– 2 – Jurisprudence –
Baux d’habitation : Renouvellement de bail avec hausse de loyer
Copropriété : Refus de changement de destination / Cession de parties communes en parties privatives
– 3 – Fiscalité –
Redevance pour création de bureaux en Ile-de-France
Procédure fiscale / Taxe d’habitation
– 4 – Financement –
Logements intermédiaires / FART / Réforme du PTZ / Certificats d’économie d’énergie
– 5 – Réglementation –
Réglementation thermique / Bâtiments de petite surface
Politique de la ville
– 5-6 – Chiffres –
Archéologie préventive / Rentes viagères / Barème des rémunérations saisissables / Taux de l’intérêt légal / Taux de l’usure
– 6 – Logement social –
Plafond de ressources / ANCOLS / Vente des logements HLM – 7 – Nominations –
– 8 – Urbanisme –
Droit de préemption / Matériaux écologiques / Crédit immobilier
– 10 – Rencontre –
Le SNAL demande 5 mesures
Charges de copropriété : analyse 2014 par la FNAIM du Grand Paris
20janvier 20152JURIShebdoimmobilier••BAUXD’HABITATION-COPROPRIÉTÉ▲Baux d’habitation■Procédure de renouvellement debail avec hausse de loyer(Cass. Civ. 3e, 17 déc. 2014, n°1541, FS-P+B,rejet, pourvoi n°13-24360)Un locataire de locaux à usage mixte (habi-tation et cabinet dentaire) contestait la vali-dité des références de loyers produites parson bailleur lors d’une procédure de renou-vellement de bail fondée sur l’article 17 c dela loi du 6juillet 1989. Il estimait que lebailleur ne pouvait produire des référencestirées de son propre patrimoine et qu’il nepouvait invoquer des références de baux àusage exclusif d’habitation. Les deux argu-ments sont rejetés:“Mais attendu qu’ayant exactement retenuqu’il n’importe pas que les références de labailleresse concernent des appartementslui appartenant, dès lors qu’elles sont repré-sentatives des loyers habituellement prati-qués dans le voisinage immédiat, la courd’appel, qui a relevé que ces références fai-saient apparaître une valeur locative supé-rieure au loyer du bail à renouveler et rete-nu que la nature mixte du bail justifiait unemajoration de 20% du loyer, en a souverai-nement retenu, par une décision motivée etsans être tenue de procéder à unerecherche non demandée, que le loyer payépar M.et MmeG. était manifestement sous-évalué”.Le pourvoi est donc rejeté.Observations:Cet arrêt apporte deuxappréciations sur la notion de référencesque le bailleur doit produire à l’appui desa demande d’augmentation de loyer lorsd’une procédure de renouvellement debail (art. 17 c de la loi du 6juillet 1989).- D’une part, il admet que le bailleur peutproduire des références de logements quifont partie de son patrimoine: il n’y a pasde raison d’écarter des références au motifque les logements appartiennent aumême bailleur.- D’autre part, il admet la faculté de pro-duire une référence de locaux à usageexclusivement d’habitation alors que lebail à renouveler était à usage mixte. Onpeut estimer en effet que la production deces références ne pouvait pas nuire aulocataire dans la mesure où un local d’ha-bitation n’a pas de raison d’être louémoins cher qu’un local mixte.Ajoutons que cette décision conserve sapertinence sous l’empire de la loi de 1989dans sa version issue de la loi Alur qui aconservé le recours aux références deloyers (art. 17-II).Copropriété■Refus de changement de desti-nation(Cass. Civ. 3e, 17 déc. 2014, n°1537, FS-P+B,cassation, pourvoi n°13-25134)Dans un immeuble en copropriété à usageprincipal d’habitation, un couple avaitacquis un lot à usage professionnel puisdemandé à l’assemblée l’autorisation dechanger la destination de ce lot en un lot àusage d’habitation. L’assemblée ayant refu-sé, le couple avait assigné le syndicat enannulation de la décision. La cour d’appellui avait donné raison et avait refusé de fai-re droit à la demande du syndicat de lecondamner à cesser toute occupation à usa-ge d’habitation, mais son arrêt est cassé:“Vu l’article 1382 du code civil;Attendu que pour prononcer la nullité de ladécision d’assemblée générale, l’arrêtretient que la modification de la destina-tion du lot n’est pas contraire à la destina-tion de l’immeuble, n’est pas interdite parle règlement de copropriété et ne porte pasatteinte aux droits des autres coproprié-taires et en déduit que la décision de refusde l’assemblée générale est abusive;Qu’en statuant ainsi, sans relever en quoi ladécision de l’assemblée générale étaitcontraire aux intérêts collectifs des copro-priétairesou avait été prise dans le seul butde favoriser les intérêts personnels descopropriétaires majoritaires au détrimentdes copropriétaires minoritaires, la courd’appel n’a pas donné de base légale à sadécision; […]Vu l’article 17 de la loi du 10juillet 1965,ensemble l’article 1134 du code civil;Attendu que, pour rejeter la demandereconventionnelle, l’arrêt retient, parmotifs propres et adoptés, qu’il y a lieud’annuler la décision de l’assemblée géné-rale et que les demandes reconvention-nelles doivent être rejetées;Qu’en statuant ainsi, la cour d’appel, qui asubstitué son appréciation à celle de l’as-semblée générale a violé le texte susvisé;Par ces motifs casse”.Observations:A chacun son rôle: à l’as-semblée de prendre la décision et au juged’en contrôler la légalité, mais le juge nepeut pas prendre la décision à la place del’assemblée. C’est la conséquence nette du2e aspect de cet arrêt.L’arrêt conforte par ailleurs le caractèreimpératif du règlement de copropriété. Ildoit être respecté et les copropriétairessont en droit d’en exiger l’application etdonc de refuser qu’il soit modifié. Si lerefus peut dégénérer en abus, il appartientà celui qui l’invoque de démonter que ladécision a été prise dans le seul but defavoriser les intérêts personnels des majori-taires, au détriment des minoritaires.La Cour de cassation a déjà admis le carac-tère abusif en cas de recherche d’intérêtspurement personnels (Civ. 3e, 19 nov. 1997)ou en vue de nuire à certains coproprié-taires (Civ. 3e, 8 fév. 1999). Encore faut-ilprouver en quoi la décision est abusive.