– 2 – Jurisprudence –
Locations meublées : Contrôle des meublés à Paris
Urbanisme : POS illégal : permis annulé… sous condition / Permis retiré : responsabilité de la commune ? / Certificat d’urbanisme délivré tar-divement: indemnisation / Opposition irrégulière à une déclarationpréalable: pas de retrait / Pas de restaurant temporaire sur la plage dePampelonne / Certificat d’urbanisme: négligence dans le délai pours’en prévaloir / Règles de sécurité et de salubrité : également applicables aux travaux soumis à déclaration
Urbanisme commercial : Une autorisation annulée pour raison d’étalement urbain / Quelles précisions pour les règles du SCOT ?
– 5 – Législation –
Le projet de loi logement au Parlement cette semaine
– 6 – Tableau des réponses ministérielles – Chiffres
– 7 – Nominations – Au fil du JO –
Transmission électronique des actes d’huissier /Formulaire pour étude d’impact
– 8 – Rencontre –
Selon Clameur, le marché s’est profondément transformé depuis 2007
Le logement en conseil desministresLe logement fait partie des priorités citéespar le conseil des ministres le 22août der-nier. Il donnera lieu à un projet de loi débat-tu en session extraordinaire et comporteradeux axes:- fixer le cadre de la mise à disposition gra-tuite des collectivités locales de terrainsvacants de l’État pour la construction de“logements accessibles à tous”.- augmenter à 25% le taux de logementssociaux des communes.Le communiqué évoque l’objectif de150000 logements sociaux dès 2013 et citeégalement des “mesures fiscales pourfavoriser l’offre de logements privés”.Enfin, sont en préparation des dispositionspour “sécuriser les situations locatives”dans le but de lever les obstacles à l’accès aulogement.D’autres réformes sont prévues: un renfor-cement des droits des consommateurs(encadrement du crédit renouvelable etintroduction de l’action de groupe), latenue d’une conférence environnementalequi doit s’ouvrir le 14septembre,l’engagement d’un nouvel acte de la décen-tralisation (projet de loi en décembre).François Lamy prépare de nouvellesopérations de renouvellementurbainUne nouvelle politique de la ville a été pré-sentée au même conseil par François Lamy.Le ministre de la ville prévoit de réformer lagéographie prioritaire de la politique de laville au 1ersemestre 2013. Il s’agit d’abord desimplifier les zonageset de concentrer lesinterventions publiques sur les territoires quien ont le plus besoin. Le ministre prévoitensuite une “nouvelle génération decontrats” qui intégrera les projets de réno-vation urbaine, les actions de cohésionsociale et les politiques de droit commun del’État et des collectivités territoriales.Pour la rénovation urbaine, il est prévu,après une évaluation du programme natio-nal de rénovation urbaine, une nouvellegénération d’opérations de renouvellementurbain. Un projet de loi suivra le comitéinterministériel des villes programmé début2013.Enfin, il est aussi annoncé un relèvement duplafond du livret A et du Livret de dévelop-pement durable. Le plafond du LDD est por-té à 12000€. Celui du Livret A est porté à19125€ par un décret à paraître en sep-tembre, avant une nouvelle hausse pro-grammée fin 2012.(Communiqué du 22août 2013).28août20122JURIShheebbddooimmobilier••PPRROOJJEETTSSCCOONNSSEEIILLCCOONNSSTTIITTUUTTIIOONNNNEELL▲Les travaux d’été du Conseil constitutionnelLe Conseil constitutionnel a été saisi de l’examen du collectif budgétaire; il a aussi renduune série de questions prioritaires de constitutionnalité.Validation du collectif budgétaireDans sa décision du 9août2012, le Conseil a notamment validé l’article 4 qui institue lacontribution exceptionnelle sur la fortune. La décision rappelle que le Conseil “ne dispose pasd’un pouvoir général d’appréciation et de décision de même nature que celui du Parlement;qu’il ne saurait rechercher si les objectifs que s’est assignés le législateur auraient pu êtreatteints par d’autres voies”. Il conclut sur ce point que la contribution exceptionnelle, combi-née avec l’ISF de 2012 “ne fait pas peser sur une catégorie de contribuables une chargeexcessive”. Il juge par ailleurs que la contribution n’a pas de caractère rétroactif et précisequ’elle ne vise que les contribuables en vie à la date du fait générateur, soit à la date del’entrée en vigueur de la loi de finances rectificative; ce qui écarte donc l’imposition des per-sonnes décédées entre le 2janvier et le 18août2012.Enfin, le Conseil a précisé, ce qui sera utile dans la perspective d’une réforme de l’ISF pour2013, que “le législateur ne saurait établir un barème de l’ISF tel que celui qui était envigueur avant 2012 sans l’assortir d’un dispositif de plafonnement ou produisant des effetséquivalents destinés à éviter une rupture caractérisée de l’égalité devant les chargespubliques”.Par ailleurs, le Conseil a invalidé deux dispositions, l’une (art. 40) sur la rémunération du Prési-dent de la République, qui relève d’une disposition réglementaire et non de la loi et l’article11 qui concerne l’agrément du CSA sur les transferts de contrôle de sociétés ayant une auto-risation d’usage de la ressource radioélectrique, ce texte ne relevant pas d’une loi de financesrectificative. (Décision du 9août2012, J.O. du 17août, p.13496).QPC. Deux textes ont été censurés en référence à la Charte de l’environnement1. La protection des habitats naturels assurée par l'article L 411-1 du code de l'environnementest susceptible de dérogations dans les conditions fixées par l'article L 411-2. Or ce texte ren-voie à un décret en Conseil d’État le soin de fixer les conditions de délivrance de ces déroga-tions, mais sans assurer la participation du public, contrairement aux exigences de l'article 7de la Charte de l'environnement. Pour ce motif, le Conseil constitutionnel a déclaré l'article L411-2 4edu code de l'environnement contraire à la Constitution (décision à effet du1erseptembre 2013). (Décision n°2012-269 QPC du 27juillet 2012, J.O. du 28, p.12356).2. L'article L 211-3 II 5edu code de l'environnement (loi du 30décembre 2006) permet defixer par décret la délimitation des zones où il est nécessaire de protéger des airesd'alimentation des captages d'eau potable. Cette disposition a été jugée contraire à laConstitution au motif que le législateur n'a pas prévu de modalités de participation du publicà l'élaboration de ces décisions. La décision prend effet au 1erjanvier 2013.