dimanche 1 juin 2025

JURIShebdo Immobilier n° 616 du 13 octobre 2015

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Au sommaire :


– 2 – Jurisprudence –
Copropriété : Assemblées: scrutateurs et feuille de présence /
Un copropriétaire créancier peut-il faire pratiquer une saisie sur le
compte du syndic ?
Dégradation des parties communes imputables à un précédent locataire. Action du syndicat contre le nouveau locataire en responsabilité délictuelle
VEFA : Annulation du contrat pour défaut de mention de la garantie financière d’achèvement
Contrats : Pénalités de retard
Baux commerciaux : Responsabilité du preneur pour incendie
– 5 – Au Parlement –
La loi sur le vieillissement en 2e lecture à l’Assemblée
– 6 – Rencontre –
Gilles Bouvelot (directeur général de l’EPF d’Ile-de-France) : stratège, opérationnel, innovant.
– 6 – Tableau des réponses ministérielles –
– 9 – Au fil du J.O –
Cour des comptes / Grand Paris / Comité d’experts pour la transition énergétique
– 10 – Agenda –
Une conférence sur la relance du logement le 27 octobre.

jugé>Le créancier d’un syndicat de coproprié-taires qui exerce une saisie sur un comptetenu par le syndic ne peut voir son actionaboutir en cas de compte bancaire global(Civ. 3e, 30 sept. 2015, p.2).>En cas de dommage affectant les partiescommunes, causé par un précédent locatai-re, le syndicat peut engager une actioncontre le nouveau locataire, sur le fonde-ment de la responsabilité délictuelle (Civ. 3e,30 sept. 2015, p.2).>Pour apprécier si un contrat de VEFA peutêtre annulé faute de mention de la garantiefinancière d’achèvement, il faut se placer àla date de l’acte introductif d’instance. Lecontrat peut donc être annulé, quand bienmême le logement a été ultérieurementconstruit, et donc que la garantie n’a plusd’objet (Civ. 3e, 30 sept. p.3).répondu>Le “pré-état daté” n’a pas d’existencelégale ni réglementaire a indiqué la ministredu logement dans une réponse écrite (p.7).>Le recouvrement des charges est un pou-voir propre du syndic. Il ne peut donc pasdéléguer ce pouvoir et il doit mettre en œuvrepersonnellement les procédures (p. 7).>Que devient la garantie universelle desloyers? La ministre du logement décrit lesmodalités de son recentrage sur les publicsqui en ont le plus besoin (p.7).publié>La mission du comité d’experts pour latransition énergétique a été fixée par undécret du 2octobre (p.9).chiffré>Le taux de l’usure est fixé à 3,92% àcompter du 1eroctobre 2015, pour les prêtsimmobiliers à taux fixe (p.7).L’EPF d’Ile-de-France, stratège dudéveloppement futur de la régionLe grand établissement public foncier d’Ile-de-France doit semettre en place au 1erjanvier prochain. Les quatre EPF existantssur le territoire de l’Ile-de-France (Hauts-de-Seine, Yvelines, Vald’Oise et Ile-de-France) vont fusionner pour donner naissance à unenouvelle entité couvrant l’ensemble de la région. Avec cette nou-velle organisation l’EPF d’Ile-de-France doit être plus efficace que lasimple somme des quatre établissements d’aujourd’hui. Le directeurgénéral de l’EPF d’Ile-de-France en présente le bilan et les perspec-tives à quelques semaines de la nouvelle étape (lire p.6). Au-delàdes techniques juridiques mises en œuvre, Gilles Bouvelot nous faitpart de sa vision de l’évolution de la ville. Il considère, avec le GrandParis, que nous sommes à une étape comparable à celle que vécutla région avec les villes nouvelles sous l’inspiration de Delouvrier.Mais le mode de croissance de l’agglomération n’est plus le même:dans les années soixante, l’implantation des villes nouvelles se faisaitsur des terrains agricoles. Dans les années quatre-vingt et jusqu’àaujourd’hui, la ville s’est développée sur des sites industriels aban-donnés en raison de la désindustrialisation (Renault à Boulogne enest un bon exemple). Mais cette source de foncier est en train de setarir. Nous arrivons donc à une nouvelle étape le développementpasse par le redéploiement d’activités sur des secteurs en partie uti-lisés. Un exemple topique est celui du vaste territoire qui s’étend ducanal de l’Ourcq à la RN3 et qui rassemble des zones artisanales, dessecteurs d’habitat pavillonnaire et des friches. Le travail est donc pluscomplexe. Mais, alors que bien des discours semblent animés par lecourt terme, la vision à long terme d’un opérateur public stratège,inspiré par le sens de l’intérêt général, est très éclairante. À suivre!En matière de copropriété, on s’intéressera à l’actualité parle-mentaire et à la jurisprudence de la Cour de cassation. En effet, par-mi les textes examinés par l’Assemblée lors de la session extraordi-naire qui vient de s’achever, signalons le projet de loi sur l’adapta-tion de la société au vieillissement, qui modifie la loi du 10juillet1965 sur la copropriété afin de tenir compte des spécificités des rési-dences services (p.5). Dans la jurisprudence, un arrêt du 30septembre refuse d’annulerune assemblée générale au motif qu’un seul scrutateur avait étédésigné alors que le règlement de copropriété prévoyait l’électionde deux personnes. La désignation d’un scrutateur est facultative,mais peut être imposée par le règlement. Toutefois, lorsque per-sonne ne souhaite se présenter, le choix d’un seul scrutateur au lieude deux n’affecte pas la régularité de l’assemblée. BDJURIShebdoLa lettre du droit immobilierpour les professionnelswww.jurishebdo.frNUMÉRO 61613 OCTOBRE 2015ISSN1622-141915EANNEEL’ESSENTIEL..immobilier- 2 -Jurisprudence-Copropriété: Assemblées: scrutateurs et feuille de présence /Un copropriétaire créancier peut-il faire pratiquer une saisie sur lecompte du syndic ?Dégradation des parties communes imputables à un précédent loca-taire. Action du syndicat contre le nouveau locataire en responsabilitédélictuelleVEFA: Annulation du contrat pour défaut de mention de la garantiefinancière d’achèvementContrats: Pénalités de retardBaux commerciaux: Responsabilité du preneur pour incendie- 5 -Au Parlement-La loi sur le vieillissement en 2e lecture à l’Assemblée- 6 -Rencontre-Gilles Bouvelot (directeur général de l’EPF d’Ile-de-France): stratège, opé-rationnel, innovant.- 6 -Tableau des réponses ministérielles-- 9 -Au fil du J.O-Cour des comptes / Grand Paris /Comité d’experts pour la transition énergétique- 10 -Agenda -Une conférence sur la relance du logement le 27octobre.SOMMAIREEDITORIAL
