le délai de prescription del’action en recouvrement est de 5 ans.>Période transitoireLes communes ont entre le 1ermars 2012et le 1erjanvier 2015 la faculté de choisirentre la nouvelle taxe avec un taux majo- ou les participations actuelles. Début2015, seront abrogés:- la participation pour raccordement àl’égout,- la participation pour réalisation deparcs publics de stationnement,- la participation pour voirie et réseaux,- la participation des riverains en Alsace-Moselle,- le versement pour dépassement du PLDinstitué avant la loi SRU et maintenu envigueur.>Le versement pour sous-densitéCe versement prend le contre-pied duversement pour dépassement du plafondlégal de densité puisqu’il vise au contrai-re à favoriser les constructions denses(art. L 331-35 à 47 du code del’urbanisme).Lorsqu'une commune ou un EPCI institueun seuil minimum de densité, cela entraî-ne automatiquement la création du ver-sement pour sous-densité. Par ailleurs, lacréation de ce versement entre le 1ermars2012 et fin 2014 entraîne la suppressiondu versement pour dépassement du pla-fond légal de densité.Le seuil minium de densité et le verse-ment sont institués par délibération duconseil municipal ou de l’organe délibé-rant des EPCI. Elles ne sont pas modi-fiables pendant trois ans (sauf pour favo-riser l‘investissement locatif, l’accession àla propriété et le développement del’offre foncière).Le seuil minimum de densité ne peut êtreinstitué que:- dans les zones urbaines: U et- dans les zones à urbaniser: AU.Des seuils différents peuvent être créésdans une zone.Le seuil minimum doit être compris entrela moitiéet les trois quarts de la densi- maximale autorisée, la densité étantcalculée par le rapport entre la SHON etla surface du terrain. On tient comptedes surfaces déjà construites mais nondes fractions de terrains inconstructibles.Le calcul du versement suppose de partirde la valeurdu terrain (ce qui entraîneune obligation de déclarer cette valeurlorsque la construction n‘atteint pas leseuil minimum de densité, cf. art. L 331-39 du code de l’urbanisme).Il est retenu la moitié de cette valeur,multipliée par le rapport entre:- la surface manquante pour que laconstruction atteigne le seuil minimal dedensité et- la surface de construction résultant del’application du seuil minimal de densité.Le versement ne peut pas dépasser 25%de la valeur du terrain.(voir exemple de calcul en encadré et,pour ses effets, le rapport du Sénat surcet article).L’article L 331-40 permet au demandeurd’une autorisation de construire de solli-citer un rescrit pour obtenir la positionde l’administration sur certains points duseul minimal de densité, par exemple liéà l’existence de servitude d’urbanisme.Le versement pour sous-denisté estrecouvré et liquidé suivant les mêmesrègles que la taxe d’aménagement.Ce versement entre en vigueur le 1ermars2012 (en fonction de la date de dépôt del’autorisation d’urbanisme).Redevance d’archéologie pré-ventiveLe régime de cette redevance est légère-ment modifié: sa base est harmoniséeavec celle de la nouvelle taxed’aménagement. La base sera la mêmeque celle de cette taxe soit la valeur for-faitaire prévue par les articles L 331-10 àL 331-13 du code de l’urbanisme. Toute-fois les constructions destinées à êtreaffectées à un service public bénéficientde l’abattement de 50%.Versement pour dépassementdu PLDLes délaisde paiement du versementpour dépassement du plafond légal dedensité sont réduits.