samedi 17 mai 2025

JURIShebdo Immobilier n° 612 du 15 septembre 2015

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Au sommaire :


– 2 – Jurisprudence –
Baux d’habitation : Requalification d’un bail meublé en bail loi de 1989. Motivation d’un congé pour reprise
Baux commerciaux : Obligation de délivrance, effet d’une offre de renouvellement après commandement de payer
Urbanisme : Question préjudicielle : appréciation limitée à l’objet de la demande / Qualité pour demander un permis de construire. Remise en cause du droit du propriétaire / Étude d’impact : obligation de la joindre à la demande de permis de construire ?
– 4 – Droit des obligations –
Vers une réforme du code civil. Rencontre avec Jean-Pascal Bus avocat, Norton Rose Fulbright) et Hugues Perinet-Marquet, professeur de droit à Paris II
– 5 – Actualité –
Les ventes de logement anciens redémarrent à Paris / L’UNPI intente un recours contre l’encadrement des loyers à Paris
– 6 – Tableau des réponses ministérielles –
– 7 – Nominations – Au fil du JO –
Contrats de ville / Fibre optique / Fisac outre-mer
– 8 – Rencontre –
Marché locatif privé : les loyers baissent dans un marché plus dynamique / Nouvelle étude de Clameur : les loyers reculent en un an de -1,4 %

Une location meublée qui n’est pas assor-tie de la fourniture suffisante de meubles estrequalifiée en location nue relevantde laloi de 1989 (CA Paris, 8 sept. 2015, p.2).Dans un bail commercial, le bailleur quiadresse un congé avec offre de renouvellementrenonce implicitement aux effets d’un précé-dent commandement de payer visant la clau-se résolutoire (CA Paris, 2 sept. 2015, p.2).Le juge administratif saisi d’une questionpréjudicielle portant sur un permis deconstruire modificatif n’a pas à examiner larégularité du permis de construire initial(CE, 22juillet 2015, p.3).Le projet de loi de finances pour 2016doit reporter d’un an l’entrée en vigueur dela réforme des valeurs locatives(voir p.6).Le ministre du budget rappelle le régimefiscal d’une SCI qui met un bien enlocationsaisonnière(p.6).L’UNPI intente un recourscontre l’arrêté du25juin 2015 fixant les loyers de référence, basede l’encadrement des loyers à Paris (p.5).La réforme du code civil, programmée parordonnance, devrait être publiée d’icifévrier2016 (p.4).Lesloyers de marché des logements duparc privé ont reculé en un an de-1,4%selon Clameur. Mais l’activité du marché estdopée par une forte reprise de la mobilitérésidentielle (p.8).Les ventes de logements anciensà Paris redé-marrent, dans un contexte de stabilisation desprix, selon la chambre des notaires (p.5).Le code civil réformé en 2016C’est une petite révolution qui se prépare en douceur. Parune loi du 16février 2015 de modernisation et de simplificationdu droit et des procédures, le législateur a habilité le Gouver-nement à moderniser le livreIII du code civil. Le droit descontrats, le régime des obligations et le droit de la preuve doi-vent ainsi être réformés par ordonnance. Selon le ministère, lecode civil “n’est plus adapté à la réalité des échanges, ni à la réalitéde l’activité sociale et économique.” Alors que le droit des contratsinscrit dans le code civil a fait l’objet de peu de réforme depuis 1804,un projet d’ordonnance a donc été rédigé par la chancellerie et sou-mis à consultation publique. Il est accessible sur le site du ministèrede la justice (lire p.4). Ce texte s’inscrit dans le plan d’action “Justi-ce du XXIesiècle”. Il doit “répondre à l'objectif constitutionnel d'in-telligibilité de la loi, renforcer la prévisibilité du droit et la sécuritéjuridique, tout en contribuant au rayonnement et à l'attractivité dusystème juridique français.”Selon Hugues Perinet-Marquet, professeur à Paris II, et Jean-PascalBus (Norton Rose Fulbright) qui commentaient ce texte le 10 sep-tembre, sa publication devrait intervenir d’ici février2016, afin derespecter la période d’habilitation qu’a consentie - un peu à regret- le Parlement.Tranchant avec de nombreux textes récents, le projet, qui contient320 articles souvent courts, est lisible. Pour les trois quarts, expliqueJean-Pascal Bus, le projet intègre des solutions jurisprudentielles,mais pour un quart, il innove. Les innovations sont importantes.Exemples: création d’actions interrogatoires, codification de lanotion de pourparlers, de la formation du contrat par voie électro-nique, de la caducité du contrat quand un des éléments disparaît encas d’indivisibilité. L’objet du contrat est supprimé, mais il est rem-placé par “le contenu”, ce qui porte peu à conséquence. La causedu contrat, qui fit les délices d’analyses doctrinales, disparaît égale-ment! Mais elle pourrait peut-être renaître indirectement par lebiais de la notion de caducité du contrat (p 4). En droit immobilier,les conséquences ne seront pas neutres, comme en témoignel’exemple suivant: alors que le client d’un constructeur est actuelle-ment fondé à exiger l’exécution en nature, soit la construction del’immeuble, le promoteur pourrait invoquer un coût manifeste-ment déraisonnable pour refuser cette exécution, par exemple encas de révélation d’une pollution très importante du terrain.Ainsi réformé, le droit français des obligations sera-t-il plus attractifpour être diffusé dans d’autres pays? Espérons-le. Sera-t-il plusstable que la jurisprudence? Seule l’expérience le dira car le législa-teur n’est que trop prompt à réformer ce qu’il vient d’adopter, com-me les praticiens du droit immobilier ne le savent que trop. BDJURIShebdoLa lettre du droit immobilierpour les professionnelswww.jurishebdo.frNUMÉRO 61215 SEPTEMBRE 2015ISSN1622-141915EANNEEL’ESSENTIEL..immobilier- 2 -Jurisprudence-Baux d’habitation: Requalification d’un bail meublé en bail loi de1989. Motivation d’un congé pour repriseBaux commerciaux: Obligation de délivrance, effet d’une offre derenouvellement après commandement de payerUrbanisme: Question préjudicielle: appréciation limitée à l’objet dela demande / Qualité pour demander un permis de construire. Remiseen cause du droit du propriétaire / Étude d’impact: obligation de lajoindre à la demande de permis de construire?- 4 -Droit des obligations-Vers une réforme du code civil. Rencontre avec Jean-Pascal Bus(avocat, Norton Rose Fulbright) et Hugues Perinet-Marquet, professeurde droit à Paris II- 5 -Actualité-Les ventes de logement anciens redémarrent à Paris / L’UNPI intente unrecours contre l’encadrement des loyers à Paris- 6 -Tableau des réponses ministérielles-- 7 -Nominations - Au fil du JO-Contrats de ville / Fibre optique / Fisac outre-mer- 8 -Rencontre-Marché locatif privé: les loyers baissent dans un marché plus dynamique/Nouvelle étude de Clameur: les loyers reculent en un an de -1,4%SOMMAIREEDITORIALCe numéro de Jurishebdocomporte un encartde présentation de notre nouveauhors série “Construire la ville”