13octobre 20152COPROPRIÉTÉ- BAUXCopropriétéAssemblées: scrutateurs etfeuille de présence(Civ. 3e, 30 sept. 2015, n°981, FS-P+B, cassa-tion partielle, pourvoi n°14-19858)Un copropriétaire contestait la validitéd’une assemblée générale au motif, d’unepart qu’un seul scrutateur avait été désignéau début de la réunion alors que le règle-ment prévoyait la désignation de deux per-sonnes et, d’autre part, qu’il y avait des irré-gularités sur la feuille de présence, deuxcopropriétaires apparaissant à la fois com-me présents et représentés. Si l’arrêt est cas- pour une question de procédure (absen-ce de motivation d’une décision de rejetd’une autre demande), les arguments defond sont repoussés:“Attendu, d’une part, qu’ayant relevé quel’article 11 du règlement de copropriété sti-pulait que l’assemblée générale désignaitson président et deux scrutateurs et consta- qu’il résultait des attestations de copro-priétaires présents à l’assemblée généralequ’aucun copropriétaire n’avait souhaité seprésenter en qualité de second scrutateurlors de l’élection des membres du bureau, lacour d’appel a retenu, à bon droit en l’ab-sence d’obligation légale de désigner un ouplusieurs scrutateurs, qu’en raison de l’im-possibilité prouvée de désigner un secondscrutateur, l’assemblée générale n’était pasnulle;Attendu, d’autre part, qu’ayant relevé quela feuille de présence mentionnait le nomet l’adresse de tous les copropriétaires etpour chacun d’eux l’identification de seslots ainsi que les clés de répartition descharges et que, si pour deux copropriétairesfigurait une signature dans chacune descolonnes “copropriétaire” ou “représen-tant”, les décomptes de votes figurant souschaque résolution faisaient mention dunombre exact de tantièmes, du nombre devotes pour, contre et abstentions ainsi quede l’identité des copropriétaires opposantsou défaillants, lesquels correspondaient auxénonciations de la feuille de présence, lacour d’appel […] a pu retenir que la pré-sence d’une double signature pour deuxcopropriétaires était le résultat d’uneerreurmatérielle et en a exactement déduit qu’el-le n’entraînait pas la nullité de l’assembléegénérale”.Observations:Cet arrêt traite de deuxquestions relatives aux assemblées.1. Les scrutateurs.L’article15 du décret du 17mars 1967 pré-voit en début de chaque réunion que l’as-semblée désigne “son président et, s'il y alieu, un ou plusieurs scrutateurs”.La désignation de scrutateurs (le texte dudécret évoquait le “bureau” avant samodification en 2014) est donc facultative.Mais si le règlement impose leur désigna-tion, elles doivent être respectées, indé-pendamment de l’existence d’un préjudice.Doit être annulée une délibération d’as-semblée qui s’est tenue au mépris durèglement prévoyant la désignation volon-taire d’un bureau (Civ. 3e, 17 nov. 1993, ouCiv 3e, 11 oct. 2005).Dans l’arrêt rapporté, le règlement pré-voyait la désignation de deux scrutateurs.La Cour de cassation indique que la dési-gnation de scrutateurs n’est pas une obli-gation légale (cf. le mot “s’il y a lieu”). Siaucun copropriétaire ne souhaite être dési-gné comme scrutateur, cela n’interdit pasla tenue de l’assemblée. Cette souplesseest bienvenue.2. La feuille de présence.Ce document doit respecter les prescrip-tions fixées par l’article 14 du décret. Enl’espèce deux copropriétaires avaient signéà la fois dans la colonne des présents etcelle des représentés. Mais la cour d’appelavait considéré que cette erreur purementmatérielle n’affectait pas le décompte desvoix affecté à chaque résolution. Ce raison-nement est validé.Un arrêt plus ancien (CA Aix-en-Provence,7avril 1998, avait également admis quel’erreur matérielle consistant à porterabsent un copropriétaire sur la feuille deprésence, alors qu’il était présent, ne sau-rait entraîner l’annulation des délibéra-tions dès lors que son vote et ses voix ontété normalement décomptés.Un copropriétaire créancier peut-il faire pratiquer une saisie sur lecompte du syndic? (Civ. 3e, 30 sept. 2015, n°983, FS-P+B, rejet,pourvoi n°14-20829)En raison d’un trop payé de charges, uncopropriétaire détenait une créance sur lesyndicat. Il avait procédé à une saisie attri-bution sur le compte d’une banque. Maiscelle-ci avait indiqué ne pas pouvoir procé-der à la saisie, n’ayant pas de compte ouvertau nom du syndicat, mais seulement uncompte ouvert au nom du syndic, le syndicglobalisant les compte des copropriétésgérées.La cour d’appel avait validé la réaction de labanque et la Cour de cassation confirme ladécision:“Mais attendu qu’ayant relevé […] que lecompte sur lequel la saisie avait été prati-quée, ouvert au nom du syndic, la société C.,présentait une solde qui globalisait la ges-tion de toutes les copropriétés de ce syndic,que faute de compte ouvert au nom du syn-dicat des copropriétaires la banque Palatinene pouvait identifier les fonds appartenantà celui-ci, ni même seulement vérifier que lasociété C. gérait les fonds de cette copro-priété, la cour d’appel a pu en déduire, fau-te par le syndic d’avoir fait procéder à l’ou-verture de sous-comptes, que la banquen’avait commis aucune faute”. Le pourvoiest rejeté.Observations:Un copropriétaire créancierdu syndicat: la situation est moins fréquen-te que l’inverse, mais cet arrêt illustre undes intérêts du compte séparé. En cas decompte unique du syndic, le créancier nepeut pas obtenir de saisie sur le comptepuisque les sommes détenues correspon-dent à des sommes appartenant à diffé-rents syndicats. En cas de compte séparé, lasaisie aurait pu être admise. Mais cet arrêtévoque in fine la solution intermédiaireconsistant pour le syndic à demander l’ou-verture de sous-comptes et laisse entendreque la saisie aurait, dans ce cas, pu avoirune issue favorable au créancier.Dégradation de parties com-munes imputables à un précédentlocataire. Action du syndicatcontre le nouveau locataire en res-ponsabilité délictuelle(Civ. 3e, 30 sept. 2015, n°984, FS-P+B, rejet,pourvoi n°14-21237)Des fuites d’eau entre le rez-de-chaussée etla cave de l’immeuble avaient endommagéles parties communes de l’immeuble. Lesyndicat des copropriétaires avait engagéune action contre le locataire du rez-de-chaussée, titulaire d‘un bail commercialpour un café, bar, tabac. Le locataire contes-tation sa condamnation à effectuer les tra-vaux, car il faisait valoir que les dégâtsétaient imputables à un précédent locatai-re. Mais son argument est rejeté et la Courde cassation confirme sa condamnation:“Mais attendu qu’ayant relevé qu’auxtermes de l’acte de cession du fonds decommerce, la société F. avait accepté deprendre le fonds avec tous ses éléments cor-porels et incorporels en dépendant dansl’état il se trouvait sans recours contre lecédant pour quelque cause que ce soit, quela dégradation du plancher était la résul-tante d’une fuite ancienne sous évier impu-table à l’un des locataires précédents etexactement retenu que les cessions succes-JURISPRUDENCE