À compter du 1erjanvier 2011,- la 1etranche devra être versée à comp-ter de 12 mois au lieu de 18 mois- et la seconde à 24 mois au lieu de 36mois(Ce versement est par ailleurs définitive-ment supprimé à compter de 2015).Taxe sur les bureaux en Ile-de-FranceAugmentation de tarif, extension duchamp d’application et modification duzonage sont les trois changements quiaffectent cette taxe. Le but de cetteréforme est d’augmenter le rendementde la taxe qui rapporte actuellement320millions d’euros (art. 31 de la LFR).L’augmentation prévue est estimée à236millions d’euros (rapport p.236).11janvier 201110JURIShheebbddooimmobilierLLAALLOOIIDDEEFFIINNAANNCCEESSRREECCTTIIFFIICCAATTIIVVEE22001100Constructionsimposables- Constructions nouvellesayant une densité <au seuilminimal de densité (SMD)Non imposables- Projets d’extension ou deconstruction de locauxannexes à des bâtimentsexistants- Construction sur des ter-rains de camping ou parcsrésidentiels de tourismeExonérées- Constructions exonéréesde plein droit de la taxed’aménagement- Constructions bénéficiantd’une exonération facultati-ve de taxe d’aménagement- Construction n’atteignantpas le SMD en raison de ser-vitudes administrativesImposition au versement poursous-densitéExemple de calcul du versementpour sous-densitéTarif de la taxe sur les bureauxen Ile-de-FranceValeur du terrain100000Moitié de la valeur50000Surface du terrain250m2COS3Seuil minimal de densité(SMD)2Projet de construction250m2Surface manquante250m2Rapport entre surfacemanquante et la surfacede construction résultantdu seuil minimal250m2 /500m2soit 0,5Rapport x 1/2 valeur duterrain0,5 x 50000soit 25000Locaux1ecircons-cription2ecircons-cription3ecircons-criptionBureauxTarif normalTarif réduit15,917,889,435,634,514,08Locauxcommerciaux73,601,80Locaux destockage3,601,800,90Surfaces destationne-ment(1)2,101,200,60Tarif au m2au 1erjanvier 2011 (art. 31 LFR)(1)Surfaces annexées aux catégories de locauxmentionnées plus haut
Les locaux commerciaux bénéficientd’une réduction de 65% et les locaux destockage d’une réduction de 85%.Réforme du Plan Epargne Loge-mentPour les PEL ouverts à compter du 1ermars2011, les prélèvements sociaux sur les inté-rêts seront prélevés dès le 1eranniversairedu plan et chaque année. Cela réduiradonc le montant des intérêts capitalisés.S’agissant des PEL déjà ouverts:- pour les plans de moins de 10 ans, leprélèvement sera fait lors du dénoue-ment du contrat,- pour les pans de plus de 10 ans, le pré-lèvement sera fait au 10eanniversaire,puis chaque année.(art. 26 IV LFR).Précisons que dans le cas le PEL esttransformé en CEL et donc la rémuné-ration de l’épargnant est plus faible, lesprélèvements sociaux sont recalculés etrestitués.Régime ScellierLa loi de finances rectificative (art. 62)modifie aussi le régime Scellier.On sait que le montant de l’avantage fis-cal est réduit à compter de 2011: au lieud’un taux de réduction de 25% (investis-sements 2009 et 2010), l’investisseurn’aura plus droit qu’à un taux de réduc-tion de 15% (acquisitions 2011 et 2012).Mais l’article 62 maintient le taux de25% si le contrat de réservation a été>Augmentation de tarifÀ compter du 1erjanvier 2011, les tarifssont fixé selon le barème du tableau p. 10.Notons que pour les bureaux, il est prévuun tarif réduit qui s’applique aux locauxpossédés par l’Etat, les collectivités terri-toriales, les établissements sans caractèreindustriel et commercial, les organismesprofessionnels, les associations et orga-nismes sans but lucratif à caractère sani-taire, social, éducatif, sportif ou cultureldans lesquels ils exercent leur activité.Le tarif sera ajusté chaque année enfonction de la hausse de l’ICC.La hausse représente une augmentationde 41% (+118millions d’euros), elle aété calculée en fonction “d’un rattrapagesur le niveau de l’ICC depuis 1999”.