15septembre 20152BAUXDHABITATION- BAUXCOMMERCIAUXBaux d’habitationRequalification d’un bail meubléen bail loi de 1989. Motivation ducongé pour reprise(CA Paris, Pôle 4, ch. 4, 8 sept. 2015,n°14/01447)Un bailleur avait adressé un congé pourreprise à son locataire pour y loger sa fille.Le locataire contestait la qualification delocation meublée et demandait l’applica-tion de la loi du 6juillet 1989, il contestaitaussi la régularité du congé. Le locataireobtient satisfaction sur le premier point,mais non sur le second.1. Requalification du bail.« Considérant que le bail conclu entre lesparties le 1erjuin 2009 est intitulé contrat delocation meublée; que cette qualificationdonnée dans le contrat ne suffit pas à justi-fier du caractère meublé de la location et,face à la contestation de ce caractère par M.P. [locataire], il appartient aux bailleurs deprouver que le logement litigieux a étéloué garni d'un mobilier suffisantpour lesbesoins de la vie quotidienne;Qu'en l'espèce, nonobstant les conditionsgénérales du contrat de location le pré-voyant, aucun inventaire des meublesn'aété annexé au bail ».Le bailleur produisait une attestation d'uneancienne locataire certifiant lui avoir cédéune liste de meubles (table, chaises, rideaux,meubles de cuisine, bureau, vaisselle…).Mais la cour juge le document insuffisant:Considérant « que cette attestation ne suf-fit pas à démontrer que ces éléments mobi-liers ont bien été laissés dans les lieux et misà la disposition de M. P. lorsqu'il s'y est ins-tallé; qu'il résulte aussi de cette attestationqu'aucun lit n'a été fourni au locataire, quipréférait garder le sien, de sorte qu'en toutétat de cause le logement ne lui a pas étéloué équipé de matériel de couchage et neprésentait donc pas les caractéristiques d'unlogement meublé;Qu'il s'ensuit que le contrat de location estrégi par les dispositions de la loi du 6juillet1989, notamment quant à sa durée et auxdispositions s'appliquant au congé donnépar le bailleur ».2. Sur le congéLa cour confirme la régularité formelle ducongé qui avait été délivré par huissier. Lelocataire étant absent, un avis de passageavait été déposé. L’arrêt analyse ensuite lamotivation du congé:Considérant « que, si le congé est intitulé« congé d'habitation bail meublé » et indiquequ'en raison de leur caractère meublé, leslocaux sont exclus du statut des baux d'habi-tation », M.P. ne démontre pas que l'inexac-titude de ces mentions lui a causé grief:Qu'il est bien mentionné que le congé estdonné pour reprise par MlleT., fille des pro-priétaires et demeurant 17 […], que lecongé est suffisamment justifié par l'exis-tence de cette mention, peu important àcet égard que la bénéficiaire de la reprise,dont il n'est pas valablement contesté qu'el-le soit la fille des propriétaires,habite ounonavec eux;Qu'il convient en conséquence de déclarerle congé valable ».La cour ordonne l'expulsion, sans délai com-plémentaire, observant que le locataireavait déjà bénéficié de trois ans de délai enraison de la procédure.Observations:Cet arrêt fournit unexemple de la faculté pour le juge derequalifier le bail meublé en location nuerelevant de la loi de 1989, sans s'arrêter àl'intitulé du contrat retenu par les parties,mais en tenant compte de la réalité desfaits. Faute de liste de meubles annexée aucontrat, ainsi que l'impose désormais l'ar-ticle 25-5 de la loi de 1989, le bailleurdevait prouver que des meubles avaienteffectivement été fournis. Il n'a pu rappor-ter cette preuve. De plus, la liste figurantdans l'attestation d'un précédent locatairene comportait pas de lit. Or la cour juge safourniture indispensable. Le lit figured'ailleurs dans la liste du décret du31juillet2015.S'agissant du congé pour une location vide,l'article 15 de la loi de 1989 permet notam-ment la reprise pour un enfant du bailleur,ce qui était le cas en l'espèce. Depuis la loiAlur, l'article 15 prévoit que « lorsqu'il don-ne congé à son locataire pour reprendre lelogement, le bailleur justifie du caractèreréel et sérieux de sa décision de reprise. »L'arrêt rapporté ne fait pas état de cetteobligation, mais il indique qu'il importepeu que le bénéficiaire de la reprise habiteou non avec le bailleur.Baux commerciauxObligation de délivrance, effetd’une offre de renouvellementaprès commandement(CA Paris, Pôle 5, ch. 2, 2 sept. 2015,n°13/15662)Un incendie avait éclaté dans des locauxloués par bail commercial en février2000.Le bailleur avait cédé l’immeuble en 2011.En 2012, le nouveau bailleur (une SCI) avaitadressé un commandement visant la clauserésolutoire. Le litige opposait les parties surleurs responsabilités respectives dans les tra-vaux à réaliser pour remédier aux dégâts del’incendie. La cour d’appel rejette la deman-de du bailleur en constat de résolution dubail et le condamne pour inexécution deson obligation de délivrance:“Par l’effet du congé avec offre de renou-vellement à effet du 1erjanvier 2015, le bailcommercial a été renouvelé aux clauses etconditions de l’ancien bail, seul restant àfixer le loyer du bail renouvelé de sorte quela SCI Y. qui a signifiéà la société Eurelec D.une offre de renouvellement du bail com-mercial au 1erjanvier 2015 a nécessaire-ment, et de façon non équivoque, renoncéà se prévaloir des effets de la clause résolu-toire résultant du défaut de paiementdescauses du commandement du 27juin 2012,étant précisé qu’aucune réserve tenant ausort de la procédure en cours aux fins d’ac-quisition de la clause résolutoire ne figuredans le corps du congé avec offre de renou-vellement”.La demande de constat de résiliation dubail est donc rejetée.La cour relate ensuite les dégâts de l’incen-die (faux plafonds manquants, eau coulantpar une ouverture, mur percé lors de l’inter-vention des pompiers, présence de suie…).“Il résulte de ces éléments que les bailleurssuccessifs auraient dû, pour satisfaire à leurobligation de délivrance, effectuer les tra-vaux de remise en état du local endomma-gé, le bail ne mettant à la charge du pre-neur que les travaux de mise en conformitéet MmeB. [bailleur initial], tiers au contratd’assurance conclu par la société Eurelec D.avec son assureur, est mal fondée à exiger lajustification des sommes qu’auraient per-çues la société Eurelec D. de son assureurpour s’exonérer de sa responsabilité.Il est établi […] que les bailleurs successifsont tardé à faire exécuter les travaux deremise en état nécessités par l’incendie etqu’ils sont mal fondés à prétendre que ceretard est imputable à l’attitude de la loca-taire”.La cour rejette toutefois la demande dulocataire à être exonéré de l’obligation depayer la moitié du loyer et lui accorde desdommages-intérêts à hauteur d’environ10% du loyer.Observations:Deux aspects à retenir decet arrêt.1. Lorsqu’un bailleur adresse un congéavec offre de renouvellement à son loca-taire, il renonce implicitement aux effetsdu commandement de payer visant la clau-se résolutoire qu’il a adressé précédem-ment.JURISPRUDENCE
2. La cour condamne le bailleur à effectuerles travaux au titre de son obligation dedélivrance. L’obligation résulte de l’article1719 du code civil. L’obligation d’entretien,également prévue par l’article 1719 en estla prolongation dans le temps (voir comm.sous art. 1719, Code des baux Dalloz). Ellesuscite de nombreux arrêts, comme entémoigne l’arrêt rapporté. Autre exemple:la Cour de cassation a jugé que la répara-tion d’un préjudice de jouissance pour pri-vation d’une partie de la chose louée nepouvait être confondue avec une deman-de en réduction du montant dû pourmodification de la surface louée, déjà reje-tée (Civ. 3e, 16 sept. 2009).UrbanismeQuestion préjudicielle: apprécia-tion limitée à l’objet de la demande(CE, 22juillet2015, n°380374, SARL Quin-caillerie F.)Un permis avait été accordé en 2003 pourconstruire 36 logements. En2005 et2006, lemaire avait autorisé une modification duprojet. Saisie d’une demande de dommageset intérêts pour illégalité du permis modifi-catif, la cour d’appel avait sursis à statuerjusqu’à la décision du juge administratif.Le Conseil d’État se prononce sur l’étenduedu contrôle effectué par le juge saisi de laquestion préjudicielle:“Considérant qu’en vertu des principesgénéraux relatifs à la répartition des com-pétences entre les deux ordres de juridic-tion, il n’appartient pas à la juridictionadministrative, lorsqu’elle est saisie