dimanche 22 juin 2025

JURIShebdo Immobilier n° 503 du 15 janvier 2013

AccueilAnciens numérosJURIShebdo Immobilier n° 503 du 15 janvier 2013
Au sommaire :

– 2 – Textes –
Environnement : Loi sur la participation du public / Trame verte et bleue / Installations classées / DPE / Caractéristiques thermiques des bâtiments
Amiante : Repérage de l’aimante / Dossier technique amiante
– 4 – Rencontre –
Michel Rocard, invité de Cerenicimo
– 5 – Réglementation –
Fiscalité : taxe sur les bureaux / Redevance pour création de bureaux
Logement social : Plafonds de ressources HLM / Réquisitions
Publicité foncière
Chiffres : taux de l’usure, indices de loyers, plafond du livret A
– 7 – Nominations – En bref –
Organisation judiciaire : Juridictions de proximité / Expertise judiciaire /
Injonction de payer.
Autres textes : Annonces légales / Plans d’exposition au bruit
– 8 – Marchés –
Cushman & Wakefield: investissement et marché locatif en recul de 10 %
Logements anciens : chute des transactions, stabilité des prix

PUBLIÉSDenombreuxtarifsetactualisationdebarèmesontétépubliés.>Le barème de la taxe annuelle sur lesbureaux en Ile-de-France>Le tarif de la redevance pour création debureaux en Ile-de-France>Les plafonds de ressources HLM;>Les prix de base au m2 retenu pour lecalcul du loyer d’un logement réquisitionnéCODIFIÉELa loi du 27décembre2012 modifie lecode de l’environnement pour tenir comptede la censure de plusieurs dispositions parle Conseil constitutionnel; elle assure unemeilleure mise en œuvre du principe departicipation du public à l’élaboration desdécisions ayant une incidence surl’environnement (p.2).PRÉCISÉSPlusieurs textes d’application précisent destextes antérieurs>Le décret du 27décembre 2012 sur la tra-me verte et bleue>Le décret du 28décembre 2012 sur lescaractéristiques thermiques des bâtiments>Deux arrêtés du 12décembre 2012 sur lerepérage de l’amiante et sur le dossier tech-nique amiante (DTA).ANALYSÉ>Le marché de l’investissement en immobi-lier d’entreprise et le marché locatif sont enrecul de 10%: voir l’analyse de Cushman& Wakefield (p.8).CHIFFRÉ>L’ICC du 3etrimestre 2012 augmente de1,48%, une progression inférieure à cellede l’ILAT et de l’ILC (+2,72%) pour le même trimestre (p.6).SIGNÉ>L’APAGL a signé une nouvelle conventionpour la mise en œuvre de la GRL (p.8).Michel Rocard invite la France à laréflexionL’avantage de convier un ancien Premier ministre dans uncolloque, c’est qu’il a une liberté de parole inégalable. MichelRocard, invité vedette du congrès de Cerenicimo le 10janvier,était la parfaite illustration de ce principe. L’inconvénient, c’estqu’il peut aborder le sujet - la réforme des retraites - sous unangle inattendu. Mais le jeu en valait la chandelle car MichelRocard s’est livré pendant plus d’une heure, devant 500 profes-sionnels de la gestion de patrimoine, à un passionnant exerciced’analyse de l’époque que nous vivons. Écartant le qualificatif decrise, il lui préfère celui d’océan de mutations. L’éventail desmutations est large, du marché du travail à l’écologie en passantpar la productivité du travail, la finance, ou le poids respectif descontinents (lire p.4). Le regard porté sur l’Histoire est toujourséclairant. Ainsi Michel Rocard évoque-t-il la volonté del’Angleterre de tuer l’Europe ou les prédictions de Keynes, d’uneétonnante actualité. Mais surtout, constatant l’évolution de lamanière dont est traitée l’information, qui privilégie l’instant etl’émotion sur le temps et la réflexion, il appelle les Français etleurs gouvernants à une réflexion partagée: c’est en prenant letemps de comprendre la crise et ses causes que nous pourronsaccepter les difficultés auxquelles nous sommes confrontés et quenous pourrons tracer les voies du redressement. Pour l’heure,l’ancien Premier ministre ne croit pas du tout à un retour de lacroissance mais, s’il est aussi sévère envers ses amis politiques qu’àl’égard de la majorité sortante, il n’en est pas moins homme deconsensus car il invite les élus à ne pas tomber dans la vengeancefiscale. Il voit la taxation des revenus à 75% comme une ven-geance contre la loi TEPA et il désapprouve son usage.Pris par l’euphorie de l’instant et l’accélération du temps del‘information, serions-nous collectivement devenus rétifs à laréflexion? Les 500 professionnels réunis par Cerenicimo qui ontlonguement ovationné Michel Rocard ont montré à la vigueur deleurs applaudissements qu’ils étaient sensibles à la qualité del’intervention. On se prend à rêver que nos gouvernants prêtentattention à la sagesse de leurs aînés; il y aurait là un facteur decohésion nationale si nécessaire en temps de trouble.Mais loin de chercher la réflexion et le rassemblement, le Prési-dent de la République et son Gouvernement ont pour l’heurechoisi d’aviver les divisions des Français. Le projet de loi sur lemariage qui a suscité les manifestations que nous venons de vivreen est une éclatante démonstration. BDJURIShheebbddooLa lettre du droit immobilierpour les professionnelswww.jurishebdo.frNUMÉRO 50315 JANVIER 2013ISSN1622-141912EANNEEL’ESSENTIEL..immobilier- 2 -Textes-Environnement: Loi sur la participation du public / Trame verte etbleue / Installations classées / DPE / Caractéristiques thermiques desbâtimentsAmiante: Repérage de l’aimante / Dossier technique amiante- 4 -Rencontre-Michel Rocard, invité de Cerenicimo- 5 -Réglementation-Fiscalité: taxe sur les bureaux / Redevance pour création de bureauxLogement social: Plafonds de ressources HLM / RéquisitionsPublicité foncièreChiffres: taux de l’usure, indices de loyers, plafond du livret A- 7 -Nominations - En bref-Organisation judiciaire: Juridictions de proximité / Expertise judiciaire /Injonction de payer.Autres textes: Annonces légales / Plans d’exposition au bruit- 8 -Marchés-Cushman & Wakefield: investissement et marché locatif en recul de 10%Logements anciens: chute des transactions, stabilité des prixSOMMAIREEDITORIAL
