– 2 – Jurisprudence –
Baux d’habitation : Surloyers après achat d’un immeuble avec prorogation de bail
Copropriété : Clause de répartition de charges réputée non écrite : effet pour l’avenir seulement
Droit de propriété : Les limites du bornage
Contrat de vente : Action en responsabilité : accessoire du bien vendu / Responsabilité du vendeur pour incendie
– 3 – Au Parlement –
Projet de loi sur la consommation
– 4 – Législation –
L’ordonnance relative au contentieux de l’urbanisme est publiée
– 4 – Textes et projets –
Réforme des plus-values immobilières / Nouveau décret sur l’amiante /
Aide à la rénovation thermique des logements privés
– 6 – Tableau des réponses ministérielles –
– 7 – Nominations – Au fil du JO –
– 8 – Interview –
Sébastien Masure (Presse Taux) : “Le courtage en crédit a une belle marge de progression”
23juillet 20132JURIShheebbddooimmobilier••BBAAUUXXDD’’HHAABBIITTAATTIIOONN--CCOOPPRROOPPRRIIÉÉTTÉÉ▲Baux d’habitation■Surloyers après achat del’immeuble avec prorogation debail(Cass. Civ. 3e, 10juillet 2013 n°892, FS-P+B,rejet, pourvoi n°12-18918)Une société (ICF La Sablière) avait acquis unimmeuble d’habitation le 15novembre2006 en s’engageant à proroger les baux desix ans et signé le lendemain avec l’État uneconvention-type (art. L 351-2 du CCH). Undes locataires avait engagé une action enannulation des majorations de loyer quiavaient suivi l’envoi d’une notification d’unsupplément de loyer de solidarité. Il invo-quait notamment la violation de l’article 10-1 de la loi du 31décembre 1975. Son actionavait été rejetée en appel, solution queconfirme la Cour de cassation:“Mais attendu qu’ayant exactement retenuque les contrats en cours avaient, dèsl’entrée en vigueur de la convention signéeavec l’État, été soumis tant aux dispositionslégales que conventionnelles et quel’engagement de proroger les baux ne dis-pensait pas le bailleur social de respecter sesobligations légales relatives au loyer, la courd’appel, qui n’a pas modifié l’objet du litigeet n’était pas tenue de procéder à unerecherche qui ne lui était pas demandée, ena déduit à bon droit que l’organismebailleur était fondé à réévaluer lesloyers et à appeler le supplément deloyer de solidarité”. Le pourvoi est rejeté.Observations:Voici donc une décisionrelative à l’application de l’article 10-1 dela loi de 1975, issu de la loi du 13juin2006. En cas de vente en bloc d’unimmeuble de plus de 10 logements, le ven-deur doit faire connaître le prix global etle prix du logement occupé par le locatairece qui ouvre un droit de préemption. Latransaction échappe à cette contrainte sil’acquéreur s’engage à proroger le bailpour une durée de 6 ans à compter del’acte authentique de vente. C’est cequ’avait fait l’acquéreur dans cette affaire.Mais le logement se trouvait alors conven-tionné, en application de la signatured’une convention entre le nouveaubailleur et l’État. Il résulte de cet arrêt quele bailleur se trouve alors fondé à prati-quer une majoration de loyer et à deman-de l’application du SLS. Le régime des bauxHLM s’applique dès l’acquisition et le loca-taire peut donc le cas échéant être soumisà un loyer supérieur à celui dont il bénéfi-ciait précédemment.Précisons que le texte était applicable danssa version de 2006 et le litige ne pouvaitdonc pas être concerné par la modificationdu texte en 2009 qui a exclu de son champd’application les cessions d’immeubles à unorganisme visé par l’article L 411-2 du CCH(organismes HLM), les logements faisantl’objet de convention de l’article L351-2 etles cessions d’immeubles à une SEM.Copropriété■Clause réputée non écrite: effetpour l’avenir seulement(Cass. Civ. 3e, 10juillet 2013 n°907, FS-P+B+I,cassation partielle, pourvoi n° 12-14569)Un copropriétaire avait engagé, avec suc-cès, une action pour faire déclarer non écri-te une clause de répartition de charges.Mais il contestait la décision en ce qu’elle nes’appliquait que pour l’avenir. La décisionest confirmée sur ce point, mais censuréesur une question de répartition des chargesd’eau froide.“Mais attendu […] qu’ayant exactementrelevé que lorsqu’il répute non écrite uneclause de répartition de charges, le jugedoit procéder à une nouvelle répartition, lacour d’appel a retenu, à bon droit, que ladécision de réputer non écrite une tel-le clause ne peut valoir que pourl’aveniret ne peut prendre effet qu’àcompter de la date où la décision a acquisl’autorité de la chose jugée; […]Vu l’article 1134 du code civil;Attendu que, pour rejeter les demandesrelatives aux charges d’eau, l’arrêt retientqu’à supposer que les sociétés ne disposentpas d’arrivée d’eau dans leurs locaux, celane saurait les exonérer de toute participa-tion aux charges d’eau froide nécessairesaux services communs de tous les lots, sansdistinction entre lots à usage ou nond’habitation et ce au prorata des tantièmesgénéraux de copropriété attachés à ces lots;Qu’en statuant ainsi, alors que le règlementde copropriété prévoyait que “les dépensesd’eau froide pour les services communs, etcelles relatives aux consommations indivi-duelles dans le cas d’absence de compteursindividuels seront répartis entre tous lespropriétaires des lots à usage d’habitationau prorata des tantièmes généraux decopropriété attachés à ces lots”, la courd’appel qui a dénaturé ce document, a vio-lé le texte susvisé”.Observations:La solution de principe decet arrêt est importante: une clause derépartition des charges réputée non écritepar le juge ne l’est que pour l’avenir.Elle rompt avec la jurisprudence antérieu-re. La Cour de cassation avait jugé quelorsqu’une une clause est réputée non écri-te elle est censée n’avoir jamais existé. Enconséquence, le copropriétaire concernépeut obtenir remboursement des sommesindûment versées (Civ. 3e, 2mars 2005).Cette solution est donc désormais aban-donnée.Si elle est de nature à mécontenter partiel-lement celui qui obtient gain de cause, ellea toutefois le grand intérêt d’éviter deremettre