d’unequestion préjudicielle en appréciation devalidité d’un acte administratif, de trancherd’autres questions que celle qui lui a étérenvoyée par l’autorité judiciaire; que parsuite, le juge judiciaire ayant sursis à statuerdans l’attente que le juge administratif seprononce sur la légalité du permis deconstruire modificatif du 27avril 2006, il n’ya pas lieu d’examiner la légalité du permisde construire initial du 22mai 2003 devenudéfinitif, ni davantage celle du permis deconstruire modificatif du 8août 2005; qu’ily a donc lieu, ainsi que l’a jugé le tribunaladministratif de Grenoble, de se prononcersur la légalité du seul permis de construiremodificatif délivré le 27avril 2006”.La requête de la société est rejetée.Observations:Il ressort de cet arrêt quelorsque le juge administratif est saisi d’unequestion préjudicielle, il doit se limiter à laquestion posée. Si la demande porte sur lalégalité d’un permis de construire modifi-catif, il n’a donc pas à examiner la légalitédu permis de construire initial.Qualité pour demander un per-mis de construire. Remise en causedu droit du propriétaire(CE, 19juin2015, n°368667, commune deSalbris)Une commune était devenue propriétaired’un terrain à la suite d’une procédure d’ex-propriation. Elle avait mandaté une sociétéd’équipement pour demander un permisde construire une gendarmerie. Le permisaccordé était contesté par les anciens pro-priétaires. Par ailleurs, le juge judiciaire, sai-si d’un recours des expropriés sur le fonde-ment de l’article L 12-5 du code de l’expro-priation, avait annulé l’ordonnance du jugede l‘expropriation du 23mai 2008, par arrêtde la Cour de cassation du 28février 2012.La question était de savoir quel contrôledoit effectuer l’administration qui délivre lepermis de construire sur le titre dont dispo-se le demandeur du permis.La cour administrative d’appel avait annuléle permis au motif que le titre de propriétéde la mairie ayant été annulé par le jugejudiciaire, la commune n’avait rétroactive-ment plus de droit sur le terrain et elle nepouvait donc plus donner mandat à lasociété d’équipement pour déposer lademande de permis. Cet arrêt est annulépar le Conseil d’État.Le Conseil d’État se fonde sur l’article R 423-1 du code de l’urbanisme et en déduit :“Considérant qu’il résulte de ces disposi-tions que les demandes de permis deconstruire doivent seulement comporterl’attestation du pétitionnaire qu’il remplitles conditions définies à l’article R. 423-1 citéci-dessus; que les autorisations d’utilisationdu sol, qui ont pour seul objet de s’assurerde la conformité des travaux qu’elles auto-risent avec la législation et la réglementa-tion d’urbanisme, étant accordées sousréserve du droit des tiers, il n’appartient pasà l’autorité compétente de vérifier, dans lecadre de l’instruction d’une demande depermis, la validité de l’attestation établiepar le demandeur; qu’ainsi, sous réserve dela fraude, le pétitionnaire qui fournit l’at-testation prévue à l’article R. 423-1 du codedoit être regardé comme ayant qualitépour présenter sa demande; qu’il résulte dece qui précède que les tiers ne sauraient uti-lement invoquer, pour contester une déci-sion accordant une telle autorisation au vude l’attestation requise, la circonstance quel’administration n’en aurait pas vérifiél’exactitude”. L’arrêt mentionne le cas de lafraude et la remise en cause du droit depropriété par le juge judiciaire. Mais il ajou-te:“Considérant, en revanche, que la seule cir-constance que le pétitionnaire perde, pos-térieurement à la délivrance du permis deconstruire, fût-ce à titre rétroactif, la quali-té au titre de laquelle il avait présenté lademande de permis de construire n’est paspar elle-même de nature à entacher d’illé-galité le permis de construire”.La cour d’appel avait annulé le permis aumotif que l’expropriation ayant été annu-lée après la délivrance du permis, la com-mune devait être regardée comme n’ayantjamais eu qualité pour présenter unedemande de permis.“Considérant […] qu’en se fondant ainsi surdesdécisions juridictionnelles postérieuresà la décision délivrant le permis de construi-re remettant en cause le titre de propriétédu bénéficiaire, pour juger que ce permisn’avait pas été légalement délivré, la cour aentaché son arrêt d’erreur de droit”.Observations:Le demandeur du permis deconstruire, s’il n’est pas le propriétaire doitprésenter une attestation qu'il est autorisépar le propriétaire à exécuter les travaux.Le Conseil d’État indique que l’administra-tion n’a pas à vérifier la validité de cetteattestation. Toutefois, dans deux cas, l’ad-ministration est conduite à rejeter lademande:- en cas de fraude,- si elle est informée que le pétitionnairene dispose plus de droit. C’est le cas enparticulier si le droit de propriété a étéannulé. Mais il faut se placer à la date oul’administration statue. Si le droit est annu-lé postérieurement, il n’y a pas lieu d’entenir compte bien que l’annulation soitrétroactive.Étude d’impact: obligation de lajoindre à la demande de permis deconstruire?(CE, 10juin2015, n°368127, Syndicat dép. detraitement des déchets ménagers de l’Aisne“Valor’Aisne”)Un permis de construire avait été obtenupour la réalisation de locaux industriels etde bureaux pour un centre de traitement etde valorisation des déchets sur 1100m2. Lacour administrative d’appel avait annulé lepermis pour insuffisance de l’étude d’im-pact réalisée au titre de la législation sur lesinstallations classées pour la protection del’environnement.Le Conseil d’État constate une erreur dedroit dans l’arrêt d’appel mais confirme la15septembre 20153URBANISMEJURISPRUDENCE
15septembre 20154Le droit des contrats va évoluer de façonimportante pour la première fois depuis1804 explique Jean-Pascal Bus. Ce projetremonte à plus de dix ans puisqu’il a com-mencé avec les travaux conduits par lesprofesseurs Catala et Terré. L’avant-projetd’ordonnance, une quarantaine de pages,est tout à fait lisible. il résulte d’une habili-tation législative du 16février 2015.Hugues Perinet-Marquet confirme que letexte n’ayant pas de réel enjeu politique,le Gouvernement a opté pour une élabo-ration par ordonnance. L’objectif d’efficaci-té l’a emporté sur celui de la démocratie.Jean-Pascal Bus explique que le texte com-porte pour 25% des innovations et pour75% une codification de la jurisprudencede la Cour de cassation. Mais l’esprit restecelui de 1804 c'est-à-dire le libéralisme,comme en témoigne par exemple l’article1102 selon lequel chacun est libre decontracter ou de ne pas contracter.L’avant-projet d’ordonnance a fait l'objetd’une consultation publique, désormaisachevée, mais le texte reste accessible surle site du ministère de la justice(http://www.justice.gouv.fr/publication/j21_projet_ord_reforme_contrats_2015.pdf).Jean-Pascal Bus estime que l’intégrationdes solutions jurisprudentielles dans lecode civil permettra d’en assurer la stabili-té.Les règles nouvellesLe code civil intégrera désormais desnotions qui sont jusqu’à présent appréhen-dés principalement par la jurisprudence.C’est le cas de la théorie de l’imprévisionou de la période précontractuelle et de lapromesse. Ainsi la promesse unilatérale devente (art. 1124). Sur ce point, la codifica-tion apporte une innovation; le promet-tant ne pourra plus se rétracter avant quele bénéficiaire ne lève l’option.Le droit de préférence, imaginé par la pra-tique, va être codifié mais accompagnéd’une innovation: l’action interrogatoirede tiers. Un tiers pourra interroger lebénéficiaire du pacte de préférence poursavoir s’il a l’intention d’acquérir. Son silen-ce lui