■Cession de parties communes enparties privatives(Cass. Civ. 3e, 17 déc. 2014, n°1543, FS-P+B,rejet, pourvoi n°13-23350)Une société (Mona Lisa) avait acquis unimmeuble à usage d’hôtel et l’avait placésous le régime de la copropriété puis reven-du par lots. Les acquéreurs étaient des inves-tisseurs recourant au régime de location enmeublé professionnel. Un règlement decopropriété avait été établi en 2000 et modi-fié en 2001 pour diviser un lot en 6 nouveauxlots comprenant notamment la cuisine et lerestaurant de l’hôtel ainsi que le bureau et lelogement du directeur (lots 54 et 55). À la sui-te de la liquidation judiciaire du groupeMona Lisa, le tribunal de commerce de Parisavait arrêté un plan de cession prévoyant lacession des lots litigieux. Des copropriétairescontestaient cette cession et demandaient laréintégration de ces lots 54 et 55 dans les par-ties communes de la copropriété. Mais leuraction est jugée irrecevable:“Mais attendu qu’ayant constaté que M.etMmeG. et autres demandaient d’annulerl’acte modificatif de l’état descriptif de divi-sion et du règlement de copropriété, desupprimer le lot de copropriété n°48 del’état descriptif de division du 20décembre2000 ainsi que les lots 54 et 55 de l’état des-criptif de division modificatif du 25mai2001 et d’annuler la composition du lotn°48 et relevé, qu’en vertu de l’article 71-B-1) du décret du 14octobre 1955, toutemodification des lots devaient être consta-tée par un acte modificatif de l’état descrip-tif de division, la cour d’appel a retenu, àbon droit, que les demandes tendaient àfaire prononcer l’annulation d’actes ou dedroits réels immobiliers résultant d’actespubliés au bureau des hypothèques et en aexactement déduit qu’elles étaient irrece-vables faute de publication des assigna-tions”.Deux autres moyens sont notamment reje-tés. L’un voulait faire échec au plan de ces-sion de l’entreprise, l’autre contestait la vali-dité de la vente des parties communes àlaquelle les acquéreurs avaient souscrit parJURISPRUDENCE 20janvier 20153JURIShebdoimmobilier••FISCALITÉJURISPRUDENCEl’intermédiaire d’une procuration donnéeau notaire.“Mais attendu qu’ayant relevé qu’en vertudes dispositions combinées des articles L642-1 al. 1 et 2 et L 642-5 al. 3 du code decommerce, la cession d’entreprise avaitpour but d’assurer le maintien d’activitéssusceptibles d’exploitation autonome, detout ou partie des emplois qui y sont atta-chés et d’apurer le passif et que le juge-ment qui arrête le plan en rend les disposi-tions applicables à tous et constaté que lestrois plans de cessions des sociétés du Grou-pe Mona Lisa dont l’un concernait le res-taurant de l‘hôtel Sol E Mar et les lots 54 et55 et que par arrêt du 23novembre 2010,l’appel de M.et MmeG. avait été déclaréirrecevable, la cour d’appel a pu retenir […]que la demande tendant à ce qu’il soit faitsommation au liquidateur de ne pas signerl’acte de vente portant sur les lots 54 et 55et que ces lots soient supprimés de l’étatdescriptif de division avait pour objet des’opposer à l’entrée en application du plande cession et était irrecevable”.Enfin, les acquéreurs avaient notammentsigné une procuration notariéepour arrê-ter avec le vendeur les conditions généralesde la vente. L’arrêt en déduit que la courd’appel “a retenu à bon droit que l’enga-gement souscrit par l’acquéreur participaitde la convention reçue par l’officier publicet que M.et MmeG. ne pouvaient com-battre les mentions des actes de vente etdes procurations notariées ni soutenir queleur mandataire avait outrepassé ses pou-voirs sansavoir recours à la procédured’inscription de faux contre les actesauthentiques”. Le pourvoi est donc rejeté.Observations:C’est donc pour des motifsde procédure que tous les arguments descopropriétaires qui contestaient la cessionen parties privatives de lots comprenantdes parties communes initiales de l’im-meuble (restaurant notamment) ont étérepoussés. On retiendra donc que :- Une action en justice qui tend à faireprononcer l’annulation d’un acte publiéau bureau des hypothèques doit êtrepubliée en application du décret du14octobre 1955.- Le plan de cession de l’entreprise (art. L642-1 et L 642-5 du code de commerce)étant opposable à tous, un recours pourcontester la cession de parties communesdécidée par le plan, est irrecevable.- Si un acquéreur entend contester l’acteauquel il a souscrit par l’intermédiaired’une procuration notariée, il doit enga-ger la procédure d’inscription de fauxcontre l’acte authentique.●Redevance pour création de bureaux en Ile-de-FranceLes tarifs au mètre carré pour le calcul dela redevance pour la création de locaux àusage de bureaux, des locaux commer-ciaux et des locaux de stockage en régiond'Ile-de-France (art. L. 520-1 et L. 520-3 ducode de l'urbanisme) ont été actualisés pararrêté du 30décembre 2014 (J.O. du 6jan-vier 2015, p.263).Le tarif comporte plusieurs cas:- 1. le tarif de droit commun,et une série de tarifs applicables en cas dechangements de zones dans les annéesantérieures.- 2. le tarif en cas de changement de zonageentre2010 et2011,- 3. le tarif en cas de changement de zonageen 2012,- 4. le tarif en cas de changement de zonageen 2013,- 5. le tarif en cas de changement de zonageen 2014.1. Locaux deCirconscriptionValeur au1erjanvier 2015Bureaux3e92,24€2e229,52€1e368,95€Commerciaux3e32,18€2e80,44€1e128,71€Stockage3e13,95€2e13,95€1e13,95€2. Locaux deZonage modi-fié entre2010et2011Valeur 2015BureauxHors circons-cription à la 2ecirconscription153,01€De la 3eà la 1ecirconscription266,30€3. Locaux deChangementde zonage en2012Valeur 2015BureauxDe la 3eà la 2ecirconscription195,20€De la 3eà la 1ecirconscription299,77€CommerciauxDe la 3eà la 2ecirconscription68,37€De la 3eà la 1ecirconscription104,58€StockageDe la 3eà la 2ecirconscription13,95€De la 3eà la 1ecirconscription13,95€4. Locaux deChangementde zonage en2013Valeur 2015BureauxDe la 3eà la 2ecirconscription160,88€De la 3eà la 1ecirconscription230,59€CommerciauxDe la 3eà la 2ecirconscription56,31€De la 3eà la 1ecirconscription80,44€StockageDe la 3eà la 2ecirconscription13,95€De la 3eà la 1ecirconscription13,95€■Procédure fiscale : délai de paie-mentLes contribuables qui obtiennent de l'admi-nistration fiscale un délai de paiementdevaient jusqu'à présent acquitter un intérêtcalculé sur letaux de l'intérêt légal. Undécret remplace cette référence par le tauxeffectif moyen pratiqué par les établisse-ments de crédit (pour les prêts immobiliers àtaux fixe).Par ailleurs, les règles du fractionnementpour le paiement des droits d'enregistre-ment et la taxe de publicité foncière exi-gées lors d'une mutation par décès sontmodifiées. Le délai maximal de 5 ans estréduit à un an. Quand l'actif comporte desactifs non liquides, le délai est porté à 3ans (au lieu de 10 ans antérieurement).(Décret n°2014-1565 du 22décembre 2014pris pour l'application de l'article 1717 duCGI relatif au paiement fractionné ou différédes droits d'enregistrement ou de la taxe depublicité foncière, J.O. du 24 déc. p.22138).■Taxes d’habitationCinq départements sont retenus pour l'expé-rimentation de la révision des valeurs loca-tives des locaux d'habitation: Charente-Mari-time, Nord, Orne, Paris et Val-de-Marne.(Arrêté du 18décembre 2014 fixant la liste desdépartements d'expérimentation de la révisiondes valeurs locatives des locaux d'habitationprévue à l'article 74 de la loi n°2013-1279 du29décembre 2013 de finances rectificative pour2013, J.O. du 26 déc. p.22284).▲4. Locaux deChangementde zonage en2014Valeur 2015BureauxDe la 3eà la 2ecirconscription126,56€De la 3eà la 1ecirconscription161,42€CommerciauxDe la 3eà la 2ecirconscription44,24€De la 3eà la 1ecirconscription56,31€StockageDe la 3eà la 2ecirconscription13,95€De la 3eà la 1ecirconscription13,95€ Financements■Logements intermédiairesUn décret du 8janvier modifie les condi-tions d'attribution des PLIpour les loge-ments intermédiaires.Il élargit la liste des bénéficiairesà l'en-semble des personnes morales relevant durégime fiscal du logement intermédiaire età l'association Foncière Logement. La durée du prêtest portée de 30 à 35 anspour les bénéficiaires du régime fiscal dulogement intermédiaire en zones A et B1.