en cause des comptes passés, cequi est un heureux facteur de simplifica-tion.L’arrêt d’appel est par ailleurs cassé sur laquestion de la répartition des frais d’eaufroide au motif que la décision avait déna-turé le règlement de copropriété. Celui-ciprévoyait, en l’absence de compteur d’eaufroide, une répartition des dépenses d’eau,en fonction des tantièmes généraux deslots d’habitation, ce qui dispensait donc decontribution des lots affectés à un autreusage. L’arrêt est censuré pour avoir remisen cause cette distinction et condamné lecopropriétaire d’un lot affecté à un usageautre que l’habitation, à payer une partd’eau froide. Cette décision conforte doncla portée du règlement de copropriété.Droit de propriété■Les limites du bornage(Cass. Civ. 3e, 10juillet 2013 n°906 FS-P+B,cassation partielle, pourvoi n°12-19416)Dans une action en bornage, le défendeuravait demandé l’enlèvement d’un ouvragese trouvant dans l’axe d’un puits. L’arrêtd’appel qui avait admis cette demande estcassé:“Vu l’article 544 du code civil, ensemblel’article 646 du même code; […]Attendu que pour accueillir [la demande enenlèvement de l’ouvrage], la cour d’appelretient que cet ouvrage empiète, après déli-mitation des parcelles, sur le fonds L.;Qu’en statuant ainsi, alors que l’action enbornage dont elle était saisiea seulementeu pour effet de fixer les limites desfonds contigussans attribuer aux consortsL. la propriété de la portion de terrain surlaquelle se trouvait l’ouvrage en métal édi-fié par M. B.; la cour d’appel a violé lestextes susvisés”. L’arrêt est cassé.Observations:L’article 646 du code civilautorise tout propriétaire à obliger sonvoisin au bornage de leurs propriétéscontiguës. Cet arrêt rappelle la limite de laportée de l’action en bornage: elle a poureffet de fixer les limites des fonds contigus,JJUURRIISSPPRRUUDDEENNCCEE mais sans statuer sur la propriété du fonds.La Cour de cassation avait jugé en 2002que l’accord des parties sur la délimitationdes fonds n’implique pas, à lui seul, leuraccord sur la propriété de la parcelle liti-gieuse (Civ. 3e, 27 nov. 2002, Bull. Civ. III,n°242). De même, un jugement qui statuesur une demande en bornage n’interditpas d’accueillir une action en revendicationfondée sur un titre de copropriété (Civ. 3e,18 oct. 1992, Bull. Civ. III, n°282).Contrat de vente■Action en responsabilité: acces-soire du bien vendu(Cass. Civ. 3e, 10juillet 2013 n°848 FS-P+B+R,cassation partielle, pourvoi n°12-21910)Une SCI avait fait construire un immeubleet, à la suite de désordres, avait engagé uneaction contre l’architecte et les intervenantsà l’acte de construire. Mais par ailleurs, lesyndicat des copropriétaires de l’immeubleavait engagé une action contre la SCI en rai-son notamment de désordres d’infiltrationd’eau par les terrasses.L’arrêt qui avait rejeté le recours est partiel-lement cassé:“Vu l’article 1147 du code civil;Attendu que pour débouter le syndicat deses demandes formées contre la SCI sur lefondement de la responsabilité contrac-tuelle de droit commun, l’arrêt retient quela SCI, qui n’a pas participé effectivement àl’acte de construire, ne peut se voir repro-cher aucune faute à l’origine des désordresconstatés,Attendu qu’en statuant ainsi, alors,qu’avant réception, le promoteur esttenu de l’obligation de résultat delivrer un ouvrage exempt de vices, lacour d’appel a violé le texte susvisé […]Vu l’article 1147 du code civil;Attendu que pour déclarer irrecevable lesyndicat en ses actions dirigées contre M. N.[architecte] et la société Socotec, l’arrêtretient qu’en l’absence de clause expresse,la vente d’un immeuble n’emporte pas deplein droit cession, au profit de l’acquéreur,des droits et actions à fin de dommages-intérêts qui ont pu naître au profit du ven-deur en raison des dommages affectantl’immeuble antérieurement à la vente;Qu’en statuant ainsi, alors que, sauf clausecontraire, les acquéreurs successifs d’unimmeuble ont qualité à agir, mêmepour les dommages nés antérieure-ment à la venteet ce nonobstant l’actionen réparation intentée par le vendeuravant cette vente, contre les constructeurssur le fondement de la responsabilitécontractuelle de droit communquiaccompagne l’immeuble en tantqu’accessoire, la cour d’appel a violé letexte susvisé”. L’arrêt est donc cassé.OObbsseerrvvaattiioonnss:En cas de vented’immeuble, l’action qui peut être enga-gée contre le constructeur est considéréecomme un accessoire de l’immeuble. Ellesuit donc l’immeuble et bénéficie auxacquéreurs successifs, sauf clause contraire.L’arrêt indique également que le promo-teur est tenu d’une obligation de résultatde livrer un immeuble exempt de vice. Lepromoteur ne peut donc pas se limiter àune preuve d’absence de faute pour déga-ger sa responsabilité.■Responsabilité du vendeur pourincendie(Cass. Civ. 3e, 10juillet 2013 n°855 FS-P+B,cassation partielle, pourvoi n°12-17149)À la suite de la vente d‘une maison, unincendie avait détruit les trois niveaux de laconstruction et la toiture. L’acquéreur etson assureur avaient engagé une action àl’encontre du vendeur. La cour d’appel avaitrejeté la demande mais son arrêt est cassé:“Vu l’article 1643 du code civil […]Attendu que pour débouter les consorts M.et la MACIF de leurs demandes, l’arrêtretient que M. B. [vendeur] ne possédantaucune compétence particulière en matièrede construction de cheminée à foyer ouvertou fermé, il ne pouvait être considéré com-me un professionnel présumé connaître lesvices de la construction affectant la chemi-née;Qu’en statuant ainsi, alors qu’elle avait rele-vé que M. B. avait lui-même conçu etinstallé la cheminée en foyer ouvert, puisen foyer fermé lors de nouveaux travaux, lacour d’appel a violé le texte susvisé”.Observations:La solution est donc sévèrepour le vendeur. Le contrat de vente com-portait une clause d’exonération de garan-tie des vices cachés. La cour d’appel avaitrelevé que le vendeur, s’il avait été aucours de sa vie plaquiste ou