interdira ultérieurement de se préva-loir du pacte (art. 1125).Le projet de nouveau code indique que lescontrats doivent être formés de bonne foi,ce qui est une innovation. Il insère aussi lanotion d’abus de faiblesse ou de dépen-dance économique (art. 1142). Il en résulteune prohibition des clauses abusives quiprovoquent un déséquilibre significatifentre les parties. Quant à l’exécution ducontrat, il est prévu que la tacite reconduc-tion du contrat donne lieu à un nouveaucontrat à durée indéterminée. Le textefacilite les cessions de créances, il autoriseles cessions de dettes jusqu’à présent pros-crites. Il comporte aussi des règles d’inter-prétation, par exemple en précisantqu’une clause d’un contrat d’adhésion s’in-terprète contre des contractants qu’il l’aimposée. Le nouveau code intègre aussi lafaculté de conclure un contrat par voieélectronique (art. 1174).En droit immobilierHugues Perinet-Marquet décrit les princi-pales incidences ce la réforme du code civilsur les contrats de droit immobilier.L’article 1129 régie l’obligation d'informa-tion. Elle est affirmée à l’égard des deuxcontractants, ce que la Cour de cassationavait dit dès 1976: le consommateur doitaussi informer le professionnel.L’article 1142 est relatif à la violence. Cettenotion intègre l’abus de faiblesse. Cettesolution existait déjà en droit de laconsommation, mais elle est étendue àl’ensemble du droit civil. Hugues Perinet-Marquet évoque ses utilisations possibles:par un sous-traitant qui s’est vu imposerun prix ou par un promoteur qui a dûconsentir une transaction pour obtenir leretrait d’un recours. La jurisprudence adéjà admis (Civ. 3e, 4 fév. 2015) et à l’égardd’un grand promoteur (Bouygues) qu’unetransaction avait été faite sous la contrain-te économique.Quant à la notion de clause abusive, quiexiste déjà en droit de la consommation,elle est intégrée à l’article 1169 du codecivil, lui conférant une portée générale.Contrairement au code de la consomma-tion, qui fournit une liste de clauses écar-tées comme abusives, le nouveau code civilcomporte une définition générale en casde déséquilibre significatif. Son utilisationpourrait donc être plus large.L’article 1186 al. 1ervise la caducité duDROITDESOBLIGATIONSJURISPRUDENCERENCONTREVers une réforme du code civilLe droit des obligations va bientôt être réformé. Le projet de réforme préparé parla Chancellerie doit faire l’objet d’une ordonnance publiée d’ici février 2016. Quelva être son impact pour l’immobilier? Point d’étape avec Jean-Pascal Bus, avocatassocié, Norton Rose Fulbright et Hugues Perinet-Marquet, professeur à Paris II.décision d’annulation fondée sur un autremotif:“Considérant qu’il résulte de l’ensemble deces dispositions [art. L 421-6 et R 421-2 ducode de l’urb. et art. R 122-5 à R 122-10 ducode de l’env.] quel’obligation de joindrel’étude d’impact au dossier de demande depermis de construire prévue par l’articleR. 421-2, devenu l’article R. 432-16 du codede l’urbanisme, ne concerne que les cas oùl’étude d’impact est exigée en vertu desdispositions du code de l’environnementpour des projets soumis à autorisation enapplication du code de l’urbanisme; que,par suite, en se fondant, pour annuler lepermis attaqué, sur l’insuffisance de l’étuded’impact réalisée au titre de la législationdes installations classées pour la protectionde l’environnement qui était jointe au dos-sier, sans rechercher si celle-ci était égale-ment exigée au titre des projets soumis àautorisation en application du code de l’ur-banisme, la cour a méconnu, au prix d’uneerreur de droit, la portée de ces disposi-tions”.L’annulation de la décision est cependantconfirmée au motif que la cour d’appelavait jugé qu’une délégation du mairedonnée à deux adjoints étaient irrégulièrecar elle ne définissait pas avec précision suf-fisante les limites de la délégation et, enconséquence, que cette irrégularité pou-vait avoir une incidence sur le contenu del’avis rendu au nom du maire.Observations:Pour pourvoir annuler unpermis pour insuffisance de l’étude d’im-pact, il faut que je juge constate que cetteétude est exigée en vertu du code l’envi-ronnement pour des projets soumis àautorisation en application du code del’urbanisme. Il ne suffit pas qu’elle soitrequise au titre du code de l’environne-ment. En bref>Relance de la construction: Les ministresSylvia Pinel et Christian Eckert ont installé le10septembre le comité de pilotage chargéde mobiliser le foncier privé en zone tendueet d’accélérer la construction de logements.La mission est confiée à Dominique Figeat,président de l’Observatoire Régional du Fon-cier d’Ile-de-France. Son rapport est attendupour mars 2016.(Communiqué du 10septembre 2015)>Salon indépendant de la copropriété. Ce 7esalon organisé par l’ARC se tiendra les 14 et15octobre à Paris 12e(Espace Charenton).
15septembre 20155DROITDESOBLIGATIONSMARCHÉL’UNPI intente un recours contrel’encadrement des loyersLa fédération des propriétaires a engagéun recours contre l’arrêté du 25juin2015fixant les loyers médians à Paris. L’UNPIestime notamment que ce texte ne respec-te ni la loi ni le décret du 10juin qui impo-sent de fixer les loyers en fonction de sec-teurs géographiques délimitant des zoneshomogènes, et en fonction de la structura-tion du marché locatif. Or le texte retientles quartiers administratifs de Paris, délimi-tés en 1859, qui ne correspondent plus à laréalité du marché d’aujourd’hui. Cettesituation estime l’UNPI, pénalise certainslogements. A suivre.(Communiqué du 10septembre 2015).ACTEURS❘◗Jérôme Le Berre rejoint le départe-ment fiscal de Dentons Parisen qualitéd’Of Counsel.Acteurscontrat. La cause qui disparaît du droit descontrats, pourrait revenir indirectementpar cet article: il admet que le contratdevient caduc si l’un de ses élémentsconstitutifs disparaît et il ajoute : “Il en vade même lorsque vient à faire défaut unélément extérieur au contrat mais néces-saire à son efficacité”. Exemple: uncontrat de vente de terrain est suivi d’unedemande de permis de construire qui estrefusé ou qui est accordé puis retiré. L’ac-quéreur ne peut pas invoquer l’erreur surle caractère constructible du terrain car ilétait constructible lors de la vente, mais ilpourrait invoquer la caducité du contratsur le fondement de ce nouvel article. Le même article1186 al. 2 traite de lacaducité d’un ensemble de contrats. Ilpourrait être appliqué par exemple pourun sous-traitant: le contrat de sous-trai-tance pourrait être frappé de caducité parsuite de la disparition du contrat principal.L’annulation d’un contrat de constructionde maison individuelle pourrait aussi pro-voquer la caducité des contrats d’entrepri-se conclus à sa suite. L’imprévision reconnueAlors que la jurisprudence l’avait toujoursrefusé, l’article 1196 consacre la théorie del’imprévision. Le droit administratif l’ad-mettait déjà, mais non la Cour de cassa-tion, rappelle Hugues Perinet-Marquet.Mais la rédaction du texte est assez restric-tive. “Si un changement de circonstancesimprévisible lors de la conclusion ducontrat rend l'exécution excessivementonéreuse pour une partie qui n'avait pasaccepté d'en assumer le risque, ”celle-cipeut demander une renégociation ducontrat. Son application dépendra de l’in-terprétation qu’en donneront les juges.Par exemple, est-ce qu’un contractant seraautorisé par contrat à demander à soncontractant de prendre en charge le chan-gement de circonstances économiques?Ce texte pose aussi la question des mar-chés à forfait qui, par définition, ne doi-vent pas être renégociés en cas de change-ment de circonstances.Autre nouveauté: