– 2 – Fiscalité –
Patrim Usagers / Remboursement d’impositions indues
Réforme des plus-values
– 3 – Technique – diagnostics –
Report du délai ascenseurs / Extension de l’obligation de DPE dans les établissements recevant du public
– 4 – Législation –
Transpositive de la directive AIFM
– 5 – Rapports locatifs –
Reconduction du décret d’encadrement des loyers
Atteindre le seuil de logements sociaux
– 6 – Environnement –
Adaptation au droit de l’Union européenne / Principe de participation
– 7 – Opinion –
Jean Lavaupot (président de Syremi) : Réseaux de mandataires : le discernement du législateur
– 8 – Législation –
La loi de régulation bancaire du 26 juillet 2013
– 9 – Nominations – Au fil du JO – Projets
Projet : un projet de loi pour la ville
■PATRIM Usagers: l’administrationdonne accès à des informations surles valeurs vénalesUn nouvel article R 107 B-1 du livre desprocédures fiscales, issu du décret du2août2013, permet aux particuliersd'obtenir communication del'administration des informations sur lavaleur vénale des immeubles dont ils sontpropriétaires. Le service est gratuit.L'usager peut accéder au service « PATRIMUsagers » dans le cadre d'une procédured'expropriation ou pour le calcul de l'ISFou de droits de mutation à titre gratuit.L'article précise les données que doit four-nir le demandeur et celles qui lui sontadressées en retour, sous forme detableaux. Un outil de géolocalisation avecvue aérienne est utilisé.L'administration conserve la mémoire desdemandes pendant une année mais elle nepeut pas utiliser les informations communi-quées par le demandeur pour un contrôlefiscal. L’accès au service passe par une iden-tification qui est la même que celle utiliséepour la déclaration de revenus en ligne.L'utilisation du service est limitée à 50consultations par période de 3 mois saufdérogation expresse et justifiée.(Décret n°2013-718 du 2août2013 relatif àla mise en place du service de communicationélectronique au public des informations per-mettant l'appréciation de la valeur vénaledes immeubles à des fins administratives oufiscale, J.O. du 7août2013, p.13463).■Remboursement d’impositionsinduesUn décret définit les conditions dans les-quelles un contribuable peut demanderremboursement d'impositions indues(modification de l'article R 196-1 du LPF).L'action doit être engagée avant le31décembre de la 2eannée suivant la réa-lisation de l'événement qui motive la récla-mation. Le nouveau texte précise que neconstitue pas un tel événement une déci-sion juridictionnelle ou un avis mentionnéaux troisième et cinquième alinéas del'article L. 190.(Décret n°2013-643 du 18juillet2013 relatifaux délais de réclamation applicables auxactions mentionnées aux 3eet 5ealinéas del'article L. 190 du livre des procédures fiscales,J.O. du 20juillet, p.12129).■Redevance réseauxUn arrêté du 16juillet a fixé pour 2013 lemontant de la redevance prévue pour lefinancement du téléservicewww.reseaux-et-canalisations.gouv.frqui référence les réseaux de transports etde distributions, pour prévenir leursendommagements lors de travaux.(Arrêté du 16juillet2013 fixant le barèmehors taxes des redevances prévues à l'articleL. 554-5 du code de l'environnement pourl'année 2013, J.O. du 26juillet, p.12494).■DonationsLe Conseil d’État a annulé l'article 91 octode-cies de l'annexe II au CGI, créé par le décretdu 6avril 2012 et relatif aux preuves àapporter par un contribuable ayant transfé-ré sa résidence fiscale dans un Etat membrede l'UE pour établir que les donations detitres n'ont pas un but exclusivement fiscal.(Décision n°359994 du 12juillet2013, J.O. du24juillet2013, p.12352).■Validation de l’article 918 ducode civilL'article 918 du code civil (rédaction anté-rieure à 2006) prévoit que les biens cédésmoyennant rente viagère à un successiblesont considérés comme imputés sur la quo-tité disponible. Ce texte, qui vise à éviterque le recours à ce type de contrat nefavorise certains héritiers réservataires, estjugé conforme à la Constitution.(Décision n°2013-337 QPC du 1eraoût 2013,J.O. du 4août2013 p.13319).■ZRRUn arrêté du 24juillet2013 modifie l'arrêtédu 10juillet2013 constatant le classement decommunes en zone de revitalisation rurale.(J.O. du 26juillet2013, p.12442).27août 20132JURIShheebbddooimmobilier••FFIISSCCAALLIITTÉÉRREEGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONNRéforme des plus-valuesUne instruction fiscale a été publiée le2août2013 concernant le régime de taxa-tion des plus-values immobilières à comp-ter du 1erseptembre 2013.Elle prévoit une nouvelle règle de calculdes abattements et un régime temporaired'allégement de la taxation.1. Pour les cessions réaliséesà compterdu 1erseptembre 2013 de biens immo-biliers autres que les terrains à bâtir,l'abattement pour durée de détention estfixé à- 6 % par année de détention au-delà dela 5eannée et jusqu'à la 21eannée,- 4 % pour la 22eannée.L'exonération est donc totale après 22 ansde détention, au lieu de 30 ans depuis le1erfévrier 2012.(Rappelons que jusqu'à présent,l'abattement est de- 2 % par année au-delà de la 5eannée,- 4 % par année au-delà de la 17eannée,- 8 % par année au-delà de la 24eannée).Toutefois, l'abattement est désormais dif-férent pour le calcul des prélèvementssociaux.À compter du 1erseptembre, il est de:- 1,65 % par an de la 5eannée à la 21eannée de détention- 1,60 % pour la 22eannée,- 9 % pour chaque année au-delà de la22eannée.L'exonération de prélèvements sociaux estdonc totale après 30 ans de détention.S'agissant des terrains à bâtir, l'instructionindique que les modalités de calcul del'abattement pour durée de détentiondemeurent inchangées pour la détermina-tion de l'assiette de la plus-value (tantpour l'impôt sur le revenu que pour lesprélèvements sociaux).2. Un régime temporaire d'allégementde la taxationPour les cessions intervenant entre le1erseptembre 2013 et le 31août2014, ilest prévu un abattement de 25 % pour ladétermination du montant de la plus-value imposable (pour le calcul de l'IR etdes prélèvements sociaux) pour la cessionde logements.Cet abattement exceptionnel s'appliqueaprès prise en compte des abattementspour durée de détention.Il ne s'applique pas en cas de cession dulogement à des membres de la famille;Il s'applique également pour le calcul desplus-values de plus de 50000€(article1609 nonies du CGI).Cette réforme devra être entérinée par laloi de finances pour 2014.■Des réactions mitigéesDenys Brunel, président de la chambre despropriétaires de Paris, accueille favorable-ment la création de ce service, “à conditiontoutefois d’en faire bon usage”, car la qua-lité d’une évaluation dépend du nombred’éléments de comparaison retenus.(Communiqué du 20août2013).La FNAIM et la chambre des experts immo-biliers de France sont bien plus réservées.Elles considèrent que cette initiative est“dangereuse” car “l’estimation d’un bienimmobilier ne peut être faite par un logi-ciel, aussi sophistiqué soit il”. Rappelant quela valeur d’un appartement peut parexemple varier de 50% suivant qu’il estsitué au 2eétage ou au 5eétage, la FNAIMobserve que les estimations sorties du logi-ciel ne sont pas opposables, alors qu’unexpert qui produit un document, engage saresponsabilité et souscrit une assurance pro-fessionnelle à cette seule fin. La FNAIM et laCEIF auraient préféré que le recours à unexpert professionnel soit rendu obligatoire .