(Décision n°2012-270 QPC du 27juillet 2012, J.O. du 28juillet, p.12357).et un 3evalidéEn revanche, l'article 1736 I 1 du CGI qui prévoit une amende de 50 % des sommes nondéclarées en cas de défaut de déclaration des commissions, courtages ou honoraires, a étéjugé conforme à la Constitution.(Décision n°2012-267 QPC du 20juillet 2012, J.O. du 21juillet, p.12003).Proposition de loiNicole Borvo Cohen-Seat a déposé au Sénatune proposition de loi “pour une stratégiefoncière publique en faveur du logement” le30juillet 2012 (n°725).La sénatrice préconise de créer un mécanis-me de régulation des prix du foncier et delutter contre la spéculation foncière. Le texteprévoit un mécanisme interdisant à un pro-priétaire de bénéficier de la valorisation deson terrain en raison de la réalisation d’uneopération d’aménagement (art. 3). Le textepropose de créer une Agence nationalefoncière pour le logement(art. 3). CetteAgence acquerrait pour le compte de l’Étatdes terrains dont l’usufruit serait confié auxopérateurs de construction. En cas de caren-ce d‘une commune au titre de la loi SRU, cet-te Agence conclurait une convention avec lepréfet en vue de la construction de loge-ments sociaux, l’Agence bénéficiant alors dudroit d’expropriation et du droit de préemp-tion. Pour financer cette Agence, l’exposé 28août20123JURIShheebbddooimmobilier••RRÉÉGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONNFFIISSCCAALLIITTÉÉ▲■Valeur vénale supérieure au prixL’administration avait considéré que lavaleur vénale d’un appartement était supé-rieure de 12% au prix stipulédans unacte de vente. En conséquence, l’associéed’une SCI avait été soumise à un supplé-ment d’impôt sur le revenu. La cour d’appelavait jugé que cet écart “était suffisammentsignificatif, s’agissant d’un bien immobilier,pour justifier la réintégration de la diffé-rence” dans le bénéfice imposable de laSCI. Le Conseil d’État, refusant d’admettre lepourvoi, confirme la décision.(CE, 13juin 2012, 9esous-section, n°350277).■Revente rapide: acte anormal degestion?Une SARL avait été soumise à un supplé-ment d’IS et de TVA au motif qu’elle avait,selon l’administration, une volontéd’évasion fiscale en revendant à brefdélai des immeubleset en absence depublicité préalable à ces ventes et com-mis un acte anormal de gestion. Le vendeurindiquait qu’il n’y avait pas de lien avec lesacheteurs et que les ventes s’inscrivaientdans un “choix de gestion reposant sur savolonté d’une revente rapide desimmeubles litigieux afin d’alléger le poidsfinancier de l’opération de constructionmenée sur le terrain attenant”.Mais le Conseil d’État refuse d’admettre lepourvoi et confirme donc la décision.(CE, 13juin 2012, 9esous-section, n°351395).■Taxe foncière: lenteur del’administration à donner un PCLe propriétaire de locaux demandait uneexonération de taxe foncière au motif que lavente de ses locaux avait été empêchée enraison des lenteurs des autorités préfectoralesdans la délivrance des agréments et des per-mis de construire nécessaires à la finalisationdes projets de vente avant le 1erjanvier 2005.Mais le Conseil d’État considère que “cettecirconstance n’est pas de nature à remettreen cause le bien-fondé de l’imposition dèslors que M.A. était bien, au 1erjanvier 2005,propriétaire des biens en cause”.(CE, 14juin 2012, 8esous-section, n°345403).■ICPE: garanties pour la remise enétat des sitesCertaines installations classées sont soumisesà garanties financières pour leur mise enactivité et leur changement d'exploitant.(Articles R 516-1 et suivants). Un arrêté du31 juillet fixe les modalités de ces garantiesqui ont été élargiespour couvrir la dépol-lutionet la remise en état des sites aprèsexploitation. Il comporte en annexes lesmodèles suivants:- acte de cautionnement solidaire,- acte d'engagement à première demanded'une personne morale possédant les quali-tés définies à l'article R 516-2 I e,- acte d'engagement à première demanded'une personne physique possédant les qua-lités définies à l'article R 516-2 I e,- cautionnement solidaire du garant person-ne morale,- cautionnement solidaire du garant person-ne physique.(Arrêté du 31juillet2012 relatif aux modalitésde constitution de garanties financières pré-vues aux articles R. 516-1 et suiv. du code del'environnement, J.O. du 8août, p.12992).■Registre du commerceUn décret du 31juillet prévoit diversesmesures de simplification du registre ducommerce. L'INPI archivant désormais defaçon électronique les documents reçus desgreffes, il n'est plus nécessaire de déposeren double exemplaire les documents auprèsdu greffe puisque l'un d'entre eux était des-tiné à l'INPI. Par exemple, les dépôts depièces pour la constitution de la société (art.R 123-103) ne doivent désormais être dépo-sés qu'en un seul exemplaire. De même, ledépôt des comptes (art. R 123-111) estdésormais limité à un seul exemplaire.Le décret permet aussi aux commerçantspersonnes physiques et aux sociétés dedéclarer au RCS le nom de domaine d'unsite internet (art. R 123-53).