l’exécution en natureest régie par l’article 1221 du code civil. Lecréancier peut poursuivre l’exécution ennature “sauf si cette exécution est impos-sible ou si son coût est manifestementdéraisonnable”. En conséquence, le créan-cier ne pourrait plus demander l’exécutiondu contrat si son coût est déraisonnable.Exemple: un contrat de vente sur plandonne lieu à construction sur un terrainqui se révèle pollué en cours de construc-tion. Dans l’état actuel du droit, le clientest en droit d’obtenir la démolition, ladépollution du sol et la reconstruction.Avec le nouveau texte, le promoteur pour-rait invoquer le caractère déraisonnable del'exécution du contrat.La loi MacronParmi les réformes opérées par ce texte,Hugues Perinet-Marquet souligne notam-ment la réforme du droit d’obtenir ladémolition. Si le bâtiment est édifiéconformément au permis, il ne sera pluspossible pour un tiers d’obtenir la démoli-tion, sauf s’il est situé dans un secteur pro-tégé. Mais le professeur observe que celapourrait provoquer un déplacement ducontentieux: le voisin qui s’estime lésé parun projet de construction aura intérêt àengager une procédure pour obtenir lesursis à exécution. Les travaux seront alorsarrêtés ; la construction, si elle est illégale(par exemple si l’immeuble dépasse enhauteur ce qui est autorisé par le PLU), nesera pas construite.Une erreur de plume sur le DPULe législateur a commis une erreur en réfor-mant le droit de préemption urbain. Dansla loi Alur, il a étendu le DPU aux actesconclus à titre gratuit sauf les donationsfamiliales. Devant les protestations des asso-ciations qui recevaient des donations, l’or-donnance du 23juillet2015 a ajouté à l’ex-ception les fondations, congrégations etassociations. Mais la loi Macron du 6aoûtqui a refondu le texte de l’article L213-1-1du code de l'urbanisme n’a pas repris cetteexception! Elle n’aura été en vigueur quedu 23juillet au 7août2015…Enfin, la loi de transition énergétique acréé dans le CCH un article L111-13-1 quiencadre la responsabilité en matière deperformance énergétique. La responsabili-té ne peut être mise en cause, dans lecadre de la garantie décennale, que si celarend l’utilisation du bâtiment à un coûtexorbitant. En conséquence, si le nouveléquipement ne permet pas de baisse deconsommation énergétique, il ne donnerapas lieu à garantie. Seule restera possiblela mise en jeu de la responsabilité de droitcommun, fondée sur la faute, donc plusdifficile à mettre en œuvre…Les ventes de logement anciensredémarrent à Paris…Selon les statistiques publiées par lachambre des notaires pour le 2etrimestre2015, les ventes de logements anciensretrouvent de la vigueur en Ile-de-France:la hausse est de +20% par rapport au 2etrimestre 2014 (37300 ventes au cours dutrimestre).et les prix se stabilisentLes prix des appartements anciens restenten repli au 2etrimestre (-3,0% en rythmeannuel). Toutefois l’indicateur avancé surles promesses de vente laisse présager unestabilisation des prix (-0,5% en rythmeannuel). Pour les maisons anciennes, labaisse des prix en un an est estimée à-1,9% et la projection à octobre donneune stabilisation analogue à celle desappartements (-0,6%).Le prix moyen des appartements anciens àParis au 2etrimestre 2015 est de 7880 le m2(-3,1% en un an). Cinq arrondissements sontau-dessus de la barre des 10000 le m2(1e,4e, 5e, 6eet 7e). Le plus cher est le 6earrondis-sement (11640). Le moins cher est le 19e(6490 le m2). Le 7eest l’arrondissement quimarque la plus forte baisse de prix (-7,8%).Seuls deux arrondissements sont en hausse:le 1er(+2,2%) et le 10e(+2,4%).En petite couronne, les prix des apparte-ments anciens ont évolué de -2,5%(4220 le m2) en un an comme ceux desmaisons anciennes (prix moyen de335300).En grande couronne, la baisse des prix desappartements anciens est plus accusée: -3,6% (2880 le m2), alors que les prix desmaisons ont mieux résisté: -1,6%(267900).(Dossier présenté le 10 sept. 2015).BibliographieL’annuaire des SCPI de l’IEIF vient deparaître. 120 ; 29eédition, avec des fichespar SCPI et des données de synthèse.
15septembre 20156RÉPONSESMINISTÉRIELLESRéférences(J.O. Questions)Nom duparlementaireThèmeMinistre concernéRéponseObservations30juillet2015Sénatp.1825n°5979Gilbert Barbier,RDSE, JuraTaux de TVA réduitpour la constructionFinancesLe taux de TVA applicable à la construction d'une « maison des familles »relève du taux normal. Il n'est pas prévu d'étendre le taux de 5,5 % qui estapplicable à la construction de locaux d'hébergement pour personnes handi-capées ou âgées.4août2015ANp.5882n°77504Franck Marlin,App. Les Républi-cains,EssonneDématérialisation du JOPremier ministreTrois textes régissent la publication des textes offi-ciels: ordonnance du 20février 2014, décret du28mai 2004 et décret du 29juin 2004.La version électronique du Journal officiel donnetoute satisfaction.L'objectif est de regrouper toutes les informationspubliées sur un même support vialegifrance.gouv.fr.La parution du JO papierest en cours de suppres-sion, entre octobre etdécembre 2015 tant pourles lois et décrets,réponses ministériellesque les comptes rendusdes débats du Parlement.4août2015AN, p.5982n°79461Paul Molac,Ecologiste,MorbihanMaisons passivesEcologieLa RT 2012 a suscité un saut énergétique important.Alors que la maison passive se focalise sur l'énergiefinale, imposant des besoins en chauffage de moinsde 12 kWhEf/m2, la RT 2012 est centrée sur lesbesoins globaux. Les consommations en chauffageen RT 2012 sont du même ordre que ceux desmaisons passives. Les collectivités territoriales peu-vent aussi mettre en place des incitations.Le député était favorableau développement desaides en faveur de la mai-son passive.4août2015ANp.6001n°77954Pascal Popelin,SRC, Seine-Saint-DenisRéforme des valeurslocativesFinancesLe secrétaire d'Etat au budget a annoncé unreport d'un an de l'entrée en vigueur des nou-velles valeurs locatives. Le PLF 2016 doit prévoir cereport pour une intégration des résultats dans lesimpôts locaux de 2017.Le député indiquait queréforme allait pénaliserles petits commerçantsde centre-ville et favori-ser les grandes surfaces.4août2015ANp.6003n°57636François Brottes,PS, IsèreSaisie immobilièreJusticeDans la procédure de vente forcée du bien, lemontant de la mise à prix est fixé par le créancierpoursuivant, mais le débiteur peut en contester lemontant (art. L 322-6 du code des procéduresciviles d'exécution).Le député évoquait aussile problème du rachatdu bien par une filialedu créancier.4août2015ANp.6004n°76883Frédéric Cuvillier,SRC, Pas-de-CalaisSimplification desnormes de constructionLogementLe chantier engagé par le Gouvernement pour sim-plifier les normes de constructions a donné lieu à 50mesures dont 30 ont été suivies de textes d'applica-tion. 20 autres mesures ont été présentées en décem-bre2014. Pour l'urbanisme, il est prévu notammentde moderniser les enquêtes publiques et de raccour-cir les délais d'obtention des permis de construire.Selon le député 3700normes régissent lesecteur de la construc-tion.6août2015Sénatp.1882n°14027Jacques-BernardMagnerPS, Puy-de-DômeTravaux d'isolationEcologieLes informations sur la rénovation énergétiquepeuvent être obtenues sur le site www.renova-tion-info-service.gouv.fr et par téléphone (0 840140 240). Le crédit d'impôt de transition énergé-tique a été simplifié (suppression de la conditionde ressources et de l'exigence d'un bouquet detravaux notamment).Le sénateur s'inquiétaitdes risques d'impossibilitéde vendre des logementspeu efficaces du point devue énergétique à la suitede la loi de