sives d’un bail commercial opérant trans-mission des obligations en découlant audernier titulaire du contrat, celui-ci devenaitdébiteur envers son bailleur de la répara-tion des dégradations commises par ses pré-décesseurs et que le syndicat de coproprié-taires, tiers au contrat, pouvait invoquer surle fondement de la responsabilité délictuel-le, le manquement contractuel de la socié- F., tenue à réparation envers sonbailleur, dès lors que ce manquement luiavait causé un dommage, la cour d’appel apu en déduire, même en l’absence de clau-se particulière, que la société F. devait êtrecondamnée à réparer le désordre attei-gnant le plancher”.En réponse, le locataire tentait de recher-cher la responsabilité du syndicat pourobtenir la réparation des parties com-munes. Mais il n’a pu obtenir gain de cause:“Mais attendu qu’ayant relevé qu’il ressor-tait du rapport d’expertise que le pourrisse-ment du plancher était la conséquenced’une fuite ancienne provenant de l’évierdu bar qui est un équipement privatif, lacour d’appel […] a pu en déduire que la res-ponsabilité du syndicat des copropriétaires,qui suppose qu’une partie commune soit àl’origine du dommage, ne pouvait êtreengagée sur le fondement de l’article 14 dela loi du 10juillet 1965”.Le pourvoi est rejeté.Observations:Le syndicat peut donc agir àl’encontre du locataire pour obtenirindemnisation d’une dégradation des par-ties communes imputables à un locataireprécédent. N’ayant pas de relation contrac-tuelle avec le locataire, le syndicat ne peutagir qu’en responsabilité délictuelle.L’arrêt indique enfin que, dans la mesure il est établi que la cause du dommageest située dans une partie privative (en l’es-pèce, le bar), la responsabilité du syndicatn’est pas engagée.VEFAAnnulation du contrat pourdéfaut de mention de la garantiefinancière d’achèvement(Civ. 3e, 30 sept. 2015, n°992, rejet, pourvoin°14-12845)Un acquéreur avait engagé une action pourobtenir l’annulation du contrat de vente enl’état d’achèvement d’une maison faute defourniture de la garantie d’achèvement. Lacour d’appel avait accueilli sa demande. Levendeur soutenait en cassation que l’annu-lation ne pouvait plus être prononcée aprèsl’achèvement de l’immeuble, mais cet argu-ment n’a pas été admis par la Cour de cas-sation qui rejette le pourvoi:“Mais attendu qu’ayant constaté que l’ac-tion en annulation de M.et MmeN. avait étéintroduite en avril2011 et que l’immeubleavait été achevé au mois de juillet2013 etexactement retenu qu’elle devait se placerà la date de l’acte introductif d’instancepour vérifier si la nullité du contrat de ven-te pour inobservation des dispositions del’article L 261-11 du code de la constructionet de l’habitation avait été utilement invo-quée, la cour d’appel en a déduit à bondroit que la demande d’annulation ducontrat de vente, faute de fourniture d’unegarantie d’achèvement, devait êtreaccueillie;D’où il suit que le moyen n’est pas fondé”.Le rejet est également prononcé sur lecontenu de la garantie présentée par levendeur :“Attendu qu’ayant […] relevé que l’attesta-tion d’achèvement des fondations, établiepar un préposé d’une société appartenantau même groupe que la société C., ne rem-plissait pas les conditions d’objectivitérequises pour apporter une garantie auxacquéreurs et, étant rédigée en termesgénéraux, ne portait pas spécialement surl’achèvement des fondations du bâtimentcomprenant la maison achetée par M. etMmeN. et que l’avance de trésorerie consen-tie à la société C. par sa société mère, lasociété F, pour atteindre le taux de 75% duprix de vente prévue des immeubles, negarantissait pas la pérennité du finance-ment faute de certitude qu’elle resteraitdédiée à l’opération en cours et ne pouvaitêtre considérée comme constituant desfonds propres de la société C., la cour d’ap-pel a pu déduire de ces seuls motifs que lesdemandes de M. et MmeN. devaient êtreaccueillies”.Observations:L’article L 261-11 du CCHdonne la liste des mentions obligatoires ducontrat de vente, qui doivent y figurer àpeine de nullité du contrat. S’y trouvenotamment la justification de la garantiefinancière. L’article R 261-18 en précise lesmodalités.L’argument du vendeur avait sa logique:comment admettre une action en annula-tion du contrat de vente pour défaut defourniture de la garantie d’achèvement, sil’immeuble est achevé? Mais la Cour decassation indique que, pour apprécier l’ar-gument, il faut se place à la date de l’acteintroductif d’instance. La garantie étant àcette date absente, la nullité était doncencourue.Par ailleurs, la garantie peut être fourniepar un financement assuré à 75% du prixde vente par des fonds du vendeur, lemontant du prix des ventes déjà conclues(sous condition d’attestation bancaire), oupar des crédits confirmés (art. R 261-18). Ilfaut alors que les fondations soient ache-vées. Mais la Cour de cassation confirme ladécision d’appel qui avait rejeté la validitéde la garantie pour trois motifs: absenced’objectivité de la personne attestantl’achèvement, imprécision de son objet etabsence de pérennité du financementapporté par la société mère.ContratsPénalités de retard(Civ. 3e, 30 sept. 2015, n°988, cassation par-tielle, pourvoi n°14-19249)Un litige opposait l’un des intervenants à unchantier de restructuration d’un centre com-mercial à son sous-traitant et au maîtred’œuvre. L’arrêt qui avait rejeté ses demandesest partiellement cassé. On retiendra l’argu-ment relatif aux pénalités de retard.La cour d’appel avait écarté la demande depaiement de pénalités de retard au motifque “la mention sur les situations de travauxselon laquelle “toute somme non payée àl’échéance figurant sur la facture entraînel’application de pénalités d’un montant égalau taux REFI de la Banque centrale euro-péenne, majorée de sept points” ne présen-te aucun caractère contractuel”. La Cour decassation censure au visa de l’article L 441-6du code commerce :“En statuant ainsi, alors que le taux d’inté-rêt des pénalités de retard de la Banquecentrale européenne majoré de sept pointsest applicable de plein droit quand bienmême il n’aurait pas été indiqué dans lecontrat, la cour d’appel a violé le texte sus-visé”.Observations:La loi (art. L 441-6 du codede commerce) permettant une majorationde plein droit de la somme due pourretard de paiement, elle s’applique mêmeen l’absence de clause à ce sujet.Baux commerciauxResponsabilité du preneur pourincendie(CA Paris, Pôle 2, ch. 5, 6 oct. 2015,n°2015/14930)Un incendie avait pris naissance dans le rez-de-chaussée d’un immeuble loué par baux13octobre 20153VEFA - BAUXCOMMERCIAUXJURISPRUDENCE
     DEC. Salon de l’immobilier d’entrepriseThe professional real estate eventPALAIS DES CONGRÈS  PORTE MAILLOT  PARIS+ Bronx Agence (Paris) www.bronx.frTarifs préférentiels jusqu’au 31 octobre 2015 inclusInscrivez-vous sur salonsimi.comest Grand ParrainLe Partenaire du SIMI 430 EXPOSANTS • 3 NIVEAUX D’EXPOSITION • 2 PLÉNIÈRES • 70 CONFÉRENCESBUREAUX • LOGISTIQUE • IMMOBILIER COMMERCIAL • IMMOBILIER DE SERVICEPTpref-210x297indd 117/07/15 15:04