électricien,n’avait aucune compétence particulière enmatière de construction de cheminée etqu’il ne pouvait donc pas être considérécomme un professionnel. L’auteur dupourvoi avait relevé que le vendeur, enconcevant les plans et en effectuant lestravaux, s’était comporté comme maîtred’œuvre. Il a donc été considéré commeprofessionnel et sa responsabilité est enga-gée en dépit de la clause d’exonération degarantie. ●23juillet 20133JURIShheebbddooimmobilier••VVEENNTTEEAAUUPPAARRLLEEMMEENNTT▲JJUURRIISSPPRRUUDDEENNCCEE■Financement des PPRTLes sénateurs ont adopté le 27juin le texte dela commission mixte paritaire relatif au projetde loi portant adaptation au droit de l’Unioneuropéenne de diverses dispositions enmatière de développement durable. DelphineBatho rappelle que ce texte permet la trans-position de 6 directives et la ratification de 12ordonnances. L’article 3 quater, que Jean-Vin-cent Placé trouve insuffisant, permet de ren-forcer l’aide au financement des travauximposés aux propriétaires dans les zones cou-vertes par les PPRT (JO Sénat déb. 28juin,p.6535). Le projet de loi a été voté (p.6576).■ConsommationLes députés ont repris le 24juin l’examendu projet de loi relatif à la consommation.Pierre Moscovici se félicite de la mise enpace d’un registre national des crédits (JOAN déb. 25juin, p.6873). A ce propos,Benoit Hamon estime que ce fichier contri-buera à une meilleure évaluation desrisques par les établissements de crédit etpermettra de lutter contre le surendette-ment.Pour le ministre de la consommation, ce tex-te a vocation à rééquilibrer le rapport de for-ce entre le consommateur et les entreprises(p.6875). Il évoque par exemple la faculté derésiliation infra-annuelle des contratsd’assurance multirisques habitation dès leterme de la 1eannée d’engagement. Leministre souhaite par ailleurs interdire leshypothèques rechargeables “dispositif dan-gereux pour les emprunteurs qui peuventengager leur bien immobilier pour garantirun crédit à la consommation” (p.6878).Les premiers articles concernent l’action degroupe. Ils ont été adoptés le 26juin.L’article 3introduit une définition duconsommateur: “toute personne physiquequi agit à des fins qui n’entrent pas dans lecadre de son activité commerciale, indus-trielle, artisanale ou libérale”. Reprenantune définition jurisprudentielle qui exclutles personnes morales, il a été voté (JO ANdéb. 27juin, p.7093). L’article 4visel’obligation générale d’information précon-tractuelle (voté p.7133).L’article 9modifie l’article L 131-I du codede la consommation pour préciser que, saufclause contraire, pour tout contrat de venteentre un professionnel et un consommateur,les sommes versées d’avance sont desarrhesau sens de l’article 1590 du code civil(vote p.7181). A l’occasion d’un amende-ment (n°524, retiré), Benoit Hamon indiquepréparer un arrêté sur la location de terrainpour l’installation d’un mobile home.L’arrêté prévoit la remise au propriétaire▲ 23juillet 20134JURIShheebbddooimmobilier••■Refonte du calcul de l'aide àl'insonorisation des logementsproches des aéroports?Le cadre de l'aide à l'insonorisation des loge-ments situés à proximité des aéroports estfixé par l'arrêté du 23février 2011 en fonc-tion du nombre de pièces et de la zone duplan de gêne sonore. Modifier le calcul pourtenir compte de la surface vitrée va être étu-dié par les services du ministère, précise leministre des transports à Jacques-Alain Bénis-ti. (JO AN Q, 2 juil. 2013, p.7269, n°22113).AAUUPPAARRLLEEMMEENNTTUURRBBAANNIISSMMEELLÉÉGGIISSLLAATTIIOONNUrbanisme: 1eordonnance en conseil des ministres et publiéeCécile Duflot a présenté le 17juillet en conseil des ministres une ordonnance relative aucontentieux de l’urbanisme, qui s’inspire des préconisations du rapport de Daniel Labe-toulle. Le texte comporte les mesures suivantes:✓Précision de l’intérêt à agirdes personnes, autre que les associations, pouvant dépo-ser un recours contre un permis de construire. Un nouvel article L600-1-2 du code del’urbanisme prévoit qu’une personne ne peut engager un recours contre un permis que sila construction, l’aménagement ou les travaux “sont de nature à affecter directementles conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance du bien qu’elle détient”.L’intérêt à agir s’apprécie à la date de l’affichage en mairie de la demande du pétition-naire (art. L 600-2-3). Cette précision vise à empêcher des acquisitions ou des locationseffectuées in extremis uniquement pour retarder le projet ou obtenir une indemnité.✓Raccourcissement des délaisde procédure. C’est l’objet de l’article 2 qui comporteplusieurs mesures devant concourir à cet objectif. Il réécrit l’article L 600-5 qui permet aujuge de prononcer une annulation partielle du permisen précisant qu’il fixe un délaidans lequel le titulaire du permis pourra en demander la régularisation. Il crée parailleurs un article L 600-5-1 qui permet au juge de surseoir à statuer pour autoriser lepétitionnaire à régulariser le permis pendant un délai qu’il fixe.✓Un article L 600-7 nouveau ouvre la faculté pour le juge administratif de prononcercontre l’auteur du recours une condamnation à des dommages-intérêtsen cas depréjudice excessif et lorsque l’auteur agit dans des conditions “qui excèdent la défensedes intérêts légitimes du requérant”. Les associations de défense de l’environnementbénéficient d’un régime plus favorable car elles sont “présumée[s] agir dans les limites dela défense de [leurs] intérêts légitimes”. Le bénéficiaire du permis doit faire sa demandepar un mémoire distinct. Cette modification permettra au pétitionnaire d’éviter de saisirle juge civil pour obtenir des dommages-intérêts.