(Décret n°2012-928 du 31juillet2012 relatifau registre du commerce et des sociétés, J.O.du 2août p.12642).Autres textes✓Le décret n°2012-914 du 25juillet 2012est relatif aux relations entre les réseauxcollecteurs du livret A, du livret de déve-loppement durable et du livret d'épargnepopulaire et la Caisse des dépôts et consi-gnations (J.O. du 27juillet, p.12282).✓L’arrêté du 19juillet 2012 détermine leséléments obligatoires du contenu du plansimple de gestion des forêts privées etles documents annexes à joindre (J.O. du27juillet, p.12297).des motifs préconise notamment de suppri-mer les niches fiscales liées au logement.Le texte propose par ailleurs la création obli-gatoire dans chaque région d’un établisse-ment public foncier, pouvant disposer de ladélégation du droit de préemption urbaindes collectivités territoriales (art. 8 et sui-vants).L’article 15 renforce le droit de réquisitiondes locaux vacants (modification de l’article L642-1 du CCH). L’article 16 prévoit la créationd’une taxe sur les bureaux vacantsdansles communes de plus de 200000 habitants. ●Impôts locaux■Taxe professionnelle(CE, 8esous-section, 14juin 2012, n°346273)Un arrêt avait écarté un local-type commeétant loué à des conditions anormales, aumotif qu’il comportait une clause mettant àla charge du locataire toutes les réparationsy compris celles de l’article 606 du code civil.Le Conseil d’État annule cette décision. Ilindique que l’article 1498 du CGI, pour ladétermination de la valeur locative, renvoieà des locaux de comparaison loués à desconditions de prix normales. Il en déduit:“Considérant que la seule circonstancequ'un bail soit conclu dans des circons-tances de fait particulières ou qu'il compor-te des clauses faisant supporter des chargesexceptionnelles au locataire ou au proprié-taire ne suffit pas à écarter le bail commeayant été conclu à des conditions de prixanormales; qu'il incombe au juge de véri-fier si ces clauses ou circonstances ontconduit à la fixation d'un loyer anormal auregard des prix pratiqués pour des locauxcomparables;Considérant, par suite, qu'en déduisant desseules stipulations du bail du 22juin 1968portant sur le local-type n°43 du procès-verbal des évaluations foncières de la com-mune de Villejuif qui mettait à la charge dulocataire " toutes les réparations qui pour-raient être nécessaires dans les lieux loués ycompris celles définies à l'article 606 ducode civil " que ce contrat avait été consen-ti à des conditions anormales, sans recher-cher si ces conditions avaient conduit à lafixation d'un loyer anormal au regard desprix pratiqués pour des locaux compa-rables, et en jugeant qu'en conséquence,ce local-type ne pouvait être retenu com-me terme de comparaison, la cour a faitune inexacte application du b du 2° del'article 1498 du CGI; que la société requé-rante est fondée à demander, pour cemotif, l'annulation de l'arrêt attaqué”.Observations:La clause du bail commer-cial qui met à la charge du preneur latotalité des travaux de réparations, y com-pris ceux relevant de l’article 606 du codecivil, est assez fréquente. Il est donclogique que ces baux ne soient pas, pource seul motif, écarté de la liste des bauxdont les locaux servent de terme de com-paraison pour la fixation de la valeur loca-tive pour le calcul des impôts locaux.JJUURRIISSPPRRUUDDEENNCCEE 28août20124JURIShheebbddooimmobilier••La loi de finances rectificative du16août2012 a été publiée au JO du17août2012 (p.13479).■Contribution exceptionnelle surla fortuneLa loi (art. 4) crée, pour 2012, une contri-bution exceptionnelle sur la fortune pourles contribuables dont le patrimoineatteint au moins 1,3 M€.Son montant est calculé à partir du barè-me de l’ISF 2011, mais le montant de l’ISF2012 (avant imputation des réductionsd’impôt) est déductible de la contribution.La contribution n’est réduite d’aucun pla-fonnement.Pour le paiement, il est prévu que- les contribuables dont le patrimoine estcompris entre 1,3 et 3 M€ n’ont pas dedémarches déclaratives à effectuer; ilsdevront payer l’ISF et la contribution pourle 15novembre. Leur avis d’ISF qui men-tionnera la contribution, leur parviendraen octobre.- les contribuables dont le patrimoineatteint 3 M€ recevront début octobre unedéclaration spécifique à renvoyer, avec lepaiement, pour le 15novembre.(modalités précisées par communiqué duministère du 20 août 2012).■Droits de mutation à titre gratuitL’article 5renforce la fiscalité des transmis-sions à titre gratuit par divers moyens:- l’abattement en ligne directeestréduit de 159325€ à 100000€ (voir ci-des-sous le tableau des barèmes applicables).Cette mesure s’applique à compter de ladate de la publication de la loi soit le17août2012.L’abattement spécifique pour les personneshandicapées, qui est cumulable avec leprécédent, reste fixé à 159325€ et lesautres abattements ne sont pas modifiés.- le délai de rappel fiscal est porté de10 à 15 ans. Le délai de 10 ans ne dataitque du 31juillet 2011. Cela impose doncd’attendre 5 ans de plus pour pouvoirbénéficier à nouveau des abattements entotalité. Par ailleurs, le délai de rappel quiétait de 6 ans pour les donations partagestransgénérationnelles (et les donations debiens ruraux loués à long terme) est aussiporté à 15 ans.- le délaipour bénéficier une nouvelle foisde l’exonération pour les dons d’espèces,dans la limite de 31865euros, est porté de10 à 15 ans.- L’actualisation annuelledes seuils etdes abattements, qui était issue de la loiTEPA de 2007, est supprimée.