mardi 1 juillet 2025

460 – 20 Décembre 2011

AccueilAnciens numéros460 - 20 Décembre 2011
– 2 – Jurisprudence
Baux d’habitation : Clause résolutoire
Baux commerciaux : Condition d’immatriculation / Délai du congé /
Plan de cession de l’entreprise : condition d’exécution
Contrat de construction: Restitution du dépôt de garantie: oui,
exécution forcée du contrat: non
Responsabilité des constructeurs : Moquettes et tissus : quelle responsabilité ?
– 4, 5 et 8 – Débats parlementaires –
– Le 4e projet de loi de finances rectificative à l’Assemblée : TVA dans les logements sociaux, GRL, nouveaux cas d’exonération d’impôt sur les plus-values
– Habitats légers de loisirs et hébergement de plein air
– Répartition des contentieux
– 6 – Tableau des réponses ministérielles
– 7 – Nominations – Au fil du JO
– Le droit d’alignement conforté par le Conseil constitutionnel
– Deux décrets sur la qualité de l’air intérieur
– Relèvement du seuil de 20 à 40 m2 pour les travaux sur constructions
– Barrières anti-termites

JUGÉ>>Le droit d’alignementest conforme à laConstitution, a jugé le Conseil constitutionnelle 2décembre (p.7).>>Le locataire doit être immatriculéau RCSlors de la délivrance du congé pour pré-tendre au renouvellement de son bail com-mercial. Mais pour une société en forma-tion, l’engagement souscrit par une person-ne agissant en son nom étant réputé souscritdès l’origine par la société, la conditiond’immatriculation peut alors être réputéeremplie à la date du congé (voir p.2 l’arrêtde la Cour de cassation du 7décembre2011).RÉPONDU>>L’arrêté d’application de la loi du 9mars2010 sur les détecteurs de fumée doitparaître d’ici la fin de l’année (voir p.6).PUBLIÉ>>Le décret qui hausse de 20 à 40m2leseuil au-delà duquel un permis de construi-re est requis en cas de travaux d’extensionsur constructions existantes a été publié (JOdu 7décembre).>>Deux décrets du 2décembre sur la quali- de l’air intérieur sont parus(p.7).PROGRAMMÉ>>Les députés ont voté le 4ePLF rectificativede l’année. Lors des débats, ils ont adoptédes dispositions transitoires pour la haussede 5,5% à 7% du taux de TVAdans laconstruction de logements sociaux.CONTROVERSÉ>>Le régime de l’archéologie préventiveestsatisfaisant, à en croire la réponse duministre de la culture à Thierry Lazaro (p.6).Telle ne semble pas l’opinion des députésqui ont évoqué cette question à l’occasionde l’adoption du PLF rectificative (p.5) etpour lesquels le régime doit être réformé.Adoption du 4eprojet de loi definances rectificative de l’annéeLe changement de majorité au Sénat provoque des boulever-sements d’habitude au sein du Parlement. En voici une nouvel-le illustration. Les commissions mixtes paritaires avaient jusqu’àprésent vocation à réunir des représentants des deux assem-blées pour trouver un accord entre les deux chambres sur les articlesrestant en discussion. Elles ont actuellement une fâcheuse tendan-ce à échouer. On en avait vu un exemple en novembre avecl’examen du projet de loi portant réforme du contentieux (voirp.8). Ce cas de figure s’est reproduit lors du débat sur le projet deloi de finances pour 2012. Le résultat de cet antagonisme assuméest de donner le dernier mot à l’Assemblée.Il est aussi des procédures étonnantes: ainsi un article du projet deloi sur les habitats légers de loisirs (p.5) est examiné en parallèle parla proposition de loi de simplification du droit de Jean-Luc Wars-mann. Il entrera donc en vigueur en vertu, soit d’une loi, soit del’autre, au gré de l’évolution du calendrier législatif. Tâchons de nepoint nous perdre dans cette double procédure!Sur le fond, relevons que les députés ont adopté le projet de loi definances rectificative pour 2011 (la 4ede l’année). Ce texte porte à7% le taux réduit de TVA, tout en laissant à 5,5% quelques secteurslimités que les députés ont tenté, sans grand succès, d’élargir àd’autres. Le taux de 7% s’appliquera ainsi dès le 1erjanvier 2012 auxtravaux dans les logements et au secteur de la construction sociale.Pour les travaux dans les logements, des précisions sont attenduessur les dispositions transitoires. Au cours de ce même débat, lesdéputés ont réussi à obtenir l’adoption de quelques nouveaux casd’exonération de plus-values immobilières par exemple pour lespropriétaires qui partent en maison de retraite, en dépit des fortesréticences de la ministre du budget, Valérie Pécresse.On évoquera aussi un sujet qui pourrait évoluer dans les prochainsmois: celui de la taxe sur les bureaux en Ile-de-France. Le député YvesVandewalle a préconisé de changer l’assiette de cette taxe, fondée surun barème par zone et de la remplacer par le loyer. La ministre et lerapporteur général, Gilles Carrez, ont jugé le dispositif intéressantmais prématuré, en raison de la réforme en cours des valeurs locatives.La question va donc probablement revenir sur le devant de la scène.Signalons enfin un arrêt relatif au contrat de réservation dans uncontrat de construction. La Cour de cassation a indiqué dans cettedécision du 30novembre que, lorsque le promoteur renonce àl’exécution du contrat, le réservataire peut certes obtenir restitutionde son dépôt de garantie, mais il ne peut pas contraindre le pro-moteur à exécuter le contrat de construction (lire p.3).Nous souhaitons à tous nos lecteurs un très joyeux Noël.BDJURIShheebbddooLa lettre du droit immobilierpour les professionnelswww.jurishebdo.frNUMÉRO 46020DECEMBRE 2011ISSN1622-141912EANNEEL’ESSENTIEL..immobilier- 2 -Jurisprudence-Baux d’habitation: Clause résolutoireBaux commerciaux: Condition d’immatriculation / Délai du congé /Plan de cession de l’entreprise: condition d’exécutionContrat de construction: Restitution du dépôt de garantie: oui,exécution forcée du contrat: nonResponsabilité des constructeurs: Moquettes et tissus: quelle res-ponsabilité?- 4, 5 et 8 -Débats parlementaires-- Le 4eprojet de loi de finances rectificative à l’Assemblée: TVA dansles logements sociaux, GRL, nouveaux cas d’exonération d’impôt sur lesplus-values- Habitats légers de loisirs et hébergement de plein air- Répartition des contentieux- 6 -Tableau des réponses ministérielles-- 7 -Nominations - Au fil du JO-- Le droit d’alignement conforté par le Conseil constitutionnel- Deux décrets sur la qualité de l’air intérieur- Relèvement du seuil de 20 à 40m2pour les travaux sur constructions- Barrières anti-termitesSOMMAIREEDITORIALNous vous souhaitonsun très Joyeux Noël 2011!