>Extension du champ d’applicationLa taxe est étendue aux surfaces de sta-tionnementde plus de 500m2, annexesaux locaux déjà concernés.>Modification du zonageTrois zonessont fixées, pour tenir comp-te du développement de certains terri-toires:Paris et Hauts de Seine,Autres communes de “l’unité urbainede Paris”,Autres communes de l’Ile-de-France.“L’unité urbaine de Paris”, dont le péri-mètre sera fixé par arrêté (voir rapport àl’Assemblée p.235) devrait regrouper lescommunes qui comportent sur leur terri-toire une zone bâtie d’au moins 2000habitants, (ce qui doit correspondre auminimum à la moitié de leur populationtotale) aucune habitation n’est sépa-rée de la plus proche de plus de 200mètres.Par ailleurs, les locaux qui sont implantésdans une commune bénéficiaire de ladotation de solidarité urbaine relèventd’office du tarif de la 3e circonscription.Cet avantage sera désormais réservé auxlocaux qui, outre cette condition, sontimplantés sur une commune bénéficiantégalement du fonds de solidarité de larégion Ile-de-France.Redevance pour création debureaux en Ile-de-FranceCette redevance (art. L 520-1 du code del’urbanisme, art. 31 II LFR) est égalementmodifiée.Un nouveau zonage est défini. C’est lemême que celui désormais en vigueurpour la taxe sur les bureaux (voir ci-dessus).Le champ d’application de la taxe estétendu aux constructions de locaux com-merciauxet aux locaux de stockage(qu’il s’agisse de locaux neufs ou detransformation de locaux précédemmentaffectés à un autre usage). La redevances’applique aussi aux locaux annexes.Le tarif est également modifié, il estdésormais, à compter du 1erjanvier 2011,le suivant (applicable aux demandes depermis déposées après le 1erjanvier2011).11janvier 201111JURIShheebbddooimmobilierLLAALLOOIIDDEEFFIINNAANNCCEESSRREECCTTIIFFIICCAATTIIVVEE22001100Réduction d’impôt ScellierAvant-contrats signésavant fin 2010Tarif de la redevance pour créa-tion de bureaux en Ile-de-FranceLocaux1ecircons-cription2ecircons-cription3ecircons-criptionBureaux34421486Réduction de65% pour leslocaux com-merciaux120,4 74,9 30,1 Réduction de85% pour leslocaux de stoc-kage51,6 32,1 12,9 Tarif au m2de surface utile au 1erjanvier 2011.Date de signature de l’acteauthentiqueTaux de réductiond’impôtAu plus tard le 30janvier201125% (pas de majo-ration pour BBC)Entre le 31janvier 2011 etle 30mars 201115%(25% en BBC)A partir du 31mars 201113%(22% en BBC)NOM:PRÉNOM:FONCTION:SOCIÉTÉ:ADRESSE:TÉL:FAX:MÉL:N° TVAINTRACOM.:SIGNATURE:OFFREEXCEPTIONNELLERésere auxnouveaux abonnés20%de réductionsur l’abonnementJURIShheebbddooimmobilierBULLETINDABONNEMENT«PRIVILÈGE»OUI, je souhaite bénéficier de l’offre de souscriptionà JURIShebdo qui m’est réservée soit un an d’abonnement(41 numéros de la lettre + 5 numéros spéciaux consacrés audroit immobilier) au prix de 599 TTC dont 2,1% de TVA aulieu de 769 TTC, soit 20% de réduction.Ci-joint mon chèque de 599 TTC à l’ordre de JURIShebdoJe recevrai une facture acquittée dès paiement de ma souscriptionÀ RETOURNER A JURISHEBDO 168, AVENUE MARGUERITE RENAUDIN, 92140 CLAMARTjhi NS34UNE PUBLICATION DE LA SOCIETE DE PRESSE DU BREIL, SARL DE PRESSE AU CAPITAL DE 10000EUROS, RCS 443 034 624 00017 NANTERRE