✓Obligation de déclarer à l’administration fiscale les transactionsaboutissant à undésistement du requérant en contrepartie d’une somme d’argent ou d’un avantage ennature (art. L 600-8). La violation de cette règle sera sanctionnée par une action en resti-tution. En effet, une transaction non enregistrée est “réputée sans cause”. Elle pourra fai-re l’objet d’une demande en restitution pendant 5 ans à compter du dernier versement.Les acquéreurs successifs du bien ayant fait l’objet du permis ayant donné lieu à verse-ment pourront aussi agir en restitution en raison du préjudice qu’ils ont subi.Cette ordonnance doit entrer en vigueur un mois après sa publication soit le 19août.(Ordonnance n°2013-638 du 18juillet2013 relative au contentieux de l'urbanisme, J.O. du19juillet2013, p.12070).■Le ministre du budget annonceune réforme des plus-values immo-bilièresLe ministre du budget, Bernard Cazeneuve aannoncé au Sénat le 18juillet une réformedes plus-values immobilières.La réforme figurera dans le projet de loi definances pour 2014 mais sera précisée aupa-ravant par une instruction fiscale.- La durée de détention requise pour êtreexonéré d'impôt sera ramenée de 30 ans à22 ans. Les abattements seront « plus régu-liers ».- L'exonération de CSG et de CRDS seradésormais progressive et totale au bout de30 ans.- La réforme sera applicable dès le1erseptembre 2013.- Un abattement exceptionnel de 25 %s'appliquera aux cessions réalisées entre le1erseptembre 2013 et le 31août 2014.- Pour les terrains à bâtir, les abattementspour durée de détention seront supprimés.(Communiqué du 18juillet2013)■Refonte du droit de préférencelors de vente de parcelles de boisLa loi du 27juillet 2010 a instauré un droitde préférence en cas de vente d'une parcelleboisée de moins de 4 hectares, au profit desvoisins, pour éviter le morcellement desforêts. La loi (art L 514-1 et suiv. du codeforestier) a été modifiée par l'ordonnance du26janvier 2012 et la loi du 22mars 2012. Desadaptations de ce droit de préférence sonten cours d'expertise et pourront être envisa-gées dans le projet de loi d'avenir pourl'agriculture et la forêt, indique le ministrede l’agriculture à Philippe Noguès.(JO AN Q, 2juillet 2013, p.6893, n°24527).■Réforme de la multipropriété?Le régime des sociétés d'attributiond'immeubles en jouissance à temps partagédu 6janvier 1986 a été réformé en 2009. Desréunions de concertation sont actuellementmenées par le ministère de la justice et del'économie pour évaluer la nécessité d'unenouvelle réforme. Une précision fournie parla chancellerie à Michel Ménard.(JO AN Q, 2juillet 2013, p.6984, n°17537).■Réquisition des logementsvacantsLa ministre du logement a indiqué FlorenceDelaunay que la durée de la vacance deslogements susceptibles de réquisition a étéréduite de 18 mois à 12 mois et le délai deréalisation de travaux et de mise en locationa été réduit à 24 mois. L'échéancier des tra-vaux doit être soumis au préfet dans un délaimaximal qui sera fixé par décreten Conseild'Etat. Ce texte doit être publié prochaine-ment au JO.(JO AN Q, 9juillet 2013, p.7203, n°22821).PPRROOJJEETTSSd’une notice d’information sur la durée, leprix et les modalités de location del’emplacement. Un 2earrêté est prévu pouractualiser le modèle de règlement intérieurpour les terrains de camping et les parcsrésidentiels de loisirs (p.7182).A l’article 19 octies, et concernant le créditimmobilier, Lionel Tardy a proposéd’interdire à une banque de percevoir desfrais en contrepartie de l’acceptation del’assurancechoisie par l’emprunteur. Lerapporteur a renvoyé ce débat à la loi ban-caire et l’amendement (n°289) a été repous-sé (p.7209). Thierry Benoit a proposé(amendement n°436) de permettre àl’emprunteur de résilier son assurance sansindemnité tous les ans, mais sa suggestion aété repoussée (p.7211).L’article 22 bisinstitue le registre nationalde crédits aux particuliers. Les articles25etsuivants renforcent les pouvoirs de laDGCCRF. L’article 61concerne les délaisde paiementet prévoit de réduire à 45 joursles délais pour les factures périodiques.Catherine Vautrin souligne l’inquiétude quesoulève ce projet chez les entreprises dubâtiment (p.7260) et le fait que cette ques-tion doit aussi être traitée par ordonnance.Le ministre répond que le projet de loiDuflot apportera des réponses spécifiquesau secteur du bâtiment. Mais le rapporteura obtenu le vote d’un amendement (n°959)fixant un maximum de 60 jours pour lesachats de produits destinés à la construction(p.7263). A suivre. ●▲ ■FART: aide à la rénovation ther-mique des logements privésUn décret du 10juillet concerne le nou-veau régime du Fonds d'aide à la rénova-tion thermique des logements privés.- Secteur programmé. Le montant del'aide est de 413€ par logement dans lecadre d'une OPAH ou d'un programmed'intérêt général. Il est porté à 550€ si lePIG répond aux exigences de traitementde la précarité énergétique.- Secteur diffus. Le propriétaire doit faireappel à un opérateur d'assistance à maîtri-se d'ouvrage. La prime est de 550€ parlogement. Elle est réduite à 135€s'agissant de travaux simples et pour les-quels le propriétaire fait appel pour partieà un accompagnement technique gratuitet pour le complément à un opérateurd'AMO spécialisé.L'aide est versée:- au propriétaire occupant sous conditionde ressource et si le gain de performanceénergétique est d'au moins de 25 %- au propriétaire bailleur si le gain de perfor-mance énergétique est d'au moins de 35 %- au syndicat de copropriétaires, si le projetde travaux permet un gain de performan-ce énergétique d'au moins 35 %.Le gain de performance est vérifié par uneévaluation énergétique avant travaux etune évaluation projetée après travaux.- Le montant de l'aide de solidarité écolo-gique (ASE) est fixé à 3000€(ou 3500€en cas d'aide d'une collectivité) pour unpropriétaire occupant.- L'ASE est de 2000 €par logement pourun bailleur.- L'aide est de 1500€par lot d'habitationprincipale lorsqu’elle est octroyée au syn-dicat des copropriétaires.(Décret n°2013-610 du 10juillet 2013 relatifau règlement des aides du fonds d'aide à larénovation thermique des logements privés(FART), J.O. du 12juillet, p.11615).