20décembre 20112JURIShheebbddooimmobilierBBAAUUXXDDHHAABBIITTAATTIIOONN-- BBAAUUXXCCOOMMMMEERRCCIIAAUUXXBaux d’habitationApplication de la clause résolutoire(Cass. Civ. 3e, 7 déc. 2011, n°1481, FS-P+B, cas-sation partielle, pourvoi n°10-27515)Un locataire avait été condamné au paie-ment d’un arriéré de loyers, étant préciséque les effets de la clause résolutoireavaient été suspendus pendant un mois, sile locataire réglait dans ce délai l’intégralitédes sommes dues. L’arrêt avait d’appel étésignifié le 29mai 2009, le loyer en coursréglé le 9juin et le solde payé le 17juin.Mais le bailleur avait adressé au locataire le3juillet un commandement de quitter leslieux. Le locataire en contestait le bien-fon-dé. L’arrêt d’appel avait rejeté cette deman-de au motif que le délai d’un mois ne dis-pensait pas le locataire de régler le loyercourant à sa date contractuelle, soit le pre-mier du mois. L’arrêt est cassé:“Vu l’article 480 du code de procédurecivile;Attendu qu’il ressort de ce texte que lesjuges, saisis d’une contestation relative àl’interprétation d’une précédente décision,ne peuvent, sous le prétexte d’en détermi-ner le sens, modifier les droits et obligationsreconnus aux parties par cette décision; […]Qu’en statuant ainsi [en rejetant la deman-de d’annulation du commandement dequitter les lieux], alors qu’elle avait relevéque l’arrêt du 13mai 2009 avait accordé àMmeH. un délai d’un mois à compter de lasignification pour payer la provision qu’elleavait fixée, outre le loyer et les charges cou-rants et dit que si, à l’issue de ce délail’intégralité des sommes dues et le loyer etles charges courants étaient réglés, laditeclause serait réputée n’avoir jamais joué, lacour d’appel, qui a constaté que la totalitédes sommes dues par la locataire et le loyeret les charges courants avaient été réglésdans le délai imparti par l’arrêt, a violé letexte susvisé”.OObbsseerrvvaattiioonnss:La solution est donc favo-rable au locataire. La décision ayantaccordé un délai d’un mois, le locataireayant réglé l’intégralité de sa dette dansce délai, le bailleur ne pouvait pas invo-quer l’obligation de payer le loyer encours le 1erdu mois pour considérer que lebail était résilié, faute d’exécution de ladécision. La cour d’appel s’était fondéesur l’article 24 de la loi de 1989 dont unedisposition prévoit que les délais accordésne peuvent affecter l’exécution ducontrat de location et notamment sus-pendre le paiement du loyer et descharges. Cette solution très sévère de lacour d‘appel est donc censurée par unargument de procédure: impossibilité demodifier, dans un jugementd’interprétation, les droits reconnus parun précédent jugement.ÀÀ rreetteenniirr::Le délai d’un mois, accordé aulocataire pour les sommes dues, joue aussipour le mois en cours.Baux commerciauxCondition d’immatriculation(Cass. Civ. 3e, 7 déc. 2011, n°1476, FS-P+B, cas-sation, pourvoi n°10-26726)Un locataire avait cédé son bail à deux per-sonnes le 26septembre 2006 au nom d’unesociété en formation.Le bailleur avait adressé à ces deux per-sonnes le 4octobre 2006 un congé avecrefus de renouvellement sans offred’indemnité d’éviction au motif que lors ducongé la société n’était pas immatriculée.L’arrêt d’appel qui avait validé cet argu-ment est cassé.“Vu l’article L 210-6 du code de commerce[…]Attendu que pour valider le congé et lerefus de paiement d’une indemnitéd’éviction, l’arrêt retient qu’à la date ducongé, la société Blouniz n’était pas encoreimmatriculée et que si l’immatriculationpermet à la société de reprendre à soncompte dès l’origine les actes passés en sonnom, elle ne peut avoir pour effet de priverle bailleur d’un droit acquis dès la notifica-tion du congé;Qu’en statuant ainsi, alors que du fait de lareprise des engagements pris en son nom,la sociétéBlouniz était réputée avoir, àla date de cession du fonds de com-merce, et donc à la date de délivrancedu congé, la personnalité moraleconférée par l’immatriculation, la courd’appel a violé le texte susvisé;Par ces motifs: casse”.OObbsseerrvvaattiioonnss:Pour prétendre au bénéficedu statut, le locataire doit être immatriculéau registre du commerce et des sociétés(art. L 145-1 du code de commerce). Cettecondition d’immatriculation, qui suscite denombreux contentieux, s’apprécie à ladate de délivrance du congé (Civ. 3e, 3avril1997). Dans cette affaire, la société locatai-re n’était pas immatriculée à la date ducongé. Mais les personnes ayant agi pourle compte de la société en formation ayantprocédé aux formalités d’immatriculation,la société pouvait alors invoquer le caractè-re rétroactif des engagements souscritspour son compte.L’article L 210-6 du code de commerce pré-voit en effet qu’une société peutreprendre pour son compte les engage-ments pris en son nom par les personnesagissant en son nom lorsqu’elle est en for-mation et il précise: “Ces engagementssont alors réputés avoir été souscrits dèsl'origine par la société”.Le locataire est ainsi sauvé par le caractèrerétroactif de la reprise des engagementspar la société en formation.Condition d’immatriculation,délai du congé(CA Paris, Pôle 5, ch. 3, 7décembre2011,n°09/17692)Un bail avait été renouvelé par acte du19juillet 1990 à compter du 1eravril 1988pour un local à usage de commerce ouindustrie de réparation d’horlogerie. Or le30mars 1998, le preneur avait procédé à laradiation du registre des métiers de sonentreprise de réparation de montre, hor-loges et bijoux. Le 23octobre 2007, lebailleur avait délivré un congé avec refus derenouvellement et sans indemnitéd’éviction. Il déniait le droit au statut dulocataire, faute d’inscription au registre desmétiers à la date de délivrance du congé.La cour d’appel modifie la date d’effet ducongémais valide le refus de renouvelle-ment sans indemnité:“Considérant que le bail s’est poursuivi partacite prorogation pour une période indé-terminée à compter du 1eravril 1997; que sile congé respecte le délai de préavis de sixmois, il ne respecte effectivement pasl’usage à Paris, soit le dernier jour d’un tri-mestre calendaire, avant l’intervention dela loi du 4août 2008; que toutefois uncongé délivré pour une date prématu-rée est valable pour la date à laquelle ilaurait être notifié, qu’en l’espèce, lecongé du 23octobre 2007 a été délivrépour le 30avril 2008, qu’il n’est donc pas nulmais doit […] produire ses effets au 30juin2008”.À propos du défaut d’immatriculation:“Considérant que si M.L. [locataire] pré-tend que le bailleur ne justifie ni d’une miseen demeure ni d’un motif grave et légitimepour résilier le bail contrairement aux dis-positions de l’article L 145-17 du code decommerce, dans la mesure le bénéficede l’indemnité d’éviction en vertu du statutdes baux commerciaux suppose le respectde la condition d’immatriculation à la datedu congé, lorsque le bailleur dénie à sonlocataire le droit au renouvellement pourdéfaut d’immatriculation au registre duJJUURRIISSPPRRUUDDEENNCCEE