(Communiqué du 21août 2013). Technique■Ascenseurs: report de délaiLa seconde phase de travaux de sécuritédes ascenseurs devait s'achever avant le3juillet2013; l'échéance est reportée au3juillet 2014 (modification de l'article R125-1-2 du CCH).Par ailleurs, les obligations de travaux deprécision d'arrêt sont désormais limitéesaux seuls ERP.(Décret n°2013-664 du 23juillet2013 relatifau délai d'exécution et au champd'application des travaux de sécurité sur lesinstallations d'ascenseurs, J.O. du 25juillet,p.12391).NB. L’ARC indique que la question del’obligation de précision d’arrêt à plus oumoins 2cm sera à nouveau étudiée par ungroupe de travail qui sera réuni par laministre du logement.■Isolation phonique1. Un arrêté du 23juillet modifie lesmodalités de calcul du niveau sonore desinfrastructures de routes et de lignes ferro-viaires pour les exigences d'isolementacoustique des logements.Il entre en vigueur pour les permis deconstruire demandés à partir du 1erjanvier2014.L'article 8 du décret fixe les règlesd'isolation acoustique minimale pour lesbâtiments situés dans une zoned'exposition au bruit définies dans lesplans d'exposition au bruit des aéro-dromes.(Arrêté du 23juillet2013 modifiant l'arrêtédu 30mai 1996 relatif aux modalités de clas-sement des infrastructures de transports ter-restres et à l'isolement acoustique des bâti-ments d'habitation dans les secteurs affectéspar le bruit, J.O. du 1eraoût, p.13132).2. Un arrêté du 1eraoût 2013 modifiel'arrêté du 5décembre 2006 relatif auxmodalités de mesurage des bruits de voisi-nage. (J.O. du 13août, p.13802).■Rééquilibrage d'une installationcollective de chauffage à eauchaude du secteur tertiaireLe Conseil d’État a annulé la fiche n° BAT-SE-03 définissant des opérations standardi-sées d'économie d'énergie en tant qu'ellelimite le champ de l'opération standardiséed'économies d'énergie qu'elle définit auxactions de rééquilibrage comportantl'acquisition d'organes d'équilibrages neufs.(Décision n°365209 du 25juillet2013, J.O.du 2août2013, p.13240).27août 20133JURIShheebbddooimmobilier••AACCTTUUAALLIITTÉÉDiagnosticsUn décret et un arrêté ont été publiésconcernant les diagnostics de performanceénergétique.1. ■Extension de l’obligation deDPE dans les établissements rece-vant du public- L'obligation de réaliser un DPEdans lesétablissements recevant du public des caté-gories 1 à 4, déjà applicable pour les bâti-ments de plus de 1000m2, est étendueaux bâtiments de plus de 500m2. Lediagnostic doit être réalisé avant le1erjanvier 2015.Le texte programme par ailleurs, à comp-ter du 1erjuillet 2015, un nouvel abaisse-ment du seuil, à 250m2. Pour ces bâti-ments, le DPE devra être réalisé avant le1erjuillet 2017.- Tous les bâtiments de plus de 500m2recevant des ERP des catégories 1 à 4, sontdésormais soumis à l'obligation d'affichagedu DPE, lorsque celui-ci a été réalisé lors dela construction, d'une vente ou d'une loca-tion (art. 5).(Décret n°2013-695 du 30juillet2013 relatifà la réalisation et à l'affichage du diagnosticde performance énergétique dans les bâti-ments accueillant des établissements rece-vant du public de la 1reà la 4ecatégorie, J.O.du 1eraoût, p.3113).2. ■DPE pour les logements exis-tants proposés à la vente.La prise en compte des émissions de dioxy-de de carbone résultant de la consomma-tion d'énergie des réseaux de chaleur etde froid est modifiée.(Arrêté du 11juillet2013 relatif à la mise àjour des contenus en CO2 des réseaux dechaleur et de froid et modifiant l'arrêté du15septembre 2006 relatif au diagnostic deperformance énergétique pour les bâtimentsexistants proposés à la vente en Francemétropolitaine, J.O. du 6août, p.13378).■“Gel de la réglementation” etsimplification: deux circulaires duPremier ministreDeux circulaires du 17juillet2013 visent àremédier à la surabondance de normes:1. Dans la circulaire du 17juillet2013 relati-ve à la simplification administrative et auprotocole des relations avec les servicesdéconcentrés, le Premier ministre entendremédier à l'abondance de la productionnormative qui nuit à « une culture de la res-ponsabilité et de l'initiative » . Plus de 3500pages de circulaires ont été produites au 1ertrimestre 2013. Les circulaires seront désor-mais réservées à la diffusion d'instructionpour la mise en œuvre d'une politiquepublique et seront limitées à 5 pages.2. Dans la seconde circulaire relative à lamise en œuvre du gel de la réglementa-tion, le Premier ministre précise les modali-tés de sa politique de simplification nor-mative. Un projet de texte réglementairenouveau (hors texte de transposition oud'adaptation de la loi commandés par unerègle supérieure) doit s'accompagnerd'une simplification équivalente.La circulaire invite à ne pas sur-transpo-ser les directives communautaireset àappliquer le principe de proportionnalité:laisser des marges de manœuvre pourl'adaptation des textes aux situations parti-culières. (JO du 18juillet2013, p.11993).❘◗Dentonsa conseillé Europa Capitaldans l’acquisition de la Tour Vista àPuteaux (18800m2de bureaux). Eme-line Peltier et Julien Chabanatassis-taient l’acquéreur pour la partie droitimmobilier. Le vendeur était assisté parl’étudeAllez & Associés.❘◗K&L Gates(Edouard Vitry) aconseillé Panafrance (groupe PanattoniEurope) pour la signature d’un bail enl’état futur d’achèvement avec la SNCFen vue de la réalisation d’un Techni-centre industriel de 19000m2dans leSud-Ouest de Rennes. L’établissementsera réalisé par Advanced BuildingConstruction & Design.❘◗Séverine Bonvallota rejoint le cabi-net Gide Loyrette Nouelen tant queDirecteur du développement et de lacommunication.❘◗Lætitia Llaurensvient de fonder àParis le cabinet d’avocats LexPatrimo-nisqui s’adresse tout particulièrementaux métiers du patrimoine.Acteurs■Bibliographie“Immeuble durable” outils juridiques,fiscaux et financiers: c’est le nouvel ouvra-ge rédigé sous la direction de Philippe Pel-letier dans la collection Lamy Conformité.Il récapitule toutes les réglementationsencadrant la vie de l’immeuble (réalisa-tion, aménagement, gestion, démolition).Sont également abordées les sanctions etles aides financières pour faciliter la créa-tion de projets de construction ou derénovation durables. 