dimanche 18 mai 2025

JURIShebdo Immobilier n° 653 du 6 septembre 2016

AccueilAnciens numérosJURIShebdo Immobilier n° 653 du 6 septembre 2016
Au sommaire:

– 2 – Loi sur la biodiversité –
Titre I : Principes. Définition de la biodiversité – le principe ERC – Réparation du préjudice écologique
Titre II : Gouvernance.
Titre III : Agence française pour la biodiversité
Titre IV : Politique de l’eau
Titre V : Ressources génétiques
Titre VI : Espaces naturels – les EPCE – compenser les atteintes à la biodiversité
– obligations réelles environnementales – zones prioritaires pour la biodiversité – végétalisation des toitures des commerces – plan climat-air-énergie – littoral et zones humides – qu’est-ce qu’un cours d’eau ? – ratification d’ordonnance urbanisme
Titre VII : Paysages
– 5 – Réglementation –
Urbanisme : du SRADT au SRADDET
Baux d’habitation : encadrement des loyers
nouveaux diagnostic gaz et électricité
Amiante : deux niveaux de certification
Commerces : ouverture le dimanche
Technique et environnement: RT 2012, installations électriques, évaluation environnementale
Financement : Eco-prêt complémentaire
Fonds de garantie pour la rénovation énergétique
– 9 – Nominations – Agenda –

définie>La biodiversité a maintenant sa définitionlégale. Elle siège à l’article L 110-1 du codede l’environnement (p.2).compensées>Les atteintes à la biodiversité doivent fairel’objet de mesures de compensation suivant unrégime décrit par la loi du 9août 2016 (art. 69,p.4). La loi précise le contenu du triptyqueERC, éviter réduire compenser, pour mener àbien la reconquête de la biodiversité (p.2).publiés>Deux décrets du 11août sur les diagnosticsrequis pour les baux d’habitation ont été publiés:ils concernent l’état intérieur de l’installation degazpour l’un et d’électricité pour l’autre. Ilsentrent en vigueur le 1erjuillet 2017 pour leslogements des immeubles collectifs antérieurs à1975 et le 1erjanvier 2018 pour les autres (p.6).distingués>La réglementation des diagnostics amiantedis-tingue désormais deux niveaux de certification:“avec mention” pour les diagnostiqueurs chargésdes missions les plus complexes et “sans men-tion” pour les autres. Elle entre en vigueur en2017, selon un arrêté du 25juillet 2016 (p.7).renouvelé>L’encadrement des loyers d’habitationa faitl’objet d’un nouveau décret du 29juillet quifixe pour un an, à compter du 1eraoût 2016, lesrègles applicables à l’évolution des loyers dansles agglomérations au marché tendu (p.6).nommé>Étienne Pinteest nommé président duConseil national des politiques de lutte contrela pauvreté et l’exclusion sociale (p.9).programmé>Les Trophées Logement & Territoires organiséspar nos confrères d’Immoweek se tiendront cetteannée le 23novembre à Paris 1er(lire p.10). C’estle moment de présenter votre candidature !Reconquérir la biodiversité La grande loi publiée au cœur de l'été, le 9août, est la loi pourla reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages (lirenotre dossier p.2 à5). Son titre dit son ambition. Il ne s'agit passeulement d'agir dans un sens de conservation d'un état naturel,mais plus encore d'améliorer la situation de la biodiversité.Le législateur est d’abord friand de définitions. Il s’est donc atteléà cerner dans la loi les notions de biodiversité (dès l'article 1er), maisaussi de cours d'eau (art. 118) ou de paysage (art. 171).Le texte vise ensuite à améliorer fortement la connaissance des milieuxnaturels, afin de mieux en assurer la préservation. C'est le cas de lacréation d'un inventaire du patrimoine naturel (art. 7). Si la charge decet inventaire est confiée à l’État, les maîtres d'ouvrage seront tenusd'y contribuer par la transmission de données qu'ils auront recueillieslors de projets d'aménagement. Même objectif pour la programma-tion d'un atlas des paysages qui sera réalisé par département (art. 171)ou encore pour le nouvel indicateur de l'érosion littorale (art. 112).La loi apporte par ailleurs des modifications aux différents documentsde programmation ou en crée de nouveaux. Ainsi par exemple, l'ar-ticle 85 relatif aux « espaces de continuité écologique » permet au PLUde classer dans de tels espaces les éléments des trames verte et bleuenécessaires à la préservation ou à la remise en état des continuités éco-logiques.La loi contient certaines obligations concrètes comme celle de végéta-liser les toitures des nouvelles surfaces commerciales ou d'y installerdes systèmes de production d'énergie renouvelable (art. 86). Enrevanche, on n'y trouve que de rares dispositifs incitatifs, à l'exceptionde l'article 114 qui crée une exonération de taxe foncière à hauteur de50 % pour les terrains en zones humides (sous condition, notammentd'un engagement de gestion).De façon générale, cette loi fait œuvre d'imagination et d'innovation.Dans le domaine institutionnel, le plus marquant est la création d'unegrande agence, l'AFB ou Agence française pour la biodiversité. Elleregroupe des instances existantes mais a une mission très étendue.L'innovation est juridique. Elle passe d'abord par la reconnaissance duprincipe de responsabilité environnementale. De façon symbolique, laloi complète le code de civil par des articles1386-19 et suivants en ins-tituant une nouvelle facette au droit de la responsabilité. Elle affirmeque toute personne responsable d’un préjudice écologique est tenuede le réparer. Autre exemple d'innovation, la création des obligationsréelles environnementales (art. 72). Il reste aux acteurs à s’emparer deces nouveaux outils.Anoter un point positif dans l’actualité réglementaire: larecherche de simplification qui a guidé les rédacteurs des décrets surle diagnostic gaz et le diagnostic électricité: ces deux textes du11août, d’application de la loi Alur sont calqués sur les obligationspréexistantes en matière de contrat de vente. Le même documentpourra donc servir comme document d’information tant de l’acqué-reur que du preneur. BDJURIShebdoLa lettre du droit immobilierpour les professionnelswww.jurishebdo.frNUMÉRO 6536 SEPTEMBRE 2016ISSN1622-141916EANNEEL’ESSENTIEL..immobilier- 2 -Loi sur la biodiversité-TitreI: Principes. Définition de la biodiversité - le principe ERC - Répa-ration du préjudice écologiqueTitreII: Gouvernance.TitreIII: Agence française pour la biodiversitéTitreIV: Politique de l’eauTitreV: Ressources génétiquesTitreVI: Espaces naturels - les EPCE - compenser les atteintes à la biodi-versité - obligations réelles environnementales - zones prioritairespour la biodiversité - végétalisation des toitures des commerces - planclimat-air-énergie - littoral et zones humides - qu’est-ce qu’un coursd’eau ? - ratification d’ordonnance urbanismeTitreVII: Paysages- 5 -Réglementation-Urbanisme: du SRADT au SRADDETBaux d’habitation: encadrement des loyersnouveaux diagnostic gaz et électricitéAmiante: deux niveaux de certificationCommerces: ouverture le dimancheTechnique et environnement: RT 2012, installations électriques, évalua-tion environnementaleFinancement: Eco-prêt complémentaireFonds de garantie pour la rénovation énergétique- 9 -Nominations - Agenda-SOMMAIREEDITORIAL