(Décret n°2015-16 du 8janvier 2015 relatifaux conditions d'attribution des prêts pour laréalisation ou l'amélioration des logementslocatifs intermédiaires, J.O. du 10janvier,p.462).■Fin de la FART ancienneLes conditions d'attribution de la primed'aide à la rénovation thermique des loge-ments privés sont modifiées.La date d'échéancede la FART est avancéeau31décembre 2014(alors qu'elle devaitse poursuivre jusqu'à fin 2015).Il n'est donc plus possible de faire dedemande de prime au-delà du31décembre 2014.(Décret n°2014-1622 du 24décembre 2014modifiant le décret n°2013-832 du 17sep-tembre 2013 relatif aux modalités d'attribu-tion de la prime exceptionnelle d'aide à larénovation thermique des logements privés,J.O. du 27 déc. 2014, p.22547).■FART nouvelle formuleLe nouveau règlement de l'aide du fondsd'aide à la rénovation énergétique deslogements privés, applicable auxdemandes déposées à compter du 1erjan-vier 2015, prévoit de nouveaux montantsd'aide.L'aide de solidarité écologique (ASE) estfixée à:- 1600euros pour les propriétaires occu-pants aux ressources modestes,- 2000euros pour les propriétaires occu-pants aux ressources très modestes,- 1600euros pour les propriétairesbailleurs,- 1500euros par habitation principale,pour les syndicats de copropriétaires.(Décret n°2014-1740 du 29décembre 2014relatif au règlement des aides du fonds d'ai-de à la rénovation thermique des logementsprivés, J.O. du 31 déc. 2014, p.23568).■Réforme du PTZ pour l’ancienPlusieurs points de réforme du PTZ résul-tent d’un décret du 30décembre.- Il fixe les critères d'acquisition deloge-ments anciens avec travaux. Les travauxeffectués par l'acquéreur doivent représen-ter 25 %du coût total de l'opération. Ils'agit des travaux de création de surfaceshabitables nouvelles ou de surfacesannexes, l'assainissement ou l'aménage-ment de surfaces habitables ou des sur-faces annexes, et les travaux d'économiesd'énergie (sauf ceux financés par l'éco-PTZ). Il prévoit des cas dans lesquels l'em-prunteur peut demander une majorationde délai pour réaliser les travaux (forcemajeure, maladie, accident, contentieux,catastrophe naturelle ou technologique).- Il supprime l'exigence de performanceénergétique globale.- Il aligne les barèmes pour l'acquisition delogements neuf ou ancien (hors HLM).- Il précise les critères de détermination descommunes éligibles. Le taux de vacancedoit être supérieur à 8 %.L'étude d'impact prévoit une distributionde 78000 PTZ en 2015 dont 3000 dansl'ancien sous condition de travaux.(Décret n°2014-1744 du 30décembre 2014relatif aux prêts ne portant pas intérêtconsentis pour financer la primo-accession àla propriété, J.O. du 31décembre, p.23576).Ce décret a été précisé par deux arrêtés dumême jour.✓Pour pouvoir bénéficier d'un PTZ dansl'ancien, l'acquéreur doits'engager à réali-ser des travaux dans un délai de trois ans.L'arrêté du 30décembre fixe le modèle del'attestation d'engagement.Après travaux il doit transmettre les fac-tures à l'établissement de crédit.(Arrêté du 30décembre 2014 modifiant l'ar-rêté du 30décembre 2010 relatif aux condi-tions d'application de dispositions concernantles prêts ne portant pas intérêt consentispour financer la primo-accession à la proprié-té, J.O. du 31 déc. 2014, p.23580).✓Le 2earrêté donne laliste des com-munes dans lesquelles les opérations deprimo-accession à la propriété sont éli-gibles au PTZ pour l'achat de logementsanciens avec travaux. 5920 communes ontainsi été désignées.(Arrêté du 30 déc. 2014 relatif au champ d'ap-plication géographique des prêts ne portantpas intérêt consentis pour financer des opéra-tions de primo-accession dans l'ancien sousconditions de travaux, J.O. du 31 déc. p.23583).■Eco-PTZ outre-merUn arrêté du 22décembre modifie lesconditions d'attribution de l'Eco-PTZ dansles départements d'outre-mer. En applica-tion de la loi de finances pour 2015, lesfenêtres et le raccordement aux réseaux defroid sont rendus éligibles à l'Eco-PTZ.Le formulaire type de demande d'Eco-PTZet celui de justification de réalisation destravaux sont publiés en annexe.(Arrêté du 22décembre 2014 modifiant l'ar-rêté du 25mai 2011 relatif à l'application enoutre-mer de dispositions concernant lesavances remboursables sans intérêts desti-nées au financement de travaux de rénova-tion afin d'améliorer la performance énergé-tique des logements anciens, J.O. du 28 déc.p.22711).■PTZ pour les copropriétésUn arrêté du 23décembre 2014 permetl'élargissement de l'attribution de l'éco-PTZaux syndicats de copropriété. Il est dénom-mé éco-prêt copropriété. En conséquence,l'arrêté modifie les conventions concluesente l'Etat, la Société de gestion du fondsde garantie de l'accession sociale à la pro-priété (SGFGAS) et les établissements decrédit pour y intégrer les conditions spéci-fiques aux prêts copropriété.Au moins 75 % des quotes-partsde copro-priété doivent être affectées à l'habitation.Le prêt est accordé au syndicat.(Arrêté du 23déc. 2014 relatif aux conditionsd'application de dispositions concernant lesavances remboursables sans intérêts octroyéesaux syndicats de copropriétaires et destinées aufinancement de travaux de rénovation afind'améliorer la performance énergétique deslogements anciens, J.O. du 28 déc. p.22746).■Certificats d’économie d’énergieUne série de textes a été publiée findécembre à propos de la nouvelle périodede mise en œuvre du dispositif des CEEpour la période 2015-2017. En voiciquelques-uns.✓Un décret du 22décembre prévoitnotamment une simplification des règlesde contrôle et instaure un régime déclara-tif dans lequel les pièces constitutivesd'une demande de CEE sont établies avantle dépôt du dossier et sont archivées par ledemandeur.(Décret n°2014-1557 du 22décembre 2014modifiant le décret n°2010-1664 du29décembre 2010 fixant les modalités demise en œuvre du dispositif des certificatsd'économies d'énergie, J.O. du 24 déc.p.21826).✓Un arrêté du 22 décembre définit lesopérations standardisées d'économied'énergie pour les actions les plus fré-20janvier 20154JURIShebdoimmobilier••FINANCEMENTRÉGLEMENTATION 20janvier 20155JURIShebdoimmobilier••RÉGLEMENTATIONTHERMIQUECHIFFRESAnnée(1)Taux demajoration(en%)Année(1)Taux demajoration(en%)avant le1/8/1914106428,20198756,70du 1/8/1914au 31/12/191860775,70198853,30du 1/1/1919au 31/12/192525536,70198949,60Du 1/1/1926au 31/12/193815623,80199045,60Du 1/1/1939au 31/8/194011249,60199142,10Du 1/9/1940au 31/8/19446809,90199238,50Du 1/9/1944au 31/12/19453311,10199335,801946, 1947,19481548,10199433,601949, 1950,1951840,70199530,901952 à 1958611,80199628,901959 à 1963493,90199727,301964 et 1965462,00199825,901966, 1967 et1968435,60199925,401969 et 1970406,60200023,701971, 1972 et1973352,40200121,701974245,80200219,501975226,90200317,701976 et 1977198,80200415,801978177,50200513,701979153,00200611,601980124,6020079,80198199,2020088,10198284,7020096,90198375,7020105,30198467,9020113,60198563,3020121,80198660,6020130,50(1) Année de naissance de la rente■Majoration des rentes viagèresLa revalorisation des rentes viagères est fixéeà 0,5 %pour les rentes servies en 2015.Les taux de majoration sont les suivants:(Arrêté du 23décembre 2014 portantmajoration de certaines rentes viagères,J.O. du 27 déc. p.22508).Plafonds de ressourcesL’arrêté du 18décembre 2014 fixe le pla-fond de ressources de l'année 2013 appli-cable en 2015 pour l'octroi des majora-tions aux rentes viagères constituées àcompter du 1erjanvier 1979.Le plafond de ressources 2013 applicableen 2015 est fixé à:- 17 724 euros pour une personne seule et- 33690euros pour un ménage.