15janvier20132JURIShheebbddooimmobilier••EENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTTTTEEXXTTEESSEnvironnementTrame verteet bleueLa trame verte et bleue est un réseau decontinuités écologiques terrestres et aqua-tiques, elle contribue à l'état de conserva-tions favorable des habitats naturels et desespèces. Les continuités écologiques com-prennent des réservoirs de biodiversité etdes corridors écologiques (art. R 371-16 etsuiv. du code de l'environnement).Le schéma régional de cohérence écolo-gique prend en compte la nécessité depréserver les espèces, les habitats et conti-nuités écologiques d'importance nationale(art. R 371-24). Son projet est arrêté par lepréfet de région et le président du conseilrégional.(Décret n°2012-1492 du 27décembre 2012relatif à la trame verte et bleue, J.O. du 29déc. 2012, p.20812).Installations classéesDeux décrets sur les installations classéespour la protection de l’environnement (ICPE).Un décret du 2janvier 2013 modifie ledécret du 2mai2012 relatif à l'évaluationde certains plans et documents ayant uneincidence sur l'environnement. Il étend auxICPE soumises à enregistrementl'obligation faite à l'exploitant de trans-mettre au préfet chaque année une décla-ration des émissions polluanteset desdéchets produits, qui était applicable auxinstallations soumises à autorisation.(Décret n°2013-4 du 2janvier 2013 modifiantdiverses dispositions du code del'environnement en matière de préventiondes risques, J.O. du 4 janv. p.364).L'exploitant d'une ICPE soumise à garan-tie financière est tenu de remettre au pré-fet un état de la pollution des sols àchaque changement notable de son instal-lation. Si l'état des sols ne permet pas depréserver les intérêts prévus à l'article L511-1 du code de l'environnement, il trans-met les mesures de gestion de la pollutiondes sols (art. R 512-4 4e du code del'environnement).Des servitudes peuvent être instituées surdes sites pollués par l'exploitation d'uneICPE (art. R 515-31-1 et suiv. du code del'environnement).En cas de pollution par une ICPE, le préfet estdésigné comme autorité de police pour assu-rer d'office l'exécution des travaux néces-saires, aux frais du redevable (art. R 556-1).(Décret n°2013-5 du 2janvier 2013 relatif àla prévention et au traitement de la pollutiondes sols, J.O. du 4 janv. 2013, p.365).Une loi sur le principe de partici-pationLa loi du 27décembre 2012 tire les consé-quences de la censure de plusieurs articlesdu code de l'environnement par le Conseilconstitutionnel par le biais de questionsprioritaires de constitutionnalité (voir parexemple le rapport à l'Assemblée de Sabi-ne Buis, députée, n°410 du 15novembre2012).L'article 1erajoute à la liste des grands prin-cipes figurant à l’article L. 110-1 du codede l’environnement ceux du droit d’accès àl’information environnementale et de laparticipation du public.L'article 2modifie l'article L 120-1 du codede l'environnement qui organise la miseen œuvre du principe de participation dupublic à l'élaboration des décisions ayantune incidence sur l'environnement, enapplication de l'article 7 de la Charte del'environnement. L'article L 120-1s'applique en l'absence de procédure parti-culière. La loi nouvelle élargit sondomaine d'application: précédemmentlimité aux seules décisions réglementairesde l'État et de ses établissements publics,l'article est étendu à l'ensemble des déci-sions des autorités de ces personnesmorales autres qu'individuelles. Cela inclutnotamment les décisions dites « d'espèce »(c'est-à-dire ni réglementaires ni indivi-duelles) telles que celles, relatives à la déli-mitation des aires d'alimentation des cap-tages d'eau potable, visées par la décisiondu Conseil constitutionnel n° 2012-270QPC du 27juillet 2012 (cf. exposé desmotifs du projet de loi).Par ailleurs, la procédure s'appliquera pourles décisions ayant une incidence surl'environnement et pas seulement pourcelles ayant une « incidence directe etsignificative sur l’environnement » commele prévoyait le texte précédent, ce qui aug-mente donc la liste des décisions concer-nées.L'article 3organise à titre expérimentalpour 18 mois une procédure de consul-tationpar recueil d'observations du publicet rédaction de leur synthèse par une per-sonnalité qualifiée.L'article 12autorise le Gouvernement àprendre par ordonnancesdes mesures departicipation du public à l'élaboration desdécisions publiques ayant une incidencesur l'environnement, autres que cellesorganisées par l'article L 120-1 du code del'environnement.L'article 13crée un Conseil national dela transition écologique.(Loi n°2012-1460 du 27décembre 2012 rela-tive à la mise en œuvre du principe de parti-cipation du public défini à l'article 7 de laCharte de l'environnement, J.O. du 28 déc.2012, p.20578).DPE: transmission à l’ADEMEUn arrêté du 24décembre prévoit lesmodalités de transmission des diagnosticsde performance énergétique à l'ADEME.La transmission a lieu par envoi électro-nique suivant un logiciel validé par leministre en charge de la construction.Par ailleurs, la validité des diagnostics deperformance énergétique établis avant laréforme de 2012 est prorogée jusqu'au31mars 2013.(Arrêté du 24décembre 2012 relatif à la basede données introduite par le décret n°2011-807 du 5juillet 2011 relatif à la transmissiondes DPE à l'Agence de l'environnement et dela maîtrise de l'énergie, J.O. du 29 déc. 2012,p.20810).Caractéristique thermique desbâtimentsUn décret n°2012-1530 du 28décembre2012 est relatif aux caractéristiques ther-miques et à la performance énergétiquedes constructions de bâtiments.Il a pour effet d’étendre la RT à tous lesbâtiments neufs.Ces règles s'appliquent aux bâtiments quifont l'objet d'une demande de permis deconstruire ou d'une déclaration préalable àcompter du 1erjanvier 2013. Elles visent leslocaux commerciaux, les bâtiments à usageindustriel et artisanal. Elles préexistaientpour certains des locaux d'habitation(construction dans le cadre ANRU…) etpour les bureaux. Elles sont désormaisapplicables aux autres logements.L'article R 111-20-6 du CCH donne la listecodifiée des bâtiments auxquelsListe des locaux soumis à laréglementation thermiquea) Bâtiments à usage d'habitation;b) Bureaux;c) Établissements d'accueil de la petite enfance;d) Bâtiments d'enseignement primaire etsecondaire;e) Bâtiments universitaires d'enseignement etde recherche;f) Hôtels;g) Restaurants;h) Commerces;i) Gymnases et salles de sports, y compris vestiaires;j) Établissements de santé;k) Établissements d'hébergement pour per-sonnes âgées et établissements d'hébergementpour personnes âgées dépendantes;l) Aérogares;m) Tribunaux, palais de justice;n) Bâtiments à usage industriel et artisanal.(Art. R 111-20-6 nouveau du CCH)