TitreIer: PrincipesLe titreIerde la loi du 8août comporte lesprincipes fondamentaux.Définition de la biodiversitéL'article 1erdéfinit la biodiversité comme:« la variabilité des organismes vivants detoute origine, y compris les écosystèmesterrestres, marins et autres écosystèmesaquatiques, ainsi que les complexes écolo-giques dont ils font partie. Elle comprendla diversité au sein des espèces et entreespèces, la diversité des écosystèmes ainsique les interactions entre les organismesvivants » (art. L 110-1 du code de l'environ-nement).Le principe ERCL'article 2modifie le même article du codede l'environnement pour préciser la portéedu principe ERC (éviter, réduire, compen-ser). Ce principe implique « d'éviter lesatteintes à la biodiversité et aux servicesqu'elle fournit; à défaut, d'en réduire laportée; enfin, en dernier lieu, de compen-ser les atteintes qui n'ont pu être évitées niréduites, en tenant compte des espèces,des habitats naturels et des fonctions éco-logiques affectées ». L'article ajoute que ceprincipe doit viser un objectif d'absence deperte nette de biodiversité, voire tendrevers un gain de biodiversité. Cet objectifrejoint le libellé du titre de la loi qui visenon seulement la protection mais la recon-quête de la biodiversité.La loi nouvelle ajoute 4 nouveaux prin-cipes:- le principe de solidarité écologique, quiappelle à prendre en compte […] les inter-actions des écosystèmes, des êtres vivantset des milieux naturels ou aménagés- le principe de l'utilisation durable,- le principe de complémentaritéentrel'environnement, l'agriculture, l'aquacultu-re et la gestion durable des forêts,- le principe de non-régression: la protec-tion de l'environnement prévue par les loiset règlements ne peut faire l'objet qued'une amélioration constante, comptetenu des connaissances scientifiques ettechniques du moment.Réparation du préjudice écolo-giqueL'article 4reconnaît le principe de l'obliga-tion de réparation du préjudice écolo-gique, dans la ligne de la jurisprudence Eri-ka. Il inscrit à l'article 1386-19 du code civilla règle suivante « Toute personne respon-sable d'un préjudice écologique est tenuede le réparer ». L'article suivant déterminele type de préjudice indemnisable: « uneatteinte non négligeable aux éléments ouaux fonctions des écosystèmes ou auxbénéfices collectifs tirés par l'homme del'environnement ».Peut engager une action en réparation dece préjudice « toute personne ayant quali- et intérêt à agir ». La loi (art. 1386-21)en fixe la liste: toute personne telle que lesorganismes publics (Etat, Agence françaisepour la biodiversité, collectivités territo-riales et leurs groupements dont le territoi-re est concerné et établissements publics),les associations agréées ou créées depuisau moins 5 ans à la date d'introduction del'instance, qui ont pour objet la protectionde la nature et la défense de l'environne-ment. La formulation de l’article 1386-21(“telle que”) laisse entendre que la listen’est pas exhaustive.La réparation est en priorité effectuée ennature, à défaut par des dommages-inté-rêts affectés à la réparation du préjudice.Celui qui engage des dépenses pour préve-nir la réalisation imminente d'un domma-ge, pour éviter son aggravation ou enréduire les conséquences peut obtenir uneindemnité (art. 1386-24).Le délai de prescription de l'action en res-ponsabilité est fixé à 10 ans à compter dujour le titulaire de l'action a connu ouaurait connaître la manifestation dupréjudice écologique. Le calcul du délai estdonc bien plus large que s’il avait été fixépar référence à la réalisation du domma-ge.Précisons que ces textes sont appelés à unenouvelle numérotation à compter de l’en-trée en vigueur de l’ordonnance du10février 2016 de réforme des obligations.Ainsi l’article 1386-19 deviendra l’article1246 du code civil.L'article 5complète l'article L 110-2 quiaffirme le droit de chacun à un environne-ment sain. La protection de l'environne-ment assurée par la loi et les règlementsest étendue la préservation et l'utilisationdurable des continuités écologiques.L'article 6étend la notion de pollutionmarine à la pollution par des sources lumi-neuses.L'article 7programme un inventaire dupatrimoine naturel pour l'ensemble du ter-ritoire national terrestre, fluvial et marin. Ilincombe à l’État d'assurer l'inventaire desrichesses écologiques, faunistiques, floris-tiques, géologiques, pédologiques, minéra-logiques et paléontologiques. Les maîtresd'ouvrage doivent participer à la collectedes données par transmission des informa-tions obtenues lors de l'élaboration deprojets d'aménagement.Les associations de protection de la natureet les associations de chasseurs notammentpeuvent contribuer à l'inventaire par laréalisation d'inventaires locaux.TitreII: GouvernanceLe titreII est consacré à la gouvernancedela biodiversité.Il fixe les attributions de deux organismes(art. 14):6septembre 20162LOISURLABIODIVERSITÉLÉGISLATIONLa loi du 8août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a été publiée le 9août. Elle com-porte 174 articles répartis en 7 titres. En voici l’analyse par articles. Ses apports majeurs sont la reconnaissance de la res-ponsabilité environnementale et la création de l’Agence Française pour la biodiversité. Mais aussi la création des obliga-tions réelles environnementales ou de nouvelles règles pour la végétalisation des toitures des locaux commerciaux.Décision du Conseil constitu-tionnelLa loi comportait des articles76 à79modifiant le régime des chemins ruraux.Le Conseil constitutionnel a relevé que cesarticles ont été introduits en première lec-ture alors qu'ils ne présentaient pas delien, même indirect, avec le texte initial, ilsont donc été adoptés selon une procédu-re contraire à la Constitution. Ont étéégalement écartés pour des motifs deprocédure :- l'article 24 qui prévoyait le rattachementà l'Agence Française pour la biodiversitéde l'établissement public de l’État à carac-tère administratif pour la gestion de l'eauet de la biodiversité du Marais poitevin,- l'article 29 II qui programmait la remised'un rapportdu Gouvernement au Parle-ment, relatif à l'opportunité de compléterles redevances des agences de l'eau.(Décision n°2016-737 DC du 4août 2016,J.O. du 9août 2016, n°5)Responsabilité environnementaleArt. 1246 du code civil:“Toute personne responsable d'un préju-dice écologique est tenue de le réparer”.Publication de la loi pour la reconquête de la biodiversité