(J.O. du 26décembre 2014, p.22288).quemment réalisées.Il comporte 89 fiches d'opérations standar-disées applicables aux opérations effec-tuées à partir du 1erjanvier 2015. L'annexeII contient celles du secteur résidentiel, etl'annexe III celles du secteur tertiaire.(Arrêté du 22décembre 2014, J.O. du 24 déc.p. 21838).Réglementation thermique■Définition de caractéristiquesthermiques pour les bâtimentsneufs de petite surfaceL'arrêté du 26octobre 2010 relatif auxcaractéristiques des bâtiments nouveaux estmodifié; il n'est pas applicable aux bâti-ments dont la surface est inférieure à 50m2.(Arrêté du 11décembre 2014 relatif auxcaractéristiques thermiques et aux exigencesde performance énergétique applicables auxbâtiments nouveaux et aux parties nouvellesde bâtiment de petite surface et diversessimplifications, J.O. du 24 déc. p.22176).■Report de l’exigence de perfor-mance énergétiqueUn arrêté du 19décembre limite l'exigen-ce de performance énergétique des bâti-ments collectifs à 57,5kWh/m2jusqu'au31décembre 2017 au lieu du 31décembre2014.Il modifie les modalités de validationd'une démarche de qualité pour le contrô-le de l'étanchéité à l'air par un construc-teur de maisons individuelles ou de loge-ments collectifs.(Arrêté du 19décembre 2014 modifiant lesmodalités de validation d'une démarche quali-té pour le contrôle de l'étanchéité à l'air parun constructeur de maisons individuelles ou delogements collectifs et relatif aux caractéris-tiques thermiques et aux exigences de perfor-mance énergétique applicables aux bâtimentscollectifs nouveaux et aux parties nouvelles debâtiment collectif, J.O. du 26 déc. p.22342)Politique de la ville■Quartiers prioritaires en métro-pole…La nouvelle liste des quartiers relevant dela politique de la ville a été établie sur descritères fixés par le décret du 3juillet 2014et elle s'applique à des quartiers en terri-toire urbain caractérisés par un nombreminimum d'habitants et un écart de déve-loppement économique apprécié par uncritère de revenus des habitants. La délimi-tation des quartiers est accessible sur le❘◗Frédéric Gernerest nommé associé ducabinet d’avocats CMS Bureau FrancisLefebvre. Il est spécialiste de fiscalité,notamment dans le domaine immobilier.Acteurs■Redevance d’archéologie pré-ventiveLe taux de la redevance d'archéologie pré-ventive est fixé à 0,53euro par m2pourl'année 2015.(Arrêté du 19décembre 2014 portant fixa-tion du taux de la redevance d'archéologiepréventive, J.O. du 31 déc. p.23744).site www.geoportail.gouv.fr.(Décret n°2014-1750 du 30décembre 2014fixant la liste des quartiers prioritaires de lapolitique de la ville dans les départementsmétropolitains, J.O. du 31 déc. 2014, p.23744).■…et outre-merUn décret du 22 décembre fixe les critèresde détermination des quartiers prioritairesde la politique de la ville outre-mer.A titre d'exemple, en Guadeloupe, il esttenu compte de l'écart de développementdes villes en fonction notamment de laproportion de chômeurs, d'inactifs, defamilles monoparentales, de logementssurpeuplés.(Décret n°2014-1575 du 22décembre 2014relatif aux modalités de détermination desquartiers prioritaires de la politique de la vil-le particulières aux départements d'outre-mer, à Saint-Martin et à la Polynésie françai-se, J.O. du 24 déc. p.22179)Il a été complété d’un autre décret fixantla liste des quartiers concernés.(Décret n°2014-1751 du 30décembre 2014fixant la liste des quartiers prioritaires de lapolitique de la ville dans les départementsd'outre-mer, à Saint-Martin et en PolynésieRecul du prix des logementsLes prix des logements anciens ont reculéde -2,8% en 2014 selon Century 21.Le repli s’explique par le recul de l’activitéau 1ersemestre 2014 qui a pesé sur les prixau 2esemestre. Pour l’ensemble de l’an-née, le volume des transactions s’estcontracté de -2,7%. Le recul des ventesest particulièrement sensible pour lesappartements (-6,9%), en raison de la loiAlur, alors que le marché des maisons aprogressé de +1,7%.Si les prix augmentent à Paris (+0,5%), ilsreculent de -2,6% en Ile-de-France. Enprovince, à l’exception du Limousin(+3,7%), toutes les régions affichent desprix en baisse, souvent de plus de 5%.(Dossier de presse du 5janvier 2015). 20janvier 20156JURIShebdoimmobilier••LOGEMENTSOCIALCHIFFRES■Taux de l’usureLe seuil de l'usure est fixé, à compter du1erjanvier 2015, pour lesprêts immobiliersà:- prêts à taux fixe: 4,57 %- prêts à taux variable: 4,15 %- prêts-relais: 4,92 %(Avis du 22décembre 2014, J.O. du 26 déc.p.22383).■Taux de l’intérêt légalPour le 1ersemestre 2015, le taux de l'inté-rêt légal est fixé à:- 4,06 %pour les créances de personnesphysiques n'agissant pas pour des besoinsprofessionnels,- 0,93 %pour les autres cas.(Arrêté du 23décembre 2014 relatif à la fixa-tion du taux de l'intérêt légal, J.O. du 27 déc.2014, p.22509).■Barème des rémunérations sai-sissablesLe nouveau barème des rémunérationssaisissables résulte du tableau ci-contre, ilentre en vigueur le 1erjanvier 2015.Les seuils sont majorés de 1410€ par per-sonne à charge.(Décret n°2014-1609 du 24décembre 2014révisant le barème des saisies et cessions desrémunérations, J.O. du 27 déc. 2104,p.22495).Tranche de rémunéra-tionFraction saisissable≤3720€Un vingtième>3720€ et ≤7270€Un dixième>7270€ et ≤10840€Un cinquième>10840€ et ≤14390€Un quart>14390€ et ≤17950€Un tiers>17950€ et ≤21570€Deux tiers>21570€TotalitéPlafonds de ressources PLUSCatégoriesdeménagesParis et com-munes limi-trophesIle-de-Fran-ce (horsParis)Autresrégions123127€23127€20107€234565€34565€26851€345311€41550€32291€454098€49769€38982€564365€58917€45858€672429€66300€51682€Par pers.suppl.8070€7388€5765€Plafonds de ressources PLAICatégoriesdeménagesParis et com-munes limi-trophesIle-de-Fran-ce (horsParis)Autresrégions112722€12722€11058€220740€20740€16112€327186€24929€19374€429757€27373€21558€535399€32407€25223€639836€36466€28425€Par pers.suppl.4438€4062€3170€Logement social■Plafonds de ressources HLMLes plafonds de ressources applicables en2015 aux logements sociaux financésd'une part en PLUS, d'autre part en PLAd'intégration sont fixés selon les tableauxsuivants.(Arrêté du 30décembre 2014 modifiant l'ar-rêté du 29juillet 1987 relatif aux plafonds deressources des bénéficiaires de la législationsur les HLM et des nouvelles aides de l'Etaten secteur locatif, J.O. du 31 déc. p.23581).