s'appliquent les exigences de performanceénergétique.Le texte vise aussi l'attestationde prise encompte de la réglementation thermique.(J.O. du 30 déc. 2012, p.21110).Un arrêté du 28décembre vise aussil’extension du champ de la RT 2012. Il décritles exigences de performance énergétiqueque doivent respecter les bâtiments:- limitation de la consommation d'énergieprimaire,- optimisation de la conception du bâti,indépendamment des systèmes énergé-tiques mis en œuvre,- limitation des surchauffes dans le bâti-ment en période estivale.Il s'applique notamment aux commerces etaux bâtiments à usage industriel et com-mercial.Les bâtiments sont équipés de systèmespermettant de mesurer ou de calculer laconsommation d'énergie.(Arrêté du 28décembre 2012 relatif auxcaractéristiques thermiques et aux exigencesde performance énergétique des bâtimentsnouveaux et des parties nouvelles de bâti-ments autres que ceux concernés par l'article2 du décret du 26octobre 2010 relatif auxcaractéristiques thermiques et à la perfor-mance énergétique des constructions, J.O. du1erjanvier 2013, p.97).Repérage de l'amianteDeux arrêtés définissent les modalités deréalisation du repérage de l'amiante, l’unconcerne les matériaux et produits de laliste A de l'annexe 13-9 du code de la san-té publique (flocages, calorifugeages etfaux plafonds) et l’autre celui de la liste B(autres composants: toitures, murs…).1. Le premier arrêté décrit les différentesphases du repérageet s'attache à préci-ser les critères d'évaluation de l'état deconservation des matériaux et produits dela liste A, il précise le contenu du rapportde repérageremis au propriétaire.Le propriétaire remet à l'opérateur derepérage les rapports amiante déjà réalisés(art. 2).L'opérateur recherche les matériaux acces-sibles sans travaux destructifs (1e phase), ilidentifie et localise parmi les matériaux etproduits de la liste A ceux qui contiennentde l'amiante (2ephase) puis il évalue l'étatde conservation de chaque matériau ouproduit contenant de l'amiante (3ephase).Au cours de cette phase, il remplit lesgrilles d'évaluation. L'une concerne les flo-cages (annexeI), l'autre les calorifugeages(annexeII) et la 3eles faux plafonds(annexeIII).Le contenu minimum du rapport est fixé àl'article 6 (voir encadré).(Arrêté du 12décembre 2012 relatif aux cri-tères d'évaluation de l'état de conservationdes matériaux et produits de la liste A conte-nant de l'amiante et au contenu du rapportde repérage, J.O. du 28 déc. 2012, p.20605).2. Le 2earrêté vise les matériaux et pro-duits de la liste B.Cet arrêté définit trois phases:recherche des matériaux et produitsdela liste B par l'opérateur,identification et localisation des maté-riaux et produitsde la liste B contenant del'amiante,évaluation de l'état de conservationetrisque de dégradation des matériaux etproduits. L'opérateur émet des recomman-dations qui sont:- soit une évaluation périodique;- soit une « action corrective de 1erniveau » en cas de nécessité d'une actionde remise en état limitée (recherche descauses de la dégradation, mesures correc-tives, précautions pour éviter l'aggravationdes autres matériaux, contrôlepériodique);- soit une « action corrective de 2eniveau »pour que le matériau ou produit ne soitplus soumis à aucune agression ou détério-ration (mesures conservatoires, analyse derisque complémentaire, protection ouretrait, contrôle périodique).L'article 6 contient le contenu minimal durapport suivant des modalités analogues àcelles de l'arrêté concernant la liste A.(Arrêté du 12décembre 2012 relatif aux cri-tères d'évaluation de l'état de conservation desmatériaux et produits de la liste B contenantde l'amiante et du risque de dégradation lié àl'environnement ainsi que le contenu du rap-port de repérage, J.O. du 28 déc. p.20611).15janvier20133JURIShheebbddooimmobilier••AAMMIIAANNTTEEPPRROOPPOOSSIITTIIOONNSSDDEELLOOIIContenu du rapport de repérage- identification des intervenants,- date de commande, d'exécution du repéra-ge, date de signature du rapport- principales conclusions des rapports précé-dents,- plans ou croquis de l'immeuble, parties visi-tées et non visitées,- liste des matériaux et produits de la liste Amentionnant la présence ou l'absenced'amiante,- plans ou croquis permettant de localiser lesmatériaux ou produits contenant de l'amianteavec évaluation de leur état de conservation- éléments de conclusion mentionnés enannexes- visa de l'opérateur avec son certificat decompétence- dénomination de l'entreprise.(Art. 6 de l’arrêté du 12 déc. 2012)TTEEXXTTEESSDossier technique amiante (DTA)Un arrêté du 21 décembre contient desrecommandations générales de sécurité duDTA (annexeI) et le modèle de fiche réca-pitulative du DTA (annexeII)Les recommandations sont destinées auxpropriétaires qui ont connaissance dansleur immeuble de matériaux ou produitscontenant de l'amiante.Le DTA et la fiche récapitulative doiventêtre mis à jour lors de toute opération derepérage, de surveillance ou de travauxportant sur des matériaux ou produitscontenant de l'amiante.Recommandations: elles doivent être ins-crites dans le DTA et dans la fiche récapitu-lative. Elles rappellent les règles de basedestinées à prévenir les expositions.Exemples: éviter de percer un mur, ou deremplacer des joints sur des matériauxcontenant de l'amiante, assurer la bonnegestion des déchets…Fiche récapitulative. Elle contient lesrubriques suivantes:- identification de l'immeuble, du détenteuret des modalités de consultation du DTA,- rapports de repérage,- liste des parties de l'immeuble bâti ayantdonné lieu au repérage,- identification de matériaux et produitscontenant de l'amiante,- évaluations périodiques,- travaux de retrait ou de confinement,mesures conservatoires,- recommandations générales de sécurité,- plans, photos, croquis.(Arrêté du 21 déc. 2012 relatif aux recomman-dations générales de sécurité et au contenu dela fiche récapitulative du «dossier techniqueamiante», J.O. du 30 déc. 2012, p.21038).Olivier Dassault a déposé le18décembre2012 deux propositions de loitendant à encadrer la rétroactivité deslois fiscales, une loi constitutionnelle(n°567) et une loi organique (n°568).Denis Jacquat suggère (proposition de loin°564 du 19décembre2012) de supprimerle seuil de versementde l’aide personna-lisée au logement.Jean-Pierre Gorges préconise de modifierla législation relative aux SCI d’immeublesen jouissance à temps partagé pour mieuxprotéger les multipropriétairesde cesrésidences (proposition n°554 du19décembre2012). Le texte vise à porterdes 2/3 aux 3/4 la majorité requise pourdécider en assemblée générale la dissolu-tion de la société ou la modification desstatuts (art. 16 de la loi du 6 janv. 1986) Letexte prévoit par ailleurs que la valeur desparts est évaluée par référence directe à lavaleur vénale de l’immeuble.