■Revenus fonciers des non-résidentsJusqu’à présent, la CSG et les autres contri-butions sociales ne visaient que les per-sonnes physiques domiciliées en France.L’article 29de la loi nouvelle étendl’application des prélèvements sociaux auxrevenus fonciers et aux plus-values immo-bilières de source française des personnesphysiques domiciliées à l’étranger.Cette soumission aux prélèvementssociaux, au taux de 15,5% s’applique auxrevenus fonciersperçus par les non-rési-dents à compter du 1erjanvier 2012.S’agissant des plus-values immobilièresréalisées par les non-résidents pour leursimmeubles situés en France, elles sontdésormais soumises aux contributionssociales de 15,5% qui s’ajoutent au tauxd’imposition (19% pour les personnesrésidant dans un Etat de l’Espace écono-mique européen, 50% si le cédant estsitué dans un Etat non coopératif et33,1/3% dans les autres cas). Cette nou-velle règle s’applique à compter du17août2012.■TVA: retour sur les réformes pré-cédentesLa majoration à 21,2% du taux nor-mal de la TVA, qui était programméeau 1eroctobre 2012 par la loi du14mars2012 est abrogée. Le taux de19,6% reste donc inchangé (art. 1erdela loi nouvelle). Par ailleurs, l’article 28rétablit le taux de 5,5% (au lieu dutaux de 7% applicable depuis le1eravril 2012) pour les livres à compterdu 1erjanvier 2013.Enfin, pour le logement social, l’article 2comporte, pour l’application du taux de5,5%, une mesure d’ajustement desmesures transitoires issues de la loi du28décembre 2011. L’article maintient letaux de 5,5% (au lieu de 7%) pour lesopérations de travaux de rénovations réali-sés sur les logements sociaux s’ils ont faitl’objet d’une subvention Palulos ou d’unedécision favorable de l’Etat avant le1erjanvier 2012 (et pas seulement ceuxengagés avant le 1erjanvier 2012).■Révision des valeurs locativesPour la réforme des impôts locaux, il étaitprévu de fixer au 1erjanvier 2012 la date deréférence des valeurs locatives pour leslocaux professionnels. La loi nouvelle (art. 37)reporte cette date au 1erjanvier 2013 (pourles bases de l’année 2015 au lieu de 2014).La loi prévoit par ailleurs un mécanisme delissage entre2015 et2018 des écartsd’impôts consécutifs à la révision desvaleurs locatives des locaux professionnels.L’article 37 prévoit un lissage lorsquel’écart entre les impositions locales dues autitre de 2015 et celles qui auraient été duessans réforme sont supérieurs de 200€ etde 10% à ces cotisations.Les impôts concernés sont la taxe foncière,la cotisation foncière des entreprises, lataxe d’habitation et leurs taxes annexes. Lelissage est dégressif et s’applique en 5 ans.Il est de 4/5epour 2015, 3/5epour 2016, 2/5epour 2017 et 1/5epour 2018.■Dividendes distribués à des OPCIL’article 6de la loi supprime la retenue à lasource pour les impositions des dividendesdistribués à des OPCVM, à des organismesde placement collectif Immobilier et à dessociétés d’investissement à capital fixeétrangers. En effet la législation européen-ne interdit de taxer les OPCVM étrangerslorsque les OPCVM résidents sont exonérés(arrêt de la CJUE du 10mai2012). Si cesorganismes présentent des caractéristiquessimilaires aux organismes français (OPCVM,OPCI et Sicaf), et s’ils lèvent des capitauxauprès d’investisseurs pour les investir dansl’intérêt des investisseurs, conformément àune politique d’investissement définie, ilssont exonérés.Mais par ailleurs, l’article 6 prévoit uneretenue à la source de 15% pour les pro-duits prélevés sur les résultats exonérés etLLOOIIDDEEFFIINNAANNCCEESSRREECCTTIIFFIICCAATTIIVVEELLÉÉGGIISSLLAATTIIOONNLe collectif budgétaire du 16août alourdit la fiscalité sur le patrimoinePremière loi fiscale de la mandature, la loi de finances rectificative du 16août2012 alourdit la fiscalité sur lepatrimoine par une contribution exceptionnelle sur la fortune et une baisse des abattements sur les droits demutation à titre gratuit. Elle est compétée de diverses autres mesures.Nature de la donationAbattementprécédentNouvelabattementEn ligne directe159325€100000€en faveur des handicapés159325€159325€Conjoint ou partenaire de PACS80724€80724€de grand-parent à petit-enfant31865€31865€à un frère ou une sœur15932€15932€à un neveu ou une nièce7967€7967€à une autre personne1594€1594€Abattements sur donations et successions▲ 28août20125JURIShheebbddooimmobilier••MMAAJJOORRAATTIIOONNDDEESSDDRROOIITTSSÀÀCCOONNSSTTRRUUIIRREELLÉÉGGIISSLLAATTIIOONNmajoration devait s’appliquer 8 jours aprèsla présentation de ces observations.Il résulte des travaux parlementaires (rap-port au Sénat n°632 de Daniel Raoul) qu’ilfaut distinguer plusieurs situations commel’indique le tableau suivant. En conséquen-ce, si la procédure de consultation du publicétait terminée lorsqu’est parue la loi du 6août, le dispositif reste en vigueur.Il faut certainement que la séance duconseil municipal ait eu lieu avant le 7 août(date de parution au JO). On peut sedemander si le délai de 8 jours doit aussis’être écoulé avant la publication de la loi.On peut penser (sous réserved’interprétation des tribunaux) que ce délaidoit s’être écoulé car dans le cours de cedélai, la majoration n’était pas applicable.(Loi n°2012-955 du 6août2012 visant à abro-ger la loi n°2012-376 du 20mars2012 relativeà la majoration des droits à construire, J.O. du7août2012, p.12294).➙Correctif ILCL'ILC du 1ertrimestre 2012 est de107,01, soit une hausse de+3,25%en un an (avis publié auJ.O. du 4août, p.12840, modifiantl’avis publié le 7juillet qui avaitmentionné une valeur de 107,16).➙Épargne logementLe taux des comptes d'épargne loge-ment hors prime d’État est fixé à1,50%. (avis publié au J.O. du25juillet, p.12205).Chiffresdistribués à des organismes de placementcollectif, qu’ils soient français ou étran-gers, distribués par des Sppicav, SIIC (ainsique leurs filiales).