600 pages, 61 €.RREEGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONN ➠La directive du 8juin 2011, dite AIFM aété transposée par ordonnance du25juillet2013.Elle encadre les gestionnaires de fondsd'investissements alternatifs (FIA), qui sontles fonds d'investissements autres que ceuxrelevant de la directive OPCVM. Les ges-tionnaires seront tenus de respecter desrègles de gouvernance; le rapport auPrésident de la République indique que cetexte permettra de fournir des garantiesnouvelles pour la protection desépargnants et la lutte contre le risque sys-témique.Le code monétaire et financier est réor-ganisé en deux parties. L'une est consacréeaux OPCVM (fonds conformes à la direc-tive OCPVM IV) et la seconde aux FIA. On ydistingue les fonds ouverts aux investis-seurs non professionnels et ceux ouverts àdes investisseurs professionnels.Grâce au “passeport”, les gestionnaireseuropéens de fonds européens pourrontlibrement commercialiser leurs fonds àpartir de 2013 (art. 10).Des améliorations du régime des OPCI sontprévues. Pour les fonds professionnels:suppression du principe de double exper-tise et adaptation de la fréquence desexpertises sur la liquidité promise dufonds, accès direct au crédit-bail,autrement que par des filiales (art. L 214-36).Régime des SCPIDes améliorations sont aussi prévues pourles SCPI concernant la gestion de l'actif etdu passif, l'information des associés, lesévaluateurs immobiliers et la tenue desassemblées générales.L'article L 214-101 permet aux SCPId'investir et de s'endetter par des sociétésintermédiaires, tout en prévoyant que lalimite d'endettement fixée par l'AG tientcompte de l'endettement existant auniveau des filiales contrôlées.L'article L 214-114 ajoute un objet acces-soire aux SCPI en leur permettantd'acquérir des immeubles qu'elles fontconstruire et d'élargir le champ destravaux pouvant être réalisés par les SCPI.L'article L 214-115 vise de manière exhaus-tive les parts de sociétés et actifs éligibles àl'actif des SCPI.Les FIA sont définis à l'article L 214-24. Lesdispositions relatives aux OPCI figurent auxarticles L 214-33 et suivants, celles relativesaux SPPICAV aux articles L 214-62 et suivants.Puis se trouvent celles relatives aux FPI (art. L214-71 et s.) et celles concernant les SCPI etles sociétés d'épargne forestière (art. L 214-86 et s.).(Ordonnance n°2013-676 du 25juillet2013modifiant le cadre juridique de la gestiond'actifs, J.O. du 27juillet2013, p.12562).➠Cette ordonnance a été complétée parun décret du 25juillet.En application de l'ordonnance, ce décretmodifie les dispositions du code monétaireet financier concernant les fondsd'investissement alternatifs (FIA).On trouve aux articles suivants les règlesconcernant les fonds immobiliers. Voiciquelques exemples de règles les concer-nant.- OPCI: (art. R 214-81 et s).Un OPCI ne doit pas avoir plus de 10 % deson actif net exposé au risque de con-trepartie sur un même cocontractant surdes contrats d'instruments financiers àterme (art. R 214-111).Le montant minimumde l'actif net del'OPCI est fixé à 500000€ (art. R 214-118).- SCPI: (art. R 214-130).Il est possible de convoquer les associésaux AG par voie électronique (art. R 214-137).Une SCI ne peut pas détenir plus de 10 %de terrains nussitués en zone urbaineou à urbaniser (art. R 214-155).Les règles de détention de parts desociétés sont fixées à l'article R 214-156.Les travaux d'agrandissement ne doiventpas dépasser 15 % de la valeur du patri-moine de la SCPI. Un plafond identiques'applique pour les travaux de reconstruc-tion (art. R 214-157).Les cessions ne doivent pas dépasser 15 % dela valeur du patrimoine immobilier par an.Les immeubles sont expertisés tous les 5ans et une actualisation de valeur doitêtre faite chaque année (art. R 214-157-1).Ne peuvent fusionnerque des sociétésdont le patrimoine est composé enmajorité d'immeubles à usage principald'habitation ou à usage principal commer-cial (art. R 214-158).(Décret n°2013-687 du 25juillet2013 prispour l'application de l'ordonnance n°2013-676 du 25juillet2013 modifiant le cadrejuridique de la gestion d'actifs, J.O. du30juillet, p.12705).➠Un arrêté du 25juillet donne la liste desorganismes qui peuvent être dépositairesd'OPCVM et celle de ceux qui peuvent êtredépositaires de FIA.27août 20134JURIShheebbddooimmobilier••EEPPAARRGGNNEECCOOLLLLEECCTTIIVVEELLÉÉGGIISSLLAATTIIOONNTransposition de la directive AIFM(Arrêté du 25juillet2013 relatif aux déposi-taires de fonds d'investissement alternatifs,J.O. du 30juillet2013, p.12750).➠Un autre arrêté, en date du 8août,comporte des dispositions relatives auxsociétés de gestion de portefeuille de FIA.Son chapitreIervise la procédure relative àl'agrément, au programme d'activité et aupasseport.Dans le chapitre 3 concernantl'organisation, on trouve notamment desrègles sur les conflits d'intérêt (art. 318-13),la carte professionnelle(art. 318-20), lagestion de la liquidité(art. 318-44).Selon ce dernier article, la société de ges-tion de portefeuille doit utiliser un sys-tème de gestion de la liquidité appropriéet suivre le risque de liquidité du FIA. Elleeffectue régulièrement des simulations decrise.Le chapitre 4 contient les règles de bonneconduite. Le chapitre 3 bis est relatif auxdépositairesde FIA.(Arrêté du 8août2013 portant homologa-tion de modifications du règlement généralde l'Autorité des marchés financiers, J.O. du13août, p.13772).■Procédure et contentieux del’urbanisme commercialLe décret n°2013-730 du 13août2013modifie le code de justice administrative.Modifications à noter:- Parmi les litiges sur lesquels le TA statueen premier et dernier ressort, figurent lecontentieux du droit au logement et celuirelatif aux impôts locaux (article R 811-1).- L’article R 311-3 vise les litiges relatifs auxdécisions prises par la commissionnationale d'aménagement commercial(CNAC). Ils relèvent désormais de la com-pétence en premier et dernier ressortde la cour administrative d'appel. Lacour compétente est celle dans le ressortde laquelle a son siège la commissiondépartementale d'aménagement commer-cial qui a pris la décision (art. 5 du décretqui entre en vigueur le 1erjanvier 2014).- Les articles R221-9 et suivants concernentles tableaux d'experts devant les juridic-tions administratives.(J.O. du 15août, p.13960).➩Épargne logement.À compter du 1eraoût 2013, letaux des comptes épargne loge-ment est fixé à 0,75%. Le taux duPEL n'est pas modifié (2,5 %).(Arrêté du 29juillet2013, J.O. du30juillet2013, p.12810).Chiffres 27août 20135JURIShheebbddooimmobilier••RRAAPPPPOORRTTSSLLOOCCAATTIIFFSSRRÉÉGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONNReconduction du décret d’encadrement des loyers du secteurprivé dans 39 agglomérationsUn décret du 30juillet renouvelle pour un an, à compter du 1eraoût 2013, le dispositifd'encadrement des loyers dans certaines agglomérations en cas de relocation d'un loge-ment ou de renouvellement du bail.En principe, le loyer ne peut pas être réévalué au-delà de l'augmentation de l'IRL.Des dérogationssont prévues en cas de loyer manifestement sous-évalué.1. Pour un logement vacant, la hausse est alors assortie d'une double limite. Elle nepeut pas dépasser:- la moitié de la différence entre le montant du loyer habituellement constaté dans levoisinage et le dernier loyer appliqué au précédent locataire,- 15 % du coût des travaux, si le bailleur a réalisé des travaux depuis la fin du derniercontrat de location, d'un montant au moins égal à la moitié de la dernière année deloyer.2. Pour un renouvellement de bail, la hausse est doublement limitée à:- la moitié de la différence entre le loyer déterminé conformément à l'article 17 c et leloyer appliqué avant le renouvellement de bail, révisé,- une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût des travaux, réalisés depuis ledernier renouvellement du bail, d'un montant au moins égal à la dernière année deloyer.Le décret s'applique dans 28 agglomérations en métropole et dans 11 agglomérationsoutre mer.Si les agglomérations de Douai, Compiègne et Rouen sont désormais concernées par cedécret, celles de Douai, Lens et Forbach sont sorties du dispositif.