commerce et des sociétés, aucune mise endemeure n’est nécessaire”.La cour confirme qu’à défaut de propriétécommerciale; le locataire ne peut pré-tendre au renouvellement, ni à une indem-nité d’éviction.OObbsseerrvvaattiioonnss:Deux points sont traités parcette décision:- la condition d’immatriculation au registredu commerce (ou des métiers): le locatairedoit être immatriculé à la date de la déli-vrance du congé. En conséquence, il n’estpas besoin d’adresser une mise en demeu-re au sens de l’article L 145-17. Il est consi-déré dans ce cas que la faute contractuelleest irrémédiable ou que les conditionsd’application du statut ne sont pas rem-plies (cf. Paris, 3 déc. 1999, AJDI 2000, 143).- le délai du congé: reprenant une règletraditionnelle, la cour juge que le congédonné à une date irrégulière n’est pas nulmais reporté à la date à laquelle il aurait être donné.Plan de cession de l’entreprise:condition d’exécution(Cass. Civ. 3e, 7 déc. 2011, n°1479, FS-P+B, cas-sation, pourvoi n°10-30695)Un crédit-preneur avait sous-loué ses locauxà une société. Celle-ci avait alors fait l’objetd’une procédure de règlement judiciaire etle juge avait arrêté un plan de cession pré-voyant une reprise du bail. En exécution dece plan, il avait été conclu le 15janvier 2009un acte de cession du fonds de commerceavec en annexe le contrat de sous-location.Or le 30décembre 2008, l’acquéreur dufonds avait notifié au locataire la résiliationpar anticipation du bail de sous-location. Lelocataire estimait cette résiliation abusive etdemandait au juge de le constater. La courd’appel, qui avait rejeté cette demande,voit son arrêt cassé:“Vu l’article L 642-7 du code de commerce,ensemble les articles1134 et1165 du codecivil;Attendu que le tribunal détermine lescontrats de crédit-bail, de location ou defourniture de biens ou services nécessairesau maintien de l’activité, que le jugementqui arrête le plan emporte cession de cescontrats, même lorsque la cession est précé-dée de la location-gérance prévue à l’articleL 642-13, que ces contrats doivent êtreexécutésaux conditions en vigueur au jourde l’ouverture de la procédure, nonobs-tant toute clause contraire[…]Qu’en statuant ainsi [en rejetant la deman-de du locataire de voir juger abusive la rési-liation de la sous-location] alors, d’une part,que si une sous-location irrégulièrementconsentie est inopposable au propriétaire,elle produit tous ses effets dans les rapportsentre locataire principal et sous-locatairetant que celui-ci a la jouissance paisible deslieux et, d’autre part, que les actes néces-saires à la réalisation d’un plan de ces-siond’une entreprise en redressement judi-ciaire ne pouvant avoir pour effet demodifier le contenu du plan homolo-gué, la condition suspensive insérée à l’actede cession du 15janvier 2009 est dépour-vue de tout effet juridiqueen ce qu’ellecontredit les termes du jugement arrêtantle plan de cession, la cour d’appel a violé lestextes susvisés;Par ces motifs […] casse”.OObbsseerrvvaattiioonnss:Le plan de cession décidépar le juge prévoyait une cession du fondsde commerce avec le contrat de sous-loca-tion. Or l’acte de janvier2009 qui formali-sait la cession du fonds de commercecontenait une condition suspensive del’accord du crédit-bailleur.Cette condition suspensive est donc jugéesans effet car contredisant le pan de ces-sion. L’arrêt montre donc la force juridiquecontraignante du plan de cession, supé-rieure à celle des accords contractuels quien découlent.Contrat de constructionRestitution du dépôt de garantie:oui ; exécution forcée: non(Cass. Civ. 3e, 30 nov. 2011, n°1426, FS-P+B,rejet, pourvoi n°10-25451)Un permis de construire pour la réalisationde 22 maisons avait été délivré le 12octobre2000. Différents contrats de réservationsavaient été signés entre2000 et2002. Lepermis avait fait l’objet de requête en annu-lation et était devenu définitif ennovembre2002. Le 23janvier 2003, la socié- avait retourné aux différents réserva-taires leurs chèques de réservation. Lesréservataires avaient alors assigné la SNC etla société Construca en perfection desventes. Leur demande est rejetée, tant enappel qu’en cassation:“Mais attendu qu’ayant relevé qu’il résul-tait des termes des contrats de réservationque la SNC ne s’était pas engagée àvendre, dès la signature, mais à proposerà la vente, par préférence, dans un cer-tain délai, en cas de réalisation du pro-gramme et qu’elle était en droitd’opposer aux réservataires, en applica-tion des dispositions contractuelles, lacaducité des contrats de réservation,soit à la date de son courrier du 23janvier2003 soit même à la date du 30juillet 2002à laquelle elle prétendait avoir retourné leschèques de réservation, sans que les réser-vataires puissent lui opposer à cet égard samauvaise foi, sachant qu’il ne pouvait luiêtre fait grief de ne pas avoir pu mettre enplace dans le délai d’un an à compter dessignatures des contrats l’une des garantiesd’achèvement ou de remboursement léga-lement prévues, avant que les permis deconstruire aient été accordés de façon défi-nitive, sa négligence dans le cadre desrecours formés contre lesdits permis n’étantpar ailleurs ni alléguée ni justifiée;D’où il suit que le moyen n’est pas fondé;Par ces motifs: rejette”.OObbsseerrvvaattiioonnss:En signant le contrat deréservation, le réservataire pense que lecontrat de construction arrivera à son ter-me. Cette affaire montre que ce n’est pastoujours le cas. L’article L 261-15 du CCHprévoit d’ailleurs que: “Ils [les fonds dépo-sés] sont restitués, dans le délai de troismois, au déposant si le contrat n'est pasconclu du fait du vendeur…”Cet arrêt indique la nature du contrat pré-liminaire au contrat de vente en l’étatfutur d’achèvement. Le promettant nes’engage pas à vendre, mais à proposer lavente par préférence, en cas de réalisationdu programme. Il en résulte que le réserva-taire ne peut pas exiger la réalisation de lavente. Si les conditions ne sont pas rem-plies, comme en l’espèce, le réservataire nepeut que récupérer son dépôt de garantieSi les conditions étaient remplies, il nepourrait obtenir que des dommages-inté-rêts (cf. Civ. 3e, 11juin 1987), mais non laréalisation de la vente.Responsabilité des constructeursMoquettes et tissus: quelle res-ponsabilité?(Cass. Civ. 3e, 30 nov. 2011, n°1421, FS-P+B,cassation partielle, pourvoi n°09-70345)Une SCI avait fait édifier une résidencedont la réception avait été faite en juin1993. Constatant l’apparition de salissuressur les tissus tendus et les moquettes, laSCI avait assigné la société Allianz, assu-reur au titre d’une police unique de chan-tier, et le maître d’œuvre, ainsi que lesentreprises ayant posé la moquette et lestissus.La cour d’appel avait rejeté le recours aumotif qu’il s’agissait d’élémentsd’équipements au sens de l’article 1792-3du code civil, mais sa décision est cassée:20décembre 20113JURIShheebbddooimmobilierCCOONNTTRRAATTDDEECCOONNSSTTRRUUCCTTIIOONN-- RREESSPPOONNSSAABBIILLIITTÉÉJJUURRIISSPPRRUUDDEENNCCEE