- le Comité national de la biodiversité- le Conseil national de la protection de lanature.L'article 18prévoit un rapport sur la partdépartementale de la taxe des espacesnaturels sensibles.TitreIII: AFBLe titreIII institue l'Agence française pourla biodiversité (art. 21).Agence française pour la biodi-versitéCe nouvel établissement public de l’État àcaractère administratif a pour mission decontribuer à la préservation, à la gestion età la restauration de la biodiversité maisaussi au développement des connaissancesattachées à la biodiversité, à la gestion deseaux et à la lutte contre la biopiraterie.L'AFB apporte son soutien à l’État pour lastratégie nationale pour la biodiversité. Sesmissions sont détaillées à l'article L 131-9du code de l'environnement. L’Agencecomprend 5 collèges:1. Représentants de l’État, des établisse-ments publics œuvrant dans le champ deses compétences et personnalités quali-fiées,2. Représentants des secteurs économiqueset d'associations,3. Collectivités territoriales,4. Députés et sénateurs,5. Représentants du personnel.Elle est dotée d'un conseil scientifique,d'un comité d'orientation.Les missions de l'Agence des aires marinesprotégées, de l'Office national de l'eau etdes milieux aquatiques et de l'établisse-ment public « Parcs nationaux de France »sont reprises par l'AFB. L'Atelier techniquedes espaces naturels est dissous et ses mis-sions transférées à l'AFB.TitreIV: Politique de l’eauLe titreIV est relatif à la gouvernance de lapolitique de l'eau.L'article 34modifie la composition descomités de bassin.TitreV: Ressources génétiquesLe titreV concerne l'accès aux ressourcesgénétiques et le partage juste et équitabledes avantages.TitreVI: Espaces naturelsLe titreVI vise les espaces naturels et laprotection des espèces.Au titre des institutions, l'article 48concer-ne les parcs naturels régionaux. Il modifieles règles d'élaboration des chartes de cesparcs naturels.Le projet de charte initiale est élaboré parla région et soumis à enquête publiquepuis transmis aux collectivités territorialesconcernées pour approbation. Il est adoptépar décret.Le rôle du syndicat mixte d'aménagementet de gestion du parc est précisé à l'article49et celui de la Fédération des parcs natu-rels régionaux de France à l'article 50. L'ar-ticle 51fixe les règles de publicitédans leparc. Les dispositions du règlement localde publicité doivent être compatibles avecla charte.L'article 55concerne les Réserves natu-relles de France.Les EPCEL'article 56crée les établissements publicsde coopération environnementale. L'objetde ces EPCE est le suivant: L’établissementest chargé d'accroître et d'améliorer lesconnaissances sur l'environnement, leurdiffusion et la sensibilisation et l'informa-tion du public, d'apporter un concoursscientifique et technique aux pouvoirspublics et d'assurer la conservation d'es-pèces ou la mise en place d'actions visant àpréserver la biodiversité et à restaurer lesmilieux naturels.Les articles 57et suivants traitent desespaces naturels sensibles.L'article 60permet à une agence de l'eaude déléguer son droit de préemption dansles espaces naturels sensibles à une SAFER.Ce titre comporte aussi des mesures sur lesétablissements publics territoriaux de bas-sin, les réserves de biosphère et zoneshumides d'importance internationale etl'agence des espaces verts de la régiond'Ile-de-France: son avis est désormaisrequis lorsque le département élabore unprogramme d'action pour favoriser l'ex-ploitation agricole ou la préservation desespaces naturels (art. L 113-21 modifié ducode de l'urbanisme).Compenser les atteintes à la bio-diversitéL'article 69prévoit les mesures de compen-sation des atteintes à la biodiversité. Ilorganise les modalités de la compensation,lorsque des mesures sont rendues obliga-toires par un texte législatif ou réglemen-taire en raison des atteintes à la biodiversi- occasionnées par la réalisation d’un pro-jet de travaux ou d’ouvrages ou la réalisa-tion d’activités ou l’exécution d’un plan,schéma, programme ou autre documentde planification.L'objectif est l'absence de perte nette, voi-re un gain de biodiversité. Les mesures doi-vent se traduire par une obligation derésultat. Si les atteintes liées au projet nepeuvent être ni évitées ni réduites ni com-pensées de façon satisfaisante, celui-ci n'estpas autorisé en l'état.La compensation est mise en œuvre enpriorité sur le site endommagé ou à proxi-mité.L'article L 163-III définit ce qu’est un opéra-teur de compensation et son rôle.Il s’agitd’une « personne publique ou privée char-gée, par une personne soumise à une obli-gation de mettre en œuvre des mesures decompensation des atteintes à la biodiversi-té, de les mettre en œuvre pour le comptede cette personne et de les coordonner àlong terme ». En conséquence, la personnetenue de mettre en œuvre des mesures decompensation en raison par exemple destravaux qu’elle envisage, fait appel à untiers qui sera chargé de les mettre enœuvre pour son compte.Un contrat peut être conclu entre le pro-priétaire d'un terrain pour la mise enœuvre des mesures de compensation parune personne soumise à l'obligation (art. L163-2).L'administration peut mettre en demeureune personne de mettre en œuvre lesmesures de compensation et à défautconfier aux frais de cette personne à unopérateur de compensation la réalisationde ces mesures. L'administration peut aussiprocéder à l'acquisition d'unités de com-pensation.L'AFB doit faire un inventaire des espacesà fort potentiel de gain écologique suscep-tibles d'être mobilisées pour mettre enœuvre les mesures de compensation (art.70).Obligations réelles environne-mentalesL'article 72traite des obligations réellesenvironnementales (art. L 132-3 nouveaudu code de l'environnement). Il s'agit d'unacte conclu sous la forme authentique,d'une durée librement définie.Il est conclu entre:- un propriétaire de bien immobilier et- une collectivité publique, un établisse-ment public, une personne morale de droitprivé agissant pour la protection de l'envi-ronnement.Il a pour objet de mettre une obligationréelle à charge des propriétaires ultérieursdu bien.6septembre 20163LOISURLABIODIVERSITÉLÉGISLATION
L'obligation a pour finalité: le maintien, laconservation, la gestion ou la restaurationd'éléments de la biodiversité ou de fonc-tions écologiques.Le contrat est exonéré de droits d'enregis-trement et de taxe de publicité foncière.De plus, les communes peuvent exonérerles propriétaires qui ont consenti une obli-gation réelle environnementale de taxefoncière sur les propriétés non bâties.Ce nouveau contrat doit faire l'objet d'unrapport dans les deux ans.Zones prioritaires pour la biodi-versitéL'article 74permet la création par décreten Conseil d’État de zones il est néces-saire de maintenir ou restaurer les habitatsd'espèces protégées, d'établir un program-me d'action pour mettre en valeur ceszones et de rendre obligatoires certainespratiques agricoles favorables à l'espèce(art. L 411-2 modifié du code de l'environ-nement).L'article 80modifie l'article L 123-1 ducode rural relatif aux objectifs de l'aména-gement foncier. Il y est ajouté l'objectifenvironnemental. L'aménagement desparcelles doit également être effectué envue de la préservation de l'environnement.L'article 81modifie l'article L 151-19 ducode de l'urbanisme pour indiquer quepour les coupes et abattages d'arbres dansles espaces boisés protégés, il est renvoyéau régime d'exception à l'obligation dedéclaration préalable.Les articles 82 à 84visent les conservatoiresrégionaux d'espaces naturels. La gestiond'immeubles du domaine public de l’Étatpeut leur être confiée (complément de l'ar-ticle L 2123-2 du code général de la pro-priété des personnes publiques). Il en estde même des immeubles du domaine pri- de l’État (art. L2222-10 du CGPP). L'ar-ticle L414-11 du code de l'environnementqui fixe les missions des conservatoiresrégionaux d'espaces naturels est complétépour y ajouter qu'ils mènent des missionsd'expertise locale et des missions d'anima-tion territoriale en appui aux politiquespubliques en faveur du patrimoine natu-rel.L'article 85traite des espaces de continui-tés écologiques. Un nouvel article L 113-29du code de l'urbanisme prévoit que lesPLU peuvent classer en « espaces de conti-nuités écologiques» des éléments destrames verte et bleue qui sont nécessairesà la préservation ou à la remise en bonétat des continuités écologiques. Leur miseen œuvre est assurée par différentsmoyens, par exemple par une obligationde part de surfaces non imperméabiliséesou éco-aménageables (art. L 113-30).Végétalisation des toitures desurfaces commercialesLes articles 86 et 87visent la biodiversitéen milieu urbain et péri-urbain.Pour les projets soumis à autorisation d'ex-ploitation commerciale, l'article L 111-19du code de l'urbanisme est complété pourimposer la réalisation:- sur tout ou partie de la toiturede procé- de production d'énergies renouvelablesou d'un système de végétalisationgaran-tissant un haut degré d'efficacité ther-mique et d'isolation favorisant la recon-quête de la biodiversité.