transitionénergétique.6août2015Sénatp.1889n°12285Jean-LouisMasson,NI, MoselleQuartiers de la politiquede la villeVilleLa nouvelle géographie de la politique de la villea été établie sur un critère unique de niveau derevenus. Mais les quartiers qui sortent de la géo-graphie prioritaire au 1erjanvier 2015 peuventfaire l'objet d'une veille active prévue par l'article13 de la loi du 21février 2014.La liste des quartiersrésulte du décret du3juillet 2014.11août2015ANp.6166n°67211Jean-Paul Bacquet,SRC, Puy-de-DômeLocation saisonnièred'un bien d'une SCI.Régime fiscal FinancesLes SCI qui louent des locaux d'habitation meublés à titre habituel relèvent durégime des BIC, alors que les locations nues relèvent des revenus fonciers. Unelocation saisonnière habituelle est une activité commerciale et relève donc del'IS. Toutefois, il est admis que les SCI exerçant une activité commerciale acces-soire, dans la limite de 10 % de leur chiffre d'affaires, peuvent continuer àrelever de l'impôt sur le revenu. Il n'est pas prévu de modifier la législation.11août2015ANp.6169n°70361Marc Le Fur, LesRépublicains,Côte d’ArmorTaxation des résidencessecondairesFinancesLa loi du 29 décembre 2014 a autorisé les communes à majorer de 20 % lapart communale de taxe d'habitation des logements non affectés à la rési-dence principale. A Paris, on compte 174 000 résidences secondaires et170 000 demandeurs de logements sociaux.11août2015ANp.6186n°62307Pierre Morel-A-L'Huissier,Les Républicains,LozèreExpropriation. Notifica-tion aux intéressés del'annulation d'unedéclaration d'utilitépubliqueJusticeL'ordonnance du 6 novembre 2014 qui a réformé le code de l'expropriation(et le décret du 26 décembre 2014) ont suivi la préconisation de la Cour decassation de faire obligation à l'expropriant de notifier la décision d'annula-tion d'une déclaration d'utilité publique et de l'arrêté de cessibilité. L'expro-prié a un délai de deux mois pour saisir le juge à compter de la notificationde la décision d'annulation.À nos abonnés:le texte complet des réponses ministé-rielles peut vous être faxé ou envoyépar mél sur simple demande.▲▲
15septembre 20157NOM:PRÉNOM:FONCTION:SOCIÉTÉ:ADRESSE:TÉL:FAX:MÉL:N° TVAINTRACOM.:SIGNATURE:OFFREEXCEPTIONNELLERéservée auxnouveaux abonnés20%de réductionsur l’abonnementJURIShebdoimmobilierNOMINATIONSGouvernementMyriam El Khomri est nommée ministredu travail, de l'emploi, de la formationprofessionnelle et du dialogue social. Pré-cédemment secrétaire d'Etat chargée de lapolitique de la ville, elle succède à FrançoisRebsamen. (Décret du 2septembre2015,J.O. du 3 sept. p.15544).Cabinets ministérielsJustice: Sont nommés au cabinet deChristiane Taubira: Elie Patrigeon, chefadjoint de cabinet et conseiller parlemen-taire; Laure Belanger, conseillère droit civilet droit de l'environnement et Elody Rus-tarucci, conseillère adjointe communica-tion et société civile.Quittent le cabinet: Fanny Demassieux,cheffe de cabinet et Céline Roux, conseillè-re droit de la famille et droit de l'environ-nement.(Arrêté du 27août2015, J.O. du 2 sept. @)Intérieur: Thomas Campeauxest nom-mé directeur adjoint de Bernard Cazeneu-ve, en remplacement de Pierre-AntoineMolina. (Arrêté du 2septembre2015, J.O.du 3 sept. @).Ecologie: Sandrine Ménard quitte sesfonctions de conseillère pour la Conféren-ce Climat (COP 21) au cabinet de SégolèneRoyal.(Arrêté du 1erseptembre 2015, J.O. du 4, @).Décentralisation et fonction publique:Myriam Bernardest nommée directriceadjointe du cabinet en charge de la fonc-tion publique et du dialogue social aucabinet de Marylise Lebranchu. (Arrêté du1erseptembre 2015, J.O. du 5 sept. @).Administration centraleEcologie: Richard Chreborest nomméhaut fonctionnaire adjoint chargé dudéveloppement durable.(Arrêté du 31août2015, J.O. du 2 sept. @).Comité interministériel du handicap:Agnès Marie-Egyptienne quitte ses fonc-tions de secrétaire général du comité inter-ministériel du handicap.(Arrêté du 1erseptembre 2015, J.O. du 3, @)Conventions collectivesPersonnel des huissiers de justice: il estenvisagé l'extension de deux avenants:- n°47 du 26mai 2015 et- n°48 du 13mars 2015 portant respectivement sur le régime deprévoyance et la création d'un régime decomplémentaire santé.(J.O. du 1ersept. 2015, p.15459)ConstructionUn arrêté du 25août désigne lesorga-nismes habilitéspar la France à exécuter entant que tierce partie des tâches relevantde la procédure d'évaluation et de vérifica-tion de la constance des performances desproduits de construction (conformémentau décret du 27décembre 2012).29 organismes figurent sur cette liste.(Arrêté du 25août2015 modifiant l'arrêtédu 3mars 2014 relatif à la désignation et ausuivi des organismes notifiés au titre durèglement (UE) n°305/2011 du Parlementeuropéen et du Conseil du 9mars 2011 éta-blissant des conditions harmonisées de com-mercialisation pour les produits de construc-tion et abrogeant la directive 89/106/CEE duConseil, J.O. du 3 sept. p.15552).Fibre optiqueUn arrêté du 31août2015 homologue ladécision n° 2015-0776 de l'Autorité de régu-lation des communications électroniques etdes postes en date du 2 juillet 2015 sur lesprocessus techniques et opérationnels de lamutualisation des réseaux de communica-tions électroniques à très haut débit en fibreoptique. (J.O. du 6 sept. p. 15681).Fonctionnement du Fisacoutre-merUn décret du 2 septembre précise le modede fonctionnement du Fonds d'interven-tion pour les services, l'artisanat, et le com-merce applicables outre-mer.Les opérations individuelles en milieu ruralpeuvent concerner des entreprises deproximité, commerciales, artisanales ou deservices réalisant un chiffre d'affaires demoins d'un million d'euros et implantésdans les hameaux dont la population n'ex-cède pas 3000 habitats rattachés à unecommune de plus de 3000 habitants. Lefinancement du Fisac suppose une inter-vention du même montant de la collectivi-té territoriale.(Décret n° 2015-1112 du 2septembre2015modifiant le décret n° 2015-542 du 15 mai 2015pris pour l'application de l'article L. 750-1-1 ducode de commerce, J.O. du 4 sept. p. 15593).Contrats de villeEn cas de signature d'un contrat de ville, lemaire doit présenter chaque année unrapport sur la situation de sa commune auregard de la politique de la ville, lesactions menées et les programmes visant àaméliorer la situation. Un décret du 3 sep-tembre fixe les modalités d'élaboration dece rapport. Il est élaboré selon les cas parl'EPCI ou la commune. Le projet de rap-port est soumis pour avis aux conseilsmunicipaux concernés et aux conseilscitoyens de chacun des quartiers priori-taires. L'assemblée délibérante de l'EPCIapprouve le projet et indique les suites àdonner aux observations des conseilscitoyens et des conseils municipaux.(Décret n° 2015-1118 du 3 septembre 2015relatif au rapport sur la mise en œuvre de lapolitique de la ville prévu aux articles L. 1111-2 et L. 1811-2 du code général des collectivi-tés territoriales, J.O. du 5 sept. p. 15656).BULLETINDABONNEMENT«PRIVILÈGE»OUI, je souhaite bénéficier de l’offre de souscription àJURIShebdo qui m’est réservée soit un an d’abonnement (41numéros de la lettre + 5 numéros spéciaux consacrés au droitimmobilier) au prix de 599 TTC (soit 586,68 HT + 2,1% deTVA) au lieu de 779 TTC, soit 20% de réduction.Ci-joint mon chèque de 599 TTC à l’ordre de JURIShebdoJe recevrai une facture acquittée dès paiement de ma souscriptionÀ RETOURNER A JURISHEBDO 168, AVENUE MARGUERITE RENAUDIN, 92140 CLAMARTjhi612UNE PUBLICATION DE LA SOCIETE DE PRESSE DU BREIL, SARL DE PRESSE AU CAPITAL DE 10000EUROS, RCS 443 034 624 00017 NANTERREAU FIL DU J.O.