■1%Le Conseil constitutionnel a validé les dis-positions de l'article L 313-13 du CCH quipermettent à l'ANPEEC de proposer auministre de prendre des sanctions à23juillet 20135JURIShheebbddooimmobilier••RRÉÉGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONNBBRRÈÈVVEESS◆Un commissariat général à l’égalitédes territoires doit être créé. Ilregrouperait la DATAR, le secrétariatgénéral du Comité interministérieldes villes et l’Agence nationale pourla cohésion sociale et l'égalité deschances (ACSé).(Communiqué du ministère du loge-ment du 17juillet2013).◆Rénover le parc des années50-70La métropole de Brest organise les28 et 29novembre prochains un col-loque national habitat “pour unrenouveau du parc immobilier desannées 50-70: de la prise deconscience à la stratégie”.Contact: www.colloque-habitat.brest.fr (de la liste A d’une part et de la liste B d’autrepart) contenant de l'amiante et au contenu durapport de repérage, J.O. du 3juillet, p.11086).✓Repérage avant démolitionUn arrêté du 26juin 2013 précise les moda-lités de réalisation et le contenu du rapportde repérage des matériaux et produits dela liste C de l'annexe 13-9 du code de lasanté publique, repérage requis en cas dedémolition (art. R 1334-19 du CSP).L'article 2 de l'arrêté définit la notion derepérage des matériaux et produits de laliste C contenant de l'amiante. Le proprié-taire doit remettre à l'opérateur de repéra-ge, les rapports concernant la recherched'amiante déjà établis (art. 3). Il peut dési-gner un représentant pour accompagnerl'opérateur.L'opérateur recherche les matériaux et pro-duits de la liste C.Puis il localise les matériaux contenant del'amiante. En cas de doute, il prélève deséchantillons et les fait analyser.Il établit un rapport qui contient (art. 6) leséléments suivants: identification de la mis-sion (démolition totale ou partielle), identi-fication des intervenants, identification del'immeuble concerné, date du repérage,date et conclusion des rapports précédents,plans de l'immeuble, liste et localisationdes matériaux et produits repérés, rapportd'analyse, plans de localisation des maté-riaux et produits contenant de l'amiante,signature.Ce texte entre en vigueur le 1erjuillet 2013(date de transmission du rapport).(Arrêté du 26juin 2013 relatif au repéragedes matériaux et produits de la liste C conte-nant de l'amiante et au contenu du rapportde repérage, J.O. du 6juillet, p.11269) ●❘◗Constance de la Hosseraye, accompa-gnée de quatre collaborateurs, rejoint lecabinet d’avocats Wragge & Co à Paris,comme associée, responsable du pôleimmobilier. Elle avait précédemment crééle département immobilier de Bird & Bird àParis. Danhoe Reddy-Girardest par ailleurspromu associé du cabinet Wragge & Co.Acteursl'encontre d'organismes collecteurs du 1 %.(Décision n°2013-332 QPC du 12juillet 2013,J.O. du 14juillet, p.11830).■Tarif d’électricitéLe tarif d'achat de l'électricité variait sui-vant l'affectation du bâtiment (habitation,enseignement, autres usages), en applica-tion de l'arrêté du 31août 2010 fixant lesconditions d'achat de l'électricité produitepar les installations utilisant l'énergieradiative du soleil. Le Conseil d'Etat aannulé cette distinction. Le tarif d'achatest donc désormais unique quelle que soitl'affectation du bâtiment.(CE, arrêt n°344021, 344022 du 28juin 2013,J.O. du 3juillet, p.11116).AmiantePlusieurs textes ont été publiés relatifs àl’amiante✓Un décret du 5juillet reporte de 6moisles délais de mise en conformité avecl'obligation de certification etd'accréditation pour la protection des tra-vailleurs contre le risque d'exposition àl'amiante (modification du décret du4mai2012).les dates retenues sont:- le 1erjanvier 2014 pour l'obligation decertification, selon le nouveau référentiel,des entreprises intervenant dans le domai-ne du retrait et de l'encapsulage del'amiante.- le 1erjuillet 2014 pour l'obligation de cer-tification des entreprises effectuant leretrait de l'enveloppe extérieure du bâti-ment- le 1erjuillet 2014 pour l'obligationd'accréditation pour l'ensemble du proces-sus d'analyse, des organismes effectuantles mesures d'empoussièrement.(Décret n°2013-594 du 5juillet 2013 relatifaux risques d'exposition à l'amiante, J.O. du7juillet, p.11350).✓Repérage des matériaux des listes Aet BUn arrêté du 26juin précise les modalitésde réalisation du rapport de repérage desmatériaux et produits des listes A et B del'annexe 13-9 du code de la santé publique.Il ajoute un critère à ceux qui permettent àl'opérateur de conclure que le matériau necontient pas d'amiante. Il s'agit de « maté-riau ou produit qui par nature ne contientpas d'amiante ». Cette précision est ajoutéepour la liste A et la liste B des matériaux.(Arrêté du 26juin 2013 modifiant l'arrêté du 12déc. 2012 relatif aux critères d'évaluation del'état de conservation des matériaux et produits 23juillet 20136JURIShheebbddooimmobilier••RRÉÉPPOONNSSEESSMMIINNIISSTTÉÉRRIIEELLLLEESSRéférences(J.O. Questions)Nom duparlementaireThèmeMinistre concernéRéponseObservations27juin2013Sénat, p.1944n°2445Jean-Louis Mas-sonNI, MoselleDIA. Détournement dudroit de préemption.IntérieurLe droit de préemption urbain ne peut s'exercer qu'à l'occasion d'une mutation àtitre onéreux, sous réserve de fraude. Une action en déclaration de simulation peutalors être engagée devant le juge civil. Une action en nullité est également possible.2juillet 2013ANp.6919n°15540Jérôme Lambert,SRC, CharenteFiscalité de la cessiond'usufruitBudgetLa loi du 29décembre 2012 (art. 15) a réformé le régime des cessions tempo-raires d'usufruit pour lutter contre les stratégies d'optimisation fiscale. Le pro-duit de la cession est taxé à l'IR dans la catégorie de revenus à laquelle il se rat-tache. Les cessions d'usufruit viager ne sont pas concernées. Seules sontvisées les cessions d'un usufruit temporaire. Sont visées les cessions du seulusufruit et les cessions d'un usufruit à un acquéreur et de la nue-propriété à unautre acquéreur. Une instruction doit être publiée