- sur les aires de stationnement, « des revê-tements de surface, des aménagementshydrauliques ou des dispositifs végétalisésfavorisant la perméabilité et l'infiltrationdes eaux pluviales ou leur évaporation etpréservant les fonctions écologiques dessols. »Cet article s'applique aux permis deconstruire déposé à compter du 1ermars2017.Plan climat-air-énergieL'article 87complète le contenu du planclimat-air-énergie territorial pour y ajouterl'objectif de « de favoriser la biodiversitépour adapter le territoire au changementclimatique » (complément de l'article L229-26 du code de l'environnement).S'agissant des vergers, l'article 90abrogel'article L415-9 du code rural qui permet-tait aux fermiers de ne pas remplacer lespommiers à cidre et poiriers à poiré non-obstant toute obligation contractuelle.Littoral et zones humidesLes articles 107et suivants visent le littoral.L'article L 322-1 du code de l'environne-ment qui fixe les missions du Conservatoirede l'espace littoral et des rivages lacustres,est complété pour y ajouter, non seule-ment la sauvegarde du littoral, et le res-pect des sites naturels et de l'équilibre éco-logique, mais aussi la sauvegarde des biensculturels qui s'y rapportent.La loi nouvelle modifie le régime d'exoné-ration de droits de mutation à titre gratuitpour les dons et legs au profit du Conser-vatoire (art. L 322-8 du code de l'environ-nement). Il en élargit la portée à tous lesdons et legs d’immeubles et non plus seu-lement à ceux qui sont situés dans sonchamp d’intervention (défini par l'article L322-1). Toutefois, pour les immeublessitués hors des zones de son champ d'inter-vention), le conservatoire procède à leurcession dans les meilleurs délais. Ainsil’exonération de droits de mutation estplus globale, ce qui simplifie le régime fis-cal des dons et legs, mais il revient auConservatoire de revendre rapidement lesbiens qui sont hors de son champ d’inter-vention.L'article L 322-9 du code de l'environne-ment est modifié pour préciser que les ter-rains relevant du Conservatoire ne peuventfigurer dans le plan départemental desespaces, sites et itinéraires relatifs auxsports de nature qu'avec son accordexprès.L'article 108modifie l'article 795, 12° duCGI qui prévoit une exonération de droitsde mutation à titre gratuit pour les dons etlegs au profit du Conservatoire. L'exonéra-tion était limitée aux terrains situés dansles zones d'intervention du Conservatoire.Elle est désormais générale, mais le Conser-vatoire a l'obligation de recéder les ter-rains qui sont hors de ce champ (cf. supra).L'article 109modifie le régime des bienssans maître(art. 713 du code civil). Ces biensappartiennent en principe à la commune,mais si la commune renonce à exercer sesdroits, les biens ne sont plus transférés àl’État mais au Conservatoire de l'espace litto-ral, pour les biens situés dans son champd'intervention. A défaut, le transfert a lieuau profit du conservatoire régional d'es-paces naturels et enfin, à défaut, à l’État. Lecode de l'urbanisme est modifié en consé-quence par l'article 110(art. L 113-27).Le Conservatoire peut prendre l'initiativede créer des zones de préemption (art. L215-2 du code de l'urbanisme). Mais cetarticle est modifié pour préciser que, dansles espaces remarquables identifiés par unedirective territoriale d'aménagement et dedéveloppement durable ou un schémad'aménagement régional, les zones depréemption sont délimitées par l’État etnon par décret en Conseil d’État.L'article 112confie à l’État le soin d'établirune cartographie fondée sur un indicateurnational d'érosion littorale.L'article 114introduit une disposition fisca-le (art. 1395 B nouveau du CGI) en faveurdes terrains non bâtis situés en zoneshumides. Il institue une exonération detaxe foncière à hauteur de 50 %si les ter-rains sont situés sur une liste fixée par lemaire et assortie d'un engagement de ges-tion pendant 5 ans. L'exonération valable5 ans est renouvelable. Pour en bénéficier,le propriétaire doit communiquer au servi-ce des impôts l'engagement de gestion.6septembre 20164LOISURLABIODIVERSITÉLÉGISLATION
L'exonération est portée à 100 % pour lesparcelles situées en zones naturelles.Qu’est-ce un cours d’eau ?L'article 118apporte une définition descours d'eau« Constitue un cours d'eau unécoulement d'eaux courantes dans un litnaturel à l'origine, alimenté par une sour-ce et présentant un débit suffisant lamajeure partie de l'année. « L'écoulement peut ne pas être perma-nent compte tenu des conditions hydrolo-giques et géologiques locales ». (art. 215-7-1 du code de l'environnement). Les articles 129et suivants majorent lessanctions encourues en matière d'environ-nement. L'article L 415-3 modifié du codede l'environnement punit par exemple depeines de 2 ans de prison et de 150000d'amende le fait de porter atteinte à laconservation d'espèces végétales non culti-vées.Les articles 144et suivants recherchentl'objectif de simplification des schémas ter-ritoriaux.Des dispositions diverses figurent auxarticles148 et suivants.L'article 148concerne les règles de modifi-cation d'un décret de création d'unparcnational (art. L 313-3-1 nouveau du codede l'environnement) et la modification oula révision de la charte du parc national.Ratification d’ordonnance urba-nismeL'article 156ratifie l'ordonnance du23septembre 2015 relative à la partielégislative du code de l'urbanisme.Il prévoit aussi un nouveau cas de recoursà la procédure de révision du PLUen casd'ouverture à l'urbanisation d'une zone àurbaniserqui, dans les 9 ans de sa créa-tion, n'a pas été ouverte à l'urbanisationou n'a pas fait l'objet d'acquisitions fon-cières significatives de la part de la com-mune ou de l'EPCI compétent, directementou par l'intermédiaire d'un opérateur fon-cier (art. L 153-31 complété du code del'urbanisme).L'article L151-41 modifié permet au règle-ment du PLU d'instituer, dans les zonesurbaines ou à urbaniser, « des servitudesconsistant à indiquer la localisation prévueet les caractéristiques des voies et ouvragespublics, ainsi que les installations d'intérêtgénéral et les espaces verts à créer ou àmodifier, en délimitant les terrains quipeuvent être concernés par ces équipe-ments. »L'article 163complète le code forestierpour permettre la constitution de réservesbiologiquesdans un objectif de préserva-tion ou de restauration du patrimoinenaturel (art. L 212-2-1 nouveau). Elles sontcréées par arrêté des ministres chargés dela forêt et de l'environnement.L'article 165ratifie l'ordonnance du 5jan-vier 212 relative aux réserves naturelles.L'article 167modifie le code forestier (art. L141-6 