20décembre 20114JURIShheebbddooimmobilierLes députés ont abordé le 29novembre leprojet de loi de finances rectificative pour2011. Valérie Pécresse indique qu’elle sou-haite aligner (“rapprocher”, rectifie Jean-Pierre Brard) la taxation des revenus dupatrimoine sur celle des revenus du travail,avec un prélèvement forfaitaire libératoireporté de 19 à 24% (JO AN Déb. 30 nov.p.8228).Gilles Carrez reconnaît qu’il y a “une trèsforte augmentation de la fiscalité sur lesrevenus du patrimoine”.Charles de Courson estime que l’idée derecentrer le PTZ sur les logements neufs enl’ouvrant à toutes les zones est une très bon-ne chose (p.8249). François de Rugy critiquela hausse de la TVA, notamment en cequ’elle touche le secteur HLM (p.8254), pro-pos confirmé par Jean-Yves Le Bouillonnec.Le 30novembre, les députés ont abordél’examen par articles.L’article 2abroge la taxe de 2% sur les nui-tées d’hôtels, créée deux mois plus tôt. Valé-rie Pécresse justifie la mesure par la décisionplus générale d’augmenter la TVA. Charlesde Courson rappelle que de 1981 à 1988, letaux de TVA était de 17,6% sur les hôtels 4étoiles et les hôtels de luxe, il estime que levrai débat est celui du taux de TVA et noncette taxe. L’article a été voté (p.8281).Un amendement 419 a été voté pouraccorder des crédits au ministère de la justi-ce pour financer l’acquisition de locaux poury regrouper divers sites actuellement dis-persés dans Paris (p.8290).L’article 11est celui qui augmente à 7% letaux de TVA actuellement fixé à 5,5%.Jean-Yves Le Bouillonnec pose la questiondes dispositions transitoires et ValériePécresse le rassure sur ce point (p.8299, voirinfra). Guy Geoffroy a proposé de maintenirau taux de 5,5% le secteur del’assainissement, pour éviter une répercus-sion de la hausse sur la taxe d’enlèvementdes ordures ménagères, mais il n’a pas étésuivi (rejet de l’amendement n°327, p.8307).Jean-Claude Sandrier se fait l’écho des pré-occupations de la CAPEB, pour que soitconservé le taux de 5,5% dans le bâtiment(amendement n°277), mais sa proposition aété rejetée (p.8314).François Scellier a proposé (amendementn°63) de conserver le taux de 5,5% pour leslogements financés en PLAI. Valérie Pécres-se s’y est opposée, indiquant qu’il fallait plu-tôt travailler à ce qu’il pourrait y avoir aprèsle dispositif Scellier et le PTZ.L’amendement a été repoussé. Même votepour un amendement relatif àl’assainissement (n°177) défendu par Jean-Marie Binetruy.AA LLAASSSSEEMMBBLLÉÉEEDDÉÉBBAATTSSLe 4e PLF rectificative à l’AssembléeLe 4eprojet de loi de finances rectificative pour 2011 a été voté par les dépu-tés. Il majore à 7% le taux de TVA sur les travaux dans les logements et créequelques cas supplémentaires d’exonération des plus-values immobilières.“Vu l’article 1792-3 du code civil;Attendu que pour dire la SCI irrecevable enson action en réparation des désordres rela-tifs aux tissus tendus et aux moquettes,l’arrêt retient que ceux-ci, installés avantréception de l’ouvrage et parfaitementdétachables de leur support, sans dégrada-tion de ce dernier, constituent des élémentsd’équipements dissociables au sens del’article 1792-3 du code civil;Qu’en statuant ainsi alors que la demandeen réparation des désordres affectant lesmoquettes et tissus tendus, qui ne sontpas des éléments d’équipement sou-mis à la garantie de bon fonctionne-ment de l’article 1792-3 du code civil,ne peut être fondée, avant comme aprèsréception, que sur la responsabilitécontractuelle de droit commun, la courd’appel a violé le texte susvisé;Par ces motifs […] casse”.OObbsseerrvvaattiioonnss:La cour d’appel avait retenula responsabilité de l’architecte au motifnotamment que les dégâts étaient causéspar l’association malencontreuse des tissustendus et de la VMC et que l’architecten’avait pas informé le maître d’ouvragedes risques qui en résultaient.L’auteur du pourvoi estimait que les tissuset la moquette ayant un rôle purementesthétique, ils ne constituaient pas des élé-ments d’équipement. La Cour de cassationa accueilli cet argument.Précisons que l’arrêt a été rendu sousl’empire de l’article 1792-3 dans sa rédac-tion antérieure à l’entrée en vigueur del’ordonnance du 8juin 2005. Toutefois, lasolution ne paraît pas devoir être affectéepar la réforme puisque les éléments esthé-tiques ne paraissent pas davantage englo-bés par le nouveau texte.ÀÀ rreetteenniirr::Les dommages concernant lamoquette et les tissus tendus relèvent dela responsabilité de droit commun. TVA dans les logements sociaux:dispositions transitoiresJean-Claude Sandrier a demandé le main-tien de la TVA à 5,5% pour la constructionde logements sociaux, mais il n’a pas été sui-vi (rejet de l’amendement n°280, p.8326).Toutefois, a été adopté un amendement deFrançois Scellier (n°64, et identique, n°377de Jean-Yves Le Bouillonnec), concernant lesdispositions transitoires: en effet, le bailleursocial acquitte la TVA à taux plein et aprèsachèvement des travaux reçoit la différenceentre le taux de 19,6 % acquitté et le taux de5,5% qui s’applique. Il propose que la haus-se de taux à 7% ne s’applique à compter du1erjanvier 2012 que si les opérationsd’achèvement des travaux sont intervenues(vote p.8329). Valérie Pécresse a précisé quecela évitera de remettre en cause l’équilibred’opérations déjà engagées.Une question s’est posée sur les travauxdans les logements: si le devis est établi avecun taux de 5,5%, l’entreprise peut-elle fac-turer à 7% après le 1erjanvier sans l’accorddu client? D’après Marylise Lebranchu,c’est le montant HT qui fait foi et qui estopposable car le taux de TVA ne dépend pasde l’entreprise mais de l’Etat. La ministre n’apas répondu clairement mais s’est engagée àfaire vérifier (p.8330) et Charles de Coursona retiré son amendement (n°200). L’article11 a été voté.GRL et revenu foncierL’article 12prévoit la non-indexation desbarèmes de l’impôt sur le revenu et, enconséquence, de ceux de l’ISF et des droitsde succession Il a été voté sans amendement(p.8340).Lionel Tardy a ensuite proposé de fusionnerles deux dispositifs de GRL, celui géré parAction logement et celui géré par les assu-reurs privés, mais il n’a pas été suivi (rejet del’amendement 347, p. 8341). Même votepour la suggestion de Charles de Coursonde revoir le forfait de 20euros de déductionsur les revenus fonciers(amendementn°324).En revanche, il a obtenu le vote del’amendement n°322 qui vise à moraliser lesinvestissements outre-mer, Valérie Pécresseapprouvant ce dispositif anti-abus qui vise àempêcher “qu’un contribuable puisse béné-ficier d’un avantage fiscal double, dans lecadre de schémas locatifs” (p.8343).Les débats se sont poursuivis le 2décembre.À l’article 13qui majore le taux du prélève-ment libératoire forfaitaire de 19 à 24%,Gilles Carrez a fait voter un amendement(n°16) pour le faire passer à21%seulement