■Taxe sur les logements vacantsL’article 8augmente le taux de la taxe surles logements vacants qui s’applique dansles agglomérations de Paris, Lille, Bor-deaux, Lyon, Montpellier, Cannes-Grasse-Antibes et Nice. Le taux de la taxe est de10% la 1eannée, 12,5% la 2eet 15% la3eannée. Ces taux sont respectivementportés à 12,5%, 15% et 20%.■Abattement de taxed’habitationL’article 34prévoit un cas de maintien decorrection des abattements intercommu-naux en cas de fusion d’établissementspublics de coopération intercommunaux.■Crédit d’impôt du PTZL’article 19admet le bénéfice du prêt àtaux zéro pour les particuliers titulairesd’un contrat de location-accession quiacquièrent leur résidence principale, sansque leur soit applicable la condition deperformance énergétique du logement. Ilfaut que les logements aient fait l’objetd’un agrément préfectoral avant le1erjanvier 2012. ●La loi du 6août2012 qui abroge la loi du20mars2012 comporte deux articles.Le premier abroge l'article L 123-1-11-1 quiavait été institué par la loi du 20mars2012et qui prévoyait une majoration de 30 %des droits à construire pour les bâtimentsd'habitation, sauf opposition des collectivi-tés territoriales. Ce dispositif programméjusqu'au 1erjanvier 2016 prend donc fin paranticipation.Le même article 1er modifie l'article L 123-1-11 du code de l'urbanisme. Il remplace àcet article le taux de 30 % par celui de20 %, ce qui aboutit à revenir au dispositifprécédent autorisant le conseil municipal àmajorer les droits à construire en faveurdes bâtiments d'habitation, dans la limitede 20 % (dans les secteurs des zonesurbaines délimitées par un PLU).Consécutivement, l'article abroge enfinune partie de l'article L 128-3 qui réglait lesrègles de cumul de dépassement de densi-té avec le dispositif abrogé de l'article L123-1-11-1.L'article 2 comporte une disposition transi-toire pour les communes qui ont effectuéla procédure d'information du public pourla mise en œuvre du dispositif qui vientd'être abrogé. Il prévoit que les majora-tions nées de l'application de l'article L123-1-11-1 avant son abrogation conti-nuent de s'appliquer aux demandes depermis ou déclaration déposées avant le1erjanvier 2016. Le conseil municipal peut àtout moment décider de mettre fin àl'application de la majoration.Le dispositif transitoire vise à régler laquestion de la quinzaine de collectivitésqui ont mis en œuvre le dispositif de la loide mars2012 par mise à disposition dupublic de la note d’information dans undélai de 6 mois à compter de la loi de mars2012. Les communes devaient ensuiteconsulter le public pendant un mois et pré-senter la synthèse des observations dupublic devant le conseil municipal. LaSituation de la com-mune ou de l'EPCIImpact de la loiAucune démarcheentamée (pasd'élaboration de lanote d'information)Plus aucune démarcheà entreprendreProcédure en cours(sans présentation dela synthèse des obser-vations)La mise en œuvre del'article L. 123-1-11-1cesse.Les communes souhai-tant adopter unemajoration des droitsà construire peuventrecourir au dispositiffigurant au 6ealinéade l'article L. 123-1-11.Procédurede consul-tation du public ter-minée, délibérations'opposantà la miseen œuvre de la majo-ration des droits àconstruireAucunProcédurede consul-tation du public ter-minée, majorationautomatique desdroits à construireapplicable sur tout oupartie du territoireAucunLa majoration desdroits à construire res-tera applicable jus-qu'au 1erjanvier 2016.Impact de l’abrogation de la majo-ration des droits à construireFin de la majoration des droits à construireConjonctureLes ventes de logements neufs ont reculéde -27% au 1ersemestre 2012 (27079ventes) selon la FPI. Le recul constaté au 1ertrimestre (-25%) s’est accentué au 2etri-mestre (-29%). La baisse s’explique princi-palement par la baisse des ventes auxinvestisseurs (-45%) alors que la vente auxaccédants recule faiblement (-8%).Pour le président de la FPI, François Payel-le, le total des ventes de logements auxparticuliers ne devrait pas dépasser 75000en 2012. (Communiqué du 2août2012).AAGGEENNDDAA✦19 et 20septembre 2012(Dau-ville). Le 42econgrès de la Fédé-ration des Promoteurs Immobiliersaura pour thème “Logement, le chan-tier de la République”.www.congresfpifrance.fr✦18octobre 2012(Paris). Le col-loque de l’IEIF sera consacré authème “L’innovation et les flux decapitaux vont-ils sauverl’industrie immobilière?”www.ieif.frEn bref✓Le décret n°2012-894 du 20juillet 2012 rela-tif à l'évolution de certains loyers, pris enapplication de l'article 18 de la loi n°89-462 du6juillet 1989, a été publié au J.O. du 21juillet,p.11956 (voir notre numéro du 24juillet).✓ANIL: L’arrêté du 6juillet2012 porte agré-ment de l'Agence nationale pourl'information sur le logement.(J.O. du 19juillet, p.11843).▲ Catastrophes naturellesDeux arrêtés du 11juillet 2012 portantreconnaissance de l'état de catastrophenaturelle ont été publiés le 17juillet(p.11688). Ils concernent la sécheresse d'avrilà juin2011 et des inondations du printemps2012. Puis, deux arrêtés du 27juillet 2012ont été publiés le 2août (p.12673). L'un viseles inondations et coulées de boues du prin-temps 2012 et le second la sécheresse de2011.Conventions collectives➠ Pact-Arim: l'accord du 1erdécembre 2011sur les salaires minima a été étendu par arrê-té du 5juillet 2012.(J.O. du 18juillet, p.11797)➠ Promotion immobilière: l’avenant n°31du 9mai2012, portant sur les salaires mini-ma conventionnels, a fait l’objet d’un avisd’extension.(J.O. du 20juillet, p.11929).➠ Entreprises d'architecture: Il est envisagél'extension de plusieurs avenants:- n°4 du 19avril2012 à l'accord du 23juillet2003 relatif à la prévoyance et avenant n°5du 19avril2012 à l'accord du 5juillet 2007sur les frais de santé (Portabilité et maintiendes garanties);- n°6 du 19avril2012 à l'accord du 5juillet2007 sur les frais de santé (Modification decet accord).