Au sommaire :
– 2 – Jurisprudence –
Baux commerciaux : Charges et réparation. Règles d’interprétation des clauses du contrat
Procédure : Appel : nécessité de paiement du droit de timbre
Copropriété : Notion d’abus de majorité
Responsabilité des constructeurs : Recevabilité de l’action d’une ASL
Investissement locatif : Devoir d’information du vendeur et de l’agent immobilier
– 4 – Au Parlement –
Au Sénat : les sénateurs votent le projet de loi ASAP, d’accélération et de simplification de l’action publique. Réforme de l’ONF, droit de l’environnement, exécution anticipée d’une autorisation de travaux, assurance emprunteur, vote en bloc d’articles
– 5 – En bref –
Rapport CNH
EPF d’Ile-de-France
– 6 – Tableau des réponses ministérielles –
– 7 – Nominations – Au fil du J.O. –
– 8 – En bref –
L’appel de 5 fédérations du commerce
Rénovation de centre commerciaux
    
	
		
		
		
		
		
	
	
■ jugé ■ > L’indemnisation   pour   dégradations   loca- tives   n’est   pas   subordonnée   à   l’exécution des   travaux   dont   le   bailleur   demande   répa- ration   (CA   Paris,   29janvier   2020,   p.2). > Un   abus   de   majorité peut   être   constitué   si la   décision   de   l’assemblée   est   prise   dans l’intention   de   nuire   ou   dans   un   but   autre que   l’intérêt   de   la   copropriété   (CA   Paris, 29janvier   2020,   p.2). > Une   association   de   locataires obtient   gain de   cause   devant   le   TGI   de   Paris   sur   des   frais   de restructuration   d’un   centre   commercial   (p.8). > Vendeur   et   agent   immobilier   doivent   une information   objective   et   complète   à   l’acqué- reur   d’un   bien   en   défiscalisation   (p.3). ■ répondu ■ >Est-il   possible   de   procéder   à   la   réception des   travaux   d’un   marché   public   alors   que les   travaux   ne   sont   pas   terminés?   Réponse du   ministre   de   Gérald   Darmanin   (p.6). ■ débattu ■ > Les   sénateurs   ont   débattu   du   projet   de   loi ASAP d’accélération   et   de   simplification   de l’action   publique   (p.4).   Le   texte   supprime des   commissions,   réforme   l’office   national des   forêts,   simplifie   les   règles   de   consulta- tions   du   public   pour   certains   projets,   autorise le   commencement   de   travaux   ayant   obtenu un   permis   de   construire   mais   pas   une   autori- sation   environnementale   et   oblige   l’assureur à   informer   l’emprunteur   de   la   faculté   de   rési- liation   du   contrat   d’assurance   emprunteur. ■ proposé ■ > Un   rapport   du   CNH   propose   de   construire   en hauteur   pour   éviter   l’étalement   urbain   (p.5). ■ chiffré ■ > 226millions   d’euros :   c’est   le   montant   des cessions   foncières   opérées   en   2019   par l’EPF   d’Ile-de-France   (p.5). Quand   le   49-3   cache   le   47   quinquies O n   n’est   jamais   déçu   avec   les   lois   de   simplification!   Elles comportent   toujours   des   articles   sur   l’immobilier.   La   loi   ASAP   ne déroge   pas   à   la   règle.   En   voici   deux   exemples   qui   illustrent   par ailleurs   un   changement   de   méthode   dans   la   procédure   d’adop- tion   des   lois. 1 .   L’article   42   bis   comporte   des   dispositions   pour   faciliter   la résiliation   d’un   contrat   d’assurance   emprunteur.   Il   reprend   les préconisations   du   sénateur   Martial   Bourquin.   Un   texte   analogue avait   été   voté   dans   le   cadre   du   PLF   2020,   mais   censuré   par   le Conseil   constitutionnel   car   adopté   selon   une   procédure   contraire à   la   Constitution. Pour   éviter   que   le   juge   constitutionnel   ne   vienne   contrecarrer   les initiatives   parlementaires,   le   Sénat   a   adopté   une   nouvelle   procédu- re   qui   consiste   à   définir   en   amont   le   périmètre   du   projet   de   loi.   