13octobre 20155commerciaux à plusieurs locataires.La cause de l’incendie pouvait être crimi-nelle mais sans que cela soit établi avec cer-titude. Un rapport avait indiqué que la pré-sence du personnel dans d’autres pièces dubâtiment et “le témoignage désignant ledépart du feu à l’entrée du bureau inclineà penser que le départ de feu est consécu-tif à une intervention humaine délibérée.En conclusion, il s’agit d’un incendie dont lacause exacte, bien qu’indéterminé, paraîtsuspecte”.La cour d’appel en déduit les responsabili-tés en cause:“Considérant que ces éléments établissentque le feu a pris naissance dans les lieuxloués à la société Henri Laurent qui est dèslors débitrice de la présomption de respon-sabilité de l’article 1733 du code civil dontelle ne peut s’exonérer qu’en prouvant quel’incendie est arrivé par cas fortuit ou forcemajeure, ou par vice de construction”. L’ar-rêt indique que le rapport de l’expert judi-ciaire n’a pu déterminer la cause de l’incen-die et en déduit:“il apparaît que la cause du sinistre estindéterminée et que la société H.L. ne rap-porte pas la preuve du cas de force majeu-requ’elle invoque, ce dont il résulte qu’elledoit être déclarée responsable des consé-quences dommageables de l’incendiesur-venu le 9avril 2008”.La cour statue aussi sur le recours de l’assu-reur d’un des locataires ayant versé uneindemnité. Elle se prononce sur l’effet de laclause de renonciation à recours:Le bail prévoyant que le locataire prend leslieux en l’état ils se trouvent lors de lasignature du bail et renonce à tout recoursà l’encontre du bailleur pour les vices etdéfauts de la chose louée, par dérogation àl’article 1721 du code civil :“Considérant qu’outre le fait que la MAAF,subrogée dans les droits des deux locataireset la société Deca Belle agissent sur le fonde-ment de l’article 1719 du code civil; la clausede renonciation à recours ainsi libellée contrele bailleur responsable d’un dommage n’em-porte pas, sauf stipulation contraire inexis-tante en l’espèce, renonciation à recourircontre l’assureur du propriétaire;[…]Considérant qu’alors qu’en application del’article 1719 du code civil le bailleur est tenude garantir le preneur des troubles apportésà sa jouissance par un autre locataire et n’estexonéré qu’en cas de force majeure, l’actionde la MAAF, subrogée dans les droits de sesassurés, et de la société Deca Belle contrel’assureur de responsabilité du bailleur estbien fondée”. La cour chiffre ensuite le mon-tant de l’indemnité à régler.JURISPRUDENCELes députés ont examiné le 15septembre en2electure le projet de loi relatif à l’adaptationde la société au vieillissement. La secrétaired’État chargée de la famille explique que letexte soutient le choix des personnes âgéesde rester à domicile par le développementde l’offre d’habitat intermédiaire et desdomiciles partagés, qu’elle modernise leslogements foyers renommés “résidencesautonomie et qu’elle sécurise le modèle desrésidences services. La création du HautConseil à la famille vise à traduire uneapproche pluridisciplinaire (JO AN déb. 16sept. p.7229). La ministre annonce un amen-dement pour sécuriser les pratiques contrac-tuelles entre gestionnaires et résidences.L’article 2du texte renvoie à un rapportannexe décrivant longuement les objectifs del’adaptation de la société au vieillissement.Exemples: lancer un plan national d’adapta-tion des logements privés, améliorer le créditd’impôt pour l’adaptation des logements,faciliter le financement des travaux d’adap-tation, sécuriser le développement de l’offrede résidences services, encourager l’habitatgroupé, préparer l’architecture de demaindes établissements pour personnes âgées oupromouvoir un urbanisme intergénération-nel. L’article amendé a été voté (p.7557).L’article 11est relatif aux résidences autono-mie. Il a été voté.Résidences servicesL’article 15a été voté en l’état. Il modifie larédaction des articles41-1 à 41-7 de la loi du10juillet 1965 sur la copropriété. L’objectif(voir le rapport de l’art. 2 §159) est de maî-triser les charges de ces résidences. Pour lesrésidences services à venir, le modèle desrésidences à la carte devient obligatoire. Ilpermet de mieux identifier le contenu et lecout des services, d’individualiser davanta-ge les charges, de permettre à l’assemblée deprendre plus facilement les décisions sur leniveau de services. L’article 41-1 prévoit parexemple que la décision de supprimer unservice non individualisable peut être priseà la majorité de l’article 26 mais sur présen-tation préalable à l’assemblée d’un rapportportant sur l’utilité du service. L’article 41-7institue un conseil des résidents.L’article 15 bis Ainstitué par le Sénat est spé-cifique aux résidences senior. Laurence Ros-signol observe que les résidences servicespeuvent aussi s’adresser à des étudiants oudes jeunes travailleurs. Elle présente unamendement pour donne une définitiongénérique des résidences services et assurerun encadrement des résidences services des-tinés aux personnes âgées et aux autrespublics.Elle vise aussi à encadrer les résidencesgérées par un gérant unique à la fois bailleuret prestataire des services non individuali-sables (p.7261). En effet, ces résidences ayantun propriétaire unique sont hors du champde la loi de 1965. Elle propose aussi de modi-fier indirectement la loi de 1989 pour per-mettre de subordonner le bail à la conclusiond’un contrat de service associé; le texte insè-re l’obligation du bailleur de fournir les ser-vices et l’obligation du locataire de payer lesprestations de services non individualisables(art. l 631-13 à 16 nouveaux du CCH).Travaux du locataireL’article 15 bis B, voté, modifie l’article 7 dela loi de 1989 pour faciliter la réalisation detravaux d’adaptation du logement par lelocataire et à ses frais. L’article 16 terpermetaux bailleurs sociaux d’attribuer en prioritéaux personnes en perte d’autonomie leslogements qui leur sont spécifiquementadaptés (vote p.7262). À suivre.À L’ASSEMBLÉELa loi sur le vieillissement en 2electureLe projet de loi modifie les règles sur les résidences services.Observations:La jurisprudence fondée surla responsabilité du bailleur au titre del’article 1719 du code civil (obligation dedélivrance et d’assurer une jouissance pai-sible notamment) est très abondante. Il estadmis que cette obligation cesse en cas deforce majeure (Civ. 3e, 23 janv. 2008). Cet arrêt précise qu’en cas de clause écar-tant la responsabilité du bailleur, elle nes’étend pas à un recours exercé contre l’as-sureur du bailleur.En cas d’incendie, l’article 1733 pose leprincipe de la responsabilité du preneur,sauf s’il prouve que l’incendie est à laforce majeure, un vice de construction ouqu'il a été communiqué d’une maison voi-sine. En cas d’incendie criminel, le locatairepeut voir sa responsabilité écartée (Civ. 3e,21 déc. 1987 ou 27 oct. 2009).En l’espèce, faut d’avoir prouvé la forcemajeure et l’origine criminelle de l’incendie,le locataire en est déclaré responsable.