(Décret n°2013-689 du 30juillet2013 relatif à l'évolution de certains loyers dans le cadred'une nouvelle location ou d'un renouvellement de bail, pris en application de l'article 18 dela loi n°89-462 du 6juillet 1989, J.O. du 30juillet, @ et J.O. du 1eraoût 2013, p.13114.)On notera que la publication a été faite au JO papier le 1eraoût alors que la publication enligne figure sur le JO du 30juillet.Logements sociaux■Atteindre le seuil de logementssociaux…Un décret d'application de la loi du 18jan-vier2013 a été publié.Il met en œuvre l'obligation de porter à25 % le taux de logements sociauxdans les communes de plus de 1500 habi-tants (en Ile-de-France, 3500 en province)situées dans une agglomération de plus de50000 habitants comprenant au moinsune commune de plus de 15000 habitants.La loi a maintenu le taux de 20 % pour lescommunes où le parc existant ne justifiepas un effort de logements supplémen-taires.La loi a étendu l'obligation aux communesde plus de 15000 habitants en croissancedémographique mais non comprises dansune agglomération de plus de 50000 habi-tants.La loi a étendu l'exemption aux communescomprises dans un EPCI en décroissancedémographique, sous réserve qu'il soitdoté d'un PLH.Ce décret fixe les modalités d'appréciationde ces critères.La notion de croissance démographiquesuppose une hausse d'au moins 5 % de lapopulation en 5 ans ou par rapport audernier recensement.La nécessité de production de logementssupplémentaires est appréciée par un indi-cateur qui tient compte- du ratio entre le nombre de bénéficiairesd'allocation logement dont le taux d’effortest supérieur à 30% et le nombre total debénéficiaires de cette allocation,- du ratio entre le nombre de logementsvacants parmi le nombre de logementsproposés à la location et le nombre delogements proposé à la location- et du ratio entre le nombre de demandede logements locatif social et le nombred'attributions annuelles.Le texte institue par ailleurs le fonds dedéveloppement d'une offre de loge-ments locatifs très sociaux(art. R 302-24-1 du CCH) et il crée une subventionspécifique en faveur du développementd'une offre de logements locatifs trèssociaux (art. R 331-25-1) avec faculté decumul avec une subvention d’État.L’instruction se fait de façon identique àcelle des subventions PLAI.(Décret n°2013-670 du 24juillet2013 prispour l'application du titreII de la loi n°2013-61 du 18janvier2013 relative à la mobilisa-tion du foncier public en faveur du logementet au renforcement des obligations de pro-duction de logement social, J.O. du 26juillet,p.12478).■…sauf dérogationUn autre décret du 24juillet donne la listedes agglomérations et EPCI dans lesquelsle parc de logements existants ne justifiepas un effort de production de logementssupplémentaires. Le taux légal de loge-ments sociaux est alors maintenu à 20 %.Le décret donne aussi la liste des com-munes qui, bien que ne faisant pas partied'une agglomération ou EPCI visés parl'article L 302-5 du CCH, doivent fournir uneffort supplémentaire de production delogements.(Décret n°2013-671 du 24juillet2013 déter-minant la liste des agglomérations et desétablissements publics de coopération inter-communale mentionnés au deuxième alinéade l'article L. 302-5 du CCH et la liste descommunes mentionnées au 7e alinéa dumême article, J.O. du 26juillet, p.12480).■Demande de logement socialUn arrêté du 24juillet2013 est relatif aunouveau formulaire de demande de loge-ment locatif social et aux pièces justifica-tives fournies pour l'instruction de lademande de logement locatif social. Ilcomporte deux listes en annexe:- liste des pièces obligatoires à fournir pourl'instruction d'une demande de logementsocial,- pièces complémentaires que le serviceinstructeur peut demander.(J.O. du 3août 2013, p.13262)■Investissements locatifs outremerUn décret du 14août adapte les plafondsde loyer pour les investissements en loge-ments réalisés en Nouvelle-Calédonie,Polynésie française, Saint-Martin, SaintPierre et Miquelon et les îles Wallis etFutuna.Le texte définit aussi les conditions de per-formance énergétique requise pour leslogements situés dans ces territoires.(Décret n°2013-749 du 14août2013 relatif auxplafonds de loyer et de ressources des locataireset au niveau de performance énergétique glo-bale des logements pour l'application au titrede l'investissement locatif en Nouvelle-Calédo-nie, en Polynésie française, à Saint-Martin, àSaint-Pierre-et-Miquelon et dans les îles Walliset Futuna de la réduction d'impôt sur le revenuprévue au XII de l'article 199 novovicies du CGI,JO du 17août2013, p.14050). 27août 20136JURIShheebbddooimmobilier••EENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTTLLÉÉGGIISSLLAATTIIOONNAdaptation au droit de l’Union européenne■Un marché du logement enrétention“Pourquoi les baisses de prix ne sont-ellespas constatées par les organismes de statis-tique, notamment les notaires?”s’interroge Stéphane Imowicz. Le directeurgénéral de Crédit Foncier Immobilierobserve que la baisse des prix des loge-ments ne se reflète pas dans les statis-tiques en raison de l’attitude des proprié-taires qui ont des difficultés à accepter desbaisses de prix, ce qui donne un sentimentartificiel de stabilité. Il ajoute que dans unmarché en rétention, seul un ajustementdes prix permettra une relance des tran-sactions.(Communiqué du 2août2013).OOPPIINNIIOONNSSL'article 1ermodifie l'article L512-1 du codede l'environnement relatif aux installa-tions soumises à autorisation. Il prévoitque la délivrance de l'autorisation peutêtre subordonnée à leur éloignementnotamment des habitations, des ERP, descaptages d'eau, des voies de communica-tion. Le nouvel article ajoute à cette listeles zones fréquentées par le public, leszones de loisir et les zones présentant unintérêt naturel particulier ou ayant uncaractère particulièrement sensible.L'article 3institue un régime général deservitude d'utilité publique concer-nant l'utilisation du sol pour les instal-lations classées. Le nouvel article prévoitque les servitudes peuvent limiter ou inter-dire les usages portant atteinte aux inté-rêts visés à l'article L 511-1. Cela élargitsensiblement la liste des intérêts à prendreen compte (commodité du voisinage, pro-tection de la nature et des paysages…).L'article 4concerne le droit de délaisse-ment dans les PPRT. Jusqu'à présent ledroit de délaissement accordé aux proprié-taires dans le périmètre d'un PPRT n'étaitpas limité dans le temps. Pour éviter desincertitudes sur la portée de ce droit pourles collectivités locales, le nouvel article L515-16 du code de l'environnement limitele droit de délaissement à une durée de 6ans. Pour les plans approuvés avant le30juin2013, les propriétaires peuventmettre en demeure la communed'acquérir leur bien jusqu'au 30juin2020.L'article 5étend la liste des dépensesqui peuvent prises en compte dans lecalcul de coût des mesures foncièresd'un PPRT, pour y intégrer les dépensesliées à la limitation de l'accès et à la démo-lition des biens exposés, afin d'en empê-cher toute occupation future (modificationde l'article L 515-19).L'article 6vise le crédit d'impôtrelatifaux dépenses de travaux imposés