(Avis publié au J.O. du 27juillet, p.12311).➠ Géomètres-experts: L'accord du19janvier2012 relatif aux salaires a étéétendu par arrêté du 5juillet.Il est aussi envisagé l’extension de l’avenantdu 15mars2012 portant modification durégime de prévoyance.(J.O. du 18juillet, p.11796 et du 27juillet,p.12311).➠Immobilier: deux avenants ont été éten-dus:- n°47 du 23novembre 2010 portant actua-lisation de la convention collective.(Arrêté du 5juillet 2012, J.O. du 18, p.11798)- n°53 du 20février2012 relatif à la modifi-cation de l'annexe II «Salaires».(Arrêté du 24juillet 2012, J.O. du 1eraoût 2012,p.12610).➠Personnel des cabinets d'avocats: il estenvisagé l'extension de l’avenant n°107 du25mai2012 qui fait suite à l'avenant n°106du 2mars2012 relatif au renouvellement durégime de retraite CREPA et du régime deprévoyance CREPA-OCIRP.(Avis publié au J.O. du 1eraoût, p.12611).➠Avocats salariés: l’avenant n°15 du25mai2012 sur le forfait annuel en jours afait l’objet d’un avis d’extension.(J.O. du 28juillet, p.12354).■Vente ou bail des personnespubliquesLorsque l’État ou ses établissements publicsenvisage un projet d'opération immobilièrepour un montant supérieur à l'évaluationdomaniale, le ministre doit prendre unedécision motivée pour passer outre. Toute-fois, si l'opération ne dépasse pas300000€, montant fixé par le présent arrê-té, le préfet est compétent.Pour les baux, la décision relève égalementdu ministre si le montant est supérieur àl'évaluation domaniale. Elle relève toutefoisdu préfet si la somme est inférieure à30000€.(Arrêté du 6août2012 fixant les montants pré-vus aux articles R. 1211-6 et R. 4111-5 du codegénéral de la propriété des personnespubliques, J.O. du 18août2012, p.13569).28août20126JURIShheebbddooimmobilier••RRÉÉPPOONNSSEESSMMIINNIISSTTÉÉRRIIEELLLLEESSRéférences(J.O. Questions)Nom duparlementaireThèmeMinistre concernéRéponseObservations7août2012ANp.4714n°633Lionel Tardy,UMP, Haute-SavoieMise à disposition dedonnées statistiquesLogementLe ministère de l'égalité des territoires et le min-istère de l'écologie sont engagés dans une poli-tique d'ouverture des données publiques conduitepar le service de l'observation et de statistiques. Lamission Etalab créée par décret du 21 février 2011a créé un portail unique pour mettre à dispositionles informations publiques. Les données sontdisponibles sur www.data.gouv.frdans unobjectif de transparence de l'action de l'Etat. On ytrouve par exemple des données sur l'activité dusecteur du logement, sur la prévention desrisques…14août2012ANp.4758n°243Jean-Jacques Can-delier,GDR, NordMission du MEDDEEcologieDans ses attributions, le ministère de l'écologie, dudéveloppement durable et de l'énergie (MEDDE) apour mission d'assurer la mutation écologique del'économie, des modes de consommation et de lasociété française dans son ensemble. Il élabore lapolitique du lutte contre le réchauffement clima-tique. Il participe à l'élaboration des règles deplanification urbaine et d'occupation des sols.Il est aussi responsable des actions de protection dela nature, des paysages et des sites, de la protectiondu littoral et de la montagne. Il assure (en lien avecles ministères intéressés) la police des installationsclassées. Il participe à la réduction des nuisancessonores. Il coordonne les actions sur la préventiondes risques technologiques ou naturels. Il élabore lapolitique de l'énergie. Il a la charge des questionséconomiques du secteur de l'équipement et destravaux publics et de l'ingénierie.Les attributions du MED-DE ont été fixées par ledécret du 24 mai 2012.La réponse évoqueexplicitement l'objectifde répondre aux enjeuxdu Grenelle, assurant surce point une continuitéavec le Gouvernementprécédent.À nos abonnés:le texte complet des réponses ministé-rielles peut vous être faxé ou envoyépar mél sur simple demande.RREEGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONN 28août20127JURIShheebbddooimmobilier••NNOOMMIINNAATTIIOONNSSCabinets ministériels➠Économie: François Adam est nomméconseiller social et budgétaire au cabinet dePierre Moscovici et Mathilde Bazy, conseillè-re chargée des relations institutionnellesavec les entreprises.(Arrêté du 18juillet 2012, J.O. du 21, @).➠Budget: Sont nommés au cabinet deJérôme Cahuzac: Antoine de Rocquigny,directeur adjoint chargé de la synthèse bud-gétaire et des comptes publics; GuillaumeRobert, directeur adjoint chargé de la miseen œuvre et du suivi des réformes; FrédéricBredillot, conseiller spécial et chargé de lafiscalité et Laurent Martel, conseiller fiscali-té. Parmi les conseillers du ministre, GrégoryCazalet est en charge de l'économie etMarc-Henri Serreest en charge du loge-ment. (Arrêtés du 18juillet 2012, J.O. du 20 etdu 21juillet, @)➠Commerce, artisanat: Sont nommésconseillers techniques au cabinet de SylviaPinel: Laurence Dermenonville (tourisme),Grégoire Lefebvre (artisanat) et IsabelleAmaglio-Terisse (commerce).(Arrêté du 25juillet 2012, J.O. du 28, @).Administration centrale✓Ministère du logement: Maxence Delor-me, magistrat, est nommé sous-directeurdes affaires juridiques de l'environnementet de l'urbanisme au sein de la direction desaffaires juridiques. (Arrêté du 8août2012,J.O. du 10août 2110 @).✓Économie: Bruno Bézardest nommédirecteur général des finances publiques.(Décret du 1eraoût 2012, J.O. du 3août, @).Organismes publics✓AMF: Gérard Rameix est nommé prési-dent de l'Autorité des marchés financiers.(Décret du 1eraoût 2012, J.O. du 3août,p.12776).✓CADA: Bruno Ricard est nommé membrede la Commission d'accès aux documentsadministratifs en qualité de personnalitéqualifiée en matière d'archives. (Décret du18juillet 2012, J.O. du 20juillet, p.11924).