sur cette question.2juillet 2013AN, p.6951n°23625Jean-LucMoudenc, UMP,Haute-GaronneCession de résidenceprincipale. Exonérationde plus-values. Condi-tionsBudgetUn logement qui n'est plus affecté à la résidence prin-cipale du contribuable et qui est mis en location, nepeut pas bénéficier de l'exonération de plus-value.Mais si le logement est ensuite réaffecté à la résidenceprincipale, par exemple après un séjour à l'étranger, sacession peut être exonérée de plus-value. La réaffecta-tion doit être d'une durée « suffisamment significa-tivepour que sa réalité ne puisse être mise en cause ».La réponse ne donnepas de délaid’affectation à la résidence principale quipermette d’éviter laremise en cause del’exonération d’impôt.2juillet 2013ANp.6981n°13641Stéphane Demilly,UDI, SommeFaillite del'entrepreneur. RecoursJusticeEn cas de malfaçons, et lorsqu’en l'absence de réception des travaux, il n'estpas possible de faire jouer l'assurance de garantie décennale, le client peutengager la responsabilité contractuelle de l'entrepreneur. En cas de procédurecollective, l'entrepreneur ne peut plus payer les créances antérieures au juge-ment d'ouverture de la procédure. Mais le client peut demander compensa-tion de sa créance indemnitaire avec un dernier paiement qui resterait dû. Sil'entrepreneur a souscrit une assurance de responsabilité civile, le client peutintenter une action directe contre l'assureur. Le versement de l'indemnitén'est pas soumis à vérification des créances de la procédure collective.4juillet2013Sénatp.1995n°6786Jean-Louis Mas-son,NI MoselleAccès aufichier des transactionsimmobilièresBudgetLa direction générale des finances publiques va permettre aux particuliersd'accéder gratuitement à certaines informations foncières détenuespar la DGFiP à partir de leur espace personnel. Cela facilitera leurs obliga-tions déclaratives et l'évaluation immobilière. Cette application qui reposerasur une base nationale sera déployée avant la fin de l'année.9juillet 2013ANp.7211n°6286Patrice Verchère,UMP, RhôneAssociation syndicalede propriétaires. Répar-tition des frais de justiceJusticeLes associations syndicales de propriétaires relèventde la loi du 1erjuillet 2004. L'article 10-1 de la loi de1965 qui dispense le copropriétaire qui obtientgain de cause en justice, de participation dans lesfrais de justice auquel est condamné le syndicat,n'est pas applicable aux associations syndicales. Larépartition est alors faite suivant les statuts del'association qui sont rédigés librement sur ce point.Une réponse donnéesous réserve del’interprétation des tri-bunaux.16juillet 2013ANp.7503n°7600Michel Terrot,UMP, RhôneImpact de la LME sur ledéveloppement ducommerceArtisanatLa loi du 4août 2008 a relevé le seuil d'autorisation d'exploitation commerciale de300 à 1000m2. Le nombre d'ouverture de grandes surfaces alimentaires a aug-menté, celui des supérettes a légèrement baissé. Le nombre d'ouverture de com-merces de proximité a augmenté, contrairement à ce qu'on pouvait escompter. LeGouvernement n'entend pas revenir sur les critères et les seuils de la loi, mais« redonner plus d'efficacité et de cohérenceà la législation actuelle ».16juillet 2013ANp.7507n°31443Arnaud Robinet,UMP, MarneUrbanisme commercial.Réglementation des« drive »ArtisanatL'implantation des « drive » n'entre pas dans le champ de l'autorisationd'exploitation commerciale car elle ne constitue pas une surface de vente. Il enrésulte un bouleversement du paysage commercialde certains territoires. LeGouvernement entend faire entrer ces installations dans le champ de l'autorisationd'exploitation commerciale. Les observatoires départementaux d'aménagementcommercial n'ont pas fait preuve de leur efficacité. Des travaux sont en cours pourdéfinir un nouveau cadre d'observation de l'appareil commercial.16juillet 2013ANp.7512n°23131Arlette Grosskost,UMP, Haut-RhinBaux professionnels.Assujettissement à laTVABudgetLes locations de locaux nus à usage professionnel sont exonérées de TVAmais le bailleur peut opter pour la taxation des loyers à la TVA. L'option doitfigurer sur le bail si les locaux sont loués à un non assujetti. Il n'y a aucuneobligation pour un preneur assujetti. Un différend entre bailleur et locatairesur le régime fiscal en cas d'absence de mention de la TVA doit conduire àconsidérer que le loyer est considéré comme TTC.16juillet 2013ANp.7542n°13196Ségolène Neuville,SRC, Pyrénées-OrientalesAllocation logement.Paiement direct aubailleurLogementEn cas d'impayé de loyer (3 échéances totalement impayées ou impayé égal à deux2 de loyer au moins), le bailleur doit le signaler à l'organisme payeur. S'il accepte letiers payant ou s'il en bénéficie déjà, l'aide est maintenue pendant au moins 6mois. Ce n'est que si le bailleur refuse le tiers payant que l'aide est suspendue.16juillet 2013AN, p.7549n°21727Jean-Marie Tetart,UMP, YvelinesAssemblées de coproprié-taires. Pouvoir donné augardien. LogementIl n'apparaît pas nécessaire d'interdire aux gardiens d'immeubles de détenirdes pouvoirs de copropriétaires. Certains copropriétaires estiment avanta-geux de confier leur pouvoir au gardien.À nos abonnés:le texte complet des réponses ministé-rielles peut vous être faxé ou envoyépar mél sur simple demande.▲ 23juillet 20137JURIShheebbddooimmobilier••NOM:PRÉNOM:FONCTION:SOCIÉTÉ:ADRESSE:TÉL:FAX:MÉL:N° TVAINTRACOM.:SIGNATURE:OFFREEXCEPTIONNELLERéservée auxnouveaux abonnés20%de réductionsur l’abonnementJURIShheebbddooimmobilierNNOOMMIINNAATTIIOONNSSDDIISSTTIINNCCTTIIOONNSSPrésidence de la République➠Alain Zabulon cesse ses fonctions dedirecteur de cabinet adjoint à la présiden-ce de la République.Isabelle Simaest nommée chef de cabi-net. Elle succède à Pierre Besnard.