aux rive-rains des PPRT. L'article 200 quater A duCGI est modifié pour y ajouter lesdépenses de diagnostic.L'article 7vise à simplifier la démarched'enquête publiquedans le cadre d'unPPRT.L'article 8modifie le plafond dedépenses de travaux prescrits dans lecadre d'un PPRT. Il est fixé à 20000€pour une personne physique et 5 % duchiffre d'affaires d'une personne moralede droit privé et 1 % du budget pour unepersonne morale de droit public.L'article 9entérine l'accord conclu entrel'AMF et les représentants des fédérationsdes installations à risque, relatif à la répar-tition des dépenses de travaux pres-crits: 25 % pour les exploitants et 25 %pour les collectivités territoriales.L'article 10crée une section dans le codede l'environnement relative aux établisse-ments Seveso (art. L 515-32 et suivants).L'article 40crée un chapitre dans le codede l'énergie relatif à la performanceénergétique dans les entreprises. Il ins-titue une obligation de réalisation d'unaudit énergétique pour les personnesmorales dont le total de bilan, le chiffred'affaires ou l'effectif dépasse un seuil fixépar décret (art. L 233-1 du code del'énergie). Le premier audit devra être réa-lisé avant le 5décembre 2015 par un audi-teur indépendant.Les personnes morales qui mettent enœuvre un système de management del'énergie, certifié par un organisme indé-pendant, seront dispensées de l'obligationde réalisation de l'audit énergétique. Cesystème de management de l'énergie est« une procédure d'amélioration continuede la performance énergétique reposantsur l'analyse des consommations d'énergiepour identifier les secteurs de consomma-tion significative d'énergie et les potentielsd'amélioration ».L'article L 233-4 institue des peinesd'amende pour les personnes qui ne seconforment pas à l'obligation de réalisa-tion d'un audit. L'amende peut atteindre2 % du chiffre d’affaires, ou 4 % en cas denouvelle violation de l'obligation.Selon le rapport au Sénat, cette obligationdevrait s'appliquer aux entreprisesemployant plus de 250 personnes, réali-sant un CA de plus de 50millions d'eurosou présentant un bilan de plus de 43mil-lions d'euros. 5000 entreprises serontconcernées.Selon l'Ademe, le coût d'un audit énergé-tique est de 15000à 20000 euros.L'article 41étend aux sociétés d'économiemixte dont l'objet est l'efficacité énergé-tique et qui proposent le tiers-finance-ment, la possibilité de générer des certifi-cats d'économie d'énergie.(Loi n°2013-619 du 16juillet2013 portantdiverses dispositions d'adaptation au droit del'Union européenne dans le domaine du déve-loppement durable, J.O. du 17juillet, p.11890).La loi du 16juillet 2013 qui comporte des dispositions d’adaptation au droiteuropéen en matière d’environnement, institue un audit énergétique obligatoi-re pour les entreprises.Principe de participationHabilité par la loi du 27décembre2012, leGouvernement met en œuvre par ordon-nance le principe de participation issu del'article 7 de la Charte de l'environnement.L'article 1erréécrit l'article L 120-1 du codede l'environnement qui s'applique désor-mais à toutes les décisions autres que lesdécisions individuelles de l’État et de sesétablissements publics.Toutefois, les modalités de la participationvarient suivant la taille des collectivitésconcernées.L'article 2de l'ordonnance crée un article L120-1-1 qui institue un dispositif supplétifde participation du public à l'élaborationdes décisions individuelles des autoritéspubliques. Reprenant une jurisprudencedu Conseil constitutionnel, le législateurprécise que le principe de participationn'exige pas que le public soit associé auxdécisions qui n'ont qu'une incidence indi-recte ou non significative surl'environnement.L'article L 120-1-1 prévoit aussi une possibi-lité de participation du public par voieélectronique.L'article 3modifie l'article L 120-2 pourécarter l'application de la procédure sup-plétive de participation lorsque le public aété en mesure de se prononcer sur lesenjeux de la décision lors de l'élaborationd'un acte en amont de la décision.Cette ordonnance entre en vigueur le1erseptembre 2013.(Ordonnance n°2013-714 du 5août2013relative à la mise en œuvre du principe departicipation du public défini à l'article 7 dela Charte de l'environnement, J.O. du6août2013, p.13394). ▲27août 20137JURIShheebbddooimmobilier••La situation n'est pas apaisée entre lesorganisations professionnelles et lesréseaux de mandataires; lesquels sontreprésentés par leur syndicat, le SYREMI,que j'ai l'honneur de présider.D'abord les échanges lorsque des occasionsrapprochent les deux parties, comme lorsdu récent colloque à l'initiatived'Universimmo et de l'Institut du Manage-ment des Services Immobiliers (IMSI): Laconfraternité serait pourtant nécessaire aumoment où les pouvoirs publics sont entrain de légiférer sur l’avenir des profes-sions immobilières.Lors de ce débat, qui portait sur la perti-nence des mesures du projet de loi ALURen matière de vente et de location, ledébat est retombé à son niveau le plusbas: « Les agents mandataires ne sont pasdes agents immobiliers! »Las!Personne ne conteste cette asser-tion, et sûrement pas les membresdu SYREMI.Et de poursuivre: « Les agentsmandataires des réseaux seraientdes intermittents de la transac-tion, sans âme ni formation,quand les négociateurs salariésseraient des spécialistes haute-ment qualifiés et professionnels ».Tout cela sans parler des disputes séman-tiques d’une grande hauteur de vue sur les« vrais professionnels » qui exercent enagence et refusent l'épithète de "tradition-nels" ou "vitrés".Premier rappel: Le négociateur, qu’il soitsalarié ou bien agent commercial manda-taire d’une agence en boutique ou d’unréseau, est un négociateur. Point.Il ne revendique aucunement la qualité« d’agent immobilier ».Il est l’acteur qui fait face au client (ven-deur ou acquéreur d’un bien), lequel nerêve que d’une chose: vendre ou acheterdans les meilleures conditions.Je rappelle également aux pourfendeursdu « grand professionnalisme » que j’aipersonnellement démarré dans cette pro-fession en février1984 (presque 30 ans), austatut d’agent commercial mandataire. Sta-tut considéré à cette époque comme hono-rable puisque plus risqué que celui de sala-rié.Alors loin de toute polémique, j’en appelleaux responsables des organisations de sai-sir l’occasion à propos du projet de loiALUR, pour traiter des vrais enjeux; et lessujets ne manquent pas.J’ai eu l’occasion de m’en ouvrir récem-ment au cabinet de la ministre Duflot àpropos du projet de loi, en évoquant entreautre:- Le calcul des droits d’enregistrement surle prix net vendeur (même avec des hono-raires en charge vendeur); ce qui auraitpour effet de cesser le « bricolage » dedernière minute (mandat de recherche parl’acquéreur).- Le partage du fichier des mandats demanière systématique avec un arbitragefort et indépendant (obligation de parta-ger sous peine de sanction). Je rappelleque les Américains l’ont réussi il y a 40ans…- Le délai de validité du mandat exclusifporté à un an avec révocation à toutmoment par le client.- La réhabilitation juridique de lapreuve de visite (bon de visite parexemple) à condition de faire ladénonciation du client auprès duvendeur. L’immobilier d’entrepriseparisien (encadré par la FNAIM)fonctionne parfaitement sur cemodèle avec des « co - exclusivités »voire des « tri – ex. » entre confrères.