✓Centre des monuments nationaux: Béné-dicte Lefeuvreest nommée directricegénérale. (Arrêté du 12juillet 2012, J.O. du18juillet, p.11795).■Contrôle technique des ascen-seursUn arrêté du 7août met à jour l'arrêté du18novembre 2004 relatif au contrôle tech-nique des ascenseurs, pour tenir compte dudécret du 7mai2012.L'article 1ermet à jour la liste des docu-mentsque le propriétaire doit mettre à dis-position du contrôleur technique.L'article 2prévoit les modalités de mise enrelation de l'entreprise titulaire du contratd'entretien et du contrôleur technique,lorsque celui-ci a demandé à être accompa-gné par cette entreprise lors du contrôle.L'article 3précise la liste des contrôlesàeffectuer (en distinguant les ascenseurs CEet les ascenseurs non CE).L'article 4indique que l'obligation decontrôle technique n'est réputée satisfaiteque lorsque toutes les parties del'installation d'ascenseur ont été inté-gralement examinées et qu'elles ont faitl'objet d'une évaluation transcrite dans unrapport d'inspection. Le rapport est remis aupropriétaire dans les 30 jours suivant la visitede contrôle de l'ascenseur.L’article précise la liste des points à contrôleren distinguant les ascenseurs installés aprèsou avant le 27août 2000. Pour tous lesascenseurs il faut préciser la liste des pointsde contrôle présentant une anomalie. Lerécapitulatif indique le cas échéant la néces-sité de mise à l'arrêt de l'appareil.Les organismes effectuant les contrôles doi-vent adresser chaque année avant le 1ermaiun rapport présentant un bilandescontrôles effectués l'année précédente (art.5). Le texte entre en vigueur le 1eroctobre2012(sauf un élément du contenu du bilande l’article 5, qui sera exigé à compter du1erjanvier 2014).(Arrêté du 7août2012 relatif aux contrôlestechniques à réaliser dans les installationsd'ascenseurs, J.O. du 15août, p.13436).AAUUFFIILLDDUUJJ..OO..Pour vous abonner à Jurishebdo,avec 20% de réductionpour un premierabonnement,visitez notre site internetjurishebdo.frABONNEMENT«PRIVILEGE»20%de réduction sur l’abonnementJURIShheebbddooimmobilierPréfets✓Sont nommés préfets de région:Jean-François Cordet (Picardie et préfet dela Somme), Michel Lalande (Basse-Norman-die et préfet du Calvados), Jean-Luc Marx(Réunion), Michel Delpuech (Aquitaine etpréfet de Gironde).✓Sont nommés préfets de département:Benoît Brocard (Allier), Jean-Robert Lopez(Territoire de Belfort), Richard Samuel (Isè-re), François Burdeyron (Maine-et-Loire),Yannick Blanc (Vaucluse), Henri d'Abzac(Hautes-Pyrénées), Jérôme Gutton (Indre),Jean-Christophe Moraud (Orne). Jean-PierreLaflaquière est nommé haut-commissaire dela République en Polynésie française.(Décret du 26juillet, J.O. du 27 et décrets du1eraoût 2012, J.O. du 3août2012, @).Administration régionale✓Sont nommés secrétaires généraux pourles affaires régionales: Marie-FrançoiseLecaillon (Aquitaine) et Patrick Amoussou-Adéblé (Basse-Normandie).(Arrêtés du 25juillet 2012, J.O. du 27, @).✓EnvironnementPatrick Barruol est nommé directeur régio-nal de l'environnement, de l'aménagementet du logement de la Corse. (Arrêté du20juillet 2012, J.O. du 15août2012, @).✓Affaires culturellesMarie-Christiane de La Conté est nomméedirectrice régionale des affaires culturellesde Nord-Pas-de-Calais.(Arrêté du 9août2012, J.O. du 18août, @).Magistrature✓Conseil d’État: Philippe Martin,conseiller d’État, est nommé président de lasection des travaux publics du Conseild’État; il succède à Marie-Dominique Hagel-steen.(Décret du 19juillet 2012, J.O. du 20juillet, @).✓Tribunaux administratifs: Sont nommésprésidents de TA: Dominique Bonmati(Montpellier), Christophe Laurent (Nancy),Elise Corouge (Amiens), Christian Lambert(Saint-Denis de La Réunion et Mayotte),Nathalie Massias (Poitiers) et Richard Mous-saron (Toulouse).(Arrêtés du 24juillet et décret du 30juillet2012, J.O. du 1eraoût, @).✓Tribunal des conflits: Danièle Caron (Courde cassation), a été élue membre du tribu-nal des conflits.(Avis publié au J.O. du 18juillet, p.11818). 28août20128JURIShheebbddooimmobilier••TTHHOOMMAASSAABBIINNAALL>Quel est le service proposé par Co-investirParis?T.A.: “Nous proposons à nos clients d’acquérirun pied-à-terre à Paris en divisant le coûtd’achat en achetant à plusieurs, et ce à l’aided’un montage juridique sécurisé.Le prix d’achat d’un tel appartement, entière-ment équipé et meublé, est de l’ordre de300000à 350000 € pour une part d’un quart.”>Quel est ce montage?T.A.: “Il consiste en la création de deux SCI. Lapremière acquiert la nue-propriété du bien et laseconde, qui est une société d’attribution enjouissance à temps partagé, achète l’usufruit dece bien pour une durée de 8 ans. Chaque co-investisseur dispose de parts dans les deuxsociétés. Après 8 ans, l’usufruit s’éteint et la 2esociété est dissoute. Cela permet d’assurer auxco-investisseurs une liquidité, ce qui est fonda-mental quand on investit 300000€ dans del’immobilier haut de gamme.”>Comment la liquidité est-elle assurée?T.A.: “Les statuts de la 1eSCI comportent uneclause qui permet à tout associé qui veutcéder ses parts après 8 ans de déclencher lavente de l’appartement et la dissolution de laSCI s’il ne trouve pas d’acquéreur pour sesparts. Cela évite à l’associé d’être prisonnierde son investissement.On peut bien sûr vendre d’abord ses parts,mais à défaut il est possible de faire vendre lebien. Bien sûr, les autres co-investisseurs dis-posent d’un droit de préemption.”