11janvier 201112JURIShheebbddooimmobilierJURIShebdo168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart Téléphone: 0146457769 Fax: 0146457786site internet: jurishebdo.frDirecteur de la rédaction: BertrandDesjuzeur Mél: bertrand.desjuzeur@jurishebdo.fr Secrétariat: Sabine Petit JURIShebdo est une publication de la Société de Presse du Breil (SPB), SARL de presse au capital de 10000euros constituéeen août2002 pour 99 ans. Siège social: 168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart RCS Nanterre 443034624000 17 APE 5813Z Actionnaires: Bertrand Desjuzeur, Roseline Maisonnier Numéro de commission paritaire: CPPAP n°0214 I 80129 Dépôt légal: à parution Prix de vente au numéro: 17 TTC (16,65HT) Abonnement pour 1 an (41 nos + 5 nos spéciaux): 769 TTC(753,19 HT) Directeur de la publication: Bertrand Desjuzeur Impression: Com-Copie Clamart Gestion des abonnements: logiciel Loïc Lavoinesigné devant notaire ou enregistré auservice des impôts, au plus tard le30décembre 2010 et si l’acte authen-tique a été signé avant le 31janvier2011.L’article règle donc le sort des contrats deréservation signés avant la fin de l’annéeet prévoit une réduction progressive dutaux de réduction d’impôt en fonction dela date de signature de l’acte authentique.De plus, ces investisseurs qui ont doncsigné un avant-contrat avant la fin del’année 2010 et sous réserve de signerl’acte authentique avant la fin mars2011,échappent à la mesure de réduction de10% des niches fiscales.Logement locatif outre-merL’article 78 de la LFR élargit le champd’application de la réduction d’impôt (art.199 undecies C du CGI) en casd’investissement dans le logement locatifsocial outre-mer. Les personnes physiquesqui investissement dans un logement loca-tif social outre-mer peuvent bénéficierd’une réduction d’impôt si elles investis-sent par une SCPI ou une société de per-sonnes (mais non une société en participa-tion) dont les parts sont détenues par desparticuliers, des sociétés d’HLM ou (désor-mais) par des SEM de construction ou degestion de logements sociaux.Désormais, en application de l’article 78,elles pourront également investir parl’intermédiaire d’une société de portagesoumise à l’IS dont les parts sont détenuespar des sociétés d’HLM.Régime SIICL’article 75 de la LFR adapte une nouvellefois le régime fiscal des sociétés foncièresbénéficiant du régime SIIC.En cas de cession d’un immeuble avant le1erjanvier 2012 à une SIIC, une SCPI ou unefiliale à 95% au moins d’une SIIC ou d’uneSPPICAV, le cédant bénéficie du taux réduitd’impôt sur les sociétés à 19% (art. 210 Edu CGI). Le cessionnaire doit s’engager àconserver l’immeuble pendant 5 ans.Ce régime est étendu aux cessions réaliséesen faveur des sociétés de crédit-bail.La cession peut concerner un immeuble ouun droit réel (usufruit, bail à constructionou bail emphytéotique).Le cédant doit être une personne moralesoumise à l’IS. Le cessionnaire doit être unesociété réalisant des opérations de crédit-bail (art. L 313-8, 2 du code monétaire etfinancier). La société cessionnaire doitconclure un contrat de crédit-bail au profitd’une foncière à statut spécial. (SIIC, SCPIou filiale à 95% d’une SIIC ou SPPICAV).La foncière doit intervenir à l’acte de ces-sion, s’engager à conclure un contrat decrédit-bail et conserver les droits pendant 5ans.La cession doit être réalisée en 2011.