Un des thèmes retenus par Cerenicimo pourson congrès inaugural le 10janvier2013 était“les clés pour une année de croissance”.Michel Rocard aborde son propos en souli-gnant le culot du titre en indiquant “je necrois pas à la moindre croissance en 2013!”.Et l’ancien Premier ministre d’ajouter, sur lesujet des retraites qu’il était invité à décryp-ter, qu’il fut compétent sur le sujet voici 25ans, mais plus aujourd’hui ! Toutefois, il ras-semble ses impressions en affirmant qu’à for-ce de mélanger la loi et le contrat, le publicet le privé, le dossier est devenu totalementillisible. Michel Rocard centre alors son pro-pos sur la question qui lui semble essentielle:qu’est-ce que cette crise?Non-compréhension de la criseLa France, comme tous les pays développés,a connu 30 ans de croissance régulière à5% par an, sans crise financière. Or aujour-d’hui, notre pays compte, en additionnantles chômeurs, les précaires et les pauvres,30% de sa population délaissée. Il estimeque “la non-compréhension de ce qui sepasse est le cœur de nos difficultés” et queles Gouvernements ne sont plus capables decomprendre, avec l’opinion publique, cequ’il faut faire. Son objectif: mettre de laclarté.Plutôt que de parler de crise, qui évoque lemoment fort de la maladie, Michel Rocardsuggère de parler d’un océan de mutations,et il cite Henri Kissinger qui ne voit dansl’histoire aucune génération qui n’ait eu àrésoudre autant de défis simultanés que lagénération actuelle. Il y aurait 7 évolutionsmajeures dans notre société.7 évolutions majeures1. Le marché du travailAprès des décennies de plein-emploi, nousavons atteint 10% de chômeurs. Il faut yajouter les précaires (temps partiel nonchoisi, CDD de courte durée…) et lespauvres (adultes exclus du marché du travailet sans ressources).2. La finance privéeIl y aurait 750000milliards de dollars de capi-taux privés sur les marchés spéculatifs.L’envolée de ces capitaux a provoqué la crisefinancière de 2007-2008, mais comme on n’apas réussi à endiguer ces montants qui sontlargement basés dans des paradis fiscaux, lamenace d’une explosion financière demeure.3. Bien des Etats sont à la limite de lafaillite,comme la Grèce. La dette américai-ne (Etat, ménages et entreprises) représente3,5 fois son PIB alors que ce ratio était de1,8 en 1929.4. La pollution chimique de l’eauet lamenace de réchauffement climatiquefont peser un risque sur la survie del’humanité.5. Un élément propre à la France “qui vitun étrange moment psychologique” estque notre pays a longtemps détenu unrecord de productivité du travailmais,depuis 2 ou 3 ans connaît un effondrementde ce niveau.Il y a aussi une aggravation des faillites etune baisse des exportations qui nous faitperdre des parts de marché.6. Changement du poids respectif descontinents. La Chine, qui représentait 2%de la production mondiale il y a 50 ans aatteint 9% en 2011. L’Inde suivant le mêmechemin, d’ici quelques années, la moitié dela production mondiale sera faite en Asie.Or les Chinois pensent que les Américainsconsidèrent que la bataille se transformeraen conflit armé. La question est de savoir sil’Europe est capable de proposer une autrevoie, alors que l’Europe a été tuée par lesAnglais.7. Larévolution de mai1968s’est faitesans violence, mais les Gouvernants étaientstupéfaits de constater que les habitantscontestaient la seule appréciation de lavaleur des hommes à l’aune de leur argent.Aujourd’hui: crise des banlieues, panne decoopération internationale. Depuis 2000toutes les négociations internationales ontéchoué (finance, limitation des gaz à effetde serre, démilitarisation nucléaire…). Lesconflits identitaires se multiplient: ondésapprend l’art de vivre ensemble.15janvier20134JURIShheebbddooimmobilier••CCEERREENNIICCIIMMOORREENNCCOONNTTRREEMichel Rocard, invité de CerenicimoImmobilier valeur refuge- 75% des personnes pensent quel’imposition sur leur épargne et leur patri-moine va augmenter- 66% placent la sécurisation du patri-moine investi en 1ercritère de sélectiond’un investissement- 84% estiment que l’immobilier est unevaleur refuge.(Enquête Ifop pour Cerenicimo, janv. 2013).Privilégier les placementsnon fiscalisésPour Benjamin Nicaise, l’exercice 2012 deCerenicimo a été particulièrement satis-faisant, en dépit des difficultés de laconjoncture. Face à l’accroissement de lapression fiscale, il considère que les épar-gnants devraient privilégier des solutionsoffrant des rendements et des revenusnon fiscalisés, comme le permet la loca-tion meublée.L’ancien Premier ministre était l’invité vedette du congrès de Cerenici-mo. Une analyse passionnante, qui invite à la réflexion partagée.Quelques détails sur le chôma-ge…Michel Rocard rappelle que l’apparition duchômage coïncide, en 1972 (soit avant le 1erchoc pétrolier) avec la saturation du marchéautomobile qui tirait l’activité générale: ona dû passer, de même pour l’équipementélectroménager, d’une activité fondée surl’équipement des ménages à une activité desimple remplacement. Il fait aussi le parallè-le entre la hausse de la productivité du tra-vail (de 1 à 1,5% par an entre1840et1960) et la baisse du temps de travail, quia permis de maintenir le plein-emploi. Maisavec l’invention du transistor et del’ordinateur, la productivité augmente de5% par an. Ce changement majeur, nousn’avons pas su le gérer. Keynes pensait déjàen 1930 qu’il suffirait de travailler 15heurespar semaine pour que l’humanité subvien-ne à ses besoins mais s’inquiétant de l’usageque les riches font de l’argent, il redoutaitune dépression universelle! Michel Rocardévoque un autre changement majeur: alorsque des industriels comme Ford augmen-taient leurs salariés pour qu’ils leur achètentdes voitures, les actionnaires d’aujourd’huiregroupés dans des fonds de pension exi-gent des hausses de dividendes. Ce quiconduit à écraser les frais de main-d’œuvreet pousse à l’externalisation des activités,d’où une baisse du pouvoir d’achat au pro-fit des marchés spéculatifs.… et la financeEn 1944, les Etats se mettent d’accord surune parité fixe des monnaies, le dollar étantà 35$ l’once. Les États-Unis se laissant allerau déséquilibre des finances publiques,Nixon annonce en 1971 la fin de la parité ordu dollar. A cette date remonte l’inventionde la science financière. Mais elle a marquéaussi la déconnexion de la finance avecl’économie réelle au point que la financemondiale est devenue folle.Pour protéger les épargnants, il faut sépa-rer les banques de dépôts des banquesd’affaires. Roosevelt l’avait imposé. Lorsqueles États-Unis y ont renoncé en 1997, la crisefinancière a suivi peu après.