13octobre 20156ETABLISSEMENTPUBLICFONCIERD’ILE-DE-FRANCEQuelle est la mission des EPF ? Les quelquetrente établissements publics fonciers créésen France depuis une dizaine d’années ontpour vocation de faire du portage de fon-cier à titre temporaire. Chaque EPF requali-fie le terrain, tant du point de vue juridique(remembrement), que physique (dépollu-tion). La viabilisation des terrains est ensuiteconfiée à des aménageurs.Le directeur général de l’EPF d’Ile-de-France,Gilles Bouvelot explique (1)que les terrainssont cédés à leur prix de revient (prix d’achatet coût des travaux et frais, sans subvention,ni plus-value).L’intervention de l’EPF en amont de la modi-fication du droit des sols permet derevendre à un prix maîtrisé. Gilles Bouvelotexplique que ce travail est fait au service desélus bâtisseurs, dans le cadre de conventions.Après un portage gratuit, l’EPF s’engage àremettre les terrains prêts à construire. Deson côté, la collectivité s’engage sur un pro-gramme, sur un calendrier, à racheter ou fai-re racheter les terrains et à déléguer sondroit de préemption.En matière de logement, l’EPF a deux objec-tifs: anticiper, par exemple pour enrayer laspéculation autour des futures gares duGrand Paris et réguler. L’EPF a deux autresaxes d’intervention: accélérer le développe-ment économique et accompagner lesORCOD (opérations de requalification descopropriétés dégradées) d’intérêt national.En 2015, l’EPF d’Ile-de-France aura effectué130millions d’euros de cession, soit 40% deplus qu’en 2014, ce qui correspond environà 4000 logements. Gilles Bouvelot expliquequ’avec cette forte montée en régime, l’EPFapproche de son régime de croisière lui per-mettant de céder autant de terrains qu’il enachète. En 2015, en raison de l’interruptiondes programmes en 2014, liée aux électionsmunicipales, les cessions seront mêmes plusnombreuses que les acquisitions.En cumul, l’EPF a effectué 450millions d’eu-ros de cessions (soit 13000 logements réali-sés sur ces terrains). Si on y associe les ces-sions assurées par les EPF voisins, ce chiffremonte à 750millions d‘euros.En raison des opérations en cours, une accé-lération des cessions est à prévoir en2016et2017.Vers le Grand EPFLa fusion des EPF d’Ile-de-France, qui résultede la loi MAPTAM, va permette au GrandEPF qui va naître dans quelques semaines decouvrir les 5 départements de la région et160 conventions.Pour 2016, Gilles Bouvelot prévoit d’at-teindre 300 conventions avec un budget del’ordre de 400millions. À la suite du rapportde Gilles Bouvelot sur l’utilité de ce grandétablissement, le décret du 12mai 2015 aprécisé les modalités de la fusion. Avec unegouvernance nouvelle, il doit avoir unemeilleure cohérence.Selon Gilles Bouvelot, le regroupement des4 EPF (Hauts-de-Seine, Yvelines et Val-d’Oiseet Ile-de-France) va permettre de faire pro-gresser de 20% l’activité au-delà de la som-me des quatre composantes. À moyensconstants, le nouvel EPF devrait permettrede produire 10000 logements. À échéance2020, le chiffre de 12000 logements par andevrait être atteint, dont la moitié en opéra-tion d’aménagement et la moitié en opéra-tion ponctuelle en tissu urbain.En termes de gouvernance, le conseil d’ad-ministration du nouvel EPF comporte desreprésentants de tous les territoires d’Ile-de-France, mais se renouvellera en partie aprèsles élections régionales de décembre.Le regroupement des établissementsimplique une réorganisation des équipes. Siles équipes opérationnelles restent dansleurs locaux à Cergy et à Versailles, celles desGilles Bouvelot: “stratège, opérationnel, innovant”Le directeur général de l’EPF d’Ile-de-France présente la stratégie de l’établisse-ment qui doit, au 1erjanvier prochain, fusionner avec les trois autres EPF de larégion. Une vision stratégique qui met en lumière les profonds changements dudéveloppement de la ville qui se mettent en place avec le Grand Paris.RENCONTREExemplesLa Ville-au-Bois (91). L’achat d’une dizainede parcelles donnera lieu à cession prix coû-tant à un bailleur pour y réaliser 100 loge-ments.Alfortville (94). Les anciens entrepôts duBHV sur 2 hectares, vont être désamiantéset revendus, pour partie à des opérateurs envue de logements mixtes, pour partie à lacollectivité pour des locaux d’activité.Athis-Mons (91). L’acquisition d’une fricheindustrielle permettra de livrer 200 loge-ments.Paris, 18e Bd d’Ornano; acquisition etrestructuration d’une ancienne laiterie, quisera partiellement restructurée en loge-ments et, pour une autre fraction, démolieafin de reconstruire des logements neufs.Hauts de Seine sont rattachées à celles deParis. Les fonctions support sont regroupéesau siège parisien, rue Ferrus (14e).De nouvelles méthodes de créationde foncierLes villes nouvelles ont été implantées surdes terres agricoles. Le développement plusrécent de la ville, jusqu’à aujourd’hui, s’estfait par reconversion des sites industriels(Renault à Boulogne en est le prototype).Mais ce gisement se tarit. Demain, l’aména-gement passera par des grands territoires deprojet. Exemple: le terrain situé entre lecanal de l’Ourcq et la RN 3 est pour partiecomposé de friches et pour partie utilisé enlogements et en entrepôts. Ce tissu com-plexe doit donner lieu à plusieurs opérationsmenées par 5 communes de la communautéd’agglomération Est-Ensemble.1,5 milliard d’ en portefeuilleLe portefeuille foncier de l’EPF représente1,5milliard d’ et provient pour 31,6% depavillons, pour 27,1% de locaux d’activitéou d’entrepôts et pour 24,2% de terrainsnus agricoles.Pour Gilles Bouvelot, avec le Grand Paris, onse situe à une période qui ressemble à cellede Delouvrier. L’EPF accompagne le projetpar de grandes stratégies foncières. Il estprésent sur 90% des gares du Grand Paris. Ilne s’agit pas d’agir uniquement au moyend’expropriation et de création de ZAC, maisil faut adopter une stratégie d’acquisitionpour éviter la spéculation. Les biens acquispeuvent d‘ailleurs être loués dans l’attented’une utilisation future.Pour mettre en œuvre cette stratégie, l’EPFcrée des filiales communes avec des collecti-vités territoriales, ce qui permet, outre departager le risque et d’agir avec un opéra-teur local, de poursuivre plusieurs objectifs:démultiplier l’action, accélérer l’évolution duterritoire et écraser le coût du foncier.L’EPF poursuit ici un but d’intérêt général, àl’encontre de stratégies spéculatives quemènent certains acteurs: on constate quecertains achètent des terrains d’entrepôts,bénéficient de la rentabilité immédiate queprocure le loyer, mais tablent principalementsur une expropriation dans les dix annéesqui viennent.Eviter l’envolée des prixPlus globalement, l’objectif est de faire bais-ser tendanciellement le coût du foncier. Afind’éviter l’envolée des prix, l’EPF refuse depratiquer des enchères. Il fait des consulta-tions à prix déterminé et met en avant descritères de choix liés par exemple au déve-loppement durable. Cette vigilance sur les(1)Rencontre organisée par l’Ajibat le 6 octobre 2015