15septembre 20158MARCHÉLOCATIFPRIVÉPremier trait du marché: un redémarragespectaculaire de l’activité, ainsi qu’en témoi-gnent les chiffres présentés ce 8septembrepar Clameur avec Michel Mouillart. Le tauxde mobilité résidentielle qui était de 27, 0%l’an dernier a grimpé de 10% à 29,5% en2015, dépassant la moyenne sur longuepériode (28,2%).Cela s’explique par la fin d’une période d’at-tentisme qui a marqué les deux années pré-cédentes ainsi que par la poursuite de lavitalité démographique du pays. Ce redres-sement de la mobilité est observé dans laplupart des régions, à l’exception de trois:l’Ile-de-France, le Limousin et Rhône-Alpes.Le marché dans la capitale fait exception: lamobilité résidentielle y recule fortement,tombant à 17,1% ce qui est un niveau quin’avait jamais été observé par Clameur.Loyers en baisse de -1,4%Les loyers de marché sont en baisse de-1,4% sur un an. Michel Mouillart indiquene jamais avoir observé une telle situation àcette période de l’année.La baisse des loyers affecte particulièrementles petits logements. La baisse annuelleobservée en août est de -2,7% pour les stu-dios et 1 pièce et de -1,3% pour les 2 pièces.Les loyers des 3 pièces reculent moins(-0,5%) tandis que les plus grandes surfacesconnaissent des loyers stables (+0,1% pourles 4 pièces et -0,2% pour les 5 pièces etplus).L’analyse des loyers de marché des villes deplus de 10000 habitants monte que 55,4%des villes sont en baisse. Quant aux vingtplus grandes villes de France, 85% d’entreelles constatent des baisses de loyer.Effort d’amélioration en baisseLes bailleurs sont peu incités à réaliser destravaux d’amélioration en raison de laconjoncture sur les loyers. En conséquence,le taux d’effort d’amélioration, qui mesurela proportion de bailleurs effectuant des tra-vaux importants avant de relouer, est parti-culièrement faible: 15,8% (moyenne de23,3% sur longue période).En revanche, la vacance locative commenceà refluer. Pour un indice 100 en 1998, lavacance est estimée à 124,0 en 2015 alorsqu’elle avait culminé à 127,8 l’an dernier. Lavacance locative représente actuellement3,5% du loyer annuel. Michel Mouillart sou-ligne que les territoires ruraux sont particu-lièrement malmenés par la vacance locativeet que seule une politique d’accompagne-ment permettra de sortir de cette situation.Encadrement à ParisL’encadrement des loyers est en vigueurdepuis le 1eraoût 2015. Clameur rappelleson impact prévisible sur le marché. Pour lesbaux nouveaux, 19,8% d’entre euxdevraient subir une baisse de loyer dont lemontant serait en moyenne de -21,4%. Lesstudios et 1 pièce seraient les plus touchés:l’encadrement concernerait 23,8% d’entreeux, pour une baisse de loyer de -29,4%.Quant aux loyers de renouvellement, 2,5%des logements parisiens devraient êtreconcernés et subir une baisse de -15,8% deloyer (23000 logements). A l’inverse, 13000ménages devraient subir une hausse deloyer d’un montant compris entre 10 et20% (loyers sous la médiane minorée).En conclusion, Michel Mouillart observe quela fixation des loyers médians par arrêté pré-fectoral manque de transparence (en par-ticulier sur le critère de date de construc-tion des immeubles) et qu’une partie deschiffres correspondent à des valeurs esti-méesalors que la loi prévoyait de tenircompte de valeur observées. Critique de l’encadrement desloyersEn complément de l’analyse de Clameur,une étude de Plurience présentée le 8sep-tembre soulignait les risques que l’enca-drement des loyers fait peser sur le mar-Les loyers baissent dans un marché plus dynamiqueSi les loyers de marchés sont en baisse, la mobilité résidentielle redé-marre de fortement. S’il est trop tôt pour constater les effets de l’enca-drement des loyers à Paris, Clameur en confirme les effets prévisibles.JURIShebdo168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart Téléphone: 0146457769 Fax: 0146457786site internet: jurishebdo.frDirecteur de la rédaction: BertrandDesjuzeur Mél: bertrand.desjuzeur@jurishebdo.fr Secrétariat: Sabine Petit JURIShebdo est une publication de la Société de Presse du Breil (SPB), SARL de presse au capital de 10000euros constituéeen août2002 pour 99 ans. Siège social: 168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart RCS Nanterre 443034624000 17APE 5813Z Actionnaires: Bertrand Desjuzeur, Roseline Maisonnier Numéro de commission paritaire: CPPAP n°0219 I 80129Dépôt légal: à parution Prix de vente au numéro: 17 TTC (16,65HT) Abonnement pour 1 an (41 nos + 5 nos spéciaux): 779 TTC(753,19 HT) Directeur de la publication: Bertrand DesjuzeurImpression: Numerica Clamart Gestion des abonnements: logiciel Loïc LavoineRENCONTRE2,54,01,11,5-2024619992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015Taux de variation des loyers (en %)Moyenne1998-2015Moyenne1998-2006Moyenne 2007-2015Prix à la consommation 1998-2015ché. À partir de 20000 baux gérés par lesentreprises de Plurience, le groupe estimeque 25% des loyers devraient être rabotésde l’ordre de -10%. Quant aux loyers quisont sous le seuil des loyers minorés, ils sontestimés à 4% des logements et leur haussedevrait être de +12%.Plurience souligne trois incohérences du sys-tème :1. Le zonage manque de cohérence. 2. Lepérimètre des quartiers souffre aussi d’inco-hérence. 3 Le critère de la date de construc-tion des immeubles n’est pas présenté avectransparence.L’encadrement devrait avoir trois consé-quences.1. Une sortie des logements du marché loca-tif. Les professionnels constatent une grandefébrilité des bailleurs et une volonté pourcertains de sortir du marché, ce qui va pro-voquer une baisse de l’offre. MichelMouillart rappelle qu’un tel phénomène aété observé entre 1974 (taxation des plus-values) et 1985 (mise en place de l’avantagefiscal Quilès). La perte de 800000 logementslocatifs entre1978 et1988 a conduit les pou-voirs publics à intervenir.2. Une diminution des travaux d’améliora-tion des logements. Le bailleur dont le loyerest diminué est peu incité à réaliser des tra-vaux d’amélioration. S’il ne peut augmenterle loyer après des travaux, il est incité à nepas les entreprendre.3. Enfin, Plurience souligne que cette législa-tion constitue un défaut de respect pourl’État de ses engagements puisque lesbailleurs ayant investi par exemple dans unlogement Scellier voient raboter le loyerqu’ils avaient escompté lors de l’acquisition.Plurience émet en conséquence deux propo-sitions: 1. Restreindre la faculté pour le locataire decontester le supplément de loyer lorsque lestravaux d’amélioration permettent d’at-teindre une certaine catégorie du DPE. 2. Promouvoir le conventionnement volon-taire des logements en zone tendue. Variation des loyers de marchéLoyers de marché des grandes villesClameur août 2015Clameur août 2015VilleLoyer2015en par m2Varia-tion2015VilleLoyer2015en par m2Varia-tion2015Le MansBordeauxReimsDijonToulouseStEtienneGrenobleNantesNiceMontpellier9,0 12,7 12,1 11,1 11,8 7,7 11,8 12,2 15,3 13,6 0,7 %0,3 %0,3 %-0,1 %-0,4 %-0,5 %-0,8 %-0,9 %-1,3 %-1,3 %RennesAngersNîmesParisStrasbourgLilleLe HavreToulonLyonMarseille12,0 10,0 10,0 24,8 12,3 13,2 11,0 10,7 12,6 11,9 -1,4 %-1,4 %-1,6 %-1,8 %-1,8 %-2,0 %-2,2 %-2,2 %-3,6 %-5,2 %