■Calcul des subventionsLes valeurs de base pour le calcul de l'as-siette des subventions et des prêts pour laconstruction, l'acquisition et l'améliorationdes logements locatifs aidés ont été actua-lisées par avis publié au JO du26décembre 2014 (p.22386).En construction neuve,la valeur de base est fixée à- Zone 1: 1572€ (collectif et individuel)- Zone 2 et 3: 1311€ (collectif) et 1442€(individuel)Pour l'acquisition amélioration, les prixsont identiques à ceux du neuf en zone 1.- En zones 2 et 3: 1229€ (collectif) et1311€ (individuel)Pour les logements foyers, les prix sontidentiques à ceux du neuf en zone 1. Enzones 2 et 3: 1311€ (individuel et collec-tif).Coût forfaitaire des garages:- Zone 1: 13103€ (garages enterrés) ou8909€ (garages en superstructure).- Zone 2 et 3 : 11 791€ (enterrés) ou8125€ (superstructure).■ANCOLSUn décret du 23décembre définit lesconditions de fonctionnement de l'agencenationale de contrôle du logement social.Cet établissement public de l'Etat est char-gé du contrôle et de l'évaluation du loge-ment social et de la participation desemployeurs à l'effort de construction(PEEC).Les textes sont insérés aux articles R 342-1et suivants du CCH.Le conseil d'administration approuve lesorientations stratégiques de l'agence, ildéfinit la politique générale en matièrede contrôle, délibère sur les décisions demises en demeure et les astreintes (art. R342-1).Il est créé un comité du contrôle et dessuites (art. R 342-6) et un comité desétudes (art. 342-7). La procédure decontrôle est régie par les articles R 342-11à 15.Cet organisme, qui remplace l’ANPEEC etla MIILOS, regroupe 150 collaborateurs.(Décret n°2014-1596 du 23décembre 2014fixant les règles d'organisation, de fonction-nement et les modalités des contrôles del'Agence nationale de contrôle du logementsocial, J.O. du 26 déc. p.22336).■Pas de vente de logements éco-logiquement peu performantsUn décret du 26décembre interdit la ven-te de logements locatifs sociaux qui n'at-teignent pas un niveau minimum de per-formance énergétique. Le seuil est fixé à330kWh/m2/an, estimé d'après un DPE. Letexte entre en vigueur le 1erjanvier 2015,mais il ne vise pas les aliénations qui ontobtenu un agrément de vente avant le1erjanvier 2015. Ce dispositif vise lesventes aux occupants.(Décret n°2014-1648 du 26décembre 2014relatif aux normes de performance énergé-tique minimale des logements collectifs fai-sant l'objet d'une vente par un organismed'HLM, J.O. du 28 déc. p.22711).■Demande de logement social Un décret fixe la composition du comitéd'orientation du système national d'enre-gistrement de la demande de logementsocial.(Décret n°2014-1737 du 29décembre 2014relatif au comité d'orientation du systèmenational d'enregistrement de la demande delogement social, J.O. du 31 déc. p.23565).■Comptabilité des impayésLes sommes dues par les locataires partiset par les locataires dont la dette est supé-rieure à un an font l'objet d'une déprécia-tion en totalité.(Décret n°2014-1738 du 29décembre 2014relatif à la dépréciation de sommes dues à titrede loyers, charges et accessoires par les loca-taires des organismes d'HLM, J.O. du31décembre 2014, p.23566).■APLLe décret n°2014-1739 du 29décembre2014 est relatif au calcul des aides person-nelles au logement. (JO du 31 déc. 2014,p.23567). Il est complété de deux arrêtésdu 30décembre dont l’un pour les per-sonnes résidant en logement foyer. (JO du31 déc. p.23582). 20janvier 20157JURIShebdoimmobilier••NOM:PRÉNOM:FONCTION:SOCIÉTÉ:ADRESSE:TÉL:FAX:MÉL:N° TVAINTRACOM.:SIGNATURE:OFFREEXCEPTIONNELLERéservée auxnouveaux abonnés20%de réductionsur l’abonnementJURIShebdoimmobilierNOMINATIONSPrésidence de la République➠Thierry Lataste, est nommé directeur decabinet à la présidence de la République ;il succède à Sylvie Hubac. Constance Riviè-reest nommée directrice adjointe de cabi-net. Philippe Léglise-Costaquitte ses fonc-tions de conseiller pour les affaires euro-péennes. Christophe Pierrelest nomméchef adjoint de cabinet. Il succède à AxelCavaleri.(Arrêté du 30 déc. 2014, J.O. du 31, @, arrêtésdes 2 et 3janvier 2015, J.O. du 4 et du 6jan-vier, @).Cabinets ministériels➠Intérieur: Michel Lalandeest nommédirecteur du cabinet de Bernard Cazeneu-ve, en remplacement de Thierry Lataste.(Arrêté du 6janvier 2015, J.O. du 7janvier2015, @).➠Ville: Marie Nonorgueest nomméecheffe de cabinet de Patrick Kanner. Elleprend la suite de Christophe Pierrel.(Arrêté du 5janvier 2015, J.O. du 9janvier2015, @).➠Culture: David Zivieest nomméconseiller chargé du patrimoine et de l'ar-chitecture au cabinet de Fleur Pellerin.(Arrêté du 6janvier 2015, J.O. du 10janvier2015, @).➠Réforme territoriale: David Philotquitteses fonctions de directeur adjoint du cabi-net d’André Vallini. (Arrêté du 19décembre2014, J.O. du 23 déc. @).Administration centrale✓Développement durable: Paul Delducest nommé commissaire général au déve-loppement durable au ministère de l'éco-logie, du développement durable et del'énergie. Il est également nommé déléguéinterministériel au développementdurable. (Décret du 22décembre 2014, J.O.du 24 déc. @)Magistrature✓TGI: Sont nommés présidents de tribu-naux de grande instance: Franck Wastl-Deligne (Poitiers), Thierry Cellier (Nevers)et Françoise Berge-Dornier (Cambrai).(Décret du 29décembre 2014, J.O. du 31décembre @).Affaires régionales✓Simon Babre est nommé secrétairegénéral pour les affaires régionales auprèsdu préfet de la région Lorraine. (Arrêté du23décembre 2014, J.O. du 27 déc. @).Affaires culturelles✓Jean-Michel Knop est nommé directeurdes affaires culturelles de la Guadeloupe.(Arrêté du 30décembre 2014, J.O. du 31décembre 2014, @).Organismes publics✓CADA: Bénédicte Delaunay, professeurde droit, fait partie des personnes nom-mées à la Commission d'accès aux docu-ments administratifs.(Décret du 5janvier 2015, J.O. du 6janvier2015, p. 265).✓Cohésion sociale: Il est mis fin aux fonc-tions de Gilles de Robienen tant qu'am-bassadeur, chargé de promouvoir la cohé-sion sociale.(Décret du 5janvier 2015, J.O. du 7, @).✓CNH: Sont nommés membres du Conseilnational de l'habitat:I - Constructeurs, gestionnaires…:Cristina Conrad (architectes), SophonieL'Angevin (géomètres experts), ThierryThomas (CSN), Bernard Coloos (FFB), Pierrede la Ronde (EPL), Christian Baffy (ESH),Jean-François Buet (FNAIM), Christian Nicol(Habitat et développement), Philippe Bies(OPH), Marie-Noëlle Lienemann (Sociétéscoopératives d'HLM), Xavier de Lannoy(Fédération des PACT), François Payelle(FPI), Yannick Borde (UES pour l'accession àla propriété), Bernard Gaud (UESL), Domi-nique Duperret (UMF), Frédéric Pelissolo(UNPI), Frédéric Paul (USH), DominiqueCabri-Wiltzer (UNIS), Alain Chouguiat(Capeb), Christophe Blanco et DanielLenoir (CNAF), Dominique Marmier(Mutualité sociale agricole), Marc Chazelas(Banque de France), Josselin Kalifa (Caissedes dépôts), Bruno Deletré (Crédit foncier),Thierry Marinello (Crédit agricole), Marie-Christine Caffet (Crédit mutuel), Marie-Anne Reheul Constantin (Banques popu-laires), Pierre Bocquet (FFB) et NathalieRobin (FFSA).II. - Usagers:Michel Fréchet (CGL), Eddie Jacquemart(CNL), Yasmina Heligon (CLCV), ElodieFumet (CSF), Conchita Aguilar (CGT), MarieMarin (CGT-FO), Jean-Yves Lautridou(CFDT), Jean-Charles Jimenez (CFTC), DiegoAlarcon (CFE), Jean-François Lemaître(Familles rurales) et Lionel Le Borgne(UNAF).III. - Associations d'insertion:Patrick Doutreligne et Michel Roux(UNIOPS), Florence Coquart (ATD) et Jean-Baptiste Eyraud (DAL).IV. - Personnalités qualifiées: François Delarue (SGFGAS), Vincent Renard(Institut du développement durable et desrelations internationales), Michel Mouillart(universitaire), Blanche Guillemot (ANAH),Pascale Poirot (SNAL) et Géraldine Chalen-con (ANIL).