sur le régime des autorisations préa-lables de défrichement. Il supprime le régi-me d'autorisation préalable dans certainscas notamment pour les terrains qui fontl'objet d'un document de gestion dont lamise en œuvre nécessite de défricher, pourun motif de préservation ou de restaura-tion du patrimoine naturel ou paysager.TitreVII: PaysagesSites et paysagesL'article 168concerne le régime des sites. Ilprévoit un délai de dix ans pour décidersoit de prendre une nouvelle mesure declassement du site, si cela est justifié, soitde mettre fin au classement, si la mesureest justifiée par son état de dégradationirréversible ou sa couverture par une autremesure de protection.L'article L341-10 du code de l'environne-ment qui interdit la modification ou ladestruction, sans autorisation des monu-ments naturels ou sites classés, est complé-té. Il prévoit par exemple que si la modifi-cation porte sur un immeuble classé ouinscrit au titre des monuments historiques,l'autorisation de l'article L 621-9 du codedu patrimoine vaut autorisation au titrede cet article.Les articles 171et suivants visent lespay-sages.Un nouvel article L 350-1-A du code del'environnement affirme « Le paysagedésigne une partie de territoire telle queperçue par les populations, dont le carac-tère résulte de l'action de facteurs naturelsou humains et de leurs interrelations dyna-miques. »L'article L 350 1 B prévoit lacréation d'unatlas des paysages par chaque départe-ment, conjointement avec l’État et les col-lectivités territoriales.L'article L 350-1-C précise les objectifs dequalité paysagère.L'article 172prévoit une protection desalignements d'arbres qui bordent les voiesde communication en ce qu'ils constituent« un patrimoine culturel et une sourced'aménités ». Le texte interdit l'abattagede ces arbres sauf nécessité sanitaire oude sécurité. Des dérogations sont possiblesen cas de constructions, sous réserve de6septembre 20165LOISURLABIODIVERSITÉRÉGLEMENTATIONLÉGISLATIONUrbanismeDu SRADT au SRADDETEn application de la loi NOTRe (nouvelleorganisation territoriale de la République),le schéma régional d'aménagement, dedéveloppement durable et d'égalité desterritoires (SRADDET) remplace le schémarégional d'aménagement de développe-ment du territoire (SRADT). Ce nouveauschéma permet de doter la région d'undocument de planification prescriptifet derationaliser le nombre de schémasexis-tants en prévoyant dans le SRADDET deplusieurs schémas sectoriels:- le schéma régional des infrastructures etdes transports (SRIT);- le schéma régional de l'intermodalité(SRI);- le schéma régional du climat, de l'air etde l'énergie (SRCAE);- le plan régional de prévention et de ges-tion des déchets (PRPGD).Cette ordonnance procède à l'intégrationde ces schémas, en tout ou partie, dans leSRADDET et comporte des mesures decoordination. Exemple:S'agissant du SRCAE, l'article 6 distinguedeux volets de ce schéma qui ne sont pasintégrés dans le SRADDET:- le programme régional pour l'efficacitéénergétique des bâtiments,- le schéma régional biomasse.(Ordonnance n°2016-1028 du 27juillet 2016relative aux mesures de coordination renduesnécessaires par l'intégration dans le schémarégional d'aménagement, de développementdurable et d'égalité des territoires, des sché-mas régionaux sectoriels mentionnés à l'article13 de la loi n°2015-991 du 7août 2015 por-tant NOTRe, J.O. du 28juillet, n°28).mesure de compensation.L'article 173complète les missions duconseil d'architecture, d'urbanisme et d'en-vironnement (CAUE). Leur mission d'infor-mation est étendue à l'environnement etau paysage (art. 7 modifié de la loi du3janvier 1977). Le même article complèteaussi leur mission à l'égard des personnesqui désirent construire pour leur donnerinformations et conseil « propres à saisirles enjeux paysagers des sites urbains etruraux concernés et à assurer la qualitéarchitecturale des constructions ».Enfin l'article 174encadre l'usage du titrede « paysagistes concepteurs» en le sou-mettant à la détention d'un diplôme déli-vré par un établissement agréé.(Loi n°2016-1087 du 8août 2016 pour lareconquête de la biodiversité, de la nature etdes paysages, J.O. du 9août 2016, n°2).
Décret d'application de la loi NOTRe du7août 2015, ce texte prévoit les modalitésde transformation du schéma régional del'aménagement et du développement duterritoire (SRADT) en schéma régionald'aménagement, de développementdurable et d'égalité des territoires (SRAD-DET) et de l'intégration de certains sché-mas sectoriels dans le SRADDET.Le contenu du SRADDET est fixé à l'articleR 425-1-1 du code général des collectivitésterritoriales.Il comporte:- un rapport consacré aux objectifs duschémaillustrés par une carte synthétique,- un fascicule regroupant les règles géné-rales,- trois documents annexes: rapport sur lesincidences environnementales, l'état deslieux de la prévention et de la gestion desdéchets, le diagnostic du territoire régio-nal, les continuités écologiques devantconstituer la trame verte et bleue, le pland'action stratégique et l'atlas cartogra-phique.(Décret n°2016-1071 du 3août 2016 relatifau schéma régional d'aménagement, dedéveloppement durable et d'égalité des terri-toires, J.O. du 5août, n°53).Plan climat-air-énergie territorialUn arrêté du 4août fixe les modalités rela-tives à l'élaboration du plan climat-air-énergie territorial:- liste des polluants atmosphériques àprendre en compte,- les éléments du diagnostic et desobjectifs: résidentiel, tertiaire, transports…- les modalités d'hébergement sur la plate-forme informatique à l'adresse www.terri-toires-climat.ademe.fr(Arrêté du 4août 2016 relatif au plan climat-air-énergie territorial, J.O. du 7août, n°1).Baux d’habitationEncadrement des loyers loi de1989Un décret du 29juillet 2016 encadre l'évolu-tion des loyers d'habitation (vides ou meu-blés) pour une nouvelle année, à compterdu 1eraoût 2016. Il s'applique dans les agglo-mérations de plus de 50000 habitants existe un déséquilibre marqué entre l'offreet la demande. Il vise les nouvelles locationset les renouvellements de baux.1. Logements vacantsLe décret s'applique aux logementsvacants, sauf ceux faisant l'objet d'une pre-mière location ou ceux vacants depuis plusde 18 mois.Le nouveau loyer est limité au loyer appli-qué au précédent locataire, sous réservede l'indexation sur l'IRL.Trois dérogations sont prévues:- travaux d'amélioration ou de mise enconformité aux normes de décence pourun montant au moins égal à un 6 mois deloyer; la hausse annuelle du loyer est limi-tée à 15 % du coût des travaux TTC;- loyer manifestement sous-évalué: la haussene peut excéder la moitié de la différenceentre le loyer du voisinage et le dernier loyerappliqué au précédent locataire;- loyer d'un logement qui a fait depuismoins de 6 mois de travaux d'améliorationd'un montant au moins égale à la dernièreannée de loyer: réévaluation libre.2. Renouvellement de bailPour un loyer manifestement sous-évalué,la hausse ne peut excéder la plus hautedes deux limites suivantes:- la moitié de la différence entre le loyerdu voisinage et le loyer pratiqué, indexé- une majoration de loyer de 15 % du coûtdes travaux TTC si le bailleur a fait des tra-vaux d'amélioration ou de mise auxnormes de décence d'un montant d'un ande loyer.Cette année, le décret apporte une préci-sion pour les secteurs a été pris un arrê- préfectoral de fixation des loyers deréférence. Dans ce cas, la révision ou laréévaluation ne peut pas conduire àdépasser le loyer de référence majoré. Pour un logement vacant, le bailleur nepeut pas augmenter le loyer même s'il afait des travaux ou si le loyer est sous-éva-lué, si le loyer est supérieur au loyer deréférence majoré.