20décembre 20115JURIShheebbddooimmobilierpour les dividendes. Il s’agit d’éviter quetous les contribuables passent au régimed’imposition au barème, ce qui provoqueraitun décalage de trésorerie préjudiciable aubudget de l’Etat (p.8437). En revanche letaux de 24% resterait pour les produits deplacement à revenu fixe.Nouveaux cas d’exonération deplus-valuesGilles Carrez a défendu le cas des personnesâgées partant en maison de retraitemais quine vendent pas tout de suite leur résidenceprincipale pour demander un nouveau casd’exonération d’impôt sur la plus-value, àcondition que la vente intervienne dans lesdeux ans du départ de la résidence principa-le. Cet amendement n°50 a été voté en dépitdes réserves de Valérie Pécresse (p.8443).Olivier Dassault a obtenu le vote d’un amen-dement (n°396) pour permettre l’étalementou le report de la plus-value en casd’échange d’un bien immobilier avec unecommune, dans le but de réaliser une opé-ration d’intérêt général (p.8446).L’article 15vise à favoriser la densificationdes villes. Gilles Carrez explique qu’il s’agitde permettre la surélévation d’immeublesen comblant les dents creuses (exonérationde plus-values en cas de cession de droits desurélévation si le cessionnaire s’engage àconstruire des logements dans le délai de 4ans). Le texte vise aussi à favoriser la trans-formation de bureaux vides en logements.Il a été voté avec amendements rédaction-nels (p.8473).Un amendement n°444 du Gouvernementtend à créer un écoprêt collectif ouvert auxsyndicats de copropriétaires pour financerles travaux d’économies d’énergie sur lesparties communes ou des travaux d’intérêtcollectif réalisés sur les parties privatives. Ila été voté. Valérie Pécresse précise qu’il n’yaura pas de cumul possible entre un prêtdemandé par la copropriété et un autredemandé par un copropriétaire.Yves Vandewalle a ensuite proposé de chan-ger l’assiette de la taxe sur les bureauxensupprimant le zonage et d’utiliser le loyerou, pour les propriétaires, un barème fixépar décret. Valérie Pécresse approuve l’idéemais estime qu’il faut commencer par ache-ver la réforme des valeurs locatives qui esten cours. L’amendement n°51 a été repous- (p.8479).Michel Herbillon a proposé d’exonérer lescinémas de la redevance pour création debureaux, mais il a retiré sont amendement(n°43). À l’article 17, a été voté un amende-ment (n°427) de la ministre du budgetconcernant la réforme des taxesd’urbanisme (p.8488). Il prévoit que lestaxes d’urbanisme seront recouvrées selon ledispositif de recouvrement en vigueur (aulieu de prévoir pour les taxes émises avant le1ermars 2012, mais dont l’échéance de paie-ment est postérieure à cette date,l’application de nouvelles modalités derecouvrement).La ministre a proposé d’exclure les maisonsindividuelles de l’assiette de la redevanced’archéologie préventive (amendementn°455). Il a été adopté (p.8501). Gilles Car-rez s’inquiète des dérives des dépensesd’archéologie préventive et approuve lacréation d’un compte d’affectation spéciale.L’ensemble du projet de loi a été voté le6décembre (JO AN Déb. 7 déc. p.8561).Habitats légers deloisirsLes députés ont examiné le 16novembreune proposition de loi relative aux habitatslégers de loisirs et d’hébergement de pleinair. Jean-Louis Léonard, rapporteur,explique que le texte traite notamment desrésidences mobiles de loisirs, ou mobile-homes. Mais la pratique du camping évolue,devenant davantage résidentielle, ce qui jus-tifie son encadrement (JO AN Déb. 17 nov.p.7825). L’article 1errenforce l’informationdes propriétaires de mobile-homessur lesdroits et contraintes liés à cet équipementqui ne peut être installé que sur des terrainsspécialement aménagés à cet effet, campingou parcs résidentiels de loisirs et dans les-quels il est interdit d’élire domicile.L’article 2institue une obligation de décla-ration annuelle en mairie par les gestion-naires de terrains de campingdu nombred’emplacements résidentiels, loués pourune longue durée. Il permet aux communesde moduler la taxe de séjour entre une taxeau réel pour le locatif et une taxe forfaitairepour la clientèle résidentielle. Le but est defaire contribuer davantage les propriétairesde mobile-homes.L’article 3simplifie la procédure de classe-ment des hébergements touristiquesmar-chands. Il est proposé de confier à AtoutFrance, qui pilote déjà les référentiels et lesprocédures de classement, la délivrance desclassements des hébergements touristiquesà la place des préfets. Pour les meublés, il estproposé que les organismes évaluateurschargés de la visite de classement pronon-cent celui-ci.S’agissant des hôtels; Frédéric Lefebvre faitpart de son opposition à tout report del’échéance de caducité des anciens classe-ments (p.7827), mais il approuve l’idée desupprimer l’intervention de la préfecturedans la procédure de classement.Il indique qu’il faut travailler à la questiondes normes d’accessibilité handicapés pourtrouver un bon équilibre entre exigenced’accessibilité et réalité économique.Pour le classement, Pascale Got observequ’il s’agit désormais d’une démarchepayante et commerciale. L’évaluation desétablissements et la décision de leur classe-ment seront confiées à des dizainesd’organismes privés et européens. “Cetteconfusion entre l’évaluation et la décisionpar des organismes privés est en plus denature àjeter la suspicion sur la qualité etla rigueur des classements (p.7832).André Chassaigne s’insurge contre la déci-sion récente de la commission des financesd’instaurer une taxe de 150euros sur lespropriétaires de mobile-homesoccupés àtitre d’habitat saisonnier dans les zones tou-ristiques, tout en exonérant les grands hôtelsde luxe de la taxe dont ils étaient censéss’acquitter.