CCEERREENNIICCIIMMOO15janvier20135JURIShheebbddooimmobilier••RRÉÉGGLLEEMMEENNTTAATTIIOONNFiscalitéTaxe annuelle sur les bureauxL'indexation des barèmes sur l'ICC conduità une hausse de 4,58 % de la taxe pour2013. La définition de l'aire urbaine deParis est par ailleurs modifiée.(Arrêté du 31 déc. 2012 fixant les tarifs de la taxeannuelle sur les locaux à usage de bureaux, leslocaux commerciaux, les locaux de stockage et lessurfaces de stationnement perçue dans la régionIle-de-France pour l'année 2013 et délimitantl'unité urbaine de Paris mentionnée à l'article 231ter du CGI, J.O. du 5 janv. 2013, p.401).Redevance pour création debureauxUn arrêté du 21décembre donne lesvaleurs applicables en 2013 par m2de sur-face de construction qui constitue l’assiettede cette redevance. Il indique:1. le tarif pour les locaux de bureaux,2. les tarifs (compte tenu des abattementstransitoires) pour les locaux de bureauxdans les communes ayant changé de cir-conscription au 1erjanvier 2011,- 3. les tarifs pour les locaux commerciauxet de stockage (compte tenu des abatte-ments transitoires),- 4. les tarifs dans les communes ayant per-du leur éligibilité à la DSU ou le bénéficedu fonds de solidarité de la région d'Ile-de-France.- 5. L'arrêté donne aussi les valeurs au m2de surface de construction servantd'assiette de la taxe d'aménagement.(Arrêté du 21 déc. 2012 relatif à l'actualisationannuelle des tarifs au m2pour le calcul de laredevance pour la création de locaux à usage debureaux, des locaux commerciaux et des locauxde stockage en région d'Ile-de-France (articles L.520-1 et L. 520-3 du code de l'urbanisme) et pourle m2de taxe d'aménagement (article L. 311-11du même code), J.O. du 28 déc. 2012, p.20649).Logement socialPlafonds de ressources HLMLes plafonds de ressources applicables au1erjanvier 2013 aux locataires HLM ont étéfixés par arrêté du 28décembre 2012.L’arrêté vise les plafonds de ressources appli-cables notamment (voir tableau page sui-vante) dans les logements financés:- en PLUS,- en PLA d'intégration.(Arrêté du 28décembre 2012 modifiantl'arrêté du 29juillet 1987 relatif aux plafondsde ressources des bénéficiaires de la législa-tion sur les HLM, J.O. du 30 déc. p.21118).Valeur au1erjanvier2011Valeur actua-lisée au 1erjanv. 20133ecirconscription86,0094,452ecirconscription214,00235,021ecirconscription344,00377,79Hors Ile-de-FranceIle-de-FranceRappel valeur 2011660748Valeur 2013724821Zonage modifié entre2010et2011Valeur 2013Hors circonscription à la 3e70,84Hors circonscription à la 2e117,51De la 3eà la 2ecirconscription191,52De la 3eà la 1ecirconscription219,40De la 2eà la 1ecirconscription321,34Paris 10e, 11e, 18e, 19eet 20e298,59LocauxChangement de zonageen 2012Valeur2013BureauxDe la 3eà la 2ecirconscr.129,59De la 3eà la 1ecirconscr.165,29StockageDe la 3eà la 2ecirconscr.14,62De la 3eà la 1ecirconscr.18,74CommerceDe la 3eà la 2ecirconscr.33,98De la 3eà la 1ecirconscr.43,251. Locaux de bureauxTaxe sur les bureauxTarif 2013 au m24. Communes ayant perdu leuréligibilité à la DSU5. Taxe d’aménagement2. Locaux de bureaux avecchangement de zonage3. Locaux commerciaux et destockageZonageValeur 2013Locaux destockage3ecirconscription10,712ecirconscription26,361ecirconscription42,83Locauxcommer-ciaux3ecirconscription24,712ecirconscription61,781ecirconscription98,841ecirconscription2ecirconscription3ecirconscriptionLocaux à usage de bureauxTarifnormalTarifréduitTarifnormalTarifréduitTarifnormalTarifréduit17,488,6610,376,204,964,49Locaux commerciaux7,703,961,99Locaux de stockage3,971,991,00Aires de stationnement2,321,330,67Que faire?La France devrait accepter un exercice collec-tif de compréhension, inviter Medef et syn-dicats à redéfinir les équilibres, trouver desfinancements pour effectuer des travauxd’efficacité énergétique dans les logements,lancer l’exploitation du gaz de schiste encontinuant le nucléaire. Éviter la loi et privilé-gier le contrat dans les négociations sur letemps de travail.Pour sauver les retraites, il est indispensableque le chômage baisse: un chômeur enmoins est un cotisant en plus.Il faut expliquer ce qui se passe et réfléchir àlong terme. “On peut s’en sortir si on le veutintelligemment”.Pressé par Benjamin Nicaise de se prononcersur la loi fiscale, Michel Rocard admet queles batailles internes au PS ont “découragé lafonction de penser!”, mais si la droite ne faitguère mieux, il observe que la presse nedemande plus qu’on réfléchisse mais n’ad’attention que pour l’émotion; c’est les jeuxdu cirque.Si Michel Rocard a soutenu certaines initia-tives de Nicolas Sarkozy, il désapprouve la loiTEPA qui a insulté ceux qui gagnaient peu. Ilcritique aussi la taxation des revenus à 75%,inspirée d’une vengeance fiscale. Ne cher-chons pas la vengeance fiscale, conclut-il.La loi de finances 2013 conforte leLMNPAbordant l’analyse des grandes lignes de laloi de finances 2013, l’avocat Jean-Louis LeBoulc’h (Agik’a) mentionne le changementmajeur de cette année: la taxation des reve-nus du capital comme ceux du travail, ce quiélargit la masse d’imposition soumise aubarème. S’agissant du régime Duflot, il attirel’attention sur le plafond au m2 (5500) etsur le calcul du loyer maximum, affecté d’uncoefficient. Il en déduit que l’investissementoptimum se cale sur une surface de 38 à63m2.Il évoque la prolongation du régime Censi-Bouvard jusqu’à fin 2016 et, si la réductiond’impôt est limitée (11%), l’intérêt principalde cette décision est de sanctuariser le régi-me du loueur en meublé non professionnel.Autre changement: baisse sévère du plafon-nement des niches fiscales à 10000.En résumé, il est important pour le contri-buable de recherche des revenus non impo-sés. D’où l’intérêt renforcé du régime LMNPqui permet de pratiquer des amortissements.L’investissement locatif en meublé ressortconforté de la loi de finances.Voici quelques arguments pour apporter àCerenicimo de nouveaux clients!