(Décret n°2016-1040 du 29juillet 2016 relatif àl'évolution de certains loyers dans le cadred'une nouvelle location ou d'un renouvelle-ment de bail, pris en application de l'art. 18 dela loi du 6juillet 1989, J.O. du 30juillet, n°49).Recouvrement des loyersLorsque le bailleur signale à l'organismepayeur des aides au logement un impayéde dépense de logement inférieur à100euros, l'organisme payeur peut propo-ser un traitement simplifié de l'impayé.L'allocataire et le bailleur donnent leuraccord ou leur refus dans le délai d'unmois à compter de l'envoi par l'organismepayeur de sa proposition. L'organismepayeur propose un plan d'apurement dansle délai d'un mois.L'organisme peut aussi proposer simulta-nément le recours à une procédure simpli-fiée de l'impayé et un plan d'apurement àl'allocataire et au bailleur. L'organismepayeur fixe librement la durée du pland'apurement dans la limite de 36 mois.(Arrêté du 5août 2016 relatif au maintiendes aides personnelles au logement en casd'impayés de dépense de logement d'unmontant égal ou inférieur à 100, J.O. du12août, n°28).Diagnostic gaz…La loi Alur a introduit une obligation d’in-formation du locatairesurl'installationintérieure de gaz du logement loué.Le diagnostic doit être réalisé dans les par-ties privatives des locaux d'habitation etses dépendances. Il vise les installations deplus de 15 ans ou dont le dernier certificatde conformité date de plus de 15 ans.Son contenu est identique à celui prévupar les articles R 134-7 et 134-8 du CCH, encas de vente.Il est valable 6 ans. Si un état a été réalisépour une vente, depuis moins de 6 ans, iltient lieu de l'état requis pour la location.Si l'état a été réalisé avant l'entrée envigueur de ce décret par un organismeaccrédité par le Cofrac ou équivalent, cetétat tient lieu de l'état requis par la loi de1989 s'il a moins de 6 ans.Ce décret entre en vigueur pour les bauxsignés à compter du 1erjuillet 2017pour leslogements situés dans un immeuble collec-tif dont le permis est antérieur au 1erjan-vier 1975.Pour les autres logements, l'entrée envigueur est fixée au 1erjanvier 2018.(Décret n°2016-1104 du 11août 2016 relatifà l'état de l'installation intérieure de gazdans les logements en location, J.O. du13août, n°26).…et diagnostic électricitéDes dispositions analogues à celles du dia-gnostic gaz sont prévues pour l'état del'installation intérieure d'électricité.Il est requis pour les locaux d'habitationdont l'installation d'électricité aplus de 15ans. Il est renvoyé à l'état requis en cas devente par les articles R 134-10 à 12 du CCH.Il comporte 6 points de sécurité électrique.L'état a une durée de validité de 6 ans. Unétat réalisé pour une vente tient lieu del'état requis par la loi de 1989 s'il a moinsde 6 ans.Une attestation de conformité de moinsde 6 ans tient lieu de l'état requis par la loide 1989.Entrée en vigueur: - 1erjuillet 2017pour les logements desimmeubles collectifs dont le permis de6septembre 20166BAUXDHABITATIONRÉGLEMENTATION
construire est antérieur au 1erjanvier 1975.- 1erjanvier 2018pour les autres logements.(Décret n°2016-1105 du 11août 2016 relatifà l'état de l'installation intérieure d'électricitédans les logements en location, J.O. du13août, n°27).Amiante: deux niveaux de certi-ficationUn arrêté du 25juillet institue deuxniveaux de certification pour les missionsde diagnostic d'évaluation de l'état deconservation des produits et matériauxcontenant de l'amiante, afin d'améliorer laqualité des contrôles.Les missions les plus délicates seront réser-vées aux opérateurs disposant d'une certi-fication « avec mention ». Les missions plussimples pourront être effectuées par lesopérateurs disposant d'une certification« sans mention ».Les nouveaux critères de compétenceentrent en vigueur le 1erjanvier 2017 pourles organismes de formation et les diagnosti-queurs sans mention et le 1erjuillet 2017pour les diagnostiqueurs avec mention.Seront réservées aux diagnostiqueurs avecmention les missions suivantes (art. 2):- les repérages de matériaux (liste A et listeB), les évaluations périodiques de l'état deconservation dans les IGH, les ERP des caté-gories 1 à 4, les immeubles de travail de300 personnes ou plus et les bâtimentsindustriels.- les repérages de matériaux de la liste C- les examens visuels des surfaces traitéesaprès travaux de retrait ou de confinementpour les matériaux de la liste A.Missions pouvant être assurées par des dia-gnostiqueurs sans mention:- repérages de matériaux (liste A et liste B)et les évaluations périodiques de l'état deconservation, dans les autres immeubles.L'arrêté fixe aussi les documents que lapersonne certifiée tient à disposition del'organisme de certification (art. 7).En annexe sont fixées:- les exigences à satisfaire par l'organismede certification- les compétences des personnes physiques,avec un programme complémentaire exigépour les certifications avec mention.(Arrêté du 25juillet 2016 définissant les cri-tères de certification des compétences despersonnes physiques opérateurs de repé-rages, d'évaluation périodique de l'état deconservation des matériaux et produitscontenant de l'amiante, et d'examen visuelaprès travaux dans les immeubles bâtis et lescritères d'accréditation des organismes decertification, J.O. du 2août, n°36).CommercesOuverture des commerces ledimancheTrois arrêtés permettent aux commerces dedétail de déroger au repos dominical dessalariés. Ils visent Antibes, Dijon et La Baule.(Arrêtés du 25juillet 2016 délimitant deszones touristiques internationales en applica-tion de l'article L. 3132-24 du code du travail,J.O. du 30juillet, n°50 à52).TechniqueRT 2012A la suite de la publication de la norme ISO9972 « Détermination de la perméabilité àl'air des bâtiments », cette norme interna-tionale remplace la norme NF EN 13 829. Acompter du 1erseptembre 2016, les mesuresde perméabilité à l'air de l'enveloppe desbâtiments doivent être réalisées conformé-ment à cette nouvelle norme.(Arrêté du 25juillet 2016 mettant à jour laréférence normative pour la mesure de laperméabilité à l'air du bâtiment dans le cadrede la réglementation thermique 2012, J.O.du 2août 2016, n°38).Autoconsommation d'électricitéTexte d'application de la loi du 17août2015 de transition énergétique, uneordonnance du 27juillet 2016 vise à facili-ter le recours à l'autoconsommation d'élec-tricité. Il donne une définition des opéra-tions d'autoconsommation, qui consistentdans le fait, pour un producteur, deconsommer lui-même tout ou partie del'électricité produite par son installation. Ilpermet une autoconsommation collective.(Ordonnance n°2016-1019 du 27juillet 2016relative à l'autoconsommation d'électricité,J.O. du 28, n°5).Installations électriquesUn arrêté du 3août introduit les objectifstechniques auxquels doivent répondre lesinstallations électriques des bâtimentsd'habitation. Ce texte s'applique pour lespermis de construire déposés à compter du1erseptembre 2016.