En conséquence,   les   amendements   qui   s’en   écartent   sont   considérés comme   irrecevables.   En   cas   de   saisine   du   Conseil   constitutionnel, cette   procédure   préventive   réduira   les   risques   d’inconstitutionnali- té,   pour   des   articles   considérés   comme   des   cavaliers   qui   auraient donc   été   adoptés   selon   une   procédure   contraire   à   la   Constitution.   2 .   L’article   22   concerne   les   aménageurs   puisqu’il   est   relatif   à   l’ar- chéologie   préventive.   Il   vise   à   garantir   que   la   réglementation   appli- cable   lors   du   dépôt   du   dossier   auprès   du   service   régional   d’archéo- logie   ne   sera   pas   remise   en   cause   pour   l’examen   de   leur   dossier   par une   réglementation   ultérieure.   Cette   garantie,   qui   se   concrétise   par une   adaptation   de   l’article   L   522-2   du   code   du   patrimoine,   doit sécuriser   l’instruction   des   dossiers   de   permis   d’aménager. Cet   article   a   été   voté   en   fin   de   séance   au   Sénat,   sans   débat,   confor- mément   à   l’article   47   quinquies   du   règlement   du   Sénat.   La   “procé- dure   de   législation   en   commission”   permet   l’élaboration   d’articles en   commission   puis,   lors   de   la   séance   publique,   le   vote   en   bloc   de ces   articles.   Cette   méthode   provoque   un   déplacement   du   débat effectif   vers   le   travail   en   commission,   ce   qui   réduit   l’importance   de la   séance   publique.   C’est   le   signe   d’une   évolution   du   mode   d’adop- tion   des   textes   de   loi.   Si   l’article   49-3   de   la   Constitution   a   fait   beau- coup   réagir   avec   l’adoption   de   la   réforme   des   retraites,   les articles47   ter   et   suivants   du   règlement   du   Sénat   sont   moins   sur   le devant   de   la   scène.   Pourtant   ils   ont   une   importance   pratique majeure   puisqu’ils   conduisent   à   réduire   l’adoption   en   séance publique   à   une   formalité   d’enregistrement. Concluons   par   une   remarque   terminologique.   Le   projet   de   loi   d’ac- célération   et   de   simplification   de   l’action   publique   est   présenté   sous l’acronyme   ASAP.   Ainsi   que   le   fait   remarquer   Viviane   Artigalas,   il faut   comprendre   “aussi   vite   que   possible”   dans   la   langue   de   Molière. Hommage   soit   rendu   à   la   sénatrice   socialiste   des   Hautes   Pyrénées pour   sa   défense   de   la   langue   officielle   de   la   République! ■ BD JURIS hebdo La   lettre   du   droit   immobilier pour   les   professionnels www.jurishebdo.fr NUMÉRO   798 16   MARS   2020 ISSN 1622-1419 20 E A NNEE L’ESSENTIEL . . immobilier -   2   - Jurisprudence - Baux   commerciaux :   Charges   et   réparation.   Règles   d’interprétation des   clauses   du   contrat Procédure :   Appel:   nécessité   de   paiement   du   droit   de   timbre Copropriété :   Notion   d’abus   de   majorité Responsabilité   des   constructeurs :   Recevabilité   de   l’action   d’une ASL Investissement   locatif :   Devoir   d’information   du   vendeur   et   de l’agent   immobilier -   4   - Au   Parlement - Au   Sénat:   les   sénateurs   votent   le   projet   de   loi   ASAP,   d’accélération   et de   simplification   de   l’action   publique.   Réforme   de   l’ONF,   droit   de   l’envi- ronnement,   exécution   anticipée   d’une   autorisation   de   travaux,   assurance emprunteur,   vote   en   bloc   d’articles -   5   - En   bref - Rapport   CNH EPF   d’Ile-de-France -   6   - Tableau   des   réponses   ministérielles - -   7   - Nominations   -   Au   fil   du   J.O. - -   8   - En   bref - L’appel   de   5   fédérations   du   commerce   Rénovation   de   centre   commerciaux S O M M A I R E E D I T O R I A L