>Règles d’obligation de conservationassoupliesPar ailleurs, de nouveaux cas sont admiscomme n’entraînant pas rupture del’engagement de conservation de 5 ans- Cession d’immeubles ou de droitsafférant à un contrat de crédit-bail,entre une SIIC et ses filialesayant optépour le régime SIIC ou entre sociétés sousrégime SIIC s’il existe des liens de dépen-dance entre ces sociétés. Le cessionnairedoit s’engager à conserver l’immeublependant 5 ans et demeurer lié à la sociétécédante.- Cession de biens à une société decrédit-bail: L’engagement de conserva-tion du cessionnaire n’est pas rompu si lecessionnaire cède l’immeuble à une sociétéde crédit-bail qui en rétrocède la jouissan-ce au vendeur par crédit-bail. Toutefois, lecontrat doit être publié s’il dépasse 12 anset l’engagement initial doit être reprisdans le contrat de crédit-bail.Cela permet donc de faire des opérationsde lease-back pour des immeubles qui ontété acquis dans le cadre de l’article 210 Edu CGI, sans que cela remette en cause lebénéfice du taux réduit d’IS. LLAALLOOIIDDEEFFIINNAANNCCEESSRREECCTTIIFFIICCAATTIIVVEE22001100BBRRÈÈVVEESSDemandes de bureaux: bonnesperspectives 2011Selon l’observatoire de la demandede bureau de DTZ pour les surfacesde plus de 5000m2en Ile-de-Fran-ce, la demande a progressé de 30%en un an et atteint près de809000m2 fin 2010. Si on y ajou-te les demandes potentielles, celalaisse augurer d’un volume dedemande placée en hausse en 2011.(Communiqué du 4janvier 2011).Affichage du DPE: le décret estparuLe décret qui précise les obligations enmatière d’affichage du diagnostic de per-formances énergétique dans les annoncesimmobilières est paru.Les textes qui sont insérés dans le CCH (art.R 134-5-1 à 3) résultent de la loi Grenelle IIdu 12 juillet 2010 (art. L 134-4-3 du CCH).Ils distinguent trois modes de publicité:Dans la presse écrite, l’annonce doitmentionner la lettre du classement enmajuscules et avec une taille au moinségale à celle des caractères de l’annonce.Dans les locaux des agences, defaçon générale, les locaux des “personnesexerçant une activité liée à l’achat, la ven-te ou la location d’immeubles bâtis, à lagestion immobilière ou à la vente de listesou de fichiers relatifs à l’achat, la vente oula location d‘immeubles bâtis”, l’annoncedoit faire apparaître le classement surl’échelle de référence (prévue au e del’article R 134-2 du CCH). La mention“lisible et en couleur” doit représenter aumoins 5% de la surface du support.Dans un réseau de communicationsélectroniques, l’annonce doit égalementfaire apparaître le classement sur l’échellede référence. La mention, qui doit aussiêtre lisible et en couleur, doit présenter lesproportions minimales suivantes: 180pixels x 180 pixels.Cette exigence est entrée en vigueur le1erjanvier 2011. En pratique, elle conduitle vendeur à faire réaliser le DPE dès lestade de la mise en vente et ne lui permetplus d’attendre la signature de l’avant-contrat.Le décret indique enfin que l’obligationne s’applique pas en cas de vented’immeubles à construire.(Décret n°2010-1662 du 28décembre 2010,JO du 30décembre 2010, p.23221).AAGGEENNDDAA18 janvier 2011(Paris, HôtelMariott). 2011: l’année des pos-sibles”. La nouvelle matinée pros-pective de l’IEIF.Tél. 0144826363 ou www.ieif.fr27 janvier 2011(Paris). Opéra-tions Immobilières complexes”. Uneformation LexisNexis, avec Stépha-nie Laporte-Leconte (ICH Ouest),Jean-Christophe Chaput (notaire,SCP Thibierge et Associés) et Her- Bizot (clerc, SCP Thibierge etAssociés). Tél. 0 811 466 446ou formations@lexisnexis.fr
Article précédent
Article suivant