- La création (appropriation) d’unsite internet pour l’intégralité des profes-sionnels et géré par eux à des conditionsdécentes pour stopper le pillage par dessociétés externes.- La certification unique des négociateursavec une identification centralisée parinternet accessible au grand public.Etc.Voilà quelques chantiers qui susciteraientl’écoute attentive des pouvoirs publics euégard à l’augmentation des recettes deTVA générées par l’intermédiation.Au lieu de ça et au-delà des mots, lesréseaux de mandataires font l’objetd’attaques par voie juridique. En effet, il semultiplie à l'endroit des agents commer-ciaux, de manière ciblée, des sommationsinterpellatives par voie d'huissier dans leseul but de les déstabiliser enversl’enseigne pour laquelle ils travaillent. Lesinitiateurs de ces actes étant issus des rangsde la profession « traditionnelle ».Il n'est que temps pour toutes les compo-Jean Lavaupot défend le modèle des réseaux de mandataires, qui offrent unservice de proximité aux vendeurs et aux acquéreurs de biens immobiliers etqui offrent à des professionnels de nouvelles perspectives d’emploi.OOPPIINNIIOONNL’analyse de Jean Lavaupot (Président du SYREMI, SYndicat des REseaux de Mandataires enImmobilier)Réseaux de mandataires: le discernement du législateurLa loi ALURestl’occasionde traiterdes enjeuxde la pro-fession santes de la profession de comprendre quele péril n'est pas en son sein, mais à sesportes: le projet de loi de Madame Duflot,s'il comporte des mesures salutaires, telle lacréation d'un Conseil National de la Tran-saction et de la Gestion Immobilières,témoigne aussi que ceux qui exercent cesactivités ne sont pas investis de la confian-ce.Plusieurs dispositions de ce projet montrentde la suspicion envers les agents immobi-liers et les administrateurs de biens.Il convient d'en comprendre l'origine, et dene pas se tromper de combat.Dans ce contexte, les réseaux de manda-taires mènent la même croisade pour lavaleur ajoutée et la reconnaissance du ser-vice.Ils souhaitent la réhabilitation del'intermédiation.Ils appellent de leurs vœux un autre regarddes décideurs publics, et ils entendent lemériter, par la compétence et par l'intégritéavérée.Enfin, ils incarnent les mêmes valeursd'exigence car ils opèrent selon un modèleéconomique à peine différent, qui fait uneplus large place à l'entreprenariat indivi-duel.Sans compter que le modèle économiquedu réseau de mandataires offre des pers-pectives d’emplois à des milliers de per-sonnes de tous âges et de tous cursus.Il restaure l’entreprenariat individuel, ilréhabilite le service de proximité par le tra-vail en « home office » et la confiance quiva avec.Ce qui rend les négociateurs très attentifsau marché et aux attentes des consomma-teurs (leurs voisins).Quelle suffisance et quel mépris pour nierl’allongement de la durée de la vie qui obli-ge les gens à des carrières multiples ou àressort, particulièrement à l'heure des des-tructions d'emplois massives dans tout lepays?Avons-nous jamais dit pour autant que lemonde se coupait en deux, et que lamodernité était notre apanage quand lesautres seraient archaïques?La plupart des dirigeants de réseaux demandataires sont issus de la professiondans ce qu'elle a de plus orthodoxe, c'estmon cas je le répète.Dans le paysage immobilier du XXIesiècle,les réseaux de mandataires y tiennent leurrang. Leur ambition est d'occuper une posi-tion forte, mais non exclusive. Ils rejoignentl’objectif commun de contribuer à fairereculer les ventes dites de p. à p.D'ailleurs, où mènent les combats qui visentà éliminer les opérateurs d'un autre type,notamment les entrants? 27août 20138JURIShheebbddooimmobilier••RRÉÉGGUULLAATTIIOONNBBAANNCCAAIIRREEL'article 34comporte un article relatifencadrant la faculté des organismesHLM de recourir à l'emprunt. En cas derecours à un emprunt libellé en devisesétrangères, il doit être prévu un contratd'échange de devises contre euros pourassurer une couverture intégrale du risquede change.En cas de recours à un taux variable, leprêt devra respecter les indices et les écartsd'indices autorisés, fixés par décret.Enfin, la formule d'indexation devra res-pecter des critères de simplicité et de prévi-sibilité des charges financières des orga-nismes HLM.Les organismes HLM pourront déroger àces obligations pour la souscription d'unemprunt qui permet de réduire le risqueassocié à un emprunt souscrit avant la pro-mulgation de la loi du 26juillet.Le titre X de la loi comporte des disposi-tions de protection des consommateurs.L'article 52fixe un plafonnement dumontant des commissions pour traite-ment des irrégularités de fonctionnementdu compte. L'article 54encadre la facultépour les particuliers de recourir àemprunt libellé en devises étrangères.L'article 55prévoit la conclusion d'unecharte de l'inclusion bancaireet de pré-vention du surendettement ». L'article 56crée un observatoire de l'inclusion bancai-re, géré par la Banque de France.■Assurance emprunteurL'article 60concerne l'assurance-emprunteur. Lorsqu'un prêteur proposehabituellement des contrats de créditassortis d'une proposition d'assurance, tou-te publicité sur le contrat de crédit doitmentionner le coût de l’assurance. Ce coûtest exprimé par trois chiffres:- en taux annuel effectif de l'assurance-emprunteur,- en montant total dû en euros,- en euros par mois.Tout document remis à l'emprunteuravant la formulation de l'offre de prêt,doit mentionner le coût de l'assurance.Lors de la première simulation,l'emprunteur qui sollicite une assurancedoit se voir remettre une « fiche standar-disée d'information», dont le contenusera fixé par décret. Cette fiche mentionnela possibilité pour l'emprunteur de souscri-re une assurance de son choix.Si l'emprunteur présente un autre contratd'assurance que le contrat proposé par leprêteur, celui-ci ne peut majorer le taux duprêt ou exiger le paiement de frais supplé-mentaires (art. L 312-29 modifié).■Traitement du surendettementL'article 68concerne la procédure de sur-endettementdes particuliers. L'article L331-6 du code de la consommation estmodifié pour permettre à la commissionde recommander ou d'imposer directe-ment certaines mesures de redressement,sans passer par une phase amiable deconciliation.La période de suspension des voiesd'exécution après la décision de recevabili-té est portée à deux ans.L'article L 331-3-2 qui permet au juge desuspendre les mesures d'expulsion du loge-ment est modifié. Le délai maximal d'unan est porté à deux ans.L'article 69modifie notamment l'article L331-3-1 et prévoit que la décision décla-rant la recevabilité de la demande empor-te rétablissement des droits àl'allocation logement(et pas seulementrétablissement du droit à l'APL).Un nouvel alinéa de l'article L 331-3-1 pré-voit les modalités de règlement de la dettede loyer fixées par la commission de suren-dettement. Elles se substituent à celles pré-vues antérieurement par un protocole decohésion sociale conclu avec le bailleur. Ladurée du protocole est prolongée jusqu'aurèglement de la dette de loyer, dans lalimite de la durée des mesures de redresse-ment.