À l’article 1er, un amendement de Jean-LouisLéonard a été voté (n°5) pour compléter lecontrat de location d’un emplacement, pardes informations sur les conséquences d’uneéventuelle cession de la résidence mobile deloisir. Il s’agit d’éclairer le propriétaire dumobile-home sur les exigences parfoisrequises du propriétaire du terrain qui veutcontrôler les ventes de mobile-homes.L’article 2a été voté sans amendement etl’article 3adopté avec quelques modifica-tions, dont l’une (amendement n°12) vise àmettre le texte en cohérence avec la proposi-tion de loi de simplification du droit encours d’adoption. Jean-Louis Léonard aobtenu le vote d’un amendement quirepousse au 31octobre2012, pour les ter-rains de camping, la date limite de validitédes classements, initialement fixée au24juillet2012 (p.7841).Immeubles en jouissance à tempspartagéAprès l’article 4,un amendement (n°18) dePascale Got modifie l’article 13 de la loi du6janvier 1986 pour imposer au gérant undélai maximum de 15 jours pour répondre àune demande de communication de la listedes autres associés (p.7845).En revanche, un amendement (n°4) visant àmodifier les règles de sortie d’un associé aété rejeté, mais le ministre a annoncé laconstitution d’un groupe de travail sur cettequestion (p.7848).PPLLFFRR ÀÀLLAASSSSEEMMBBLLÉÉEEDDÉÉBBAATTSSsuite page 8
20décembre 20116JURIShheebbddooimmobilierRRÉÉPPOONNSSEESSMMIINNIISSTTÉÉRRIIEELLLLEESSRéférences(J.O. Questions)Nom duparlementaireThèmeMinistre concernéRéponseObservations22nov. 2011ANp.12252n°103053Claude Coasguen,UMP, ParisInvestissement Besson.Vente avant les 9 ans.Remise en cause del'avantage fiscalBudgetSi le contribuable ne respecte pas la condition demise en location du logement acquis pendant 9ans, l'amortissement fait l'objet d'une reprise, saufinvalidité, décès ou licenciement. Mais un lien decausalité doit exister entre l'événement et la rup-ture de l'engagement de location. L'existence decontraintes financières ne découlant pas de cesévénements ne saurait constituer une condition àl'absence de remise en cause de l'avantage fiscal.Le député évoquaitl'interprétation stricteque fait l'administrationfiscale de l'instruction du31août 1999.22nov. 2011ANp.12260n°98062Thierry Lazaro,UMP, NordArchéologie préventiveCultureLes prescriptions d'archéologie préventive sont “à un niveau approprié”: 7% desprojets d'aménagement font l'objet d'une prescription de diagnostic archéologiqueet 1,5% sont soumis à l'obligation de fouilles, soit 500 opérations par an.S'agissant des subventions accordées par le fonds national d'archéologiepréventive (FNAP), le critère d'éligibilité qui est retenu est l'impact financierde l'opération de fouille sur l'équilibre économique du projetd'aménagement, et non la personnalité juridique de l'aménageur.22nov. 2011ANp.12283n°120594Jérôme Bignon,UMP, SommeUn nouveau diagnosticmoisissures?EcologieLa présence d'humidité ou de moisissures dans unlogement n'est intrinsèque ni à un climat ni à untype constructif. Elle dépend de défauts d'entretien,d'erreurs de conception ou du mode d'occupation.Le ministère de l'écologie a fait réaliser une pla-quette d'information pour rappeler les gestes sim-ples garants d'un air plus sain. Il n'envisage doncpas à court terme de modifier la réglementationpour y ajouter un diagnostic sur l'humidité.13 questions analoguessur ce sujet.22nov. 2011ANp.12287n°102414Martine Aurillac,UMP, ParisTaxe sur les locaux debureaux, commerces etde stockageBudgetLa taxe sur les locaux de bureaux, locaux commer-ciaux et de stockage en Ile-de-France a été modi-fiée par la loi de finances rectificative pour 2010.Les tarifs, inchangés depuis 1999, sont revalorisés,les circonscriptions sont modifiées, le champ estélargi aux surfaces de stationnement annexées àdes locaux taxables. Le produit de la taxe estaffectée au Grand Paris et à l'ANRU.La réponse ajoute queles entreprises tirerontavantage du dynamismede croissance attendu dela réalisation du GrandParis.22nov. 2011ANp.12351n°73578Michel Liebgott,SRC, MoselleDALO: expulsion etdroit au logementLogementLa circulaire du 31décembre 2009 sur la préventiondes expulsions prévoit que la commission de coordi-nation des actions de prévention des expulsions estconsultée sur le cas des ménages ayant fait unrecours devant la commission de médiation DALO.Elle facilitera le relogement des ménages reconnusde bonne foi. Mais il n'est pas juridiquement possi-ble de lier le principe d'octroi de la force publique àla décision de la commission de médiation DALO.La fondation AbbéPierre préconisait defaire un lien entre ladécision de la commis-sion et l'expulsion.22nov. 2011ANp.12352n°99590Etienne Pinte,UMP, YvelinesHLM. Elections desreprésentants deslocatairesLogementLe Gouvernement regrette que la participationdes locataires soit restée faible en 2010.Une concertation sera organisée pour lesprochaines élections.Le député critiquait lespratiques de distributionde bulletins par lesmembres du personnel.22nov. 2011ANp.12352n°109719Philippe Houillon,UMP, Val-d'OiseLocation-accessionLogementPour faciliter la location-accession, le décret du 16août 2011 relatif au prêt social location-accessiona allongé de 12 à 18 mois le délai maximum dontdisposent les opérateurs pour trouver des candi-dats locataires-accédants.Il n'est pas prévu de mod-ifier ce dispositif, conclutla réponse. Depuis 2004, ily a eu 13 000 logementsfinancés en PSLA.22nov. 2011ANp.12353n°111575Jean-ClaudeBouchet,UMP, VaucluseDétecteurs de fuméeLogementLa loi du 9mars 2010 et le décret du 10 janvier 2011 doivent être complétés parun arrêté, qui doit paraître d'ici la fin 2011. Il précisera les mesures à prendre parles propriétaires dans les parties communes des immeubles d'habitation. Exemple:mise en place de portes pour séparer les poubelles du reste du bâtiment.29nov. 2011ANp.12505n°72544Philippe Cochet,UMP, RhôneCopropriétéFacturationCommerce, PMEEn cas de compte séparé, les chèques des copro-priétaire doivent être libellés au nom du syndicat.En application du décret et de l'arrêté du 14 mars2005, tous les documents comptables concernantla copropriété doivent être libellés au nom du syn-dicat avec l'adresse de l'immeuble.La réponse précise que lesagents de la DGCCRFn'ont pas compétencepour s'initier (s'immiscer?)dans la gestion compt-able des copropriétés.29nov. 2011ANp.12596n°82203Pierre Morel-A-L'Huissier,UMP, LozèreRénovation des quar-tiers anciens dégradésLogementLe programme national de requalification des quartiers anciens dégradés lancéen 2009 a reçu 87 réponses. Le décret du 31 décembre 2008 a retenu 40 quartiersbénéficiaires du programme. 25 quartiers doivent faire l'objet d'une conventionpluriannuelle avec l'ANRU, l'ANAH et l'Etat. L'objectif est de signer ces conven-tions d'ici la fin de l'année. 15 quartiers bénéficieront d'un financement ANAH.À nos abonnés::le texte complet des réponses ministé-rielles peut vous être faxé ou envoyépar mél sur simple demande.