EPF13octobre 20157RÉPONSESLe taux de l'usure à compter du1eroctobre 2015 est fixé à: Prêts à taux fixe: 3,92 %Prêts à taux variable: 3,63 % Prêts-relais: 4,19 %(Avis du 24septembre 2015, J.O.du 29 sept. p.17373) ChiffresBaux Baux des maisons mobilesLe décret et l'arrêté du 17 février 2014 ontcréé un modèle-type de règlement intérieurpour les terrains de camping et les parcs rési-dentiels de loisirs et imposent la remise d'unenotice d'information aux propriétaires derésidences de loisirs. L'arrêté du 24 décembre2014 fait obligation au gestionnaire de préci-ser une série d'informations (durée et prix delocation, condition de résiliation et de renou-vellement…). Une réponse du secrétariatd’Etat au tourisme à Jean-Jacques Candelier.(JO AN Q, 15 sept. p. 6996, n°50474). Le locataire pacsé cotitulaire dubail?Interrogée par Sophie Rohfritsch sur la cotitu-larité du bail des partenaires de PACS, leministère du logement indique que la cotitu-larité du bail est prévue par la loi pour lesépoux (art. 1751 du code civil). La loi Alur aétendu cette protection aux partenaires dePACS en modifiant l'article 1751. Mais les par-tenaires doivent en faire la demande aubailleur, qui ne peut pas la refuser.(JO AN Q, 15 sept. p.7037, n°55993) Quel partage de frais pour l’étatdes lieux de sortie?L'état des lieux d'entrée fait partie des 4 pres-tations dont le bailleur peut demander lepaiement pour moitié au locataire. Pour l'étatdes lieux de sortie, les frais en reviennent aubailleur. Mais s'il ne peut être établi contradic-toirement et qu'il faut faire intervenir unhuissier, les frais sont partagés par moitié.(Réponse Martine Martinel, JO AN Q, p.7045,n°67306).Projets Protection des immeubles histo-riques?François de Mazières s’inquiète des projetscontenus dans le projet de loi sur l'architectu-re. La ministre de la culture répond que la loisur l'architecture doit mieux assurer la protec-tion du patrimoine: les 106 secteurs sauve-gardés existants intégreront les cités histo-riques, leurs documents d'urbanisme conti-nueront de s'appliquer. Pour les PSMV, leurinstruction pourra être poursuivie selon lesdispositions antérieures pendant 5 ans. Lepérimètre de 500m autour des monumentshistoriques sera adapté, étendu ou réduitpour mieux s'adapter en fonction des enjeuxpatrimoniaux.(JO AN Q 15 sept. 2015, p.7007, n°53757).Une autre réponse (n°77770 p.7008) rappel-le que la loi Grenelle II a imposé la transfor-mation des ZPPAUP en AVAP dans un délaide 5 ans, prolongé d'un an par la loi Alur,soit au 14 juillet 2016. Que devient la GUL?La ministre du logement indique à FrédéricCuvillier que la garantie universelle des loyersprévue par la loi ALUR, trop coûteuse etcomplexe, a été recentrée sur les personnesqui en ont le plus besoin. À la rentrée 2014,la caution locative étudiante a été étendue àtous les étudiants. En décembre2014, ActionLogement s'est engagé à remplacer la GRLpar un système plus efficace en faveur desjeunes salariés, les ménages précaires. Il doitêtre mis en œuvre début 2016, financé par laPEEC.(JO AN Q, 15 sept. 2015, p. 7035, 80512).Copropriété Frais de l'état datéLa loi Alur a prévu un plafonnement des fraisdemandés par le syndic pour la transmissionau notaire de l'état indiquant le montant dessommes dues par le copropriétaire vendeurau syndicat.Un décret doit être publié, après consultationdu CNTGI.La réponse du ministère du logement à Virgi-nie Duby-Muller ne précise par le délai deparution du texte.(JO AN Q, 15 sept. 2015, p. 7050, 78614). Syndic: faculté de délégation pourassurer le recouvrement descharges ?Laurence Arribagé interroge le ministère dulogement sur la pratique de cabinets spéciali-sés obtenant par substitution du syndic etautorisation de l'AG, pouvoir d'intervenir à laplace du syndic.Il lui est répondu que le syndic doit procéderaux appels de fonds pour le paiement descharges et effectuer le recouvrement. Il s'agitd'un pouvoir propre. Il ne peut pas déléguerce pouvoir et il doit mettre en œuvre person-nellement les procédures.(15 sept. 2015, JO AN Q, p. 7051, n°79285).La pratique évoquée est donc condamnée. Quelle valeur juridique pour lepré-état daté?“Le document intitulé « pré-état daté » n'apas d'existence légale ni réglementaire”. Seull'état daté, régi par l'article 5 du décret de1967 est un document exigible avant la ven-te. La loi Alur doit plafonner (par décret àparaître) le montant des honoraires exigibles.Une ordonnance doit simplifier les formalitésde vente ainsi rendre caduque la pratiquedes pré-état daté.(Réponse du ministère du logement à MichelZumkeller, JO AN 15 sept., p.7052, n°79469).prix vise à éviter que les opérateurs, pousséspar le succès du Pinel ou la reprise du mar-ché, n’acquièrent des terrains à des prixexcessifs qui écarteront du marché une frac-tion des accédants.En revanche, l’EPF ne fait pas d’acquisitionpour faire baisser les prix, il achète pour réa-liser un projet.Le but est que les cessions permettent unerevente des logements à un prix compatibleavec le pouvoir d’achat des ménages.Copropriétés dégradéesL’EPF intervient aussi dans le cadre desORCOD d’intérêt national, créées par la loiAlur. En cas de difficultés exceptionnelles,l’État peut intervenir et déclarer l’opérationd’intérêt national. Le pilotage peut êtreconfié à un EPF d’État. La première ORCODd’intérêt national a été décidée pour Chi-chy-sous-Bois. En fin d’année, l’EPF Ile-de-France aura acquis 100 lots de copropriété. Ilachète, reloge, lutte contre les marchandsde sommeil et l’insalubrité. Après une scis-sion de la copropriété, il sera possible dedémolir certains bâtiments et de permettrela reprise d’autres par des bailleurs sociaux.Après redynamisation de la copropriété,l’EPF pourra revendre les lots.Une 2eopération est prévue à Gigny (2eplusgrande copropriété d’Europe avec 5000logements). Le travail de préfiguration esten cours et le décret en Conseil d’État doitêtre signé dans quelques semaines.Au-delà de ces deux grandes opérations,l’EPF pourra ensuite intervenir sur de pluspetits ensembles, les pouvoirs publics ayantcomme objectif de traiter une trentaine decopropriétés.Le travail est aussi mené en concertationavec les autorités judiciaires. Ainsi parexemple, le tribunal de grande instance aété contacté pour que l’autorité judiciairepuisse assurer le suivi des procédures de sau-vegarde des copropriétés.Les EPF sont financés par une taxe addition-nelle aux impôts locaux. La loi de financespour 2016 doit en réduire le plafond, maissans atteindre pour l’instant le taux effecti-vement pratiqué.En résumé, opérationnel, stratège et inno-vant, ce sont les mots-clés de Gilles Bouvelotpour le nouvel EPF. À suivre!