(Arrêté des 10 et 12juillet 2013, J.O. des12juillet p.11586 et du 13juillet, @).Gouvernement➠Philippe Martinest nommé ministrede l'écologie, du développement durableet de l'énergie. Il succède à DelphineBatho(décret du 2juillet 2013, J.O. du3juillet, p.11065).Cabinets ministériels➠Ecologie: Gilles Riconoest nommédirecteur du cabinet de Philippe Martin.Sont nommés au cabinet du ministre:Paquita Morellet-Steiner(directriceadjointe du cabinet), Raymond Cointe(conseiller spécial), David Roizen(chef decabinet), Guillaume Leforestier (conseillerfiscalité et budget), Paul Delduc (conseillerchargé de la biodiversité, de la chasse, dela pêche, de la protection des milieuxnaturels et de l'agroécologie) et Charles-Antoine Goffin (conseiller chargé de laproduction et du mix énergétique, destarifs et de la lutte contre la précaritéénergétique). (Arrêtés du 3juillet2013, J.O.des 6 et 10juillet, @).➠Logement: Nicolas Thierry est nomméconseiller technique au cabinet de laministre.(Arrêté du 1erjuillet 2013, J.O. du 5juillet, @)➠Décentralisation: Nathalie Colin quitteses fonctions de directrice adjointe du cabi-net de Marylise Lebranchu. (Arrêté du11juillet2013, J.O. du 13juillet, @).➠CAUE: l'avenant n°15 du 15jan-vier2013, relatif à l'augmentation dessalaires minimaux a été étendu par arrêtédu 2juillet 2013. (J.O. du 13juillet,p.11701).Administration✓DRAC: Anne Matheron est nomméedirectrice régionale des affaires culturellesd'Auvergne.(Arrêté du 9juillet 2013, J.O. du14juillet, @).■Repré-sentationsyndicaleDeux arrêtésdu 24juin(JO du 9juillet, p.11416 et 11424) indi-quent la représentativité des syndicatsdans les conventions collectives des socié-tés coopératives HLM et pour les gardiensconcierges et employés d’immeubles.Conventions collectives➠Personnel des huissiers de justice:l'avenant n°43 bis du 19mars 2013, relatifà la grille des salaires est étendu. (Arrêtédu 26juin 2013, J.O. du 4juillet, p.11159).➠Immobilier: deux avenants sont étendus:- l'avenant n°57 du 14janvier 2013, relatifà la modification de l'annexe II «salaires»;- l'avenant n°58 du 14janvier 2013 modi-fiant les montants forfaitaires de la primed'ancienneté. (Arrêté du 26juin 2013, J.O.du 6juillet, p.11283).Organismes publics✓ANAH: les membres de l’Agence natio-nale de l’habitat ont été désignés par arrê-té du 12juillet 2013 (J.O. du 14juillet,p.11825). Dominique Brayea été renou-velé dans ses fonctions de président. Sontnommés:- Représentants des ministres: Étienne Cré-pon, Hélène Dadou (logement), ThomasRevial (économie), Marion Œchsli (budget),Françoise Noars (environnement), Frédé-rique Cousin, (santé) et Stéphane Brunot,(intérieur).- ANRU: Pierre Sallenave.- Maires: Pierre Jarlier (Saint-Flour) et Clai-re Robillard, (Palaiseau).- EPCI: Dominique Braye (Mantes-en-Yve-lines) et Claude Châlon (Grand Dole).Conseils généraux: Martine Jardiné (Giron-de) et Guy-Dominique Kennel (Bas-Rhin).- UESL: Jean-Charles Jimenez et RogerThune.- Propriétaires: Jean Perrin (UNPI).- Locataires: Didier Pavageau (CNL).- Professionnels de l'immobilier: Jean-Fran-çois Buet (FNAIM).- Personnes qualifiées: Christian Nicol(FNHD), François Carlier (CLCV) et Xavierde Lannoy (fédération des PACT).■ZRRLa liste des communes situées en zone derevitalisation rurale a été publiée par arrêtédu 10juillet 2013 (J.O. du 12juillet, p.11586).BULLETIND’ABONNEMENT«PRIVILÈGE»❑OUI, je souhaite bénéficier de l’offre de souscription àJURIShebdo qui m’est réservée soit un an d’abonnement (41numéros de la lettre + 5 numéros spéciaux consacrés au droitimmobilier) au prix de 599 € TTC (soit 586,68 € HT + 2,1% deTVA) au lieu de 779€ TTC, soit 20% de réduction.Ci-joint mon chèque de 599 € TTC à l’ordre de JURIShebdoJe recevrai une facture acquittée dès paiement de ma souscriptionÀ RETOURNER A JURISHEBDO 168, AVENUE MARGUERITE RENAUDIN, 92140 CLAMARTjhi 527UNE PUBLICATION DE LA SOCIETE DE PRESSE DU BREIL, SARL DE PRESSE AU CAPITAL DE 10000EUROS, RCS 443 034 624 00017 NANTERRE✁✦Légion d’honneur. Relevé au titrede la promotion du 14juillet de laLégion d’honneur les noms de:Justice: Commandeur: Yves Robi-neau, président de section auConseil d'Etat.Officiers: Jean Barthélémy, avocataux conseils, Anne Crédéville,conseillère à la Cour de cassation,Olivier Rousselle, conseillerd'Etat.Chevalier: Patricia Savin, avocate,Jean Tarrade, président du CSN.Enseignement supérieur: chevalier.Alain Béchade, professeur au CNAM.(Décrets du 12juillet 2013, J.O.du 14juillet, p.11750)AAUUFFIILLDDUUJJ..OO..Organisations /Conventions coll.SNIGICCFDTCGT-FOUNSACFE-CGCCGTCFTCSté coop. HLM37,33%20,59%18,78%16,06%5,20%2,04%Gardiens concierges34,03%13,92%17,05%2,53%29,18%3,28%Poids des organisations syndicales représentatives 23juillet 20138JURIShheebbddooimmobilier••PPRREESSSSEETTAAUUXX>Comment se développe votre réseau?SébastienMasure: “Nous avons 8 agencesdans le Nord de la France et nous comp-tons atteindre la quinzaine d’ici la fin del’année 2013.>Comment recrutez-vous vos franchisés?S.M.: “Nous attachons une grande impor-tance à la formation des courtiers.Nous respectons l’obligation de formationde 150heures et nous organisons une for-mation de 7 à 8 semaines dans notre centrede formation intégré. Elle allie aspectsthéoriques et pratiques, ce qui met le fran-chisé en parfaite capacité de suivre desclients dès le démarrage de son secteur.Comme nos formateurs sont égalementdes acteurs de terrain, cela leur permet dene pas être coupés des réalités. Nous pro-posons à nos futurs courtiers une journéede découverte à notre siège dans le Nord,et cela donne des résultats très positifs.”>Quel est votre volume d’activité?S.M.: “Sur une année, le réseau génère 100millions d’euros de crédit, soit environ 850dossiers. Il s’agit à 70 ou 80% des acquisi-tions de résidence principale.Nos clients viennent soit via des agentsimmobiliers, soit directement par le biaisde clients qui ont été satisfaits de nos ser-vices. Nous allons chez nos clients et nousles accompagnons jusqu’à la signature del’acte chez le notaire.”