>Pourquoi 2 SCI?T.A.: “C’est le seul montage que nous avonsidentifié qui permet à la fois le co-investisse-ment dans un bien et son utilisation à plusieurs,en offrant une perspective certaine de liquidité.Il y a entre 2 et 4 co-investisseurs, de façon à nepas trop compliquer l’opération. Nous avonsmis au point ce système avec le secours del’étude notariale Monassier qui assure la ges-tion de la souscription, le recueil des fonds ain-si que le montage et la gestion des SCI.”>Le système est voisin de la multipropriété?T.A.: “Le co-investissement immobiliers’inspire de la même philosophie consistant àmutualiser un actif immobilier ayant par natu-re vocation à être peu utilisé, mais son schémajuridique est très différent. C’est un peu tous lesavantages de feu la multi-propriété mais sanstous ses inconvénients. La multipropriétéregroupe typiquement 200 associés dans uneSCI possédant 50 lots et n’assure aucune liqui-dité. De plus, l’entretien du patrimoine n’estpas toujours bien assuré sur le long terme.Nous proposons au contraire à 4 co-investis-seurs de s’associer dans deux SCI pour un lotavec une clause de liquidité. Ce système existedans les pays anglo-saxons sous le nom defraction ownership, il permet de limiter le capi-tal investi et ainsi de pouvoir plus facilements‘offrir le produit immobilier de ses rêves.”>Comment s’organise l’accès àl’appartement?T.A.: “L’utilisation de l’appartement se fait àla semaine, sur réservation. L’acquéreur qui aun quart des parts peut réserver jusqu’à 13semaines par an. Il est préférable d’avoir unpeu un souplesse pour que chacun bénéficiede ses semaines. Mais il est possible égalementà un co-investisseur qui n’a pas l’usage detoutes ses semaines à titre personnel, de prêterou de mettre l’appartement en location.”>Quels sont les services proposés aux inves-tisseurs?T.A.: “Nous sommes le gérant des SCI (nommépour une année renouvelable). A ce titre, nousmettons en place un certain nombre de servicesqui visent à ôter à nos clients tous les soucis clas-siques liés à la possession d’un appartement:maintenance, ménage et blanchisserie, mise enplace des abonnements (eau, électricité, télévi-sion…), paiement des factures, suivi des chargesde copropriété, … Sans oublier la mise à dispo-sition de l’outil de réservation par internet ainsique la recherche de locataires.”>Quel est le coût de fonctionnement?T.A.: “Le co-investisseur doit compter envi-ron 4000 € de charges par an, qui compren-nent absolument tous les frais relatifs àl’appartement facturés à prix coûtant, hormisle ménage et la blanchisserie (charges decopropriété, taxe foncière et d’habitation, assu-rances, différents abonnements, maintenance,Thomas Abinal (Co-investir Paris) : “Le seul montage qui permet l’utilisation d’un bien à plusieurs et assure la liquidité”Fondateur de Co-Investir Paris avec David Monroe, Thomas Abinal nous présentel’originalité de ce système qui permet à un investisseur d’accéder avec deux ou troisautres personnes à la propriété d’un pied-à-terre parisien.JURIShebdo168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart Téléphone: 0146457769 Fax: 0146457786■site internet: jurishebdo.fr■Directeur de la rédaction: BertrandDesjuzeur ■Mél: bertrand.desjuzeur@jurishebdo.fr ■Secrétariat: Sabine Petit ■ JURIShebdo est une publication de la Société de Presse du Breil (SPB), SARL de presse au capital de 10000euros constituéeen août2002 pour 99 ans. Siège social: 168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart ■ RCS Nanterre 443034624000 17■ APE 5813Z ■ Actionnaires: Bertrand Desjuzeur, Roseline Maisonnier ■Numéro de commission paritaire: CPPAP n°0214 I 80129■ Dépôt légal: à parution ■Prix de vente au numéro: 17 €TTC (16,65€HT) ■ Abonnement pour 1 an (41 nos + 5 nos spéciaux): 769 €TTC(753,19 €HT) ■ Directeur de la publication: Bertrand Desjuzeur■ Impression: Com-Copie Clamart ■Gestion des abonnements: logiciel Loïc LavoineIINNTTEERRVVIIEEWW…). Ce montant inclutaussi bien sur nos hono-raires de gérance (1500 €par co-investisseur soit de3000à 6000 € par an pour un appartement).). La location d’environ 4 semaines permetd’auto-financer ces charges. En effet, unesemaine de location permet au co-investisseurde récupérer entre 900 et 1200 € nets.”>Avez-vous des difficultés avec les copro-priétés?T.A.: “La mise en location ne dépasse générale-ment pas plus du tiers du temps, il n’en résultedonc pas de nuisance pour la copropriété. Deplus, nous sommes rigoureux dans la sélectiondes agences qui proposent la mise en location”.>… et avec la Mairie de Paris qui est vigi-lante sur les meublés dans la capitale?T.A.: “La Mairie de Paris veut éviter que deslogements restent inoccupés pendant l’essentielde l’année, comme le sont traditionnellementde nombreux pied-à-terre, alors que notre sys-tème permet au contraire d’augmenterl’occupation d’un bien. Par ailleurs, elle semblesurtout en avoir contre les sociétés qui font de lalocation à grosse échelle et 100% du temps.”>Votre société achète-t-elle l’appartementvisé avant de le revendre?T.A.: “Oui, pour donner le temps à plusieurs co-investisseurs de se positionner, nous procédonsà l’achat d’un bien, à sa rénovation complète et àson ameublement, avant de le revendre.”>Quel est votre bilan d’activité?T.A.: “Nous avons démarré il y a 18 mois etnous commercialisons notre 3eappartement,rue Robert Estienne (8e) après en avoir venduun autre rue des Beaux arts (6e) et un autre ave-nue Bosquet (7e). Notre objectif est de réaliserde 2 à 3 opérations par an puis 5 à 10 par an.Notre société, indépendante, travaille surfonds propres.”>Comptez vous étendre votre offre àd’autres marchés?T.A.: “Cette solution est pertinente pour desbiens chers qui font rêver et que l’on peut dif-ficilement s’offrir. Le système pourrait doncs’étendre à certains marchés de la Côte d’Azurou des Alpes, mais qui ont l’inconvénientd’être soumis à un rythme saisonnier”.