Fiscalité des terrains à bâtirLa FPI préconise, pour remplacer le régimede taxation des plus-values sur terrains àbâtir, annulé par le Conseil constitutionnel,de revisiter le dispositif par des abattementsimportants, pendant une durée limitée, pourinciter les propriétaires de terrains à les ven-dre.La fédération estime par ailleurs que le dis-positif issu de la réforme du PTZ+ sera insuff-isant pour soutenir l’accession sociale à lapropriété et celle des classes moyennes.(Communiqué du 2 janv. 2013).15janvier20136JURIShheebbddooimmobilier••LLOOGGEEMMEENNTTSSOOCCIIAALLCotisation additionnelle à laCGLLSLes règles de calcul applicable à la cotisa-tion additionnelle à la CGLLS ont été fixéespar arrêté du 27décembre 2012:- somme forfaitaire par logement locatif:6,- réfaction appliquée à l'autofinancementnet, pour le calcul de la part variable:10 % des produits locatifs,- taux applicable à l'autofinancement net:11 %.(Arrêté du 27décembre 2012 fixant lesmodalités de déclaration, de calcul et depaiement de la cotisation additionnelle dueà la Caisse de garantie du logement locatifsocial, J.O. du 30 déc. 2012, p.21114).Aides au logementLes tarifs d’aide personnalisée au loge-ment ont été fixés par deux arrêtés du28décembre 2012, l’un pour l’APL de droitcommun, l’autre pour l’APL en logementsfoyers (J.O. du 30 déc. 2012, p.21115).Réquisition des logementsLe prix de base au m2retenu pour le cal-cul du loyer d'un logement réquisitionnéest fixé à:- 5,96/m2à Paris et ses communes limi-trophes,- 5,10/m2dans le reste del'agglomération parisienne,- 4,25 le m2dans le reste du territoire.(Arrêté du 14décembre 2012 pris pourl'application de l'article R. 642-12 du CCHrelatif à la fixation des prix de base des loyersdes locaux réquisitionnés avec attributaire,J.O. du 28 déc. 2012, p.20648).Publicité foncièreL'ordonnance du 10juin 2010 a suppriméle régime des conservateurs des hypo-thèques. Un décret d'application du28décembre 2012 en tire les consé-quences. Il modifie diverses dispositions dudécret du 4janvier 1955 et du décret du14octobre 1955.Par exemple à l'article 38-1 du décret du14octobre 1955 relatif aux demandes derenseignements hypothécaires, il estindiqué que ce sont désormais les servicesde la publicité foncière qui les délivrent etnon plus le conservateur des hypothèques.Le décret modifie l'article 42-1 qui donnela liste des informations que délivre le ser-vice de la publicité foncière en réponse àune demande de renseignements hypo-thécaires.Le décret du 14octobre 1955 est complétépar des articles71-1 à 71-13 concernant lesétats descriptifs de division. L'article71-2 définit le lot comme «toute fractiond'immeuble sur laquelle s'exercent ou peu-vent s'exercer des droits réels concurrents,y compris la quote-part des parties com-munes, si elle existe et si elle est détermi-née ». L'article 72-2 définit la fraction delot et l'article suivant son identification.Sont aussi décrits la numérotation des lots(art. 71-4), le tableau des lots (art. 71-5),l'obligation de modification de l'état des-criptif (art. 71-6). L'article 71-8 impose, si ladivision de l'immeuble est antérieure àl'entrée en vigueur du décret du 7janvier1959 et qu'il n'a pas été publié un docu-ment analogue à l'état descriptif permet-tant l'identification précise de chaque frac-tion par un numéro de lot, d'établir unétat descriptif tenant compte de la divisiontelle qu'elle résulte des documents anté-rieurs.Dans de nombreux textes, les mots de« conservateur des hypothèques » sontremplacés par ceux de « service de lapublicité foncière ».(Décret n°2012-1462 du 26décembre 2012pris pour l'application de l'ordonnancen°2010-638 du 10juin 2010 portant suppres-sion du régime des conservateurs des hypo-thèques et pour l'adaptation de la publicitéfoncière, J.O. du 28 déc. p.20582).Ce décret est complété d’un décret n°2012-1463 du 26décembre 2012 qui abroge dansle CGI les textes relatifs au conservateur deshypothèques.TTEEXXTTEESSBBRRÈÈVVEESSTaux de l’usurePour les prêts immobiliers, le tauxde l'usure à compter du 1erjanvier2013 est fixé à:- taux fixe: 5,72 %,- taux variable: 5,37 %,- prêts relais: 5,79 %.(Avis publié au J.O. du26décembre2012, p.20483).Hausse du plafond du livret ALe plafond du livret A est porté de19125€ à 22950€au 1erjanvier 2013.(Décret n°2012-1445 du 24déc.2012,J.O. du 26 déc. p.20404).Indices de loyerICC: l’indice du coût de la construc-tion du 3etrimestre 2012 est de 1648.Il est en hausse de:+ 1,48 %en un an,+ 9,72 % en 3 ans et+ 36,99 % en 9 ansILC: l’indice des loyers commerciauxdu 3etrimestre 2012 est de 108,17. Sahausse est de +2,72%en un an.ILAT: l’indice des loyers des activitéstertiaires du 3etrimestre 2012 est de106,46. Il en enregistre une hausseannuelle de +2,72%.(Avis publiés au J.O. du 6 janv. p.601).IRL: l’indice de référence des loyersdu 4etrimestre 2012, publié parl’INSEE le 11janvier 2013, s’établit à123,97, soit une hausse de +1,88%en un an.ChiffresPlafonds de ressources des HLM(Au 1erjanvier 2013, ressources annuelles imposables en)MénagesParis et communeslimitrophesReste de l’Ile-de-FranceAutres régionsPLUSPLAIPLUSPLAIPLUSPLAI122814125492281412549193841090823409620459340962045926487158943446972681840987245913185319111453365293544909427002384542126656349334919581183196745236248816714473929665401359715098128040par pers. supp.796043787287400756873127AAGGEENNDDAA31 janvier 2013(Paris). Planslocaux d’urbanisme(contenu, élabo-ration, évolutions) Une formationanimée par Yves Pittard, avocat etVéronique Lavallée, urbaniste, etproposée par LexisNexis.Tél. 0821 200 7005 février 2013. Sites et solspollués(avec le cabinet Huglo-Lepage). Contact: LexisNexis.