(Arrêté du 11décembre 2014, J.O. du 3jan-vier, p.144).✓ANCOLS: Pascal Martin-Goussetestnommé directeur général de l'Agencenationale de contrôle du logement social.(Arrêté du 26décembre 2014, J.O. du 30 déc.p.23205).BULLETIND’ABONNEMENT«PRIVILÈGE»❑OUI, je souhaite bénéficier de l’offre de souscription àJURIShebdo qui m’est réservée soit un an d’abonnement (41numéros de la lettre + 5 numéros spéciaux consacrés au droitimmobilier) au prix de 599 € TTC (soit 586,68 € HT + 2,1% deTVA) au lieu de 779€ TTC, soit 20% de réduction.Ci-joint mon chèque de 599 € TTC à l’ordre de JURIShebdoJe recevrai une facture acquittée dès paiement de ma souscriptionÀ RETOURNER A JURISHEBDO 168, AVENUE MARGUERITE RENAUDIN, 92140 CLAMARTjhi 586UNE PUBLICATION DE LA SOCIETE DE PRESSE DU BREIL, SARL DE PRESSE AU CAPITAL DE 10000EUROS, RCS 443 034 624 00017 NANTERRE✁ URBANISMEUrbanisme■Droit de préemptionDeux textes d’application de la loi Alur surle droit de préemption des collectivitéspubliques ont été publiés.➠La loi Alur (art. L 213-2 du code de l'ur-banisme) a permis au titulaire du droit depréemption de demander au propriétairedu bien qui fait l'objet de préemption delui transmettre une série d'informations.Le décret du 22décembre fixe la liste desdocuments concernés(art. R 213-7 du codede l'urbanisme). Il comporte 12 points (voirtableau).Le titulaire du droit de préemption a deuxmois pour répondre et son silence vautrenonciation. Mais dans ce délai, il peutdemander la transmission des documentsvisés plus haut (ou demander à visiter lebien). Cela suspend le délai de deux moisqui reprend à la réception des documentsdemandés.(Décret n°2014-1572 du 22décembre 2014fixant la liste des documents susceptiblesd'être demandés au propriétaire d'unimmeuble par le titulaire du droit de pré-emption en application de l'article L. 213-2du code de l'urbanisme, J.O. du 24 déc. p.22174).➠Le titulaire du droit de préemption peutdemander à visiter le bien(droit égale-ment institué par la loi Alur). Ce décret enfixe les conditions (art. D213-13-1 à 4 ducode de l'urbanisme).La demande doit être faite par écrit etcomporter la référence de la DIA (ainsi quela mention que la visite doit être faite enprésence du propriétaire ou de son repré-sentant). Le délai de deux mois reprend àcompter de la visite du bien (ou du refusdu propriétaire). Le propriétaire dispose de8 jours pour répondre à la demande devisite. La visite a lieu dans les 15 jours de laréception de l'accord de visite.Le propriétaire doit informer les occupantsde la visite. Un constat de la visite est éta-bli le jour où elle a lieu. En cas de silencedu propriétaire pendant 8 jours, son attitu-de vaut refus.(Décret n°2014-1573 du 22décembre 2014fixant les conditions de la visite du bien parle titulaire du droit de préemption en appli-cation de l'article L. 213-2 du code de l'urba-nisme, J.O. du 24 déc. p. 22175).■Zones de sismicitéUn décret du 6janvier modifie le classe-ment en zone de sismicité de Veynes(Hautes-Alpes) qui passe de zone 4(moyenne) à 3 (modérée) et de Saintes-Marie-de-la-Mer, dans les Bouches-du-Rhô-ne qui passe de zone 2 (faible) à 1 (trèsfaible).(Décret n°2015-5 du 6janvier 2015 modi-fiant l'article D. 563-8-1 du code de l'environ-nement, J.O. du 8janvier, p. 337).■Matériaux écologiquesUn arrêté du 19décembre modifie lesrègles d'urbanisme applicables en cas derecours à des matériaux, procédés ou dis-positifs écologiquement performants.Les autorisations d'urbanisme ne peuvents'opposer à l'utilisation de matériaux éco-logiquement performants. Cet arrêté pré-cise les systèmes solaires thermiques et ins-tallations photovoltaïques concernés. Lescapteurs solairesne peuvent excéder:- 5 m2par maison individuelle ou- 3 m2par logement en bâtiment collectifd'habitation et- 3 m2par tranche de 100 m2de surfacesde plancher en bâtiment tertiaire.(Arrêté du 19décembre 2014 relatif auxcaractéristiques des systèmes de productiond'énergie à partir de sources renouvelablesmentionnés à l'article R. 111-50 du code del'urbanisme, J.O. du 24 déc. p. 22178).20janvier 20158JURIShebdoimmobilier••ENBREF1Dossier de diagnostic technique (art. L 271-4 du CCH)2Information sur un éventuel sinistre anté-rieur (art. L 125-5 IV du code de l'environ-nement)3Dossier de diagnostic technique lié à unemise en copropriété (art. L 111-6-2 du CCH)ou le diagnostic technique global descopropriétés (art. L 731-1 du CCH, à comp-ter de 2017)4Contenu des informations d'un « secteurd'information sur les sols » de l'art. L 125-7du code de l'environnement et état de pol-lution des sols (art. L 512-8 du code de l'en-vironnement)5Surface Carrez ou mesurage d'un profes-sionnel6Extraits de l'avant-contrat de vente sur laconsistance et l'état de l'immeuble7Bail (s'il est mentionné dans la DIA)8Acte constitutif de servitude (s'il est men-tionné dans la DIA)9Statuts de la SCI dont les parts sont cédées10Livres et documents sociaux pour le dernierexercice social11Rapport de reddition de comptes du der-nier exercice12À défaut des deux points précédents: étatcertifié établissant la composition de l'actif et du passif de la SCI et son bénéficeDocuments pouvant êtredemandés au propriétaire encas de préemption◆Président du CNBPascal Eydoux, avocat à Grenoble, a été éluprésident du Conseil National des Barreauxle 17janvier 2015.◆Construire en zone inondableLa ministre du logement Sylvia Pinel et laministre de l’environnement Ségolène Royalont lancé le 16janvier le Grand prix d’amé-nagement “Comment mieux bâtir en ter-rains inondables constructibles”. Il s’agit depromouvoir des projets innovants pourrendre les habitants moins vulnérables auxrisques d’inondation dans le cadre de projetsd’aménagement.◆Baisse de la production de sur-faces commercialesSelon Procos, le volume des surfaces com-merciales autorisées par permis de construirea baissé de 20% en 2014. Avec 5,1 millionsde m2, c’est le niveau le plus faible depuis 15ans. Procos estime que ce recul n’est pas seu-lement dû à la crise mais s’explique par lapublication de la loi Alur qui a pu temporai-rement freiner les demandes et les autorisa-tions.En revanche, le volume des surfaces mises enchantier s’est maintenu à près de 4millionsde m2.Concernant les surfaces autorisées en CDAC,ce sont 2,1millions de m2qui ont été autori-sés, soit un recul de -3% par rapport à 2013.Si les demandes ont reculé (de 2,6millionsde m2contre 2,8millions en 2013), le tauxd’autorisation des CDAC a progressé de73% à 77%.Par ailleurs, 651 ouvertures de “drive” ontété recensées en 2014, ce qui correspond àune surface de vente de 1,2 à 1,4million dem2.