>La réduction du volume de transactionsn’affecte-t-elle pas votre activité?S.M.: “Nous ne le ressentons pas: si nosapporteurs d’affaires réalisent moins detransactions, les clients sont plus nom-breux à faire appel à un courtier et les deuxévolutions se compensent. Notre métier aune belle marge de progression puisqu’il ya de 20% à 30% des crédits qui sont négo-ciés par un courtier alors que dans les paysAnglo-saxons, cette proportion dépasse50%.Notre activité se professionnalise, grâce àl’obligation de formation notamment.”>Le niveau bas des taux d’intérêt vouspermet-il d’avoir une activité importantede renégociation?S.M.: “Ce service représente de 15 à 20%de notre activité. La baisse des taux incitebeaucoup de gens ànous consulter, maisparfois à mauvaisescient. Certains nouscontactent alors qu’ilsont souscrit un crédit il y a seulement 18mois. Mais les pénalités de remboursementanticipé, l’exigence de garantie nouvelle encas de recours à un autre crédit ou la réti-cence de la banque à procéder à la renégo-ciation font que l’opération n’est pas forcé-ment intéressante.En revanche, lorsqu’un client a un projetd’extension ou de travaux sur son loge-ment, il peut être opportun d’étudier leprêt en cours pour envisager une renégo-ciation à l’occasion d’un emprunt complé-mentaire.”>Quel est le coût de la prestation pour leclient?S.M.: “Notre rémunération est générale-ment de 2% du montant du prêt. Mais leshonoraires sont aussi modulables en fonc-tion de l’économie réalisée pour le client etde l’importance des sommes en jeu.Par ailleurs, nous signons toujours unmandat avec le client, ce qui est une garan-tie de transparence. Nous sommes fidèles àcette pratique depuis notre création en2004. La loi a rendu obligatoire le mandatdans le courant de l’année 2012, mais nousl’avons toujours pratiqué depuis 10 ans.”>Le projet de loi de séparation des activi-tés bancaire veut renforcer l’informationdes emprunteurs sur l’assurance. Qu’enpensez-vous?S.M.: “C’est une évolution positive.Certes, cela crée des contraintes en termesde temps passé pour informer le client nonseulement sur le contrat de prêt, mais aus-si sur le contrat d’assurance. Mais il est uti-le que les clients soient bien informés.Nos franchisés sont tous formés au niveauI des IOBSP(1)mais certains sont égalementformés comme courtiers en assurance.Nous sommes par ailleurs membres del’APIC(2)depuis sa création en 2010.”Sébastien Masure: “Le courtage en crédit a une belle marge de progression”Le secteur du courtage en crédit se développe en dépit de la baisse des transactions de logements. Explica-tions par le fondateur du réseau de courtiers sans agence, Presse Taux, basé à Valenciennes.JURIShebdo168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart Téléphone: 0146457769 Fax: 0146457786■site internet: jurishebdo.fr■Directeur de la rédaction: BertrandDesjuzeur ■Mél: bertrand.desjuzeur@jurishebdo.fr ■Secrétariat: Sabine Petit ■ JURIShebdo est une publication de la Société de Presse du Breil (SPB), SARL de presse au capital de 10000euros constituéeen août2002 pour 99 ans. Siège social: 168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart ■ RCS Nanterre 443034624000 17■ APE 5813Z ■ Actionnaires: Bertrand Desjuzeur, Roseline Maisonnier ■Numéro de commission paritaire: CPPAP n°0214 I 80129■ Dépôt légal: à parution ■Prix de vente au numéro: 17 €TTC (16,65€HT) ■ Abonnement pour 1 an (41 nos + 5 nos spéciaux): 769 €TTC(753,19 €HT) ■ Directeur de la publication: Bertrand Desjuzeur■ Impression: Com-Copie Clamart ■Gestion des abonnements: logiciel Loïc LavoineIINNTTEERRVVIIEEWW(1) Intermédiaires en opérations de banques et services de paiements régis par le décret du26janvier 2012, art. R 519-1 et suivants du code monétaire et financier.(2) Association Professionnelle des Intermédiaires en Crédit.A la suite de la publication de la semaine der-nière l’interview de Lahlo Ayoub (Tagerim)qui exprimait ses réserves face au projet de loiALUR concernant le métier de syndic, nousavons reçu un courrier de l’ARC. En voici lesprincipaux extraits.“Nous sommes extrêmement surpris par lafaiblesse des arguments avancés par un desprincipaux syndics de France:> Où Monsieur Ayoub a-t-il vu que la ministrevoulait augmenter les tâches de gestion cou-rante sans supplément d’honoraires?La ministre - sous la pression de l’ensembledes organisations de copropriétaires et deconsommateurs, mais aussi du ministère de lajustice et ce depuis quatre ans - souhaite sim-plement obliger les syndics à proposer des for-faits de gestion courante complets et transpa-rents pour empêcher la multiplication deshonoraires supplémentaires abusifs.C’est ce qui s’est fait dans le domaine desascenseurs à la satisfaction de tous.Si les prix des forfaits (enfin complets) doiventaugmenter, ils augmenteront, mais ceci dansle cadre d’une concurrence loyale et de latransparence tarifaire la plus totale, ce quin’est pas le cas aujourd’hui. […]> Combattre le compte séparé en agitantl’épouvantail des improbables coupures d’eauliée à un déficit de trésorerie est non seule-ment affligeant, mais prouve que les syndicsn’ont vraiment plus aucun argument; aujour-d’hui 90% des copropriétés disposent deréserves (avances diverses, anciens fonds deroulement; réserves de trésorerie; comptesvendeurs, etc.) qui sont placés au seul profitdu syndic. Ces réserves seront tout simple-ment placées sur un compte d’épargne auplus grand profit du syndicat. Où est le pro-blème pour les copropriétaires?Quant au cas de véritable déficit de trésorerie,ils sont dans 99 cas sur 100 dus au laxisme dusyndic en matière de recouvrement descharges ou à des erreurs de gestion (appels defonds envoyés trop tard, par exemple).Le compte séparé obligera à plus de rigueurde gestion. […]En fait les propos de Monsieur Ayoub sontrassurants: les syndics n’ont aucun argumentvéritable à opposer au compte séparé et celui-ci apparaît non seulement comme un outil detransparence financière indispensable maisaussi comme un facteur de rigueur de ges-tion. Que demander de plus?”Fernand Champavier,Président de l’ARC.RRÉÉAACCTTIIOONN