20décembre 20117JURIShheebbddooimmobilierNNOOMMIINNAATTIIOONNSSPréfetsBernard Schmeltz est nommé préfet de laVendée, Marc Burg, préfet de Lot-et-Garon-ne. (Décrets du 8décembre, J.O. du 9 déc. @).MagistratureConseil d’Etat: Christophe Eoche-Duval,maître des requêtes au Conseil d'Etat, etDominique Libault sont nommés conseillersd'Etat en service ordinaire.(Décrets du 8décembre2011, J.O. du 9 déc. @).Organismes publicsADEME: François Loosest nommé admi-nistrateur de l’Agence de l'environnement etde la maîtrise de l'énergie; Philippe Van deMaelequitte ses fonctions de président.(Décrets du 28novembre2011, J.O. du 29 nov.p.20112).Observatoire interministériel del'accessibilité et de la conception universelle:Philippe Bas, sénateur, est nommé prési-dent de cet Observatoire.(Arrêté du 25novembre2011, J.O. du 1er déc.p.20235).Commission des infractions fiscales: Antoi-ne Vorms, Michel Thérond et Jean-Pierre Cos-sin (Cour des comptes) sont nommésmembres de cette commission. (Décret du30novembre2011, J.O. du 2 déc. p.20438).Conventions collectivesGardiens, concierges et employésd'immeubles: il est envisagé l'extension del’avenant n°79 du 5septembre2011, por-tant sur les salaires.(Avis publié au J.O. du 1erdéc. p.20238).Personnels des sociétés anonymes et fon-dations HLM: il est envisagé l'extension del’avenant n°3 du 17janvier2011 à l'accorddu 27novembre 2007 portant sur les rému-nérations. (Avis publié au J.O. du 2 déc.p.20441).Personnel des cabinets d'avocats:l’extension de deux textes lest envisagée:- Avenant n°104 du 1erjuillet 2011 concer-nant l'ancienneté,- Accord du 1erjuillet 2011 relatif à la préven-tion et la gestion des risques psychosociaux.(J.O. du 10 déc. p.20990).Avocats salariés: il est envisagé l’extensionde l’accord du 1erjuillet 2011 relatif à la pré-vention et la gestion des risques psychoso-ciaux. (Avis paru au J.O. du 11 déc. p.21052).CNL: la Confédération nationale du loge-ment a été agréée par arrêté du28novembre2011. (J.O. du 29 nov. p.20099).Programme habiter mieuxLe programme de réduction de la consom-mation énergétique des ménages les plusdéfavorisés dans le cadre du dispositif descertificats d'économies d'énergie a été validépar arrêté du 25novembre2011 (J.O. du 11déc. p.21020).Il s'agit du programme «Habiter mieux»porté par l'ANAH, qui vise, sur la période2011-2017, à la rénovation de 300000logementsdont les propriétaires occupantssont en situation de précarité énergétique.Ce programme est éligible au dispositif descertificats d'économies d'énergie.Marchés publicsLe décret n°2011-1853 du 9décembre2011modifie certains seuils du code des marchéspublics. Il relève le seuil de dispense de procé-dure à 15000 HT. (J.O. du 11 déc. p.21025).Autorisations d’urbanismeTrois formulaires ont été publiés par arrêté:- Demande d'autorisation de construire,d'aménager ou de modifier un ERP(n° Cerfa13824)- Demande d'autorisation de construire,d'aménager ou de modifier un IGH(n° Cerfa13825)- Dossier spécifique permettant de vérifier laconformité des ERP aux règles d'accessibilitéet de sécurité contre l'incendie et la panique.Ces documents sont accessibles sur le sitewww.service-public.fr ou sur celui du ministè-re www.developpement.gouv.fr.(Arrêté du 21 nov. 2011, J.O. du 2 déc. p.20351).Valeurs locativesPour permettre la mise à jour permanentedes valeurs locatives des locaux, la loi definances rectificative pour 2010 a prévul'extension de l'obligation de déclarer spon-tanément les changements de consistance oud'affectation des locaux aux changementsd'utilisation des locaux à usage professionnelou commercial (art. 1406 modifié du CGI). Undécret modifie en conséquence lesarticles321 E à 321 G de l'annexe III au CGI. Ilprévoit aussi que la déclaration doit êtredéposée par le propriétaire dans les 30 joursde la réception de la demande del'administration fiscale (art. 321 G bis).(Décret n°2011-1795 du 6 déc. 2011 fixant lesmodalités de déclaration des changements affec-tant les propriétés bâties, J.O. du 8 déc. p.20747).Deux décisions du Conseil constitu-tionnel:Censure sur la procédure de la commissionbancaire: le Conseil a censuré l'article L 613-1al. 1, les articles L 613-4, L 613-6, L 613-21 et L613-23 §1 du code monétaire et financierqui organisent la procédure de sanctions dis-ciplinaires à l'encontre des établissements decrédit, par la commission bancaire. La procé-dure suivie, en ce que la commission bancaireassure à la fois les fonctions de poursuite etde jugement méconnaît le principed'impartialité des juridictions.(Décision n°2011-200 QPC du 2décembre2011, J.O. du 3 déc. p.20496).Le droit d'alignement est conforme à laConstitution: le code de la voirie routière(art. L 112-1 et L 112-2) permet à la collectivi- publique, en application d'un pland'alignement, de se voir attribuer de pleindroit le sol de propriétés non bâties.Le Conseil constitutionnel admet la validitéde ces dispositions qui ne visent que la rectifi-cation mineure du tracé de la voie publiqueet ne permettent pas la création de voienouvelle. Si le plan inclut des immeublesbâtis les terrains sont alors soumis à la servi-tude de reculement qui interdit tout travailconfortatif. Les articles sont conformes à laConstitution à condition que l'indemnitécomprenne le préjudice subi du fait de la ser-vitude de reculement.(Décision n°2011-201 QPC du 2décembre2011, J.O. du 3 déc. p.204977).Deux décrets sur la qualité de l’airintérieurUn décret du 2décembre, d'application dela loi du 1eraoût 2008 relative à la responsa-bilité environnementale, définit les « valeursguides pour l'air intérieur » dans les ERP.Il fixe ces valeurs pour le formaldéhyde, gazutilisé pour la fabrication de colles, et pour lebenzène, substance issue des gazd'échappement ou de cigarettes.(Décret n°2011-1727 du 2décembre2011 rela-tif aux valeurs-guides pour l'air intérieur pour leformaldéhyde et le benzène, J.O. du 4 déc.p.20529).Le 2edécret fixe un calendrier de miseen œuvre du contrôle de la qualité del'air intérieur dans les établissementsrecevant du public.- 1erjanvier 2015 pour les établissementsd'accueil collectif d'enfants de moins de 6 anset les écoles maternelles,- 1erjanvier 2018 pour les écoles élémentaires,- 1erjanvier 2020 pour les accueils de loisirs etles établissements d'enseignement du seconddegré,AAUU FFIILL DDUU JJ..OO..0,51 par m2pour l'année 2012 :c’est le taux de la redevanced'archéologie préventive, tel que prévupar le II de l'article L. 524-7 du code dupatrimoine. (Arrêté du 30 novembre2011, J.O. du 7 déc. p. 20702).Chiffres