(Chiffres publiés le 15janvier 2015).◆Commission de contrôlePlus de 10 mois après la publication de la loiAlur, l’ARC s’étonne de l’absence de créationde la Commission de contrôle des profes-sions immobilières et demande aux ministresdu logement de la justice d’appliquer la loi.(Communiqué du 7 janvier 2015).◆L’agent immobilier obligatoire ?Régissant à une idée de deux députés de lamajorité selon laquelle l’intervention del’agent immobilier dans une transactionpourrait être rendue obligatoire, le prési-dent d’Era France, François Gagnon, seréjouit de cet hommage rendu à sa profes-sion, mais il estime qu’il ne faut pas souscrireà cette idée: “il appartient aux profession-nels de la transaction de démontrer leurvaleur ajoutée et d'augmenter leur taux depénétration”. Il ajoute que le risque dumonopole, est de favoriser la médiocrité…(Communiqué du 7janvier 2015) ■Permis de construire: durée devalidité portée de 2 à 3 ansLa durée de validité des autorisations d'ur-banisme a été allongée de façon temporai-re par décret du 29décembre 2014. Celaconcerne d'une part les autorisations encours de validité au 31décembre 2014 etles autorisations qui interviendront jus-qu'au 31 décembre 2015 (dérogationapportée aux articles R 424-17 et 18 ducode de l'urbanisme).Le délai de 2 ans, porté à 3 ans, est proro-geable d'un an. Pour les autorisations encours de validité qui ont déjà été prorogées,leur délai de validité est allongé d'un an.(Décret n°2014-1661 du 29décembre 2014prolongeant le délai de validité des permisde construire, des permis d'aménager, despermis de démolir et des décisions de non-opposition à une déclaration préalable, J.O.du 30décembre, p. 23203).■Etablissements hôteliers deplein anUn arrêté du 24décembre vise à améliorerl’information préalable du consommateurdans les établissements hôteliers de pleinair. Il vise les terrains de camping et lesparcs résidentiels de loisirs.Les prix TTC des prestations doivent êtreaffichés à l'entrée de chaque établisse-ment.Avant la conclusion du contrat, le profes-sionnel doit remettre au consommateur,sur support durable, les informations sui-vantes sur la location d'un emplacement àl'année:- durée et prix de la location et modalitésde règlement,- conditions de renouvellement et demodification du contrat (frais, pénalités,délai de préavis),- prix des services et équipements indispen-sables (ou information selon laquelle ilssont compris dans le prix de la location) :transport, calage, branchements et fourni-ture d'eau, d'électricité et de gaz,- prix des prestations annexes.(Arrêté du 24décembre 2014, J.O. du 31 déc.p.23470).■Nouvelles règles pour les EPFUne série de décrets modifie les règlesapplicables aux établissements publics fon-ciers.Ils visent les EPF de Poitou-Charentes,PACA, Normandie, Lorraine, Languedoc-Roussillon, Bretagne et Nord-Pas-de-Calais.Il s'agit d'un effet de la modification par laloi Alur de l'ordonnance du 8septembre2011.Les statuts intègrent donc notamment lafaculté de créer des filiales et de détenirdes participations, ils évoquent aussi l'exer-cice des droits de préemption et de prioritéainsi que la composition du conseil d'admi-nistration et le contrôle de l'EPF par l'Etat.(Décrets n°2014-1729 à 1736 du29décembre 2014 modifiant des décretsantérieurs relatifs aux établissements publicsfonciers, J.O. du 31 déc. 2014, p.23545).■Vente de terrains publicsUn décret du 30décembre est relatif à lavente de terrains par les établissementspublics (en application de la loi du 18jan-vier 2013).- Pour RFF, le montant de la décote est pla-fonné à 30 %.- Pour les établissements publics de santé,le taux de la décote est plafonné à 30 %s'ils ont un certain niveau d'endettement.(Décret n°2014-1741 du 30décembre 2014relatif aux conditions d'aliénation des ter-rains du domaine privé des établissementspublics de l'Etat, ou dont la gestion leur a étéconfiée par la loi, prévues à l'article L. 3211-13-1 du CG3P en vue de la réalisation de pro-grammes de construction de logementssociaux, J.O. du 31 déc. p. 23574). Codes et lois■Le crédit immobilier réformé parordonnanceLa loi du 30décembre 2014 loi comporteune liste abondante d'habilitations à légi-férer par ordonnances. A noter:- L'article 14 programme la transpositionde la directive du 4 février 2014 sur lescontrats de crédit aux consommateursrelatif aux biens immobiliers à usage rési-dentiel.- L'article 15 vise la transposition de ladirective du 21 mai 2013 sur le règlementextrajudiciaire des litiges de consomma-tion.(Loi n°2014-1662 du 30décembre 2014 por-tant diverses dispositions d'adaptation de lalégislation au droit de l'Union européenneen matière économique et financière, J.O. du31 déc. 2014, p. 23238).■Code de l’expropriationUne recodification, qui a lieu pour l'essen-tiel à droit constant, a donné lieu à publi-cation de la partie réglementaire du codede l'expropriation pour cause d'utilitépublique.Son plan s'articule en six livres:- Livre I: Utilité publique- Livre II: Juridiction de l'expropriation,transfert judiciaire de propriété et prise depossession- Livre III: Indemnisation- Livre IV: Suites de l'expropriation- Livre V: Procédures spéciales- Livres VI: Outre-mer(Décret n°2014-1635 du 26décembre 2014J.O. du 28 déc. 2014, p. 22598)Réglementation✓L’OLAP agrééL'association Observatoire des loyers del'agglomération parisienne est agréé com-me observatoire local des loyers par arrêtédu 22décembre 2014. Le ministère dulogement a précisé que l’OLAP avait analy-sé les 80 quartiers de la capitale pour lesregrouper par niveaux de loyer et aboutirà un découpage de Paris en 14 zones deloyers homogènes. Il produira ensuite desdonnées par catégories de logements etpar zone de loyer. (J.O. du 26 déc. p.22347,communiqué du ministère du même jour).✓Création de métropolesLes métropoles suivantes: BordeauxMétropole, métropole européenne de Lil-le, Grenoble-Alpes Métropole, RennesMétropole, Eurométropole de Strasbourg,Métropole Rouen Normandie, Montpellieret Méditerranée Métropole, ont été crééespar décrets du 23décembre 2014.(Décrets n°2014-1599 à 1605, J.O. du 26 déc.p.22347)✓Prises de décisions Un décret du 26décembre 2014 organisela faculté de prise de décision par voieélectronique.(Décret n°2014-1627 du 26décembre 2014relatif aux modalités d'organisation des délibé-rations à distance des instances administrativesà caractère collégial, J.O. du 28 déc. p.22585).Conventions collectives➠Huissiers de justice: l'avenant du7novembre 2013 à l'accord du 23avril2007 relatif à la prévoyanceest étendu pararrêté du 15décembre 2014.(J.O. du 3janvier 2015, p.147).➠Immobilier: un arrêté du 15décembre2014 étend l'avenant n°63 du 1erjuillet2014, relatif au droit syndical.