(Arrêté du 3août 2016 portant réglementa-tion des installations électriques des bâti-ments d'habitation, J.O. du 7août, n°17).Lignes de communication dansles logementsChaque bâtiment collectif est desservi parle cuivre et la fibre et chaque maison indi-viduelle est desservie par le cuivre. Chaquelogement possède désormais réglementai-rement une installation intérieure de com-munication, c'est-à-dire une installationfilaire (dans le mur) avec un nombre deprises de communication fixé suivant lataille du logement.(art. R 111-14 du CCH modifié).Ce texte s'applique pour les permis deconstruire déposés à compter du 1ersep-tembre 2016.(Décret n°2016-1083 du 3août 2016 modi-fiant l'article R. 111-14 du CCH, J.O. du7août, n°15 complété d’un arrêté du mêmejour, même J.O. n°16).Travaux et réseauxUn arrêté du 26juillet fixe pour 2016 letaux de la redevance prévue pour financerle service téléservice www.reseaux-et-cana-lisations.gouv.fr qui recense les réseaux etvisant à prévenir leur endommagement encas de travaux à proximité des réseaux.(Arrêté du 26juillet 2016 fixant le barèmehors taxes des redevances prévues à l'articleL. 554-2-1 du code de l'environnement pourl'année 2016, J.O. du 10août, n°4).EnvironnementÉvaluation environnementaleUne ordonnance du 3août 2016, priseen application de la loi Macron du 6août2015, s'inspire du rapport de Jacques Ver-nier proposant des mesures de simplifica-tion des règles de l'évaluation environne-mentale des projets.Le nouvel article L122-1-1 du code de l'en-vironnement fixe le contenu de la décisiond'autorisation des projets soumis à évalua-tion environnementale.L'article L 122-4 clarifie le champ de l'éva-luation environnementale.(Ordonnance n°2016-1058 du 3août 2016relative à la modification des règles applicablesà l'évaluation environnementale des projets,plans et programmes, J.O. du 5août, n°10).Un décret du 11août vise à simplifier etclarifier le droit de l'évaluation environne-mentale, notamment en améliorant l'arti-culation entre les différentes évaluationsenvironnementales.Par exemple, il modifie l'article R 122-17du code de l'environnement qui fixe:- la liste des plans et programmes qui doi-vent faire l'objet d'une évaluation environ-nementale: 54 cas;- la liste de ceux qui font l'objet d'une éva-luation environnementale au cas par cas:12 cas.L'article R 122-27 fixe les conditions d'oc-troi d'une évaluation environnementale6septembre 20167COMMERCES- ENVIRONNEMENTRÉGLEMENTATION
commune à plusieurs projets.Un tableau prévoit en annexe à l'article R122-2 du code de l'environnement le réca-pitulatif des projets soumis à évaluationenvironnementale ou à évaluation au caspar cas.A noter le cas des travaux, ouvrages, amé-nagements ruraux et urbains (rubrique 39).(Décret n°2016-1110 du 11août 2016 relatifà la modification des règles applicables àl'évaluation environnementale des projets,plans et programmes, J.O. du 14août, n°4)Participation du publicÉgalement prise en application de la loiMacron, cette ordonnance du 3août faitsuite au rapport du sénateur Alain Richardsur la démocratisation du dialogue envi-ronnemental.Un nouveau chapitre préliminaire du codede l'environnement est intitulé « principeset dispositions générales » dont l'article L120-1 précise les objectifs de la participa-tion du public et donne la liste des droitsconférés au public dans le cadre de la miseen œuvre du principe de participation.L'article 2 accorde de nouveaux droits à laCommission nationale du débat public. Sesconditions de saisine sont élargies; ellepeut être saisie par 10000 citoyens.L'article 3 dématérialise l'enquêtepublique.(Ordonnance n°2016-1060 du 3août 2016portant réforme des procédures destinées àassurer l'information et la participation dupublic à l'élaboration de certaines décisionssusceptibles d'avoir une incidence sur l'envi-ronnement, J.O. du 5août, n°14).FinancementEco-prêt complémentaire.Ce prêt a été créé par la loi de finances pour2016. Ce décret d’application s'applique auxoffres émises à compter du 1erjuillet 2016.(Décret n°2016-1072 du 3août 2016 relatifaux offres d'avances remboursables sans inté-rêt complémentaires destinées au finance-ment de travaux de rénovation afin d'amé-liorer la performance énergétique des loge-ments anciens, J.O. du 5août, n°60).Ce texte est complété d’un arrêté dumême jour permettant l'octroi de l'eco-PTZcomplémentaire.L'emprunteur doit fournir une attestationconforme au modèle fixé en annexe.Le texte fixe les formulaires types de:- demande de l'avance remboursable sansintérêt, - justification de réalisation des travaux,- demande par un syndicat de coproprié-taires,- justification de réalisation des travauxattribuée au syndicat des copropriétaires- attestation d'octroi d'éco-PTZ initial envue de l'octroi d'un éco-PTZ complémen-taire.(Arrêté du 3août 2016 modifiant l'arrêté du30mars 2009 relatif aux conditions d'applica-tion de dispositions concernant les avancesremboursables sans intérêts destinées aufinancement de travaux de rénovation afind'améliorer la performance énergétique deslogements anciens, J.O. du 5août, n°63).Fonds de garantie pour la réno-vation énergétiqueUn décret du 11août fixe les modalitésd'intervention et de gestion du fonds degarantie pour la rénovation énergétique(FGRE).Le taux de garantie des sinistres est diffé-rencié selon qu'il s'agit de prêts individuelsou de prêts collectifs, qui bénéficient d'unecontre-garantie apportée aux organismesaccordant des cautionnements.Pour que le financement des travaux béné-ficie de garantie ou contre-garanties, ildoit s'agir de travaux d'économie d'éner-gie (art. R 319-16 et 32 du CCH) ou il fautque les travaux permettent une réductiond'au moins 25 % de la consommationd'énergie primaire du bâtiment.Le texte fixe aussi les conditions de res-sources du demandeur (art. R 321-12 duCCH).Un établissement de crédit peut solliciter lagarantie du fonds pour les prêts individuelsà hauteur de 75 % du montant des sinistresde crédit. L'établissement de crédit doit avoirconclu une convention type avec l’État.Le fonds peut contre-garantir des caution-nements solidaires accordés pour des prêtscollectifs dans des copropriétés. La gestiondu fonds est confiée à la SGFGAS.(Décret n°2016-1097 du 11août 2016 relatifau fonds de garantie pour la rénovationénergétique, J.O. du 13août, n°1).Convention Etat-UESLUn avenant du 21juillet 2016 modifie lesenveloppes maximales affectées à certainsemplois, notamment en faveur de laconstruction de logements sociaux, le ren-forcement de la mixité sociale dans lesquartiers, le soutien à l'accession à la pro-priété, à la rénovation énergétique duparc privé et au logement des jeunes.(Avenant n°1 du 21juillet 2016 à la conven-tion quinquennale 2015-2019 du 2décembre2014 entre l’État et l'UESL-Action Logement,J.O. du 10août, n°31).Convention Etat-SGFGAS et éta-blissements de créditUn arrêté du 8août modifie les conven-tions conclues entre l’État et les établisse-ments de crédit, d'une part, et la SGFGASet les établissements de crédit, d'autrepart, pour permettre la distribution del'éco-prêt à taux zéro Habiter Mieux. (Arrêté du 8août 2016 relatif aux conditionsd'application de dispositions concernant lesavances remboursables sans intérêt pour lesbénéficiaires des aides relatives à la luttecontre la précarité énergétique mises enœuvre par l'ANAH, J.O. du 17août, n°26).Cotisation CGLLSLa période de télédéclaration de l'assiettede la cotisation additionnelle due à laCGLLS est fixée du 5septembre au4octobre 2016. Les éléments doivent êtredéclarés via le site internet https://telede-claration.cglls.fr.