13octobre 20158RÉPONSESMINISTÉRIELLESRéférences(J.O. Questions)Nom duparlementaireThèmeMinistre concernéRéponseObservations10 sept. 2015Sénatp.2143n°16989Francis Delattre,Les Républicains,Val d’OiseObligation de créer desplaces de stationnementLogementLa loi du 20 décembre 2014 a plafonné le nombre de places de station-nement exigibles en cas de construction de logements à moins de 500m desgares ou stations de transport collectif en site propre. Le but est de faciliterla construction de logements. Mais cela n'interdit pas au porteur de projetd'en prévoir davantage s'il le souhaite. Les PLU peuvent aussi adapter ladélimitation du périmètre en fonction de la qualité de desserte des gares 10 sept. 2015Sénatp.2143n°17034Francis Delattre,Les Républicains,Val d’OiseCaducité du règlementd'un lotissementLogementLes PLU sont caducs après un délai de 10 ans si, à cette date, le lotissementest couvert par un PLU ou un document d'urbanisme en tenant lieu. Pour leslotissements antérieurs à la loi Alur et pour lesquels les colotis avaient exercéleur droit au maintien des règles, la caducité est intervenue le 27 mars 2014.Mais ces dispositions ne sont pas applicables si le lotissement est couvert parune carte communale, qui n'est pas un document tenant lieu de PLU.10 sept. 2015Sénatp.2144n°17126Jean-Louis Masson,NI, MoselleAnnulation d'un refusde permis de construireLogementL'annulation d'une décision expresse ou tacite de refus ou d'octroi de permisde construire la fait disparaître rétroactivement et oblige l'autorité compé-tente à procéder à une nouvelle instruction, que le pétitionnaire ait ou nonconfirmé sa demande. Mais la demande doit être réexaminée selon les règlesapplicables à la date d'intervention de la décision annulée si le pétitionnairea confirmé sa demande dans les 6 mois de la notification de l'annulationdéfinitive du refus.15 sept. 2015ANp.6992n°63067Sophie Rohfritsch,Les Républicains,Bas RhinRecouvrement de lataxe de séjourBudgetEn cas de défaut de déclaration ou de retard depaiement de la taxe de séjour, le maire peut met-tre en œuvre une procédure de taxation d'office.Après mise en demeure de 30 jours, un avis detaxation d'office sera communiqué au défaillant.Le retard donne lieu à indemnité de retard de0,75 % par mois de retard. Un décret en Conseild'Etat doit préciser les modalités Texte de référence : art.67 de la loi de financespour 2015 (art. L 2333-38 et suivants du codedu tourisme).15 sept. 2015ANp.7002 81757Odile Saugues,SRC, Puy-de-DômePrêts libellés en devisesétrangèresCommerceLa DGCCRF a diligenté une enquête sur les pratiques d'établissements financierspour les prêts en devises étrangère. Les résultats ont été transmis à l'autoritéjudiciaire qui doit décider de l'opportunité des poursuites. La loi du 26 juillet2013 a renforcé les obligations d'information des emprunteurs et proscrit lesprêts en devises étrangères pour les personnes physiques, hors de leur activitéprofessionnelle.15 sept. 2015ANp.7012n°58408Bernard Accoyer,Les Républicains,Haute-SavoieIndividualisation desfactures d'eauEcologieLa loi SRU et le décret du 28 avril 2013 ont prévu l'individualisation des facturesd'eau; mais cela n'induit aucun changement de statut de propriété des canalisa-tions des parties communes. La limite d'intervention du service public reste lecompteur général existant avant l'individualisation ou la vanne qui le remplace.15 sept. 2015ANp.7014n°59791Philippe Le Ray,Les Républicains,MorbihanPrévention des risquesinondationsEcologieUn plan submersions rapides 2011-2016 a été établià la suite de la tempête Xynthia. 303 communes ontété identifiées comme prioritaires pour élaborer ouréviser leur plan de prévention des risques littoraux.Un PPRL a été prescrit pour 273 de ces communes et59 ont un plan approuvé. Une cartographie a permisd'établir 122 territoires à risque. Le renforcement de454 km de digues est lancé.Une autre réponse(n°59793) donne desprécisions sur l’engage-ment des 106 pro-grammes d’action deprévention des inonda-tions (PAPI).15 sept. 2015AN, p.7032n°17387Jacques Cresta,SRC, Pyrénées-OrientalesPerformance énergé-tique et garantie décen-naleLogementAfin d'éviter un recours abusif à la garantie décen-nale en cas de défaut de performance énergétiquelié à l'usage, l'article L 111-13-1 du CCH prévoit unlien encadré entre le défaut de performanceénergétique et la garantie décennale. Il tientcompte de la diversité des acteurs et du souci deresponsabiliser l'usager du logement face à unesurconsommation énergétique exorbitante.Cet article est issu de issula loi de transitionénergétique.15 sept. 2015ANp.7037n°50097Lionel Tardy,Les Républicains,Haute-SavoieFiabilité des DPELogementUn plan de fiabilisation des diagnostics de perfor-mance énergétique a été mis en place. Un desaxes majeurs est le contrôle des diagnostiqueurs.Chaque diagnostiqueur voit 4 de ses rapports con-trôlés la 1eannée puis 4 autres tous les 5 ans. En2013, les contrôles ont mené à 200 suspensions et600 retraits de certification.Le député évoquait desenquêtes ayant fait étatde pratiques de variationartificielle du classementdu DPE, pour atteindreune lettre plus favorable.15 sept. 2015ANp.7048n°76233Philippe Gosselin,Les Républicains,MancheMaisons flottantesAutorisation?LogementUne maison flottante, qui a vocation à rester à perpétuelle demeure sur deseaux intérieures est assimilable à une construction et relève du droit com-mun des constructions. Un bateau logement installée sur le domaine publicfluvial est dispensé d'autorisation d'urbanisme mais nécessite une autorisa-tion de stationnement.À nos abonnés:le texte complet des réponses ministé-rielles peut vous être faxé ou envoyépar mél sur simple demande.
13octobre 20159NOM:PRÉNOM:FONCTION:SOCIÉTÉ:ADRESSE:TÉL:FAX:MÉL:N° TVAINTRACOM.:SIGNATURE:OFFREEXCEPTIONNELLERéservée auxnouveaux abonnés20%de réductionsur l’abonnementJURIShebdoimmobilierNOMINATIONSPrésidence de la RépubliqueXavier Piechaczyk quitte ses fonctions deconseiller transports et environnement à laprésidence de la République. (Arrêté du 29septembre 2015, J.O. du 30 sept. @).Cabinets ministérielsPremier ministre: VincentCristiaestnommé conseiller technique budget aucabinet du Manuel Valls, en remplacementde Marc-Henri Serre.(Arrêté du 1eroctobre 2015, J.O. du 3 oct. @)Justice: Benjamin Danlos est nomméconseiller services judiciaires au cabinet dela garde des sceaux. (Arrêté du 25 sep-tembre 2015, J.O. du 30 sept. @).PréfetsDenis Labbé est nommé préfet de Savoie etEric Maire, préfet de Haute-Loire. (Décretsdu 30septembre 2015, J.O. du 1eroct. @).MagistratureConseil constitutionnel: Jean-JacquesHyestest nommé membre du Conseilconstitutionnel par le président du Sénat,en remplacement d’Hubert Haenel.(Décision du 1eroctobre 2015, J.O. du 3 oct. p.17914).Tribunaux de grande instance: Sontnommés présidents de TGI: Renaud Le Bre-ton de Vannoise (Bobigny), PhilippeDelarbre (Bordeaux), Thierry Polle (Lyon)et Marc Pouyssegur (Toulouse). (Décret du30septembre 2015, J.O. du 2 oct. @).Cour des comptesVoici les sièges des chambres régionalesdes comptes dont le ressort est modifié enapplication de la nouvelle définition desrégions:- CRC Alsace, Champagne-Ardenne et Lor-raine: Metz;- CRC Aquitaine, Limousin et Poitou-Cha-rentes: Bordeaux;- CRC Centre-Val de Loire: Orléans;- CRC Languedoc-Roussillon et Midi-Pyré-nées: Montpellier;- CRC Normandie: Rouen.