(J.O. du 3janvier 2015, p.147).➠Gardiens, concierges et employés d'im-meubles: il est envisagé l'extension est del’avenant n°85 du 1eroctobre 2014 concer-nant les salaires.(Avis publié au J.O. du 10janvier, p.468).20janvier 20159JURIShebdoimmobilier••URBANISME 20janvier 201510JURIShebdoimmobilier••LOGEMENTL’analyse livrée ce 15janvier par la Fnaimdu Grand Paris porte sur les charges decopropriété du 1ersemestre 2014, elle est àcomparer à un semestre fictif de 2013 carles données pour le 1ersemestre 2013n’étaient pas disponibles et elles ont dûêtre recalculées à partir de l’exercice 2013entier. La base de données porte sur 9352immeubles et 297284 lots de copropriétésitués à Paris et dans certaines villes debanlieue. L’analyse est faite par m2de sur-face assurée et vise les charges hors tra-vaux et hors impôts.Selon les chiffres produits par lot, le mon-tant des charges au 1ersemestre 2014 esten baisse. Mesurée par m2assuré, la baisseest évaluée, hors chauffage à -6,7%Le tableau ci-contre décrivent les évolu-tions par lot.La baisse des frais de chauffa-ge, de 15% est liée à l’hiver particulière-ment doux.Le montant des honoraires forfaitaires eten hausse, mais celui des autres honorairesest en baisse. La Fnaim observe toutefoisque la chute du volume des transactions afait reculer en proportion les honorairesliés à l’état daté fourni au vendeur. Lechiffre sur les salaires est à apprécier avecprécaution car la part de salaire versée au2esemestre est généralement plus impor-tante que celle du 1ersemestre.Quant à l’impact de la loi Alur, il est unpeu tôt pour en mesure l’impact puisqueles chiffres portent sur le 1ersemestre de2014.Gilles Ricour de Bourgies, président de lachambre, a indiqué qu’après l’observatoiredes prix et celui des charges, la Fnaim duGrand Paris allait mettre en place unobservatoire des loyers. ●Charges de copropriété: analyse 2014La chambre Fnaim du Grand Paris a livré une étude sur les charges de copro-priété pour le 1ersemestre 2014. L’hiver doux a réduit les frais de chauffage.JURIShebdo168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart Téléphone: 0146457769 Fax: 0146457786■site internet: jurishebdo.fr■Directeur de la rédaction: BertrandDesjuzeur ■Mél: bertrand.desjuzeur@jurishebdo.fr ■Secrétariat: Sabine Petit ■ JURIShebdo est une publication de la Société de Presse du Breil (SPB), SARL de presse au capital de 10000euros constituéeen août2002 pour 99 ans. Siège social: 168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart ■ RCS Nanterre 443034624000 17■ APE 5813Z ■ Actionnaires: Bertrand Desjuzeur, Roseline Maisonnier ■Numéro de commission paritaire: CPPAP n°0219 I 80129■ Dépôt légal: à parution ■Prix de vente au numéro: 17 €TTC (16,65€HT) ■ Abonnement pour 1 an (41 nos + 5 nos spéciaux): 779 €TTC(753,19 €HT) ■ Directeur de la publication: Bertrand Desjuzeur■ Impression: Com-Copie Clamart ■Gestion des abonnements: logiciel Loïc LavoineRENCONTREPoste dedépensesMontant au 1ersemestre 2014Evolution /semestre 2013Chauffagecollectif258,4 €0,85Eau116,9 €0,95Electricité32,9 €1,06Salaires154,0 €0,80Assurances96,0 €1,02Ascenseurs77,6 €1,03Honorairesforfaitaires86,1 €1,05Autreshonoraires21,7 €0,83Source: Fnaim du Grand Paris - Orcières ConseilCharges de copropriété à Parispar lotLe SNAL demande 5 mesuresPrésentant ses vœux le 16janvier, RogerBélier, président du syndicat des aména-geurs, a dressé le bilan d’une année écou-lée un peu difficile.Recul des ventes de -8%Difficile sur le plan commercial puisque lesventes se sont contractées de -8%, endépit d’une légère reprise du marché au 4etrimestre. Le recul est d’autant plus difficilequ’il fait suite à une année 2013 qui étaitelle même en forte décrue (-15%).Les causes de cette situation sont à attri-buer, outre la morosité générale, à l’exi-gence toujours plus fortes des banques àl’égard des primo-accédants.Pour les adhérents du SNAL, les difficultéscommerciales ont forcément des répercus-sions sus le plan financier. Alors que lesprix des terrains ne baissent pas et que lesnormes et les réglementations renchéris-sent les coûts de construction, les margess’érodent. De ce fait, certaines opérationssont abandonnées.Enfin, Roger Bélier souligne que les élec-tions municipales du printemps dernieront provoqué le gel de certaines opéra-tions d’urbanisme et que, à la suite duchangement de sensibilité des nombreusesmunicipalités, les élus ont souvent reconsi-déré les projets d’urbanisation des équipesprécédentes. Le SNAL estime donc qu’il y aun risque de “trou d’air” pour lesannées2015 et2016.Mais l’année 2014 a cependant comportédes aspects positifs. Roger Bélier évoquenotamment la remise à plat du zonage etla refonte du PTZ. Sur ce point, la loi definances pour 2015 comporte une haussedes crédits qui lui sont consacrés: 1 milliardd’euros au lieu de 820millions en 2015 etla loi a élargi l’application du différéd’amortissement.Cependant au total, l’année 2014 n’auramême pas permis de construire 300000logements. Si on en retranche des statis-tiques les extensions de logements, celalimite à 260000ou 270000 le nombre denouveaux logements, un chiffre bien éloi-gné des objectifs de 500000 logements.5 propositionsAfin de redresser la situation, le SNAL pré-conise l’adoption de cinq mesures.1. Mise en œuvre de la simplificationenmatière d’urbanisme. Roger Bélier, qui pré-cise que le SNAL a transmis des proposi-tions à Jean-Pierre Duport, en charge de larédaction d’un rapport sur ce thème,appelle à accélérer le rythme de mise enœuvre des mesures de simplification. LeSNAL entend à ce propos prendre toute sapart au Club de l’aménagement, qui asso-cie logement public et privé et que laministre du logement souhaite mettre enplace.2. S’agissant de la politique fiscale, le SNALapprouve la mesure d’abattement de30% sur les cessions de terrains à bâtir,mais il rappelle que la mesure est provisoi-re et que le déblocage du marché ne pour-ra venir que d’une réforme pérenne et quimet en place une inversion du mode decalcul des plus-values immobilières.3. Pour relancer la politique de primo-accession, il faudrait élargir aux trois pre-mières tranches du PTZ le différé d’amor-tissementde 14 ans. En effet, ce différépermet de remplacer l’apport personneldont les accédants sont souvent dépour-vus.4. Dans les opérations péri-urbaines, leSNAL juge nécessaire de favoriser la mixitédes produits immobiliers. Associer loge-ments sociaux, logements intermédiaireset lots de terrains aménagés permettait demieux répondre aux désirs des accédantset de favoriser la vente de nouveaux loge-ments.5. Enfin, le SNAL souhaite vivement la pré-servation de l’APL accessionlorsque l’ac-quéreur obtient un PTZ. Roger Bélier rap-pelle que le projet de loi de finances pour2015 envisageait de supprimer l’APL acces-sion et que la mesure n’a pas été aban-donnée mais seulement reportée d’un an.Si elle était mise en œuvre, cela provoque-rait selon le SNAL une perte de l’ordre de10000à 15000 ventes par an. ●