(Arrêté du 3août 2016 fixant les modalités dedéclaration des éléments de l'assiette de la cotisa-tion additionnelle due à la Caisse de garantie dulogement locatif social, J.O. du 10août, 30).AdministrationRecouvrement fiscalUn décret du 11août prévoit la mise enplace de pôles juridictionnels spécialiséspour le traitement des contentieux fiscauxd'assiette et des recours pour excès depouvoir concernant la direction généraledes finances publiques.(Décret n°2016-1099 du 11août 2016 relatifà la réorganisation du traitement du conten-tieux juridictionnel fiscal au sein des servicesde la direction générale des financespubliques, J.O. du 13 août, n°5).6septembre 20168FINANCEMENTJURIShebdo168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart Téléphone: 0146457769 Fax: 0146457786site internet: jurishebdo.frDirecteur de la rédaction: BertrandDesjuzeur Mél: bertrand.desjuzeur@jurishebdo.fr Secrétariat: Sabine Petit JURIShebdo est une publication de la Société de Presse du Breil (SPB), SARL de presse au capital de 10000euros constituéeen août2002 pour 99 ans. Siège social: 168, avenue Marguerite Renaudin 92140 Clamart RCS Nanterre 443034624000 17 APE 5813Z Actionnaires: Bertrand Desjuzeur, Roseline Maisonnier Numéro de commission paritaire: CPPAP n°0219 I 80129 Dépôt légal: à parution Prix de vente au numéro: 17 TTC (16,65HT) Abonnement pour 1 an (41 nos + 5 nos spéciaux): 779 TTC(753,19 HT) Directeur de la publication: Bertrand Desjuzeur Impression: Numerica Clamart Gestion des abonnements: logiciel Loïc Lavoine PELLe taux plancher de rémunérationdes plans épargne logementestfixé à 1 %pour les PEL ouverts àcompter du 1eraoût 2016. (Arrêté du 27juillet 2016, J.O. du29juillet, n°16).ChiffresRÉGLEMENTATION
6septembre 20169NOM:PRÉNOM:FONCTION:SOCIÉTÉ:ADRESSE:TÉL:FAX:MÉL:N° TVAINTRACOM.:SIGNATURE:OFFREEXCEPTIONNELLERéservée auxnouveaux abonnés20%de réductionsur l’abonnementJURIShebdoimmobilierNOMINATIONSAGENDACabinets ministérielsFinances: Thierry Aulagnon est nommédirecteur du cabinet de Michel Sapin. Ilsuccède à Claire Waysand. (Arrêtés du22juillet 2016, J.O. du 26juillet, 40 et 41).Agriculture: Christine Aavelinest nom-mée directrice du cabinet de Stéphane LeFoll. Patrice de Laurens de Lacenneestnommé directeur adjoint du cabinet duministre de l’agriculture.Romain Prudentest nommé directeur decabinet au cabinet du porte-parole duGouvernement. (Arrêtés du 21juillet 2016,J.O. du 27juillet, n°56, 57 et58).Ville: Aurore Le Bonnecest nomméedirectrice adjointe du cabinet d'HélèneGeoffroy. (Arrêté du 1erjuillet 2016, J.O. du3août, n°84).Sébastien Limequitte ses fonctions dedirecteur du cabinet d'Hélène Geoffroy.(Arrêté du 8août 2016, J.O. du 9août,n°48).Aménagement du territoire: NicolasDelanuay est nommé directeur adjoint ducabinet de Jean-Michel Baylet. (Arrêté du3août 2016, J.O. du 18août, n°42).MagistratureTribunaux de grande instance: Sontnommés présidents de TGI: Patrick Che-vrier (Cayenne), Bruno Laplane (Dijon),Thierry Grandame (Nancy), Marie-ChristinePlaire-Courtade (Saint-Brieuc), Isabelle Seu-rin (Soissons), Jean-Bastien Risson (Bastia),Mahrez Abassi (Mâcon), David Jobard(Lorient) et Danièle Caillet (Chartres).(Décret du 3août 2016, J.O. du 6août,n°71).Cours d’appel: Sont nommés premiersprésidents de cour d'appel: PatriciaPomonti (Angers), Jean-Luc Stoessle(Caen), Jean-Michel Malatrasi (Dijon) etThierry Hanouet (Poitiers). (Décret du11août 2016, J.O. du 14août, n°60).Organismes publicsCNAC: Didier Bariani(Association desrégions de France) est nommé membre dela Commission nationale d'aménagementcommercial. (Décret du 25juillet 2016, J.O.du 27juillet, n°59).Conseil national des politiques de luttecontre la pauvreté et l'exclusion sociale:Étienne Pinteest nommé président. (Arrêtédu 1eraoût 2016, J.O. du 2août, n°43).IGN: Sylvain Latargetest nommé direc-teur général adjoint à l'Institut national del'information géographique et forestière.(Arrêté du 4juillet 2016, J.O. du 3aoûtn°56).Fonds national des aides à la pierre:Emmanuel Couetest nommé président duconseil d'administration du FNAP. Lesautres membres sont Laurent Giometti etClémentine Pesret (ministère du loge-ment), Benoît Ameye (ministère de l'éco-nomie), Olivier Meilland (ministère dubudget), Sylvaine Gaulard (ministère descollectivités territoriales), Valérie Fournier,Frédéric Paul et Stéphane Troussel (USH),Serge Contat (fédération des EPL), Chris-tian Nicol (SOLIHA), Daniel Goldberg(député), Daniel Dubois (sénateur), Jean-Paul Bret (AdCF), Véronique Rivron (ADF)et Emmanuel Couet (France urbaine).(Arrêtés du 29juillet 2016, J.O. du 5août,n°101 et102).AdministrationClaire Waysandest nommée inspectricegénérale des finances. (Décret du 25juillet2016, J.O. du 26juillet, n°37).Stéphane Verclytte, conseiller d’État, estnommé secrétaire général du ministère dela justice. (Décret du 3août 2016, J.O. du5août, n°85).DREAL: Jean-Michel Maurinest nommédirecteur de l'environnement, de l'aména-gement et du logement de La Réunion.(Arrêté du 16août 2016, J.O. du 18août,n°23).Conventions collectivesPersonnel des huissiers de justice: l'ave-nant n°55 du 14avril 2016 relatif à lagrille des salairesest étendu par arrêté du22juillet 2016. (J.O. du 29juillet, n°100).Conseils d'architecture, d'urbanisme etde l'environnement: il est envisagé l'exten-sion de l’avenant n°19 du 25avril 2016relatif au temps partiel.(Avis publié au J.O. du 30juillet, n°107).Personnel des cabinets d'avocats: il estenvisagé l'extension de l’avenant n°115du 18décembre 2015 concernant le travailà temps partiel des salariés relevant desrégimes complémentaires de l'AGIRC.(Avis publié au J.O. du 2août, n°59).BULLETINDABONNEMENT«PRIVILÈGE»OUI, je souhaite bénéficier de l’offre de souscription àJURIShebdo qui m’est réservée soit un an d’abonnement (41numéros de la lettre + 5 numéros spéciaux consacrés au droitimmobilier) au prix de 599 TTC (soit 586,68 HT + 2,1% deTVA) au lieu de 779 TTC, soit 20% de réduction.Ci-joint mon chèque de 599 TTC à l’ordre de JURIShebdoJe recevrai une facture acquittée dès paiement de ma souscriptionÀ RETOURNER A JURISHEBDO 168, AVENUE MARGUERITE RENAUDIN, 92140 CLAMARTjhi653UNE PUBLICATION DE LA SOCIETE DE PRESSE DU BREIL, SARL DE PRESSE AU CAPITAL DE 10000EUROS, RCS 443 034 624 00017 NANTERRE27 septembre 2016Le Parlement est convoqué en ses-sion extraordinaire à compter du27septembre 2016.Parmi les textes à suivre:- projet de loi de modernisationde la justice du XXIesiècle;- projet de loi pour une Répu-blique numérique,- projet de loi relatif à uneliaison ferroviaire entre Pariset l'aéroport Paris-Charles deGaulle.(Décret du 29juillet 2016, J.O.du 30juillet, n°1).AU FIL DU J.O.
PT EOIRESTERRIT, TIVESINITIAATIVES, OJETSPROIRES TTERRIT ETOGEMENOPHÉES LTRLES EZ APTICIARPPARMAINTEN C’EST OGEMLLE 6 OFESSIONNELSPRTOMPENSENS RÉC AUX!NANT ,MENTT, 2016 SHPPORTT9 En partenariat a avec :A ien de :vec le soutA )err) Paris (1endôme V Vendôme,0, 2016 IERS 1 CÉRÉMONIEITLTS D’ACTUA2 DÉBAT RÉSEPOSSIER DE DE LET DOSSIER DE CANDÉCHA LÉT