15 septembre 20159CONSTRUIRELAVILLEConstruire la ville est édité par laSociété de Presse du BreilUn hors-série deJournal à parution trimestrielle - Numéro 1 - Juin 2015Journal à parution trimestrielle - Numéro 1 - Juin 2015TTiittrree ddee llaa uunneesssuurr iimmaaggeeTTiittrree ddee llaa uunneenn°°22 ssuurr iimmaaggeeTTiittrree ddee llaa uunneenn°°33 ssuurr iimmaaggee Une revue trimestrielleParce que la construction d’une ville impose de prendre le temps de laréflexion, Construire la ville vous propose un rythme trimestrielParution en mars, juin, octobre et décembreDiffusion sur abonnement par la Poste,36 pagesFormat A4Rubriques- Deux dossiers de fond- Tribunes de professionnels du secteur (promoteurs, aménageurs, urbanistes,architectes, avocats, notaires, élus…)- Actualité juridique (jurisprudence, actualité législativeet parlementaire)Une équipeConstruire la ville est animée par- Bertrand Desjuzeur, directeur de la publication, juriste spécialisé dans l’immobilierdepuis plus de 25 ans et animateur de la publication Jurishebdo Immobilier- Rodrigo Acosta, directeur de la rédaction, est urbaniste, ancien journaliste d’Étudesfoncières, fondateur et animateur du mensuel d’actualité des Yvelines,“Le Journal des 2 rives” Journal à parution trimestrielle - Numéro 1 - J Journal à parution trimestrielle - Nuro 1 - J TTiittrree ddee llaa uunneessuurr iimmaaggeeTTiittrree ddee llaa uunneenn°°22 ssuurr iimmaaggeeTTiittrreee ddee llaa uunneenn°°33 ssuurr iimmaaggee Construire la ville est édité par laSociété de Presse du BreilUn hors-série deJournal à parution trimestrielle - Numéro 1 - Juin 2015Journal à parution trimestrielle - Numéro 1 - Juin 2015TTiittrree ddee llaa uunneessuurr iimmaaggeeTTiittrreee ddee llaa uunneenn°°22 ssuurr iimmaaggeeTTiittrree ddee llaa uunnneenn°°33 ssuurr iimmaaggee Retrouvez-nous surwww.construire-la-ville.fr1Nouveau en 2015:Une nouvelle publicationsur l’urbanisme, une réflexion nouvellesurl’acte de construireRéflexionsfoncières eturbaines
15 septembre 201510CONSTRUIRELAVILLE2Qui sommes-nous?Construire la villeest - une revue trimestrielle éditée par la Société de Presse du Breil (SARL depresse créée en 2000).- un hors-série de la lettre hebdomadaire JURIShebdo ImmobilierJurishebdo est publié chaque semaine depuis 2000. Son numéro600 a étépublié en mai2015.Le premier numéro de Construire la ville parait en octobre2015.Une publication trimestrielle.Calendrier de parution: mars/juin/octobre/décembre (Simi).Rédaction“Construire la ville” est animée par - Bertrand Desjuzeur, directeur de la publication. Tél: 01 46 45 77 69.bertrand.desuzeur@construire-la-ville.fr- Rodrigo Acosta, directeur de la rédaction. Tél: 06 79 69 51 50. rodrigo.acosta@construire-la-ville.fr.Publicité- La régie publicitaire de Construire la ville est assurée par PBO InitiativesPresse. Contact: Patricia Mouthiez. Tél: 01 42 33 90 22.patricia.mouthiez@immoweek.fr. 20 rue Drouot. 75009 Paris.Secrétariat- Sabine Petit, Tél: 01 46 45 77 69. sabine.petit@construire-la-ville.frÉdition- Construire la ville est édité par la Société de Presse du Breil168 avenue Marguerite Renaudin 92140 à Clamart.Gérant: Bertrand DesjuzeurAvec un prix préférentiel pour le lancement de la revue- Pour vous permettre de juger sur pièce, nous vous proposons une offre d’abon-nement à un prix de lancement avec 15% de réduction (voir détail de l’offre pagesuivante). À ne pas manquer!À bientôt!avec Construire la villeIMPRESSION: RAPID FLYER168, av. Marguerite Renaudin92140 ClamartTél.: 01 46 45 77 69Fax: 01 46 45 77 86contact@construire-la-ville.fr
15 septembre 201511CONSTRUIRELAVILLE3IMPRESSION: RAPID FLYEROUI, je souhaite bénéficier de l’offre de lancement à Construire la villequi m’est réservée, avec 15% de réductionsur l’abonnementpour un an (4 numéros par an).parution en mars, juin, octobre et décembre.Abonnement “offre de lancement”(diffusion par la poste) pour 1 an250€ TTC (dont TVA à 2,1%) au lieu de 295€.Ci-joint mon chèque de 250€ TTC à l’ordre de Construire la villeJe recevrai une facture acquittée dès paiement de ma souscriptionBULLETIN D’ABONNEMENT «PRIX DE LANCEMENT»À RETOURNER À CONSTRUIRE LA VILLE,168 AV. MARGUERITE RENAUDIN, 92140 CLAMARTMerci de compléter vos coordonnéesNOM:MÈL:PRÉNOM:TÉL.:SOCIÉTÉ:PORT:ADRESSE:Signature et cachet de la société:Une offre d’abonnement de lancementPour vous permettre de découvrir Construire la ville,pour apprécier l’intérêt de cette nouvelle revue trimestrielle de réflexions foncières et urbaines, hors série de Jurishebdo Immobilier,nous vous proposons une offre de lancement avec 15% de réduction.au prix de 250euros TTC au lieu de 295euros TTC (1).soit une réduction deplus de 15%.(1) Prix normal d’abonnement pour un an: 295€ TTC (dont TVA 2,1%) pour 4 numéros de 36 pages paraissanten mars, juin, octobre et décembre.Août 2015
15 septembre 201512CONSTRUIRELAVILLECONSTRUIRE LA VILLE EST UNE PUBLICATION DE LA SOCIÉTÉ DE PRESSE DU BREIL, SARL DE PRESSE AU CAPITAL DE 10000EUROS, RCS 443 034 624 NANTERRE168 AVENUE MARGUERITE RENAUDIN 921440 CLAMART - TÉL. 01 46 45 77 69 - FAX 01 46 45 77 86 - CONTACT@CONSTRUIRE-LA-VILLE.FR4168, av. Marguerite Renaudin92140 ClamartTél.: 01 46 45 77 69Fax: 01 46 45 77 86contact@construire-la-ville.frUn hors-série deConstruire la villeRéflexions foncières et urbainesConstruire la villese propose d’apporter sa pierreà l’ambitieux projetde construire la ville.Construire la ville est un travail qui s’étale sur des années, voire des siècles.Parce que la vie est mouvante, la ville est mouvante. La construction est doncune œuvre toujours inachevée, toujours à reprendre.Construire suppose d’abord de réfléchir à un projet, d’imaginer l’avenir, ce quiouvre sur la dimension architecturale de l’urbanisme.Mais construire demande aussi de contempler l’œuvre accomplie, car le plussouvent, la construction nouvelle est appelée à s’intégrer dans un cadre pré-existant, ce qui demande d’embrasser la dimension historique.L’acte de construire suppose ainsi de faire appel à des préoccupations très diverses, il aborde des aspects juridiques, économiques, sociologiques, politiques.Il s’intéresse nécessairement à une réflexion sur l’occupation de l’espace sur unemanière d’habiter la terre. D'où le sous-titre “réflexions foncières et urbaines”.Construire la ville est une publication ouverte: elle entend donner la parole àceux qui sont les acteurs de l’urbanisme tant par leurs prises de décision et leuraction, promoteurs, aménageurs, personnalités politiques, que par leur réflexion:avocats, notaires, associations de consommateurs…Ce projet est lancé par une équipe: Bertrand Desjuzeur, juriste spécialisé dansl’immobilier depuis plus de 25 ans et animateur de la publication hebdomadaireJurishebdo Immobilier, et Rodrigo Acosta, urbaniste, ancien journaliste d’Étudesfoncières, fondateur et animateur du mensuel d’actualité des Yvelines “Le Jour-nal des 2 rives”.