samedi 17 mai 2025

JURIShebdo Immobilier n° 792 du 3 février 2020

AccueilAnciens numérosJURIShebdo Immobilier n° 792 du 3 février 2020
Au sommaire :

– 2 – Jurisprudence –
Baux commerciaux : Condition d’immatriculation
Copropriété : Autorisation d’ester en justice
Urbanisme : Aménagement commercial
Fiscalité : Tascom : validité d’une taxation différenciée
– 4 – Au Parlement –
Le projet de loi économie circulaire voté à l’Assemblée
A l’Assemblée : isolation à un euro / Punaises de lits
Au Sénat : Espaces forestiers en Ile-de-France
Indemnisation des catastrophes naturelles
– 5 – Actualité –
Bilan du prélèvement à la source
La CLCV demande une extension de l’encadrement des loyers
Zéro artificialisation nette ?
– 6 -Rencontre –
Procos : le commerce en pleine mutation
– 7 – Nominations – Au fil du J.O. –
Expérimentation des loyers à Lille
Les lauréats des Pierres d’or Immoweek
– 8 – Rencontre –
Copropriété: quelques points de vigilance après l’ordonnance du 30 octobre 2019

jugé>La condition d’immatriculation est requisedu preneur qui veut bénéficier du droit aurenouvellement, y compris pour le bail d’unterrain nu pour lequel le preneur a uneautorisation de construire (Civ. 3e, 23janvier2020, p.2).>La Cour de cassation s’est prononcée surle droit à ester en justice dans le cadred’une ASL (p.2).>Dans deux affaires, le Conseil d’État a sta-tué sur les dispositions transitoires de la loiPinel en matière d’autorisation d’exploita-tion commerciale (p.3).répondu>La secrétaire d’État Agnès Pannier-Runacherreconnaît que le régime d’indemnisation descatastrophes naturelles mérite d’être réformé,mais elle n’est à ce stade pas favorable à laproposition de loi examinée au Sénat (p.5).>Le Gouvernement entend lutter contre ledémarchage abusif d’entreprises qui propo-sent des isolations à un euro (p.4).demandé>La CLCV demande une extension de l’en-cadrement des loyers (p.5).expérimenté>L’encadrement des loyers à Lille va fairel’objet d’une expérimentation (p.7).voté>Le projet de loi relatif à l’économie circu-laire et a été définitivement voté à l’Assem-blée le 21janvier. Initialement composé de13 articles, le texte en comporte désormais125 (p.4).>Les sénateurs ont adopté une propositionde loi visant à lutter contre le mitage desespaces forestiers en Ile-de-France (p.4).Dans les étoiles ou dans la glaiseBrune Poirson était la personnalité vedette de la 22ecéré-monie des Pierres d’or organisée ce 29 janvier par Immoweek.La secrétaire d’État a félicité les lauréats d’avoir la “tête dansles étoiles” par leurs réalisations et les montants investis alorsqu'elle a “les mains dans la glaise”. Mais toute à la détermi-nation de son action pour faire adopter son projet de loicontre le gaspillage et économie circulaire, Brune Poirson a rap-pelé aux professionnels qu’ils sont à la source d’une forte quanti- de déchets du bâtiment, des kilomètres de moquette usagéeaux verres des fenêtres dont très peu sont recyclés. Au sein duGouvernement, elle milite donc pour un changement de mode deproduction qui pousse les acteurs à recourir davantage au recy-clage et à prendre en charge la filière des déchets.Les changements de comportement sont aussi à l’œuvre dansle secteur du commerce. La fédération Procos observe des évolu-tions chez les consommateurs, plus sensibles aux questions envi-ronnementales et qui s’orientent vers des achats alimentairesplus bio, bien que plus coûteux (p.6). Si elle ne décèle pas à cejour de véritable tendance à la déconsommation, elle constateune morosité de l’activité commerciale sous l’effet combiné desgrèves, des manifestations, du télétravail ou de l’inquiétude surl’avenir liée à la réforme des retraites. La configuration du com-merce, sous l’effet de la loi Élan et de la mise en place du planAction cœur de ville et de la hausse du commerce par internet esten passe d’être bouleversée.Par ailleurs, Procos met aussi en lumière une pratique qui posequestion. Dans trois projets majeurs, un à Paris, un en Ile-de-Fran-ce et un autre en Bretagne, les élus ont pris la décision de s’op-poser au lancement d’un programme qui, pourtant, avait faitl’objet d’une autorisation administrative. Ce “fait du prince”n‘est pas sans poser une difficulté majeure de sécurité juridique.Il est légitime de demander aux acteurs de se conformer à desprocédures, fussent-elles contraignantes et lourdes, pour vérifierla conformité de leurs projets à des règles d’urbanisme précé-demment élaborées. Il est aussi compréhensible d’inciter à laconcertation avec les différentes parties prenantes pour élimineren amont les risques de contentieux et de limiter les nuisancespour ceux qui peuvent pâtir de la mise en place d’un nouvel équi-pement. Mais la remise en cause ultérieure d’une autorisationpose un réel problème de sécurité juridique. Il y a un recul dela portée de la règle de droit au profit d’une négociation poli-tique et cette évolution n’est pas sans risque. BDJURIShebdoLa lettre du droit immobilierpour les professionnelswww.jurishebdo.frNUMÉRO 7923 FEVRIER 2020ISSN1622-141920EANNEEL’ESSENTIEL..immobilier- 2 -Jurisprudence-Baux commerciaux: Condition d’immatriculationCopropriété: Autorisation d’ester en justiceUrbanisme: Aménagement commercialFiscalité: Tascom: validité d’une taxation différenciée- 4 -Au Parlement-Le projet de loi économie circulaire voté à l’AssembléeA l’Assemblée: isolation à un euro / Punaises de litsAu Sénat: Espaces forestiers en Ile-de-FranceIndemnisation des catastrophes naturelles- 5 -Actualité-Bilan du prélèvement à la sourceLa CLCV demande une extension de l’encadrement des loyersZéro artificialisation nette ?- 6 -Rencontre-Procos: le commerce en pleine mutation- 7 -Nominations - Au fil du J.O.-Expérimentation des loyers à LilleLes lauréats des Pierres d’or Immoweek- 8 -Rencontre-Copropriété: quelques points de vigilance après l’ordonnance du30octobre 2019SOMMAIREEDITORIAL