(Décret n°2015-1199 du 30septembre 2015modifiant les dispositions relatives au siègeet au ressort des chambres régionales descomptes, J.O. du 1eroct. p.17570).Organismes publicsSociété pour le logement intermédiaire:Pierre-Olivier Chotardest nommé représen-tant de l'Etat au conseil d'administrationde cette société en cours de constitution. (Arrêté du 22septembre 2015, J.O. du 30sept. p.17445).ANAH: Sont nommés administrateurs:Arnaud Longé, adjoint au sous-directeurdes politiques de l'habitat, représentant leministre du logement, et Valérie Létard,sénatrice. (Arrêté du 2 octobre 2015, J.O. du4 oct. p. 18019).Banque de France: François Villeroy deGalhau est nommé gouverneur de laBanque de France. (Décret du 30septembre2015, J.O. du 1eroct. p.17603).Conventions collectivesPersonnel des huissiers de justice. Il estenvisagé l'extension des avenants:- n°49 du 29avril 2015 qui annule et rem-place l'avenant n°39 du 7juillet 2010;- n°50 du 25juin 2015 qui annule et rem-place l'avenant n°49 du 29avril 2015. Ces avenants sont relatifs aux taux decontribution de la formation profession-nelle. (J.O. du 1eroct. 2015, p.17605).Entreprises d'architecture: Il est envisa- l'extension de l’accord du 12mars 2015concernant la formation professionnelledes salariés. (Avis publié au J.O. du 1eroct.2015, p.17605).Géomètres-experts, géomètres-topo-graphes, photogrammètres et experts-fon-ciers: il est envisagée l'extension de l’ac-cord du 10juin 2015 relatif à la grille dessalaires conventionnels.(Avis publié au J.O. du 3 oct. p.17956).Grand ParisLe périmètre de la métropole a été fixé pardécret, il englobe 131 communesdontParis. Son siège est fixé 19 rue Leblanc (15e).(Décret n°2015-1212 du 30septembre 2015constatant le périmètre fixant le siège etdésignant le comptable public de la métro-pole du Grand Paris, J.O. du 2 oct. p. 17880).Experts pour la transition éner-gétiqueLe comité d'experts pour la transitionénergétique est composé de 8 membresnommés pour deux ans.Il donne un avis sur les projets de budgetcarbone et de stratégie bas carbone et surles projets de programmation pluriannuel-le de l'énergie.Il élabore une synthèse des schémas régio-naux du climat, de l'air et de l'énergie.(Décret n°2015-1222 du 2 octobre 2015, J.O.du 4 oct. p. 17991).ProcédureUn arrêté du 1eroctobre précise les modali-tés de transfert des données par voie élec-tronique des actes par des administrateursjudiciaires et des mandataires judiciaires.Les documents échangés sont signés élec-troniquement. Les déclarants utilisent descertificats de signature. Les dates d'envoiet de réception sont établies de manièrecertaine par des contremarques de tempscertifiées incluses dans les signatures.(Arrêté du 1eroctobre 2015 relatif à la miseen œuvre du portail électronique prévu auxarticles L. 814-2 et L. 814-13 du code de com-merce, J.O. du 4 oct. p.18011).BULLETINDABONNEMENT«PRIVILÈGE»OUI, je souhaite bénéficier de l’offre de souscription àJURIShebdo qui m’est réservée soit un an d’abonnement (41numéros de la lettre + 5 numéros spéciaux consacrés au droitimmobilier) au prix de 599 TTC (soit 586,68 HT + 2,1% deTVA) au lieu de 779 TTC, soit 20% de réduction.Ci-joint mon chèque de 599 TTC à l’ordre de JURIShebdoJe recevrai une facture acquittée dès paiement de ma souscriptionÀ RETOURNER A JURISHEBDO 168, AVENUE MARGUERITE RENAUDIN, 92140 CLAMARTjhi616UNE PUBLICATION DE LA SOCIETE DE PRESSE DU BREIL, SARL DE PRESSE AU CAPITAL DE 10000EUROS, RCS 443 034 624 00017 NANTERREAU FIL DU J.O.
13octobre 201510JURIShebdo168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart Téléphone: 0146457769 Fax: 0146457786site internet: jurishebdo.frDirecteur de la rédaction: BertrandDesjuzeur Mél: bertrand.desjuzeur@jurishebdo.fr Secrétariat: Sabine Petit JURIShebdo est une publication de la Société de Presse du Breil (SPB), SARL de presse au capital de 10000euros constituéeen août2002 pour 99 ans. Siège social: 168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart RCS Nanterre 443034624000 17 APE 5813Z Actionnaires: Bertrand Desjuzeur, Roseline Maisonnier Numéro de commission paritaire: CPPAP n°0219 I 80129 Dépôt légal: à parution Prix de vente au numéro: 17 TTC (16,65HT) Abonnement pour 1 an (41 nos + 5 nos spéciaux): 779 TTC(753,19 HT) Directeur de la publication: Bertrand Desjuzeur Impression: Numerica Clamart Gestion des abonnements: logiciel Loïc LavoineLa mobilisation du foncier; unecondition indispensable pourrelancer le logementAgenda - 27 octobre 2015Construire la ville vous propose une conférence d’actualitéACTUALITÉles intervenantsIntroductionThierry Repentin, président de la Commission na-tionale de l’aménagement, de l’urbanisme et du fon-cier (CNAUF) et délégué interministériel à la mixitésociale dans l’habitat.1e table ronde : Constats et retours d’expériences- Bernard Hémery*, ingénieur-urbaniste, - Denis Courtot, Directeur de l’aménagement del'Epamsa (Seine Aval), - Luc Richard*, directeur général des services tech-niques d'Issy-les-Moulineaux, - Eddie Aït, conseiller régional Ile-de-France et an-cien maire de Carrières-sous-Poissy. - Christophe Gilbert*, promoteur directeur de laSEMIIC2e table ronde : Construire un consensus pour mieuxproduire du foncier- Jean-Marie Tétart, député des Yvelines, - Guy Portmann, représentant de la Fédération despromoteurs immobiliers - Jacques Amory, urbanisteConclusion- Emmanuelle Cosse, vice-présidente de la RégionIle-de-France.* intervenant pressentiOUI, je souhaite m’inscrire à la conférence organisée par Construire la ville etJurishebdoConférence du mardi 27 octobre 2015 sur la mobilisation du foncierTarif normal:290 HT(+ TVA à 20%) soit 348 TTCTarif abonné:En tant qu’abonné à Jurishebdo ou à Construire la ville, je bénéficie d’une réduction de50euros sur l’inscription.240 HT(+ TVA à 20%) soit 288 TTCCi-joint mon chèque de 348 ou 288 TTC à l’ordre de JURISHebdoJe recevrai une facture acquittée et une confirmation de mon inscription dèsréception de mon paiement.BULLETIN D’INSCRIPTION «CONFÉRENCE 27OCTOBRE2015»À RETOURNER À CONSTRUIRE LA VILLE,168 AV. MARGUERITE RENAUDIN, 92140 CLAMARTMerci de compléter vos coordonnéesNOM:MÈL:PRÉNOM:TÉL.:SOCIÉTÉ:FAX:ADRESSE:Signature et cachet de la société:Retrouvez davantage d’informationsen ligne surwww.construire-la-ville.frEnjeuxComment trouver les outils et les moyens de mobiliser lefoncier pour relancer la construction de logement? La mo-bilisation de tous est nécessaire. Partant de l’analyse deprojets d’aménagement en cours, à Carrière sous Poissy (laCentralité) ou achevés, à Issy-les-Moulineaux (Eco quar-tier), les intervenants réunis par Construire la ville, don-neront leur analyse des enjeux et du bilan de cesopérations. Puis une table ronde réunissant élus et profes-sionnels analysera les moyens de concilier la préservationdu foncier et la nécessité de construire davantage, dans lerespect des contraintes environnementales et des besoinsde mobilité.AnimationConférence animée par Rodrigo Acosta, directeur de la ré-daction de Construire la ville et Bertrand Desjuzeur, direc-teur de la rédaction de Jurishebdo Immobilier.PratiqueConférence du mardi 27 octobre 2015 de 9 h à 12 h 30à l’Université de Chicago, 6 rue Thomas Mann. Paris 13e(Métro. ligne 14 Bibliothèque François Mitterrand)Inscriptions. contact@construire-la-ville.fr.Tél. Sabine Petit. 01 46 45 77 69.