15janvier20137JURIShheebbddooimmobilier••NOM:PRÉNOM:FONCTION:SOCIÉTÉ:ADRESSE:TÉL:FAX:MÉL:N° TVAINTRACOM.:SIGNATURE:OFFREEXCEPTIONNELLERéservée auxnouveaux abonnés20%de réductionsur l’abonnementJURIShheebbddooimmobilierNNOOMMIINNAATTIIOONNSSDDIISSTTIINNCCTTIIOONNSSCabinets ministérielsIntérieur: Thierry Lataste est nommédirecteur de cabinet de Manuel Valls. (Arrê-té du 21décembre 2012, J.O. du 27 déc. @).Ville: Thierry du Bouëtiezest nomméconseiller développement économique aucabinet de François Lamy. (Arrêté du24décembre 2012, J.O. du 1erjanvier 2013, @).AdministrationMiilos:Denis Vilain cesse ses fonctionsde chef de la mission interministérielled'inspection du logement social. (Arrêté du24décembre 2012, J.O. du 30 déc. @).Affaires culturellesLouis Bergès est nommé directeur régionaldes affaires culturelles des Pays de la Loireet Jean-François Marguerin, DRAC de Rhô-ne-Alpes.(Arrêtés du 21 et du 27décembre 2012, J.O.du 30 déc. et du 1er janv. 2013, @).MagistratureTGI: Marc Sauvage est nommé présidentdu tribunal de grande instance d'Arras.(Décret du 28 déc. 2012, J.O. du 1erjanv. @).TA: Antoine Mendras devient présidentdu tribunal administratif de Caen(Arr. du24décembre 2012, J.O. du 29, @).Organismes publicsCrédit: Jeanne-Marie Prostest nom-mée Médiatrice nationale du crédit.(Décret du 31décembre 2012, J.O. du 4 janv.2013, p.378).Conventions collectivesImmobilier: l'avenant n°56 du 11juillet2012, relatif aux salairesa été étendu pararrêté du 19décembre 2012.(J.O. du 26 déc. 2012, p.20469).Organisation judiciaireJuridictions de proximitéLa loi du 24décembre 2012 reporte au1erjanvier 2015 la suppression des juri-dictions de proximité. Ces juridictionsdevaient être supprimées au 1erjanvier2013.(Loi n°2012-1441 du 24décembre 2012 rela-tive aux juridictions de proximité, J.O. du 26déc. p.20395).Il est créé un tribunal de commercede Lille métropole.(Décret n°2012-1444 du 24décembre 2012,J.O. du 26 déc. 2012, p.20403).Expertise judiciaireUn décret du 24décembre crée la fonctionde juge chargé du contrôle des expertisesciviles dans chaque juridiction (art. R 213-12-1 du code de l'organisation judiciaire). Ilprévoit des mesures d'information sur larémunération des experts (art. 282 duCPC). Devant le tribunal de commerce, ilmodifie la procédure orale et il instaure unjuge chargé d'instruire l'affaire(Décret n°2012-1451 du 24décembre 2012relatif à l'expertise et à l'instruction desaffaires devant les juridictions judiciaires, J.O.du 27 déc. p.20504)Injonction de payerLa loi du 13décembre 2011 a étendu au TGIla procédure d'injonction de payer qui existedevant le TI, la juridiction de proximité et leprésident du tribunal de commerce. Undécret du 28décembre en précise les moda-lités. Par ailleurs, il autorise l'établissementet la signature des jugements sur supportélectronique (art. 456 du CPC).(Décret n°2012-1515 du 28décembre 2012portant diverses dispositions relatives à laprocédure civile et à l'organisation judiciaire,J.O. du 30 déc. 2012, p.21018).Annonces légales en ligneUn décret du 28décembre porte applica-tion de la loi du 22mars 2012 (art. 101)selon laquelle, à compter du 1erjanvier2013, les annonces relatives aux sociétés etfonds de commerce publiés par les jour-naux habilités sont mises en ligne dansune base de données numérique centrale.(Décret n°2012-1547 du 28décembre 2012relatif à l'insertion des annonces légales por-tant sur les sociétés et fonds de commercedans une base de données numérique cen-trale, J.O. du 30 déc. p.21189).Plans d’exposition au bruitLes plans d'exposition au bruit (PEB) visentà empêcher des populations nouvelles des'installer à proximité des aéroports. Undécret complète le code de l'urbanismepour y intégrer des dispositions particu-lières pour le cas :- des petits aérodromes avec trafic irrégulier(art. R 147-1-1), la zone du PEB est élargie;- de certains aérodromes militaires (art. R147-2), le PEB est ramené à des dimensionsplus réduites.(Décret n°2012-1470 du 26décembre 2012relatif aux modalités d'élaboration des plansd'exposition au bruit de certains aérodromes,J.O. du 28 déc. 2012, p.20648).BULLETINDABONNEMENT«PRIVILÈGE»OUI, je souhaite bénéficier de l’offre de souscription àJURIShebdo qui m’est réservée soit un an d’abonnement (41numéros de la lettre + 5 numéros spéciaux consacrés au droitimmobilier) au prix de 599 TTC (soit 586,68 HT + 2,1% deTVA) au lieu de 779 TTC, soit 20% de réduction.Ci-joint mon chèque de 599 TTC à l’ordre de JURIShebdoJe recevrai une facture acquittée dès paiement de ma souscriptionÀ RETOURNER A JURISHEBDO 168, AVENUE MARGUERITE RENAUDIN, 92140 CLAMARTjhi 503UNE PUBLICATION DE LA SOCIETE DE PRESSE DU BREIL, SARL DE PRESSE AU CAPITAL DE 10000EUROS, RCS 443 034 624 00017 NANTERRELégion d’honneur. Parmi la pro-motion du 1erjanvier:Premier ministre. Officier: Jean-Charles Naouri.Budget: officier: Alain Lambert,ancien ministre.Logement: Chevalier: Serge IncertiFormentini, président de la CNL,Etienne Pinte, président du Conseilnational des politiques de luttecontre la pauvreté et l'exclusionsociale.Ville: officier; Michel Cantal-Dupart, urbaniste.Sport: chevalier: Martin Hirsch, pré-sident de l'Agence du service civique.(Décret du 31décembre2012, J.O. du1er2013, p.55).AAUU FFIILL DDUU JJ..OO..