20décembre 20118JURIShheebbddooimmobilierRRÉÉGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONNJURIShebdo168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart Téléphone: 0146457769 Fax: 0146457786site internet: jurishebdo.frDirecteur de la rédaction: BertrandDesjuzeur Mél: bertrand.desjuzeur@jurishebdo.fr Secrétariat: Sabine Petit JURIShebdo est une publication de la Société de Presse du Breil (SPB), SARL de presse au capital de 10000euros constituéeen août2002 pour 99 ans. Siège social: 168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart RCS Nanterre 443034624000 17 APE 5813Z Actionnaires: Bertrand Desjuzeur, Roseline Maisonnier Numéro de commission paritaire: CPPAP n°0214 I 80129 Dépôt légal: à parution Prix de vente au numéro: 17 TTC (16,65HT) Abonnement pour 1 an (41 nos + 5 nos spéciaux): 769 TTC(753,19 HT) Directeur de la publication: Bertrand Desjuzeur Impression: Com-Copie Clamart Gestion des abonnements: logiciel Loïc LavoineAACCTTUUAALLIITTÉÉ- 1erjanvier 2023 pour les autres établisse-ments.Il s'agit d'un texte d'application de la loi Gre-nelle II du 12juillet 2010 qui a imposé la sur-veillance de la qualité de l'air intérieur danscertains ERP.Il appartient au propriétaire ou à l'exploitantde faire un contrôle tous les 7 ans. En cas dedépassement des valeurs de référence, il fautfaire réaliser une expertise pour étudier lessources de pollution et y remédier. À défaut,elle peut être prescrite par le préfet et effec-tuée aux frais du propriétaire.Ces mesures sont assorties de sanctionspénales: jusqu'à 1500euros d'amende.(Décret n°2011-1728 du 2décembre2011 rela-tif à la surveillance de la qualité de l'air inté-rieur dans certains ERP, J.O. du 4 déc. p.20530).Plan d’aménagement de CorseUne loi a été publiée concernant le pland'aménagement et de développementdurable de la Corse (PADDDUC).La collectivité territoriale de Corse établit ceplan qui définit une stratégie de développe-ment du territoire en fixant les objectifs depréservation de l'environnement et de déve-loppement économique (art. L 4424-9 duCGCT).Ce plan vaut schéma régional de cohérenceécologique mais aussi schéma de mise envaleur de la mer. Il peut préciser les modali-tés d'application des lois littoral et mon-tagne (art. L 4424-11).Sur ce point, le rapporteur Yanick Patenoteavait précisé lors des débats (JO AN Déb. 25nov. p.8152) que “cet article ne prévoit pasl’adaptation de la loi mais seulement desprécisions sur ses modalités d’application”.(Loi n°2011-1749 du 5décembre2011 relativeau plan d'aménagement et de développementdurable de Corse, J.O. du 6 déc. p.20577).Taxe sur les logements vacants:exonération pour travauxLes propriétaires des logements soumis à lataxe sur les logements vacants, dans les 8agglomérations concernées par cette taxe,peuvent en être exonérés si la mise en habi-tabilité des logements requiert des travauximportants. À titre pratique, on peutadmettre que cette condition est remplie sile montant des travaux excède 25% de lavaleur vénale réelle du logement.(Réponse du secrétaire d’Etat au logement àPhilippe Meunier, J.O. AN Q, 29 nov. 2011,p.12597, n°105673).Enfin, un amendement n°16 a précisé quepour garantir l’indépendance des organismescertificateurs, il leur était interdit toute relationcommerciale avec leur certifié, ce délai est fixéà 1 an à compter de la délivrance du classe-ment (p.7849). L’ensemble du texte a été voté.Répartition des contentieuxLes députés ont adopté le 16novembre unprojet de loi sur la répartition des conten-tieux et l’allégement des procédures, aprèsl’échec de la commission mixte paritaire.Michel Mercier explique que, avec la sup-pression de la juridiction de proximité, lesjuges de proximité sont désormais rattachésaux tribunaux de grande instance. Ils pour-ront se voir confier la procédure non contra-dictoire d’injonction de payer (JO AN Déb.17 nov. p.7802).Marc Dolez exprime ses critiques, parexemple sur la suppression des juridictionsde proximité et de certaines chambres régio-nales des comptes. En effet, leur nombre seradésormais fixé par décret, dans la limited’un plafond fixé par la loi. Marietta Kara-manli s’inquiète de l’aspect pénal de la réfor-me qui va aboutir à ce qu’avec l’extension dela procédure de comparution sur reconnais-sance préalable de culpabilité, “60% desaffaires pénales seront jugées demain par unprocureur, qui n’est pas un juge indépen-dant, comme l’a rappelé la Cour européennedes droits de l’homme” (p.7807). S’agissantdes juges de proximité, Michel Mercierconfirme qu’ils pourront exercer la compé-tence relative aux injonctions de payer sanslimitation de montant (p.7809). À propos dela procédure pénale, il précise que, à la fin dela procédure de reconnaissance de culpabili-té, une homologation est signée par unmagistrat du siège. L’ensemble du projet deloi, repris sans modification dans sa derniè-re version à l’Assemblée, a été voté (p.7809).Insonorisation autour des aéro-portsRépondant à une question orale du députéDidier Gonzales, Nathalie Kosciusko-Mori-zet a indiqué que le taux de remboursementdes travaux d’insonorisationdes logementsdes riverains des aéroports était porté de80% à 100% (mesure immédiate) et que denouveaux quartiers allaient être inclus dansle plan de gène sonore pour qu’ils puissentbénéficier de l’insonorisation.(JO Déb. AN. 24 nov. p.8072).suite de la page 5Relèvement du seuil de 20 à 40m2pour les travaux sur constructionsexistantesLa SHOB maximale autorisée pour uneextension de construction existante (dansune zone urbanisée d'une commune couver-te par un PLU), et relevant d'une déclarationpréalable, est portée de 20 à 40m2(art. R421-1 b du code de l'urbanisme). Sil'extension dépasse 40m2, elle est soumise àpermis de construire.Toutefois, si l'extension est comprise entre 20et 40m2et qu'elle a pour effet de porter lasurface totale au-delà du seuil imposant lerecours à un architecte (170m2), elle requiertun permis de construire.Enfin, une modification du volume deconstruction imposant le percement d'unmur extérieur n'est plus soumise à permis deconstruire, quelle que soit la surface créée.Ce décret entre en vigueur le 1erjanvier 2012.(Décret n°2011-1771 du 5décembre2011 rela-tif aux formalités à accomplir pour les travauxsur constructions existantes, J.O. du 7 déc.p.20667).Barrières anti-termitesUn arrêté limite les conditions d'utilisationdes barrières anti-termites physico-chimiques.Considérant que ces produits sont dange-reux si leur application est suivie de pluie,l'arrêté interdit leur application par temps depluie et impose leur protection contre lapluie pendant un certain laps de temps aprèsapplication.(Arrêté du 21octobre 2011 fixant les conditionsd'utilisations de certains produits de luttecontre les termites comme produits mention-nés à l'article L.522-1 du code del'environnement, J.O. du 7 déc. p.20668).Prélèvement financier sur lesorganismes HLMUn arrêté du 30novembre fixe le barème decalcul pour définir le prélèvement sur lepotentiel financier (prévu à l'art. L 423-14 duCCH).La loi fixant une fourchette de taux possible,l'arrêté détermine le taux effectif à appli-quer, en se calant presque sur le maximumautorisé: par exemple pour la tranche de2000 à 3000, de potentiel financier parlogement, le taux peut être compris entre 12et 16%, il est fixé à 15,81%.(Arrêté du 30novembre2011 fixant les taux dubarème progressif de l'article L.423-14 du CCH,J.O. du 7 déc. p.20670).AAUUPPAARRLLEEMMEENNTT
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