(Loi n°2013-672 du 26juillet 2013 de sépara-tion et de régulation des activités bancaires,J.O. du 27juillet p.12530).LLÉÉGGIISSLLAATTIIOONNLa loi de régulation bancaire du 26 juillet comporte des dispositions de pro-tections des consommateurs, par exemple pour l’assurance emprunteur. Ellelimite aussi le recours à l’emprunt en devises étrangères, notamment pourles organismes HLM.Loi de régulation bancaire du 26 juillet 2013Le législateur a reconnu leur facultéd’intermédiaire en transactions immobi-lières aux notaires, aux avocats, aux huis-siers, aux géomètres - experts, aux archi-tectes.Les réseaux de mandataires y ajoutentl'innovation: L’internet n’étant que la ported’entrée de ce modèle économique.Le déploiement par la formation etl’assistance permanente que nous sommescontraints de dispenser pour amener les col-laborateurs à s’élever, est au même niveauque partout où le mot formation signifiequelque chose.Qu’on ne me fasse surtout pas la morale surle taux de rotation des négociateursentrants – sortants dans les réseaux de man-dataires. Je connais les chiffres de la profes-sion dans son ensemble et je les tairai pardécence.Quels sont les 2 principaux reproches quisont faits aux agences en réseau de manda-taires?1/ La distance séparant l’acteur local (lemandataire) de sa base, titulaire de la carteprofessionnelle et qui sous-entendraitl’absence de contrôle par cette dernière.2/ Le fait de payer pour travailler.Les auteurs de ces ritournelles sont de puremauvaise foi et sont aujourd’hui les mêmesqui subissaient à l’époque de leur entrée surle marché, les attaques de ceux qui serevendiquaient du « vrai professionnalis-me ». Les époques changent et les avant-gardistes d’hier s’arc-boutent aujourd’hui àleur passé, diabolisant le changement pourdéfendre le consommateur (qui ne lui a riendemandé).Les risques pour les clients ne sont pas plusimportants que dans une boutique. Le tauxde sinistre est de 0% prouvé. Le taux desatisfaction client d’un mandataire est de98% prouvé également (sondage BVA dedécembre2012).Quant à « payer pour travailler », je diraisque cela doit satisfaire les 10000ou12000négociateurs mandataires quis’acquittent tous les mois de cette contribu-tion.Enfin, et c’est la bonne nouvelle, le législa-teur a compris notre utilité et notre rôlesocial et nous reconnaît maintenant commedes acteurs à part entière. Notre voix estentendue et écoutée par les ministères encharge du projet.Je crains par contre que ma communautéprofessionnelle, à laquelle j’appartiensdepuis 30 ans, ne donne d'elle-même auxpouvoirs publics une image bien peu flatteu-se, celle d'un corps qui préfère s'entre-déchi-rer plutôt que de se moderniser.■ Jean Lavaupot. Président du SYREMIOOPPIINNIIOONNEENNBBRREEFF◆Grand ParisCécile Duflot, ministre du logementet Frédéric Cuvillier, ministre destransports, coprésideront demain28août le premier comité de pilo-tage du Nouveau Grand Paris. Cecomité se réunira tous les tri-mestres.▲ 27août 20139JURIShheebbddooimmobilier••NOM:PRÉNOM:FONCTION:SOCIÉTÉ:ADRESSE:TÉL:FAX:MÉL:N° TVAINTRACOM.:SIGNATURE:OFFREEXCEPTIONNELLERéservée auxnouveaux abonnés20%de réductionsur l’abonnementJURIShheebbddooimmobilierNNOOMMIINNAATTIIOONNSSAAGGEENNDDAACabinets ministériels➠Logement: Frédéric Lenicaest nommédirecteur du cabinet de la ministre. Précé-demment directeur adjoint, il succède àManuel Flam.Blanche Guillemot, précédemmentconseillère pour le logement, est nomméedirectrice adjointe du cabinet.(Arrêté du 15juillet2013, J.O. du 18juillet,@).Agnès El Majeriest nommée conseillèreen charge de la politique del'hébergement et de l'accès au logement;Aline Creignou est nommée conseillèretechnique; Géraldine Chalencon quitte lecabinet de Cécile Duflot.(Arrêté du 25juillet2013, J.O. du3août2013, @).➠Budget: Florence Philbertest nomméedirectrice adjointe chargée de la synthèsebudgétaire et des comptes publics au cabi-net de Bernard Cazeneuve. Elle succède àAntoine de Rocquigny. (Arrêté du18juillet2013, J.O. du 23juillet, @).➠Personnes handicapées: Axel Cavalericesse ses fonctions de directeur du cabinetde Marie-Arlette Carlotti; ChristineLaconde, précédemment directrice adjoin-te, est nommée directrice du cabinet.(Arrêté du 22juillet2013, J.O. du 24juillet,@).➠Economie: Thomas Philippon quitte sesfonctions de conseiller économique aucabinet du ministre de l'économie et desfinances. (Arrêté du 26juillet2013, J.O. du27juillet, @).➠Ecologie: Tristan Klein est nomméconseiller chargé des questions nationaleset locales relatives à l'économie, l'emploiet la formation professionnelle au cabinetde Philippe Martin.(Arrêté du 22juillet2013, J.O. du 30juillet,@).Anaïs Delboscest nommée conseillèretechnique chargée du plan de rénovationthermique et de l'efficacité énergétique aucabinet de Philippe Martin.(Arrêté du 16juillet2013, J.O. du 3août, @).➠Artisanat, commerce: Marie-LaureGadrat est nommée chef de cabinetadjointe de la ministre de l'artisanat, ducommerce et du tourisme.(Arrêté du 1eraoût 2013, J.O. du 8août, @).Administration✓Aménagement du territoire: Eric Del-zantest nommé délégué interministériel àl'aménagement du territoire et àl'attractivité régionale; il est chargé de lapréfiguration du commissariat général àl'égalité des territoires. (Décret du25juillet2013, J.O. du 27juillet, @).✓Comité interministériel des villes:Raphaël Le Méhauté, est nommé secré-taire général du comité interministériel desvilles. (Décret du 25juillet2013, J.O. du27juillet, @).✓Environnement: Alain Vallet est nom-mé directeur régional et interdépartemen-tal de l'environnement et de l'énergie dela région Ile-de-France.(Arrêté du 9juillet2013, J.O. du 19juillet, @).Magistrature✓Conseil d’État: Alain Christnacht estnommé président de sous-section de lasection du contentieux du Conseil d'Etat.(Arrêté du 1eraoût 2013, J.O. du 3août2013,@)✓Cour administrative d'appel: GillesBachelier est nommé président de la couradministrative d'appel de Nantes.(Décret du 6août2013, J.O. du 9août, @).✓Sont nommés présidents de tribunauxadministratifs: Gilles Hermitte (Clermont-Ferrand), Jean-François Moutte (Nîmes) etJean-Yves Tallec (Polynésie française).(Arrêté du 23juillet2013, J.O. du 1eraoût, @).✓Sont nommés premiers présidents decour d'appel:Bernard Bangratz (Besançon), Colette Mar-tin-Pigalle (Angers), Benoit Rault (Nancy),Bernard Keime-Robert-Houdin (Nîmes),Régis Vanhasbrouck (Pau) et Régis Vouaux-Massel (Papeete).(Décret du 19juillet2013, J.O. du 21juillet,@).Guy Pasquier de Franclieu est nommé pre-mier président de la cour d'appel de Tou-louse; Alain Girot est nommé premier pré-sident de la cour d'appel d'Amiens.(Décret du 6août2013, J.O. du 9août, @)✓Sont nommés présidents de TGI:Thierry Hanouet (Béthune), Hélène Rauli-ne (Saint-Brieuc) et Patricia Grandjean(Quimper). (Décret du 19juillet2013, J.O. du21juillet, @).Ainsi que Jean-Michel Malatrasi (Mar-seille), Marie-Christine Leprince (Caen),Jean-Luc Stoessle (Strasbourg), PatriciaPomonti (Metz), Eric Marechal (Montpel-lier), Bruno Lavielle (Cayenne), Raoul Car-bonaro (Chaumont), Bruno Marcelin (Nou-méa) et Thierry Verheyde (Dunkerque).