15janvier20138JURIShheebbddooimmobilier••CCUUSSHHMMAANN&& WWAAKKEEFFIIEELLDDIINNIITTIIAATTIIVVEESSSi les volumes investis en immobilierd’entreprise ont reculé de 10% en 2012, à14,9milliards d’euros, Olivier Gérard, prési-dent de Cushman & Wakefield souligneque ce montant est proche de la moyennesur dix ans (15,2milliards).En bureau, la baisse est plus sensible (-19%)et les opérations les plus impactées sontcelles comprises entre 50 et 100millionsd’euros, précise Thierry Juteau, directeurgénéral. Certains secteurs d’Ile-de-Francesont plus affectés, comme le croissant ouest(recul de -32%). Les investisseurs françaisrestent majoritaires (57%). Dans un “réflexesécuritaire absolu”, Paris concentre la plu-part des investissements (41%).En revanche, les investissements ont pro-gressé de 9% en commerce et de 44%dans le secteur industriel (1,3milliard d’).Pour 2013, Cushman & Wakefield table surune prédominance des investissements enfonds propres et une baisse de 10% duvolume des investissements.Forte baisse du marché locatif àParisSur le marché locatif, la demande placée areculé également de -10% à 2,098mil-lions de m2en Ile-de-France. Mais alors quela demande placée dans Paris intra murosest en régression de -24%, le sud est enhausse de +141% (grâce à l’implantationdu CNET à Chatillon) et le Nord est en aug-mentation de +55%.Ludovic Delaisse, directeur du départementbureaux, indique que les loyers prime semaintiennent à des niveaux élevés mais queles loyers décrochent dès qu’on s’éloigne del’Etoile. Le loyer prime à Paris QCA est de823 le m2, alors que le loyer moyen est de540. En 2013 le marché pourrait être surof-freur, mais le déséquilibre devrait s’effaceren 2014. Pour l’année qui s’ouvre, lesmesures d’accompagnement devraient res-ter faibles dans le QCA mais augmenterdans les quartiers périphériques.S’agissant des entrepôts, la demande placéeen 2012 a chuté à 1,8million de m2contre2,4millions en 2011. Pour le commerce,Christian Dubois, directeur général, décrit larévolution qui caractérise le secteur avec ledéveloppement du commerce en ligne.Bipolarisation du marché des com-mercesChristian Dubois souligne la bipolarisationdu marché: si le loyer atteint 15000 le m2sur le trottoir pair des Champs-Élysées voi-re 22000 dans certains cas, l’ensembledes valeurs locatives a reculé de -7% et lesdroits au bail de -20%.On a constaté en 2012 une augmentationde l’offre commerciale. Si les ouvertures decentres commerciaux ont marqué le pas(260000m2en 2012 contre 354000 en2011), celles des retail parks ont fortementaugmenté à 548000m2 en 2012 (contre316000 en 2011). Quant aux ouverturesannoncées pour cette année, elles sont àun niveau équivalent de celui annoncédébut 2012.Le chiffre d’affaires réalisé par internet estde 45,2milliards d’euros, en hausse de20% par rapport à 2011. En 2013, il pour-rait atteindre 54milliards, ce qui représen-terait 12,5% du marché contre 10% cetteannée. Cette évolution a nécessairementdes conséquences sur l’immobilier com-mercial, tout comme le développementdes drive, au nombre de 1800 aujourd’hui.Christian Dubois conclut en indiquant qu’il ya sans doute des points de convergencepour le développement du commerce à dis-tance et celui des centres commerciaux, maisqu’en tout cas, c’est la fin du commerceennuyeux: il convient de “réenchanter lecommerce”, et il signale à ce propos les nou-veaux ensembles emblématiques comme SoOuest à Levallois ou l’Atoll à Angers.Investissement et marché locatif en recul de 10 %Le marché locatif recule de 10% en immobilier de bureaux. En commerce, ChristianDubois souligne la révolution qui affecte ce secteur de l’immobilier.JURIShebdo168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart Téléphone: 0146457769 Fax: 0146457786site internet: jurishebdo.frDirecteur de la rédaction: BertrandDesjuzeur Mél: bertrand.desjuzeur@jurishebdo.fr Secrétariat: Sabine Petit JURIShebdo est une publication de la Société de Presse du Breil (SPB), SARL de presse au capital de 10000euros constituéeen août2002 pour 99 ans. Siège social: 168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart RCS Nanterre 443034624000 17APE 5813Z Actionnaires: Bertrand Desjuzeur, Roseline Maisonnier Numéro de commission paritaire: CPPAP n°0214 I 80129Dépôt légal: à parution Prix de vente au numéro: 17 TTC (16,65HT) Abonnement pour 1 an (41 nos + 5 nos spéciaux): 769 TTC(753,19 HT) Directeur de la publication: Bertrand DesjuzeurImpression: Com-Copie Clamart Gestion des abonnements: logiciel Loïc LavoineRREENNCCOONNTTRREESSNouvelle convention GRLL’Association pour l’accès aux garantieslocatives (APAGL) a signé le 9janvier2013une convention avec un nouvel assureur,Genworth Financialpour la diffusion dela GRL.Cela porte à 6 le nombre d’assureurs adhé-rent au dispositif de la GRL. L’APAGL sou-ligne que ce moyen permet de répondre àl’accroissement des exigences des bailleursquant aux garanties de solvabilité des can-didats locataires.Selon l’APAGL, 370000 logements ont étégarantis par une GRL (chiffre au 31 oct.2012). Les bailleurs interviennent soit parun professionnel de l’immobilier (70%)soit en direct (30%).Genworth Financial, société d’origine amé-ricaine mais dont la maison mère est enAngleterre, compte ainsi se développerdans le secteur de la garantie locative enFrance.Une assurance loyers impayés,pour les locatairesLa Caisse d’Épargneinnove en présen-tant une garantie de loyer “prévoyance dulocataire” à destination du locataire. Cecontrat permet la prise en charge du loyeren cas d’incapacité de travail (pour mala-die ou accident) ou de licenciement (d’unCDI de plus de 6 mois).Elle vise tant le secteur libre qu’HLM ets’adresse aux actifs de 18 à 59 ans. Distri-buée par le réseau des Caisses d’épargne,elle assure un montant forfaitaire de loyerpendant un an (montant choisi par le loca-taire et limité à 2000 ). La prime mensuel-le est calculée sur la base de 3,2% dumontant forfaitaire souscrit.(Communiqué du 10janvier2013)Logement anciens: chute des transactions, stabilité des prixLa FNAIMestime à +0,8% la hausse desprix des logements anciens au cours del’année 2012 (après une hausse de +7,3% en2011). Alors que les prix ont baissé en provin-ce ( -1,5 %), ils ont augmenté en Ile-de-Fran-ce (+1,5%). Cette quasi-stabilité des prixtranche avec la chute du volume des transac-tions: la FNAIM estime à 655000 le nombrede transactions de 2012, contre 805000 en2011 (-18,5%).Le président de la FNAIM, Jean-François Bueta présenté le 8janvier les prévisions de lafédération pour 2013 : les transactionsdevraient s’établir entre 600000et 655000.Quant aux prix, ils devraient baisser entre -2,0% et 0%.L’indice Notaires INSEEdu 3etrimestre2012, publié le 10janvier, chiffre l’évolutionannuelle des prix des appartements anciens à-0,5% (+0,3% pour l’Ile-de-France et -1,3%pour la province). Pour les maisons anciennes,la baisse est de -1,5% (-1,2% en Ile-de-Franceet -1,5% en province). L’indicateur avancé àpartir des avant-contrats montre une baissedes prix au 4etrimestre pour la province etune stabilisation pour l’Ile-de-France.(Note de conjoncture du 10janvier2013)