(Décret du 7août2013, J.O. du 9août, @).BULLETIND’ABONNEMENT«PRIVILÈGE»❑OUI, je souhaite bénéficier de l’offre de souscription àJURIShebdo qui m’est réservée soit un an d’abonnement (41numéros de la lettre + 5 numéros spéciaux consacrés au droitimmobilier) au prix de 599 € TTC (soit 586,68 € HT + 2,1% deTVA) au lieu de 779€ TTC, soit 20% de réduction.Ci-joint mon chèque de 599 € TTC à l’ordre de JURIShebdoJe recevrai une facture acquittée dès paiement de ma souscriptionÀ RETOURNER A JURISHEBDO 168, AVENUE MARGUERITE RENAUDIN, 92140 CLAMARTjhi 528UNE PUBLICATION DE LA SOCIETE DE PRESSE DU BREIL, SARL DE PRESSE AU CAPITAL DE 10000EUROS, RCS 443 034 624 00017 NANTERRE✁✦14et 15 septembre 2013.Dans lecadre des Journées Européennes duPatrimoine, le ministère del’économie invite le public à“découvrir Bercy” à travers sonarchitecture, ses jardins et œuvresd’art ainsi que ses métiers et mis-sions. PréfetsSont nommés préfets: Danièle Polve-Montmasson (Manche), Salvador Perez(Charente) et Nathalie Marthien (Ariège).(Décrets du 18juillet2013, J.O. du 19juillet,@). Michel Fuzeau, est nommé préfet dela région Auvergne, préfet du Puy-de-Dôme. Bernard Schmeltz est nommé pré-fet de l'Essonne, Jean-Benoît Albertini,préfet de la Vendée, Emmanuel Berthcier,préfet de l'Oise, Hervé Bouchaert, préfetde l'Aisne. (Décrets du 25juillet2013, J.O.du 27juillet, @). Bruno Delsol est nommépréfet de la Corrèze. (Décret du5août2013, J.O. du 6août, @).✓Affaires régionales: Marc Chappuis estnommé secrétaire général pour les affairesrégionales auprès du préfet de la régionMidi-Pyrénées. (Arrêté du 13août2013, J.O.du 15août2013, @).Organismes publics✓Commission des infractions fiscales: Hen-ri Paul, conseiller maître à la Cour descomptes, est nommé membre de cettecommission. (Décret du 23juillet2013, J.O.du 25juillet, p.12409).✓Conseil national de l'aide juridique: Oli-vier Rousselle, conseiller d'Etat, est nom-mé président; Claire Favre, présidente dechambre honoraire à la Cour de cassation,est nommée vice-président. (Arrêté du24juillet2013, J.O. du 28juillet, p.12659).✓Conseil national des politiques de luttecontre la pauvreté et l'exclusion sociale:Étienne Pinteest nommé président.(Arrêté du 1eraoût 2013, J.O. du 4août,p.13308).✓Établissement public foncier de Proven-ce-Alpes-Côte d'Azur: Claude Bertolinoest nommée directrice générale del'Établissement public foncier de Provence-Alpes-Côte d'Azur. (Arrêté du15juillet2013, J.O. du 27juillet, p.12633).✓EPARECA: Pierre Creuzet est nomméadministrateur, représentant du secteurassociatif. (Arrêté du 2août2013, J.O. du13août, p.13840)✓Le CNTE, Conseil national de la transi-tion écologique, créé par la loi du27décembre2012, a fait l’objet d’undécret du 16août2013. Il comprend 50membres. (Décret n°2013-753 du16août2013, J.O. du 18août, p.14103).Conventions collectives➠Personnel des cabinets d'avocats: il estenvisagé l'extension de l'avenant n°110du 15mars2013 relatif à l'instaurationd'un régime de remboursement complé-mentaire de frais de santé.(Avis publié au J.O. du 18juillet, p.12018).➠Économistes de la construction: il estenvisagé l'extension de l'avenant n°9 du6mars2013 concernant la prévoyance.(J.O. du 18juillet, p.12018).➠Personnel des sociétés coopérativesd'HLM: il est envisagé l'extension de deuxtextes:- Avenant du 29novembre2012 portantsur la formation professionnelle tout aulong de la vie,- Accord du 29novembre2012 relatif àl'emploi des seniors dans la branche descoopératives d'HLM.(Avis publié au J.O. du 23juillet p.12288).➠Promotion immobilière: l'avenant n°34du 29mars2013, relatif aux salaires mini-ma conventionnels est étendu par arrêtédu 22juillet2013. (J.O. du 6août, p.13426).27août 201310JURIShheebbddooimmobilier••AACCTTUUAALLIITTÉÉPPRROOJJEETTOrganisations /Conventions collectivesCFDTCGT-FOUNSACFE-CGCCGTCFTCSoli-dairesCabinets d’avocats27,54%16,92%9,62%3,53%26,14%16,25%SAFER65,02%0,9%31,84%0%2,24%0%Avocats aux Conseils24,32%24,32%13,51%2,70%29,73%5,41%Entreprises d’architecture29,18%13,37%16,97%6,46%25,50%8,53%Economistes de la construction26,47%12,75%18,14%7,53%24,02%11,27%Huissiers31,85%15,46%9,54%1,45%31,64%10,06%PACT-ARIM27,03%11,49%2,70%28,60%1,58%28,60%Géomètres-Experts30,38%15,55%3,65%24,54%25,88%Poids des organisations syndicales représentativesJURIShebdo168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart Téléphone: 0146457769 Fax: 0146457786■site internet: jurishebdo.fr■Directeur de la rédaction: BertrandDesjuzeur ■Mél: bertrand.desjuzeur@jurishebdo.fr ■Secrétariat: Sabine Petit ■ JURIShebdo est une publication de la Société de Presse du Breil (SPB), SARL de presse au capital de 10000euros constituéeen août2002 pour 99 ans. Siège social: 168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart ■ RCS Nanterre 443034624000 17■ APE 5813Z ■ Actionnaires: Bertrand Desjuzeur, Roseline Maisonnier ■Numéro de commission paritaire: CPPAP n°0214 I 80129■ Dépôt légal: à parution ■Prix de vente au numéro: 17 €TTC (16,65€HT) ■ Abonnement pour 1 an (41 nos + 5 nos spéciaux): 769 €TTC(753,19 €HT) ■ Directeur de la publication: Bertrand Desjuzeur■ Impression: Com-Copie Clamart ■Gestion des abonnements: logiciel Loïc LavoineProjet de loi villeUn projet de loi de programmation pourla ville et la cohésion urbaine a été dépo-sé à l’Assemblée nationale le 2août2013.Comportant 18 articles, il vise à renforcerl’efficacité de la politique de la ville avecune géographie prioritaire resserrée.L’article 1erinstitue un observatoirenational de la politique de la villequiest chargé de mesurer l’atteinte desobjectifs de cette politique. L’article 2pro-longe de deux ans, jusqu’à fin 2015, lePNRU et il lance un nouveau program-me de renouvellement urbain.L’article 4définit les “quartiers priori-taires de la politique de la ville” à par-tir d’un critère de revenu. Ils remplacentles ZUS, les zones de redynamisationurbaine, les quartiers des contrats urbainsde cohésion sociale. La liste des quartierssera fixée par décret. L’article 5donneune base légale aux contrats de villesignés avec l’Etat.Les articles suivants concernent la gouver-nance de la politique de la ville. Parexemple, l’article 6vise à garantir la priseen compte des problématiques de la poli-tique de la ville dans le cadre des contratsde développement territorial du GrandParis qui n’ont pas été signés à ce jour.L’article 10étend les emplois de la partici-pation des employeurs à l’effort deconstruction au financement du nouveauPNRU.Les articles suivants tirent les consé-quences de l’abrogation de dispositifs pré-cédents. Pour les zones franches urbaines,la loi de finances pour 2012 a prévul’extinction des avantages qui y sont liésfin 2014. Une mission d’évaluation desdispositifs par le Conseil économique,social et environnemental est en cours.■Représentation syndicalePlusieurs arrêtés fixent la liste des organi-sations syndicales reconnues représenta-tives dans plusieurs conventions collectives.(voir tableau ci-contre).(Arrêtés du 23juillet2013 fixant la liste desorganisations syndicales reconnues représen-tatives, J.O. du 13août2013, p.13806 et s.).■Catastrophes naturellesDeux arrêtés du 29juillet 2013 portantreconnaissance de l'état de catastrophenaturelle; l'un concerne la sécheresse de2012, l'autre les inondations du printemps2013. (JO du 2août 2013, p.13226).